Hippodragon dit:Oh yeah ! C'est dans l'apocalyptique scène de fin, quand R.J. MacReady explose la "chose".
Arf, je ne l'ai jamais vu... (oui je sais, c'est un manque de culture absolument inacceptable !) Et voila que tu me fous tout le suspense en l'air ! Don Lopertuis
attends, il a dit qu'il l'explosait, il a pas dit qu'il la tuait... Non vazy regarde, tu vas avoir le suspens de ta vie, sans blue screen ni effets numériques.
Effets spéciaux qui n'ont aucunement vieilli (surtout par rapport au numérique omniprésent en ce moment), très réaliste ; le meilleur film lovecraftien quant à l'adaptation visuelle de l'horreur indicible. Un chef d'oeuvre.
Une autre réplique culte qui résume bien le film :
"-qu'est-ce-que c'est ? - Je ne sais pas..."
Y a des réalisateurs de films d'horreur actuel qui auraient des leçons à prendre.
Hippodragon dit:Oh yeah ! C'est dans l'apocalyptique scène de fin, quand R.J. MacReady explose la "chose".
Arf, je ne l'ai jamais vu... (oui je sais, c'est un manque de culture absolument inacceptable !) Et voila que tu me fous tout le suspense en l'air ! Don Lopertuis
attends, il a dit qu'il l'explosait, il a pas dit qu'il la tuait... Non vazy regarde, tu vas avoir le suspens de ta vie, sans blue screen ni effets numériques.
Effets spéciaux qui n'ont aucunement vieilli (surtout par rapport au numérique omniprésent en ce moment), très réaliste ; le meilleur film lovecraftien quant à l'adaptation visuelle de l'horreur indicible. Un chef d'oeuvre. Une autre réplique culte qui résume bien le film : "-qu'est-ce-que c'est ? - Je ne sais pas..." Y a des réalisateurs de films d'horreur actuel qui auraient des leçons à prendre.
Notez qu'il faut dire "The Thing '82" car c'est un remake. Sinon je suis assez d'accord sur ce que tu dis, à part que c'est le second film lovecraftien, le meilleur étant sorti en 2005.
greuh dit: Notez qu'il faut dire "The Thing '82" car c'est un remake.
En fait non. Le film de Christian Nyby (officiellement car Howard Hawks y a joué un grand rôle) s'appelle exactement "The Thing from Another World". Celui de Carpenter est le remake mais s'intitule juste "The Thing".
J'ai vu les deux cette semaine, alors on ne me la fait pas.
Sigurd dit:le meilleur film lovecraftien quant à l'adaptation visuelle de l'horreur indicible. Un chef d'oeuvre.
Sinon je suis assez d'accord sur ce que tu dis, à part que c'est le second film lovecraftien, le meilleur étant sorti en 2005. greuh.
Je sais, je ne l'oublie pas celui-là...
J'aurais peut être dû dire adaptation figurative d'un monstre lovecraftien parce que dans ce cas, je trouve que cette chose, chez Carpenter, est terriblement lovecraftienne à la fois dans sa netteté (voir les descriptions ultra précises du Maître de Providence des monstres) et paradoxalement dans l'incapacité que l'on a à appréhender son essence : l'indicible (qu'est-ce que c'est ?). Le paradoxe de l'écriture de Lovecraft dans toute sa splendeur cinématographique.
Ceci dit, entièrement d'accord sur le fait que Call of Cthulhu est la meilleure adaptation de nouvelles de Lovecraft.
Sinon, The Thing de Carpenter (1982) est un remake de The Thing from Another World de Nyby (1951), qui n'a plus grand chose à voir d'ailleurs.
J'ai pas vu l'original de 51, mais ça me botte pas des masses. Au fait, le jeu vidéo adapté de The Thing est excellent. Et la BO d'Ennio Morricone (pour les deux) est vraiment terrible.
désolé pour l'attente, mais c'est bien "Miller's crossing". Bravo. Superbe mise en scène, les couleurs sont fantastiques, la prise de son aussi, et le scénario est tordu à souhait.
Ca me rappelle une partie de jdr, un de mes joueurs (qui n'avait pas vu le film) avait réussi à monter une triple embrouille du même genre, borderline mais qui avait marché, le moment était absolument génial.
C'est le film où j'ai préféré Turturro (même s'il a pas un rôle super central). Mon Coen préféré je pense, et le film de mafia américain le plus atypique que je connaisse...
A moi alors !
Scène hyper marquante, tirée d'un vrai film de culte, et ça se chante (une tite fille dans le film) :
Once upon a time There was a pretty fly He had a pretty wife This pretty fly But one night She flew away Flew away She had two pretty children But one night These two pretty children Flew away Flew away Into the sky Into the moon
désolé pour l'attente, mais c'est bien "Miller's crossing". Bravo. Superbe mise en scène, les couleurs sont fantastiques, la prise de son aussi, et le scénario est tordu à souhait. Ca me rappelle une partie de jdr, un de mes joueurs (qui n'avait pas vu le film) avait réussi à monter une triple embrouille du même genre, borderline mais qui avait marché, le moment était absolument génial. "look in your heart..."
L'intrigue de Miller's Crossing doit beaucoup aux polars "La clé de verre" et "La moisson rouge" de Dashiell Hammett. Polars qui ont aussi servi à Kurosawa pour "Yojimbo" qui a lui-même été repompé par Leone avec "Pour une poignée de dollars".
Exact ! J'aurais pu mettre cette citation aussi (c'est Mitchum) :
Ah, little lad, you're staring at my fingers. Would you like me to tell you the little story of right-hand/left-hand? The story of good and evil? H-A-T-E! It was with this left hand that old brother Cain struck the blow that laid his brother low. L-O-V-E! You see these fingers, dear hearts? These fingers has veins that run straight to the soul of man. The right hand, friends, the hand of love. Now watch, and I'll show you the story of life. Those fingers, dear hearts, is always a-warring and a-tugging, one agin t'other. Now watch 'em! Old brother left hand, left hand he's a fighting, and it looks like love's a goner. But wait a minute! Hot dog, love's a winning! Yessirree! It's love that's won, and old left hand hate is down for the count!
Sigurd dit:J'aurais peut être dû dire adaptation figurative d'un monstre lovecraftien parce que dans ce cas, je trouve que cette chose, chez Carpenter, est terriblement lovecraftienne à la fois dans sa netteté (voir les descriptions ultra précises du Maître de Providence des monstres) et paradoxalement dans l'incapacité que l'on a à appréhender son essence : l'indicible (qu'est-ce que c'est ?). Le paradoxe de l'écriture de Lovecraft dans toute sa splendeur cinématographique.
Carpenter a également illustré Lovecraft dans "L'antre de la folie" ("In the mouth of madness" en VO), de manière beaucoup plus directe. Pour ceux qui aiment Lovecraft et/ou Carpenter, c'est un immanquable. Un de ses tout meilleurs films.