JudgeWhyMe prend la main !
La réponse était bien The big Lebowski, monument de comédie mais bien plus que cela également : Un film qui commence par une évocation de la guerre du golfe et qui termine par un truc du genre “il reste cool pour nous tous” et une référence à la comédie humaine, a forcément plus à faire passer qu’un bon moment de détente.
Le cinéma des frères Coen explore l’amérique. Il en démentèle les symboles, les fondations morales et culturelles.
Comme je le disais, le film se termine par une phrase du style “ainsi se perpétue la comédie humaine”. Je ne sais pas si c’est une référence à l’oeuvre de Balzac du même nom, dont l’ambition était de réaliser une sorte d’instantané exhaustif de la société de son époque, mais la coïncidence est trop troublante pour être un hasard. L’action est clairement datée au début, le début des années 90, la guerre du golfe. Et à travers l’histoire du Dude, c’est, selon moi, effectivement un instantané de cette époque qui est passé à la moulinette coénienne.
On y trouve donc des références aux religions de l’amérique(Jésus, Walter le juif, les nihilistes…), à ses vieux démons (la guerre du Viet Nam, les références à la seconde guerre mondiale), à ses valeurs (la réussite malgré les épreuvres incarnée par le vieux Lebowski, avec sa face cachée…). Je ne détaille pas mais tout est passé en revue.
Au dela de ça c’est une amérique face à la guerre et on retrouve dans ce film de nombreux éléments faisant penser à une réflexion sur l’engagement américain dans le golfe. Par exemple la scène où le joueur de bowling (smokey) franchit la ligne et où Walter sort son arme pour le forcer à respecter les règles, juste pour finalement lui gratter des points, peut être rapprochée des raisons de la guerre du golfe: Un violation de frontière et un engagement justifié officiellement par une justice internationnale mais finalement fortement intéressé. Je ne détaille pas tout mais énormément d’éléments dans ce film vont dans ce sens.
Bref! Comme toujours ce films des frères Coen va bien au dela du simple divertissement tout en étant un excellent divertissement. Et décidemment, à ce petit jeu là, ils sont très, très forts.
En VO:
Bazooko’s Circus is what the whole hep world would be doing Saturday nights if the Nazis had won the war. This was the Sixth Reich.
J’ai pas le droit de répondre, c’est bien ça…
Rhhhaaaa
SHIT!
Chuis sur que j’sais!
Sans conviction : Docteur Folamour
Corbax dit:Sans conviction : Docteur Folamour
Pas du tout...
C'est juste le pays des chauves-souris ... enfin tant que la mescaline fait effet !
T’ain cette citation est familière! Ca sent un peu le Philip K. Dick, mais ai-je vu le film, lu le bouquin ou est-ce juste une réminiscence d’autre chose?
Fear and Loathing in Las Vegas ou Las Vegas Parano in french ?
Point pour Babayog
Comme je suis au boulot, je vous la fais de mémoire, je ne garantis pas l’exactitude du dialogue :
- il a mangé quelquechose de gras aujourd’hui ?
- euh, un peu de confit.
-mais, c’est pas gras le confit…
le bonheur est dans le pré
9 minutes !
Bon, c’est vrai qu’elle était pas trop dure, mais c’est tout ce que j’ai trouvé sur le coup (si, j’avais pensé à : “Je vais mon chemin depuis le commencement des temps, parfois je donne, parfois je prends, à moi de décider à qui et quand.” Mais, celle là elle aurait duré 9 secondes).
Le point pour Air, donc.
Allez, une super facile !
“J’ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion. J’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C briller dans l’ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l’oubli, comme les larmes dans la pluie… Il est temps de mourir.”
Men in Black ?
Déjà citée en début de topic il me semble.
Je l’avais apprise par cœur quand j’étais au collège ou au lycée. Ca en jetait.
Blade runner ?
Cette citation a en effet etait proposée plus tôt
Ah…
Bon , ben la main passe à Erekiel…
Je me lance :
- " What is your name ? "
- " My name is for my friends … and none of my friends is a murderer "
- " you are angry English. He was nothing, The Well is everything "
Je dirais Lawrence d’Arabie…
C’est bien ça !
La rencontre entre Omar Sharif et Peter O’toole.
Ce film est pour moi un chef d’oeuvre de part sa beauté, et son coté aventure !
La main passe à Noro