Ben… c’est une vidéo…’
Intéressant
Prochaine vidéo : « Le jeu, un sujet trop pas sérieux pour en faire de l’éducatif »
La chaîne de Stépĥane est chouette, ses bouquins aussi d’ailleurs.
Le propos est clair, je comprends les méprises qu’il peut y avoir sur l’interprétation du thème et de son utilisation.
Cela étant dit (mais je suis sans doute un peu c##) quand je joue je ne m’attends pas spécialement à ce que le jeu m’apprenne quoi que ce soit de scientifiquement démontré. Le thème est une toile de fond, j’y crois ou pas pour l’immersion mais je ne vais pas baser ma conception de la vie dessus. Ni avant ni pendant mes parties d’Orléans, de Shogun ou Les princes de Florence (exemples au hasard) je ne me suis demandé si les éléments étaient raccord avec le fond historique. Même dans le cas de jeux ultra simulationnistes comme High Frontier, et même si l’auteur prend un soin maniaque à rester scientifiquement crédible, il ne me viendrait pas à l’esprit de prendre les descriptions de techno pour argent comptant.
Le jeu est à mes yeux une forme d’évasion (je résume… c’est plus compliqué que ça), je n’y cherche pas de l’éducatif. Et j’ai la faiblesse de penser qu’une partie du public est aussi dans ce cas. Quand on joue au Monopoly on sait très bien que la vraie vie est assez différente (d’où ça les riches sont de plus en plus riches ?)*
Et pour rester dans l’esprit du forum… le jeu en question ne vend pas du rêve… ériger le hasard en point principal du jeu c’est hyper raccord thématiquement parlant mais on sent quand même mal l’atterrissage sur le plan du gameplay.
*provoc inside
exactement !
J’ai toujours beaucoup aimé le thème du jeu Évolution Climat. Comme dans Darwinium, le but n’est pas de dominer la planète ou de détruire les advseraires , mais de se diversifier (hasard) pour nourrir les espèces les mieux adaptées à l’écosystème (nourriture , présence de prédateurs) et à l’environnement (climat, événements)
Dans Evolution (avec ou sans Climat), le but est quand même de gagner en dominant l’accès à la bouffe. Se diversifier et s’adapter n’est qu’un moyen.
Si on peut rouler sur les adversaires, on le fera.
Oui… mais je pense assez clair ici, tellement clair que c’est dit, que ce jeu n’est pas une boîte qu’on met entre les mains des gamins en espérant qu’il se cultivent !
Et comparer ça à shogun ou Orléans est un non sens. Tu ne joue pas à ces jeux avec un prof en charge de te faire une leçon d’histoire !
C’est, ici, un outil pédagogique qui s’utilise en présence d’un enseignant qui explique ce qui se passe dans la partie et debriefe ensuite pour faire passer le message pédagogique.
Le but n’est pas de « faire un e partie » comme on ferait une partie de shogun.
Le « jeu éducatif » est en effet, dans toutes les versions commerciale que je connais, un genre qui ne propose que des jeux nuls.
Mais là, il ne s’agit pas de jeu éducatif, il s:agit d’utiliser un outil pédagogique qui s’approche du jeu. C’est une démarche différente et c’est un outil.
J’ai pas encore regardé la vidéo, mais sur ce point là, c’est déjà le cas dans Bios Genesis. C’est dans le thème, mais du coup le plaisir ludique était retiré de l’équation. Autant sur un petit jeu d’ambiance, je peux l’accepter, mais sur un jeu aussi exigent, le niveau de hasard est trop haut pour que le jeu ait un intérêt au delà de la découverte.
Intéressante réflexion, mais pas très convaincu par le jeu proposé puisque pour moi il reste une contradiction : quelque soit la part de chaos apporté, à partir du moment où on laisse un minimum de décision par le joueur, on rentre dans ce qui est dénoncé (le finalisme si je me rappelle bien du terme). Pour aller au bout de la démarche, pour moi il aurait fallu directement partir sur un système autonome : pas exemple révéler au départ un nombre de cartes ou de dé, définir une règle et la laisser s’appliquer de manière itérative pour voir comme le système évolue.
c’est assez récurrent chez Eklund.
Il priorise le thème, il le documente à mort… ça fait des jeux très atypiques, parfois géniaux, parfois trop radicaux.
« définir une règle et la laisser s’appliquer de manière itérative pour voir comme le système évolue.«
C’est le « jeu de la vie », tu connais sans doute ?. Mais c’est ni un multi ni un solo , l’ordi joue tout seul …
(Enfin c’est comme avec
Non le but est de manger plus que les autres, point.
Et pour cela il faut se diversifier en adéquation avec l’écosystème qui évolue. Pas nécessaire de dominer l’accès à la bouffe.
Pas nécessaire non plus de dominer des territoires , ni de détruire ses adversaires.
J’écris juste cela car la vidéo sous entend qu’il n’existe pas de jeu similaire sur cet aspect.
C’est surtout un calculateur Turing-complet.
On a peut-être pas la même définition de dominer. Je ne vois pas comment gagner (manger plus que les autres) sans exercer une sorte de domination. Avoir plus dans ses estomacs, n’est-ce pas avoir gagné la course à la bouffe, càd avoir dominé le point d’eau/l’accès à la bouffe ?
Si tu veux dire qu’à Évolution il ne faut pas forcément dominer les autres par la prédation/puissance, là ok. La prédation n’est que l’un des moyens de gagner.
J’écris « dominer » dans le sens de la vidéo du premier post, dont je cite 1 par 1 les arguments qui opposent Darwinium aux autres jeux à thème évolution .
Je remarque juste que Tout comme dans Darwinium, dans le jeu évolution il n’est pas nécessaire de dominer les adversaires (même si ça peut être une voie de les croquer), ni de dominer des territoires, y compris le point d’eau (une stratégie viable est même de l’assécher pour se nourrir ailleurs avec long cou, intelligence, charognard…), ni même de croître le plus possible. Il n’y a pas non plus de progression dans les traits de caractères (tous les traits restent pertinents en début ou en fin de jeu, c’est leur relative efficacité dans un contexte environnemental qui importe).
Je trouve justement que évolution s’en sort plutôt bien face aux problèmes cités : finalisme , progrès dans les traits de caractère , dessin intelligent (même si ce dernier semble inévitable pour qu’un jeu reste intéressant).
La nature (les joueurs) tente des trucs (modif de traits) avec le hasard (pioche) : parfois ça marche et ça survit , parfois ça crève de faim, de chaud ou ça se fait bouffer…