Galahad dit:Le génial "High Plains Drifter", "L'Homme des Hautes Plaines" de Clint et avec Clint.
Of course!
Encore un de mes films-culte-à-passer-en-boucle...
La façon dont le grand Clint joue avec les codes du western pour leur faire dire autre chose...
Ou pour mieux les violer au moment où on l'attends le moins.
Le cavalier solitaire qui à peine dans la ville depuis 1h à déjà tué trois hommes, violé une femme et à qui les citoyens viennent demander... De LES PROTEGER???!!!!
Avec comme prix tout ce qu'il veut?...
Ce cavalier solitaire qui semble avoir la mémoire d'un mort? lance des défis qui sont des prédictions? (j'aurais aussi pu proposer "Tu ne vivras pas assez vieux pour devenir aussi rapide que moi.")
Et la génialissime scène où il se casse en laissant la ville subir son jugement...
A toi la main Galahad...
me demande si je vais pas le refaire le DVD ce soir moi?
Juste un petit apparté sur “l’homme des hautes plaines”
Attention POSSIBLE SPOILER pour ceux qui ne l’aurait jamais vu
La traduction française est moins mystique que la version originale, puisque lors de la scène de fin, celle où le “nouveau” sheriff" demande son nom à l’étranger, en français, il dit
“c’est celui que tu grave, c’est celui de mon frère”
en VO, il ne dit pas “c’est celui de mon frère”.
Eastwood a voulu placer une aura mystique dans ce film, en laissant sous entendre qu’il était un fantome revenu assouvir sa veangeance parmi les habitants de la ville.
D’ailleurs en terme de mise en scène, son arrivée dans le village donne l’impression d’une apparition, et son départ aussi.
Peu de musique, et personnage peu à peu flouté.
En plus, on constate que les personnages qui subissent sont courroux dans le village, sont ceux qui l’ont tué.
N’empeche, un TRES TRES grand film de Mister CLINT. Enfin un de plus quoi.
Pour ma part, une carrière sans faute en terme de réalisation. Même sur la Route de Madison que je n’ai pas aimé à la première vision, mais que j’apprècie de plus en plus.
Oui, j’adorre la filmographie de Eastwood. Pour moi, l’un des plus grand réalisateur américain encore en vie.
Dyce dit: Pour ma part, une carrière sans faute en terme de réalisation. Même sur la Route de Madison que je n'ai pas aimé à la première vision, mais que j'apprècie de plus en plus.
Oui, j'adorre la filmographie de Eastwood. Pour moi, l'un des plus grand réalisateur américain encore en vie.
Quelqu’un sait l’origine de la fin DEBILE de l’homme des hautes plaines en Vf.
En d’autre termes:
Tout le film utilise la grammaire du western “classique” en laissant parfois planer un malaise sur la véritable identité du cavalier solitaire (qui semble quand même être torturé par les souvenir du mort). En maintenant l’ambiguïté sur la fin, Clint nous fait implacablement basculer du western à l’histoire de mort revenu se venger, donc…
QUEL EST LE CON? qui s’est permis de rajouter une explication (tout à fait stupide) pour fermer les portes que l’auteur avait soigneusement maintenues ouvertes?..
Je crois avoir lu que la traduction francaise a été volontairement faite comme ca, parce la notion du Western en France était encore resté bloqué à l’époque des John Wayne et Cary Grant. Pourtant, il y a eu Leon et consoeur.
Un western devait etre perçu comme la lutte entre le bien et le mal, san aucun mysticisme.
Chose que Eastwood a toujours remis en cause dans ses western. Par exemple Pale Rider. Ce n’est pas un simple cowboy venu defendre la veuve et l’orphelin. On le voit apparaitre juste après le speeche de la gamine qui vient de perdre son chien. On peut donc assimiler Eastwood dans ce film comme La Mort, ou comme l’un des chevalier de l’apocalypse.
D’ailleurs, Eastwood n’a jamais donné de nom à ses personnage renforçant encore plus l’aura de mysticisme autour de lui. A part dans Impitoyable il me semble, western qui se rapproche le plus de l’idée que l’on peut se faire d’un western : bons contre méchants, et c’est peut être pour ça qu’il a eu tant d’oscars (mérités amplement d’ailleurs).
Dyce dit:Par exemple Pale Rider. Ce n'est pas un simple cowboy venu defendre la veuve et l'orphelin. On le voit apparaitre juste après le speeche de la gamine qui vient de perdre son chien. On peut donc assimiler Eastwood dans ce film comme La Mort, ou comme l'un des chevalier de l'apocalypse.
Surtout que là aussi, il pourrait bien être mort, au vu des cicatrices qu'il à sur le torse, Mmmm?
Cicatrices qui ressemblent étrangement à celles qu'auraient laissé les balles du grand méchant avec sa façon de décharger sauvagement ses deux armes sur un homme sans défense (comme face au mineur venu se vanter en ville d'avoir trouvé une super pépite).
Dans les deux films on a un justicer présenté conformément à tous les codes du western, avec en surimpression une autre grille de lecture, dans laquelle le même personnage est un mort (la mort?), un ange exterminateur, un cavalier de l'apocalypse... en un mot l'incarnation de la Colère Divine...
Dieu, que c'est intelligent!
... Bon faudrait pas en oublier la question en cours, posée par Galahad, hein?... Perso je sèche...
Je vous mets la suite : “Je sympathise complètement. L’apathie est une solution. Il est plus facile de sombrer dans la drogue que d’affronter la vie. Plus facile de voler une chose que de la gagner, de battre un enfant que de l’élever. L’amour ça demande un effort. C’est du boulot”.