Les surprises de l'archéologie!

[Surprises]

Vous saviez peut-être que l'archéologie depuis quelques années s'intéressait au patrimoine industriel, des fouilles ont été menées sur les sites de la grande Guerre et ont permis entre autre de retrouver le corps d'Alain Fournier.
Et bien aujourd'hui c'est aux relations internationales de l'avant 2nde WW que l'archéologie française s'attaque, avec une découverte qui pour moi est extraordinaire :

http://www.inrap.fr/archeologie-prevent ... aciere.htm

Alors évidemment, on connaissait les photos, on connaissait l'histoire : Exposition Internationale de 1937 : les nationalismes sont exacerbés. Picasso présente Guernica dans le pavillon républicain espagnol et le pavillon nazi dresse sa silhouette menaçante... Et aujourd'hui, on retrouve des sculptures qui décoraient le pavillon russe, 60ans après. Personne ne se souvenait que l'URSS en avait fait cadeau au Front Populaire... C'est un témoignage rare, puisque le propre d'une exposition universelle est d'être temporaire, et que malgré le gigantisme des constructions, tout est détruit après (enfin, sauf la Tour Eiffel, sauf le Grand et le Petit Palais, sauf le Trocadéro...)

Bref... voilà, je suis contente, il n'y a plus qu'à savoir où est-ce que ce sera exposé!

blancas' dit:
Et bien aujourd'hui c'est aux relations internationales de l'avant 2nde WW que l'archéologie française s'attaque, avec une découverte qui pour moi est extraordinaire :
http://www.inrap.fr/archeologie-prevent ... aciere.htm
Alors évidemment, on connaissait les photos, on connaissait l'histoire : Exposition Internationale de 1937 : les nationalismes sont exacerbés. Picasso présente Guernica dans le pavillon républicain espagnol et le pavillon nazi dresse sa silhouette menaçante... Et aujourd'hui, on retrouve des sculptures qui décoraient le pavillon russe, 60ans après. Personne ne se souvenait que l'URSS en avait fait cadeau au Front Populaire...

Effectivement. Et là, on se dit que même dans la période post-industrielle, l'archéologie permet de trouver des éléments confirmant et/ou infirmant les hypothèses classiques des historiens se basant sur des textes.
blancas' dit:
C'est un témoignage rare, puisque le propre d'une exposition universelle est d'être temporaire, et que malgré le gigantisme des constructions, tout est détruit après (enfin, sauf la Tour Eiffel, sauf le Grand et le Petit Palais, sauf le Trocadéro...)

Oui. Tout à fait. A Bruxelles, il reste aussi peu de trace de l'exposition universelle (1958, je pense) excepté l'Atomium, la Tour Japonaise et le Pavillon Chinois.

merci de l'info...

je trouve ça super intéressant... :)

et à propos sur un archéologue hante (ou fouille) ce forum, et qu'il n'a rien de mieux à faire que de répondre à quelques questions... j'aurais quelques questions (dingue) sur son métier 8) :wink:

http://www.theonion.com/content/node/38680 ;)

greuh.

Après la réalisation classique de tranchées de diagnostic, une rapide exploration des glacières du XVIIe siècle a été entreprise. Au sein de l'une d'elles, un amoncellement impressionnant d'éléments sculptés


Les cocos au XVIIème siècle ? En fait Richelieu était bien un vrai rouge, alors. :pouicboulet:

Ce qui est marrant c'est de reconstituer l'évolution des représentations. J'imagine qu'à une certaine époque on a "jeté tout ce bric à brac bolchévique dans la cave"...

Et là "on a reterouvé les statues soviétiques de l'expo universelle en explorant la glacière du XVII° siècle"...

En tout cas l'info est sympa! merci mâ'âme blancas'

Kryshna dit:merci de l'info...
je trouve ça super intéressant... :)
et à propos sur un archéologue hante (ou fouille) ce forum, et qu'il n'a rien de mieux à faire que de répondre à quelques questions... j'aurais quelques questions (dingue) sur son métier 8) :wink:


ben... vas y toujours... :D

oki, je me lance... en essayant de faire court :wink:

je m'occupe d'une ado... qui est passé de foyer en redoublement, de mauvais comportement et mauvais résultat... (ça part bien hein 8) )... à un peu tout le contraire.

là grâce à ses résultats elle va sans doute pouvoir quitter le bep où elle se trouve pour réintégrer une section générale avec l'appart en prime et tout et tout...

plutôt attirée de base par l'art...
elle pense qu'une "carrière artistique" serait un peu casse gueule.. et, surtout, elle vient de s'apercevoir que ce qu'elle préférait dans l'art c'était le "rapport à l'histoire"...
du coup elle penche pour tâter le terrain vers l'archéologie...

et là... j'avoue, même si j'aime être de "bon conseil"...
je suis un peu paumé sur le sujet..
je sais bien (et elle aussi) qu'indiana jones n'est pas au rendez vous... mais en terme concret, je ne sais pas ce que recouvre exactement ce terme, les débouchées, voies d'accès (priviligiées ou pas), spécialisation...
bref en quoi consiste les différentes facettes du métier :)

ce qui est étrange, enfin de mon point de vue, c'est que j'ai fait de l'ethno et si j'ai vu en cours pas mal de truc sur l'ethologie, la bio, l'histoire, l'art et autre... jamais l'archéologie ne fut abordé en tant que tel (astier sort de mon corps)... une fois en rapport avec l'école du louvre de mémoire mais c'est tout.

j'ai un peu flâné sur le net... mais je préfère de loin les expériences et les témoignages ou avis (par exemple, je pense que l'on peut faire des stages sur des sites de fouilles, mais si c'est payé, bénévolat, comment y accède tout ça... je ne sais que couic sur les démarches alors pour le contenu c'est pire :roll: )

voilà,
en espérant ne pas avoir poussé le hors sujet trop loin... ni vous avoir dérangé pour rien.

kiss
...

sanjuro dit:Ce qui est marrant c'est de reconstituer l'évolution des représentations. J'imagine qu'à une certaine époque on a "jeté tout ce bric à brac bolchévique dans la cave"...
Et là "on a reterouvé les statues soviétiques de l'expo universelle en explorant la glacière du XVII° siècle"...


O tempora ! O mores ! :mrgreen:

Don Lopertuis

Kryshna dit:
là grâce à ses résultats elle va sans doute pouvoir quitter le bep où elle se trouve pour réintégrer une section générale avec l'appart en prime et tout et tout...
plutôt attirée de base par l'art...
elle pense qu'une "carrière artistique" serait un peu casse gueule.. et, surtout, elle vient de s'apercevoir que ce qu'elle préférait dans l'art c'était le "rapport à l'histoire"...
du coup elle penche pour tâter le terrain vers l'archéologie...
et là... j'avoue, même si j'aime être de "bon conseil"...
je suis un peu paumé sur le sujet..
je sais bien (et elle aussi) qu'indiana jones n'est pas au rendez vous... mais en terme concret, je ne sais pas ce que recouvre exactement ce terme, les débouchées, voies d'accès (priviligiées ou pas), spécialisation...
bref en quoi consiste les différentes facettes du métier :)
ce qui est étrange, enfin de mon point de vue, c'est que j'ai fait de l'ethno et si j'ai vu en cours pas mal de truc sur l'ethologie, la bio, l'histoire, l'art et autre... jamais l'archéologie ne fut abordé en tant que tel (astier sort de mon corps)... une fois en rapport avec l'école du louvre de mémoire mais c'est tout.
j'ai un peu flâné sur le net... mais je préfère de loin les expériences et les témoignages ou avis (par exemple, je pense que l'on peut faire des stages sur des sites de fouilles, mais si c'est payé, bénévolat, comment y accède tout ça... je ne sais que couic sur les démarches alors pour le contenu c'est pire :roll: )


Mon épouse est archéologue. De ce que je connais sur sa situation...

Au niveau des études, elle a fait 5 années universitaires. Elle a vraiment bien aimé. Sa spécialité est la Grèce Antique. On lui avait très vite déconseillé l'Egyptologie du fait qu'elle est une femme et que c'était la spécialité à la mode ce qui provoquait un afflux de candidats. Elle a aussi poursuivit ses études par un DES (Diplôme d'Etude Spécialisé), en introduction à un doctorat.

Par la suite, elle a travaillé dans un musée mais c'était un petit contrat, tant en terme de durée qu'en terme de salaire (pour un ordre d'idée, moins qu'un professeur de niveau universitaire équivalent). Elle n'a plus trouvé de place dans l'archéologie par après. Elle est devenue professeur (de religion, pour la petite histoire), ce qui a été permis grâce au fait qu'elle a fait en parallèle son diplôme d'agrégation.

De son avis, le monde du travail archéologique est un monde de requin où les places sont très peu nombreuses et donc pour lesquels certains n'hésitent pas à se tirer dans les pattes.

D'un autre côté, le niveau général du diplôme d'archéologie est reconnu, ce qui permet de postuler à des places avec une simple indication "niveau universitaire requis". De sa promotion, je crois qu'il ne reste plus qu'une personne qui travaille dans l'archéologie. Les autres sont profs ou travaillent dans une banque, dans un cabinet d'avocat, dans le tourisme ou même vendent des BD. Ils ont donc trouvé tous un travail même si ils ont pour la plupart dû vivre de longues périodes grâce au chômage. Il faut aussi préciser que la voie secondaire privilégiée pour un archéologue est l'enseignement, c'est pourquoi il est très intéressant de faire un diplôme d'agrégation en parallèle permettant de trouver un travail nourricier.

Si c'est pour une activité bénévole de fouille, il est possible de trouver assez facilement des chantiers de fouille, à l'étranger ou au pays. Souvent, on demande juste au participant de payer son voyage. De plus, comme les fouilles, c'est plutôt une activité saisonnière, il vaut mieux avoir autre chose comme métier.

D'autre part, les activités de bénévolat dans les musées (guides,...) sont aussi très appréciées mais c'est du bénévolat excepté les pourboires.

Si tu as d'autres questions, n'hésite pas. Je peux aussi te mettre en contact avec mon épouse (-> MP)

ouch !

merci beaucoup pour toutes ses précisions monsieur (du coup) Flapy !

cela me précise un peu la voie (la nécessité d'un parallélisme ne m'apparaissait pas au premier abord) et la réalité.

bon je n'avais aucune illusion sur "le monde de requin", sachant qu'il en va de même dans les études universitaires à haut niveau... mais il est vrai que l'entendre permet de relativiser les choses.

merci encore
...

Merci Blancas,
J'ai longtemps eu l'étonnante et un peu terrifiante image suivante sur mon bureau d'étudiant, le pavillon soviétique en face du pavillon allemand en 1937 sur fond de tour Eiffel

alors, de mon expérience...

D'abord, pour faire de l'archéo en bénévole depuis des années (j'ai fait mon premier chantier à 14ans, j'en ai 29 maintenant), je n'ai jamais pensé en faire mon métier? Les facs ont peut-être mauvaises répétitions, je ne sais pas, mais je ne voyais pas l'intérêt d'un diplome en archéo.
J'ai fait l'Ecole du Louvre spécialité archéologie chrétienne (un coup de coeur) et art contemporain (cherchez pas, il n'y a pas de lien).
L'avantage de l'école du louvre, c'est qu'en plus de sa spécialité, on apprend absolument tout, de la préhistoire à aujourd'hui, sur tous les continents, donc ça balaye très large et en cours de cycle tu peux te découvrir une passion pour un domaine que tu ne soupçonnais pas.

En parallèle, j'ai fait des chantiers, toujours en bénévolat.
Le ministère publie tous les ans une liste des sites :

http://www.culture.gouv.fr/culture/foui ... cueil.html

Pour un jeune en difficulté, je recommande vivement cette expérience. En général, tu peux trouver un chantier où tu es logé-nourri, avec seulement le déplacement à tes frais. Tu vis en communauté, tu travailles (normalement) dur et le soir on se saoule tous la gueule ensemble. A chaque fois que j'ai fait un chantier dans ses conditions, ça me brisais le coeur de partir, même si les conditions de travail pouvaient être extrêmement difficiles (vous vous souvenez de la canicule???)
D'ailleurs, on a eu sur des chantiers des jeunes en difficulté et ça se passait vraiment bien. On a également travaillé avec des prisonniers en fin de peine et à chaque fois c'était une expérience très positive pour tout le monde.

En chantier, je conseille fortement de contacter Bibracte, fouilles de luxe 3 étoiles, dans le Morvan, qui a l'avantage de prendre les bénévoles dans l'ordre d'arrivée des demandes, sans regarder les CV : il faut envoyer sa candidature pour un chantier de fouilles durant l'été au Centre de recherche sans tenir compte des stages payants qu'ils proposent. Tous les étés, des équipes de toutes l'Europe se retrouvent là. Pour la petite histoire, Bibracte est le 3e bébé de Miterrand après le Louvre et la BnF, il a voulu une vitrine de l'archéologie européenne, il l'a eu. Des logements ont été construits pour accueillir les chercheurs, les bénévoles... une cantine... Le lieu est vraiment admirable. J'étais avec l'équipe allemande. 6 semaines inoubliables.
J'ai du envoyé ma candidature directement au directeur du centre.
Attention, une convention de stage est toujours obligatoire pour des questions d'assurance.
http://www.bibracte.fr/index.php

Je ne sais pas quel âge à ton élève, mais je conseille de faire un maximum de chantiers. Il y a aussi bon nombre d'&associations locales qui ont encore des autorisations de fouilles et qui ont l'habitude d'encadrer des jeunes. Leurs activités peuvent se faire en continu, sur une année, avec un chantier qui n'avance que le w-e par exemple, ou pendant les vacances scolaires. Soit tu t'adresses à la mairie, soit à la DRAC:
http://www.culture.gouv.fr/culture/regions/index.html de ta région qui a normalement un responsable archéo qui supervise tous les chantiers de fouilles. Ou bien même, directement au musée (c'est comme ça que j'ai eu mon premier chantier).

D'une manière générale, on est énormément de filles sur les chantiers, et bizarrement, les responsables, ceux qui en font leur métier ne sont que des hommes (généralement barbus, avec un chien, fumant la pipe, et refusant de passer son permis de conduire). C'est un phénomène qu'on ne s'explique.
Personnellement, je n'ai jamais cherché à avoir des responsabilités sur un chantier (trop peur du trou de poteau).
L'idéal, c'est de pouvoir participer à un PCR (programme collectif de recherche), qui signifie que le chantier va être reconduit au moins 3 ans. Ce qui veut dire pour le bénévole qu'il pourra suivre la progression du chantier.
S'il est sûr de lui, la 2e année, le bénévole va voir son responsable de secteur et déclare : "j'ai déjà fouillé ici l'année dernière, maintenant tu me donnes des responsabilités" et il est nommé responsable bénévole d'un petit secteur.
La 3e année, il revient en disant "l'année dernière j'étais responsable d'un petit secteur, cette année vous me payer" et ça peut marcher. ou on peut proposer spontanément au bénévole d'être payé parce qu'il a bien fait ses preuves l'année d'avant.

Plus tu as de l'expérience, plus tu peux prétendre à être payé. Ca remplace les diplomes.

Je n'ai donc pas eu de responsabilités sur un chantier. Par contre, je me suis investie différemment, en faisant du site sur lequel je fouillais tous les ans mon sujet de master1 et peut-être de master2 un jour. J'ai également participé à un colloque, avec rédaction d'articles à la clef, en lien avec ce même site.

Pour moi aujourd'hui, être juste archéologue, ce n'est pas possible. Tu es professeur et tu as des campagnes régulièrement en France ou à l'étranger et tu emmènes tes élèves avec toi. Tu es conservateur de musée et c'est pareil, tu fais des missions, l'été, et après tu rédiges un rapport de fouilles, tu en fais une communication à un colloque, tu en fais un livre...

Aujourd'hui, ce qui compte, c'est le petit plus, la double spécialisation. Un archéologue spécialisé en cartographie (SIG), ou en zoologie, ou même avec une formation scientifique sera toujours embauché. Il faut apporter le petit plus sur le chantier, la compétence que les autres n'ont pas. La carto ça marche très bien en ce moment.

Tu as tous les métiers ensuite : quand tu fouilles, tu trouves un objet, tu dois le nettoyer et le stocker dans de bonnes conditions. Si l'objet est important, tu peux faire appel à un restaurateur. Il faut donc savoir quelles sont les conditions de conservation d'un objet, en fonction de sa nature, organique ou non, savoir utiliser le matériel adapté, les bons gestes....
Les scientifiques : pourquoi? et bien parce que les objets vont être analysés. Si on trouve du bois, on peut déterminer une datation par une étude dendrochronologique. Si on trouve des résidus organiques au fond d'une amphore, des analyses vont pouvoir révéler des habitudes alimentaires, un système d'import-export... des éléments brûlés? hop, C14 pour une datation...
pour tout ce qui est recherche, jette un coup ici:
http://www.c2rmf.fr/homes/home_id21888_u1l2.htm
c'est vraiment complémentaire au métier d'archéologue.

Dans un musée également, on peut avoir besoin des connaissances d'un archéologue si les collections s'y prêtent. Il peut s'agir de vacations, ou avec un concours : assistant, attaché... La collection demande d'être conservée dans de bonnes conditions, il faut être un peu régisseur d'oeuvres. Si ce sont des objets trouvés en fouilles il y a ne serait-ce que 50 ans, on peut être sûr que ça a été mal fouillé et la reprise de l'étude du matériel peut donner de nouvelles informations très importantes. Alors la personne attachée aux collections va faire des inventaires et étudier ces objets, les comparer, les analyser...

Alors oui, c'est difficile de devenir archéologue. Mais c'est difficile dans tous les domaines non?
L'INRAP est l'institut qui gère en France les chantiers d'archéologie préventive. C'est-à-dire, lorsque quelqu'un veut construire quelque chose, il dépose une demande et grâce à la carte archéo, on sait si on est susceptible d'être sur un site. Si oui, un archéologue est envoyé pour faire un sondage. En fonction de ce sondage, on donne l'autorisation de construire ou on programme un chantier qui sera toujours mené dans l'urgence (contrairement au PCR). Ils emploient des gens pour des missions ponctuelles, mais ils emploient.

ben voilà quoi...

J'aime bien les gens qui parlent de leur passion, et qui en parle bien.
Ca donne envie. :)

bon... je vais répondre posément par mp tout ça...

mais franchement... tout pareil qu'el commandante...

je serais plus jeune (ouch !) que je ferais ce choix d'études (en plus je suis barbu, j'ai arrêté de fumer mais je fumais la pipe, et je n'ai pas le permis ^^)

bref... un énorme merci à toi !!!
c'est ...

:pouiclove:

Ce don est révélateur des liens établis entre le milieu syndical français issu de la CGTU et les syndicats soviétiques.

Non... est-ce possible ?! :D

J'ai trouvé des photos des deux pavillons, allemand et soviétique, de l'Exposition de 1937.
Ca avait de la gueule.
C'est bien mieux que le Zenith de Strasbourg.

si vous voulez des photos vraiment impressionnantes de l'expo de 1937 :
http://www.mediatheque-patrimoine.cultu ... index.html

colonne de gauche : objets, musées et expositions

puis colonne de droite : accès aux images, par expositions

et là dans la nouvelle fenêtre :
Paris, Exposition internationale des arts et techniques de 1937

désolée, je n'ai pas trouvé plus simple....

les autres expos universelles valent le coup d'oeil aussi!

blancas' dit:
L'INRAP est l'institut qui gère en France les chantiers d'archéologie préventive. C'est-à-dire, lorsque quelqu'un veut construire quelque chose, il dépose une demande et grâce à la carte archéo, on sait si on est susceptible d'être sur un site. Si oui, un archéologue est envoyé pour faire un sondage. En fonction de ce sondage, on donne l'autorisation de construire ou on programme un chantier qui sera toujours mené dans l'urgence (contrairement au PCR). Ils emploient des gens pour des missions ponctuelles, mais ils emploient.
ben voilà quoi...


seul domaine que je connaisse un peu via des amis tres proches.

L'INRAP emploie a temps complet sur un statut fonctionnaire (ou assimilé) depuis quelques années. Il y a parfois (pas tous les ans) des vagues d'embauche en fonction des besoins. Les embauchés sont souvent des vacataires qui se retrouvent ainsi titularisés (pas forcément sur leur poste).

Le métier d'archéologue est fascinant et pratiqué quasi exclusivement par des passionnés qui sont très loin -pour ceux que je connais- d'être des requins. Comme le dit Blancass c'est un métier complet.

Travail préparatoire, sondage, fouilles, travail post-fouille (etude complete du site, mobilier etc...) rédaction d'une étude sur le site fouillé et parution scientifique pour les gros chantiers.

Et surtout, des histoires toutes simples qui les rendent merveilleuses sur notre histoire locale.

blancas' dit:si vous voulez des photos vraiment impressionnantes de l'expo de 1937 :
http://www.mediatheque-patrimoine.cultu ... index.html

les autres expos universelles valent le coup d'oeil aussi!


Un peu, oui!

Top mega cool comme lien. :pouicok: