Grumly dit:Ce qu'il nous faudrait c'est plus TA définition.
En cohérence avec ce que j'ai dit précédemment, en m'inspirant de Saboteur, je proposerais bien : jeu semi-coopératif : jeu où chaque joueur a intérêt à coopérer avec les autres joueurs s'il veut espérer arriver au terme du jeu (réaliser un objectif, sortir d'un labyrinthe, survivre, finir une course, etc.) tout en ne perdant pas de vue qu'à la fin de la partie il devra avoir plus de points que ses partenaires pour l'emporter.
Mais ce n'est que ma vision du truc. Et à la base j'ai parcouru ce fil pour m'informer, pas pour prétendre vous détromper.
On des dans un autre format mais 7 réponds bien à ça.
La définition de semi-coopératif me semble assez intuitive: c’est un jeu où on doit coopérer, mais pas totalement. Il y a donc à la fois une notion de coopération mais aussi d’affrontement, conflit, ou compétition selon les cas.
Cette définition est à mon sens assez large et correspond tout à fait aux plusieurs modèles de gameplay qui ont déjà été cités plus avant.
j’ai tout de même envie de le qualifier de semi-coopératif. Certains diront qu’il ne s’agit pas d’un jeu coopératif du tout mais plutôt d’un jeu de négociation. Pourquoi pas. Mais pour ma part, j’aime à penser qu’il y a de la coopération dans ce jeu. Je m’explique : dans une partie des géants de l’île de Pâques, tout le monde joue pour soi. Il n’y a qu’un seul et unique vainqueur. Pourtant pour gagner, les joueurs vont devoir coopérer les uns avec les autres. Et c’est par ce biais que le jeu est réellement interactif.
Voilà qui correspond à l’idée que je me fais de la semi-coopération. En revanche, dans le même article le rédacteur dit :
Habituellement, un jeu est qualifié de semi coopératif lorsqu’il s’agit d’opposer plusieurs joueurs à un autre. L’un de jeux les plus connus fonctionnant sur ce type de mécanique est Scotland Yard (Mister X contre les autres joueurs) mais on peut également penser aux Chevaliers de la table ronde ou à Battlestar galactica qui introduisent la notion de félon ou de traitre (l’un ou plusieurs des joueurs jouent contre les autres mais cela n’apparait qu’en cours de partie). Enfin, l’extension Sauron du seigneur des anneaux de Knizia permet à un joueur d’incarner Sauron et de jouer contre les autres. Le jeu devient donc semi-coopératif.
Ce que moi j’avais tendance à nommer plutôt “un contre tous”. Enfin, je ne voudrais pas être trop lourd avec cette histoire de définition (mais je pense que ça peut être intéressant, non ? on est là pour discuter jeux). De toutes façons je suis d’accord avec ce qui a été dit plus haut, on peut très bien admettre la notion dans son sens large avec tous ces définitions.
“Les Géants de l’île de Pâques” a déjà été suggéré. D’ailleurs si j’avais été feignasse, j’aurais pu m’éviter l’ensemble de mes interventions en faisant simplement :
beri dit:
zanzeoo dit:Battlestar galactica , chevalier de la table ronde
tout ça c’est du coop pur avec un traître
Shadows hunter, nostracity , BANG
tout ça, c’est plutôt du jeu avec des camps Parmi les semi-coop, je citerais Les géants de l’île de Pâques. Y en a plein d’autres qui ne me viennent pas, là. Après, faut se mettre d’accord sur la définition du semi-coopératif.
L’important c’est de savoir ce que cherche notre ami zanzeoo qui a ouvert ce fil. Or, apparemment :
zanzeoo dit:
salouma dit:Faut savoir se que l’on veux dire par semi coop. L’image que j’ai de semi coop est celle de dungeon run ou les joueurs peuvent s’entraider si ils le souhaitent (pas obligatoire) et se mettent sur la gueule a la fin. Ca veut dire qu’il peut y avoir de la cooperation, mais qu’a un moment donnée tout bascule et chacun pour soit. J’exclue tout jeu en équipe et jeu avec Mj ou gros méchant. Donc du coup exit les demeure de l’epouvante, descent, letters from whitechapel ect…
Et que pensez vous de The Hobbit de Knizia? Tout le monde doit s’aider pour finir l’aventure sinon tout le monde paume. Mais en dernier lieu, il n’y a qu’un seul roi sous la montagne et il faut donc gérer son aide aux autres.
Aelegrin III dit:Et que pensez vous de The Hobbit de Knizia? Tout le monde doit s'aider pour finir l'aventure sinon tout le monde paume. Mais en dernier lieu, il n'y a qu'un seul roi sous la montagne et il faut donc gérer son aide aux autres.
J'aime bien ce jeu où il y a à la fois l'aspect coopératif et l'aspect de compétition pour les gemmes et le vainqueur ultime ("roi sous la montagne"). Par contre je trouve que le jeu repose trop sur le hasard, on a pas tellement de chance aux dés et on rate une bonne partie des aventures. Pour l'instant on a fait 4-5 parties à deux ou trois joueurs, et on a pas réussi à dépasser le royaume de Thranduil avant que Smaug dévaste Laketown et qu'on perde tous...
edit: Après vérification des règles, on se trompait bien.
D'abord, on oubliait de prendre les deux provisions à l'entrée de chaque case aventures (ça n'aide pas !).
Ensuite on pratiquait la double peine au niveau des aventures. Quand on en ratait une, on prenait la pénalité, mais si ensuite elle était défaussée sans avoir été réussie, on avançait AUSSI Smaug, ce qu'il ne faut pas faire: à partir du moment où une aventure a été tentée au moins une fois, elle peut ensuite être défaussée sans pénalité aucune, ce n'est que si tous les nains la passent sans la tenter que cela fait avancer Smaug d'une case.
Cela ne règle toutefois pas le problème des compétences insuffisantes pour réussir les quêtes quand on a pas beaucoup de chance aux dés...
Nouvelle série de parties test ce soir pour voir !
Grumly dit:Ce qu'il nous faudrait c'est plus TA définition.
En cohérence avec ce que j'ai dit précédemment, en m'inspirant de Saboteur, je proposerais bien : jeu semi-coopératif : jeu où chaque joueur a intérêt à coopérer avec les autres joueurs s'il veut espérer arriver au terme du jeu (réaliser un objectif, sortir d'un labyrinthe, survivre, finir une course, etc.) tout en ne perdant pas de vue qu'à la fin de la partie il devra avoir plus de points que ses partenaires pour l'emporter.
Mais ce n'est que ma vision du truc. Et à la base j'ai parcouru ce fil pour m'informer, pas pour prétendre vous détromper.
Dans le genre, mon gros coup de coeur d'hier, cité première page, c'est :
jub dit:Alcatraz, The Scapegoat est un nouveau venu dans la famille et il apporte réellement quelque chose de plus. Depuis le début de l'année, il n'arrête pas de sortir à ma table avec toujours un grand succès. Une durée courte (45 minutes), des règles simples, un thème très présent, la possibilité de marchander, charger les uns les autres, et surtout une prédominance de l'entubage et de la traitrise que je ne connaissais que dans Intrige.
Pour plus de précision, le jeu se joue à 3 ou à 4, avec un bouc émissaire, et les autres joueurs étant des prisonniers standards. Le bouc émissaire étant le seul à ne pas pouvoir accomplir une part du plan pour l'évasion et remplir ses objectifs, il fait tout pour saboter les autres et les empêcher de gagner sans lui. Mais il n'y a pas pour autant de camps défini, puisque chaque tour de jeu voit les joueurs voter pour désigner le bouc émissaire. Et si celui-ci reste le même, il sera plus puissant à chaque tour et aura donc plus de facultés à pourrir les autres... d'où la nécessité de "faire tourner".
La logique est donc grosso-merdo : tu as besoin de moi, tu ne pourras pas marcher seule avec la flèche que je t'ai tiré dans le genou et se rendre indispensable et/ou redoutable pour ne pas être celui qui perd.
Je pensais à London 1888 dans le genre même si pour moi le terme “coop” signifie que c’est de la coop contre le jeu plus que contre des joueurs puisqu’au final il y a des tas de jeu où il faut faire des alliances pour empêcher d’autre de gagner et que ce sont des alliances de raison. Et si je maintiens cette pensée un jeu auquel je n’ai malheureusement jamais joué mais qui semble correspondre est Res Publica Romana qui a déjà été cité en amont
0livier dit:Pour moi il y a trois piliers dans le semi-coopératif dans le sens où une équipe joue contre un joueur unique.
Dans cette catégorie, on peut aussi ajouter tous les DC (ou assimilés) avec un "méchant" ou MJ : Space Crusade
Concernant Space crusade, le truc génial c'est que y a toujours un space marines qui va craquer et se la jouer solo dans la dernière ligne droite histoire de rafler plus de point et bousiller toute la stratégie. "Mais pourquoi il part tout seul comme ça? Et qui me couvre maintenant?". C'est pas seulement coop contre 1, c'est aussi du coop compétitif, où finalement y en a un qui aura plus de point à la fin. C'est le genre de jeu bien sympathique où on ne sait jamais quand la coopération cesse, et la compétition commence.
Pour l'instant Space crusade est pour moi un must dans le genre.
Finalement "Dungeon run" et "Betrayal", même s'ils ont un moment déterminé de bascule, me font bien de l'oeil car il y a un méfiance telle qui précède la bascule que la partie est tendue du début à la fin (a moins d'être totalement naïf ). J'attends de m'en faire quelques parties pour juger.
tu peux essayer de jeter un oeil à the walking dead: the boardgame (version comic, pas série tv). Les joueurs ont le droit de s’associer pour parcourir la carte mais à tous moment, tu peux rompre l’entente pour aller vers un but qui t’est “réservé” ou parce que tu trouves que ton partenaire prend (ou va prendre) trop de risques et que tu refuses d’en assumer les conséquences (perte de ressources, points de fatique, etc) et soustraire ainsi à ton partenaire les avantages que tu lui rapportais…ce qui le met en difficulté surtout si tu romps ton association en début de son tour…
Il y a ( +/-) aussi Isla Dorada ou les joueurs doivent rester ensembles mais aller explorer une île avec pour chacun des endroits “clefs” à visiter (qu’il garde secret). On s’y rend par un système d’enchère et chacun devient le chef d’expédition à un moment et propose une destination. Les autres décident de suivre ou pas, selon leur intérêt.