En fait les deux sont très bien. LGdA est peut-être un peu plus très bien, mais la comparaison est difficile, c’est un peu mettre à côté une pomme et une poire; ou un Balrog et un Nazgûl.
LGdA est plus proche du wargame (ce n’en est pas un) et plus complexe. Un désavantage, après de nombreuses parties, est que les ouvertures du jeu sont un peu identifiées et peuvent sembler répétitives. Maintenant, il y a la grosse moule des dés et des cartes qui feront varier tout cela. Plus la grosse moule des dés lors des batailles. Si un joueur se tape sa demi-heure de scoumoune, ça peut plomber la partie.
LQdTdM est plus proche du jeu de rôle (ce n’en est pas un) et il est plus simple (mais pas moins profond) bien que les deux camps jouent en fait deux jeux différents en termes de mécanismes. Sauron est un peu plus abstrait à jouer que les héros, qui sont plus dans l’optimisation de leurs déplacements et de leurs combats, alors que le gros méchant est plus dans le placement des différentes pièces de son puzzle avant qu’il ne prenne forme. On a l’impression de mieux maîtriser le hasard, que le jeu est moins chaotique, mais aussi parfois plus linéaire d’une partie sur l’autre. Les parties sont régulièrement plus brèves que LGdA.
Dans les deux cas le matos est très joli. Bref, difficile de choisir; il faut le faire selon le genre de jeux auquel tu veux jouer. Je serais bien incapable de choisir; il y a des jours où je préfère me friter la gueule avec des bouts de plastôÔôk, d’autre où je préfère les calculs plus subtils des conspirations sauroniennes.
Seul gros avantage de LQdTdM : les règles sont plus légères et plus lisibles; dans LGdA on a parfois besoin d’un GPS.
Tiens d’ailleurs ça me rappelle ça.