Disons que les gesticulations de nos politiques en terme d’écologie montrent bien leur manque de volonté à faire avancer la chose.
Typiquement, pour faire plaisir aux uns, on va réduire la part du nucléaire, soit. Mais d’un autre côté, on veut réduire la génération de CO2… cherchez l’erreur.
Tout ceci est une stratégie électoraliste fondée sur un court-termisme crasse qui fait porter la responsabilité de la pollution sur le citoyen, alors qu’il ne représente qu’une part infime de la production générée par l’activité humaine.
Concrètement, si on voulait vraiment faire de l’écologie le point central des divers programmes, l’économie ne serait pas à la fête, donc c’est directement disqualifiant. L’écologie ne se traite pas à part du reste, tout doit être architecturé autour de cette notion, or ce n’est pas du tout ce qui est fait, on ne voit fleurir que des mesurettes pour faire joli.
Je ne pense pas que ce seront les citoyens en allant faire leurs courses à vélo dans des marchés bio (je grossis volontairement le trait) qui changeront quoi que ce soit. Ce qui pollue réellement c’est l’industrie et le transport = la mondialisation. Tant que les différents gouvernements ne verront que leur sacrosainte économie en ligne de mire, vous pouvez toujours réduire vos douches, rouler en voiture électrique, faire pousser vos légumes, arrêter de manger du bœuf, ça n’aura aucun impact, et j’en suis le premier attristé.
Pour ce qui concerne la fabrication de jeux de plateau, nous avons toutes les compétences pour les fabriquer en France (cartonnerie, plasturgie), le seul souci, c’est que ce n’est à l’heure actuelle pas suffisamment rentable de le faire.
Comme la majorité des clients n’est pas prête à payer plus cher (ce n’est pas 10% de plus, c’est 3x plus cher), seules des mesures politiques fortes permettront de forcer la chose : taxes à l’import suffisamment élevées pour dissuader la fabrication à l’étranger de ce que l’on est capable de faire sur place, aides pour la fabrication en local, etc. et surtout accepter que ceci va générer de la pollution en France et pas dans un autre pays.
Bref, à mon sens, seule une politique globale de mise en pivot central du thème écologique peut fonctionner.
Longue vie à Ludigaume et à Gus&co
Perso,je vois une solution technique aux problèmes posés par le livre blanc.
Editer des jeux uniquement avec des éléments standard. Les joueurs puisent dans leur stock ou complètent avec tel ou tel élément. Et téléchargent la règle du jeu.
Le seul ennui est que ça ne rapporte rien aux créateurs.
En tout dans la vente de jeux.
C’est ce qui se passe pour les jeux traditionnels et dans une certaine mesure les sports.
Il reste pourtant du business: l’animation, l’organisation de tournois, les bouquins de stratégie, les droits de retransmission de tournois, les paris, le sponsoring.
Il pourrait y avoir des bonus payants (versions de luxe, extensions, variantes…)
Blacksad290 dit :
https://www.dailymotion.com/video/x5oormr
Cette vidéo devait venir à un moment ou un autre.
C'est un peu le point Godwin de la discussion écolo.
En fait le point Godwin était déjà dans le titre.
le thème écolo a déjà était essayé plusieurs fois sur ce site et ……
…. rien si ce n’est du blabla.
Écologie, ce n’est pas un thème
Ce n’est pas parce que 99% des élus EELV sont complètement à côté de la plaque tectonique que ce n’est pas une chose sérieuse.
Et j’en vois pas beaucoup de bla bla parmi les participants à ce fil de discussion.
Va dire ça a XaVo qui tente de faire bouger les lignes et à tous ceux qui sont plus ou moins anonymement engagés dans les domaines environnementaux ou sociaux.
Alors on va éviter la caricature de l’écolo urbain en vélo vegan, siouplait. Celui là, il fait plus de mal à l’adoption générale d’un comportement responsable que de bien.
Et on ne va pas culpabiliser non plus ceux qui sont tombés dans tous les pièges et excès de notre société où il faut consommer pour se sentir exister. Simplement parce que pendant des années les politiques les ont menés en bateau et que maintenant on fait porter la responsabilité des hausses de prix et taxes sur l’écologie plutôt que d’assurer les erreurs du passé.
Dans les jeux, ce qui est intéressant c’est de pouvoir garder une économie qui permette aux acteurs de vivre de leur travail et aux joueurs de pouvoir jouer sans y laisser leur porte monnaie. Un équilibre, quoi.
Bon, c’est pas mal de bla bla, tout ça, hein ? N’empêche que pour s’expliquer, c’est plus facile de le faire avec des mots.
Pour les actes, je n’attends pas grand chose des grands groupes tant qu’il n’y aura pas une contrainte économique qui les obligera à bouger.
Mais c’est aussi à chacun de se positionner : achats réfléchis de jeux auxquels on va vraiment jouer plusieurs années, freinage sur les jeux hors de prix qui finalement n’apportent pas grand chose de plus. Je préfère nettement un joueur de figurines qui dépense pour son armée car il la jouera souvent qu’un amateur de boîtes qui va empiler les titres juste pour dire: je l’ai !
Mais chacun fait comme il veut. Mais faudra pas dire : je savais pas.
J’ai 42 jeux dans ma bibliothèque, j’arrive pas à moins sans me sentir frustré. Eh bien tant pis, ce seront 42 jeux : tous joués, aucun sous pochette. Et la limite sera sans doute de 50 à 60 alors que je voulais initialement me limiter à 20. Bon ben je vais pas me prendre plus la tête pour ça !
Il ne sagit pas d’extrémisme, il s’agit de comportement (a peu près) raisonnable. On peut le faire pour les jeux et surtout dans la vie
Autre chose ?
Dans le e-commerce, il y a 2 cas:
- les produits rares vendus par des boutiques sans réseau (le cas du jeu)
Quand on commande, le jeu vient de la boutique vendeuse. Typiquement de Strasbourg pour le cas de la plus grosse boutique.
- les produits de consommation courante et/ou vendus par des réseaux commerciaux.
Dans ce cas, le volume de vente est assez prévisible et il y a des stocks dans les grandes villes.
Résultat: le produit voyage peu depuis la boutique.
Dans le jeu, qu’est-ce qui empêche des boutiques dans plusieurs grandes villes de s’associer pour gérer un stock commun?
Ainsi quand je commande sur boardgamemydreamshop , la boutique la plus proche qui dispose du jeu me livre, ou me dit que le jeu est disponible dans ma boutique locale si je préfère aller le chercher.
Ça leur permettrait aussi de plus concurrencer le leader.
C’est bête à dire, mais parfois (souvent?), quand je commande en ligne un produit, je ne sais pas s’il est disponible près de chez moi. Et donc en quelques clics, je déclenche un transport de centaines de km, alors que peut-être je pourrais acheter à 2 pas de chez moi.
Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi Hachette, qui dispose d’un énorme réseau commercial, ne propose pas ce type de services.
Fraisdeau dit :Dans le jeu, qu'est-ce qui empêche des boutiques dans plusieurs grandes villes de s'associer pour gérer un stock commun?
Le manque d'entente entre les boutiques peut-être.
Gabriel Ombre dit :
Merci pour ton message aussi, Tintaglia. Je ne connaissais pas ce projet qui va à mon sens, bien sûr, dans la bonne direction. Je remarque juste que la localisation comprend l'anglais, l'allemand et l'italien. Pas de français donc... Dommage.
re hello,
Je ne veux pas polluer la discussion de fond générale avec un jeu en particulier, par ailleurs je ne veux pas rentrer dans les détails techniques de KickStarter, néanmoins je vais préciser le point.
Les backers français ont en effet réclamé, pour des raisons de langue en vérité plus que par soucis de vrai localisation, une traduction VF. Andrew Navaro est en cours de négociation avec des éditeurs et la VF pourrait être disponible pendant le Pledge Manager. Le Pledge Manager serait accessible même pour ceux n'ayant pas backer pendant le KS, sur le principe de la pre commande.
Le problème rencontré est que la négociation avec un éditeur français vient fortement gréver les marges déjà faible d'une production écoresponsable locale, donc si tout le monde doit s'y retrouver le consommateur devra payer beaucoup plus cher.
A deux jours de la fin du KS on voit que le minimum de 2000 boites recquises pour une production locale sera atteint aux US/Canada, par contre cela est beaucoup plus difficile en Europe avec des backers qui souhaitent des versions traduites du jeu. Hors il me semble qu'il n'est pas possible pour un imprimeur de considérer les tirages comme faisant parti du même lot si les langues sont différentes (a confirmer je ne suis pas un spécialiste du tout).
En gros la on se retrouve avec 300 boites UK, 400 boites germaniques, 100 boites italiennes. 70 francais ont backé mais la pluspart attendent une VF. Le cout de revient d'une production aussi hétéroclite est sans doute assez élevé.
Pour ce qui est de la facilité à trouver les compétences et le savoir faire en local, j'ai vu plusieurs fois des editeurs se plaindre du savoir faire local. Je pense que les compétences inhérentes existent, mais pour les mettre en oeuvre cela semble compliqué, car les outils de production dédiés n'existent pas.
Par exemple pour EarthBorne Games les créateurs ont du renoncer à utiliser des dés, car faire des dés "custom" pour le jeu ne pouvait se faire qu'en chine. J'avais compris que pour le "boitage" si production en europe il fallait être tres classique. POur leur premier jeu ils sont d'ailleurs partie sur un jeu de cartes, car plus simple a produire qu'un jeu avec un plateau de jeu ou d'autres elements plus originaux.
J'avais backé un autre jeu (dont la VF est en cours je ne sais plus chez qui :( ), mais dont je ne suis pas aussi fiers car produit en chine, et qui avec le recul me parait être bien plus green marketing même si l'intention des auteurs est peut être sincère avec un partenariat avec une fondation de sauvegarde de la faune.
"Nous sommes ravis d'accueillir à nouveau notre équipe avec le Center for Biological Diversity, un groupe environnemental national avec une équipe incroyable d'avocats, de scientifiques et d'organisateurs qui se battent chaque jour pour la faune en voie de disparition et leurs maisons. Grâce à notre alliance, chaque jeu joué fera avancer la mission du Centre et contribuera à accroître la sensibilisation au besoin vital d'agir maintenant pour sauver la nature. De plus, dans le gestionnaire de promesses de dons post-campagne, nous donnerons tous les fonds du "Tip Jar" au Centre, et nous les soutiendrons avec une partie du produit des ventes non Kickstarter. (Les conditions de Kickstarter interdisent expressément le don direct de fonds de campagne.)"
Endangered
enpassant dit :Fraisdeau dit :Dans le jeu, qu'est-ce qui empêche des boutiques dans plusieurs grandes villes de s'associer pour gérer un stock commun?Le manque d'entente entre les boutiques peut-être.
En effet.
J'avais lu une étude sur les défauts de l'économie française (au regard de la compétitivité, hein, aucun jugement de valeur).
Et le manque d'ETI, entreprises de taille intermédiaire, grosses PME est important , par rapport à l'Italie par exemple dont c'est la force. Et une des raisons était que les PME françaises tiennent à leur indépendance.
Aucun jugement de valeur, ils ont droit à leur Indépendance chérie.
Un problème qui ne me semble pas être abordé et qui serait également une bonne raison de produire localement, c’est celui de l’hégémonie économique (chinoise, américaine, et indienne?). C’est un problème grave. Suffit de voir comment la chine gagne du terrain au sens propre comme figuré. Et je parle même pas des états unis.
En temps de crise on a vu ce que ça donnait.
Une taxation dépendante du lieu de production serait peut être une bonne chose. Pour rendre plus compétitif les produits locaux.
Mais notre gouvernement n’est plus au service du « peuple » mais à la solde des grosses multinationales. Celles qu’on subventionne avec nos impots mais qui licencient et délocalisent. Et ne payent pas leurs impots grâce aux paradis fiscaux. Les mêmes à qui ont refile les services publiques qui étaient pourtant rentables.
Mais là je m’égare.
Sur un sujet concernant Maracaibo on avait abordé sa production. Qui était faite en europe pour certaines langues mais en chine pour la version française.
Il y avait eu une intervention intéréssante de l’édteur. Je crois que c’est Super Meeple?
Pour résumer :
Quand on parle de localisation il faut aussi prendre en compte si les entreprises locales sont à la pointe de la technologie et pollue moins que celles de chine par exemple
Les ressources nécessaires pour produire localement, d’où viennent telles ?
etc.
Quoi qu’il en soit parler de production et d’écologie c’est du non sens.
Saxgard dit :Un problème qui ne me semble pas être abordé et qui serait également une bonne raison de produire localement, c’est celui de l’hégémonie économique (chinoise, américaine, et indienne?). C’est un problème grave. Suffit de voir comment la chine gagne du terrain au sens propre comme figuré. Et je parle même pas des états unis.
Sur cet aspect, je suis parfaitement d'accord avec toi.
Pour la production industrielle, et pour l'énergie d'ailleurs, la question de savoir qui produit (aspect stratégique) est au moins aussi important que comment c'est produit (aspect écologique).
La puissance de la Chine qui affiche de + en + ouvertement ses visées hégémoniques.
On peut aussi en parler pour les puissances gazières et pétrolières.
Fraisdeau dit :enpassant dit :Fraisdeau dit :Dans le jeu, qu'est-ce qui empêche des boutiques dans plusieurs grandes villes de s'associer pour gérer un stock commun?Le manque d'entente entre les boutiques peut-être.
En effet.
J'avais lu une étude sur les défauts de l'économie française (au regard de la compétitivité, hein, aucun jugement de valeur).
Et le manque d'ETI, entreprises de taille intermédiaire, grosses PME est important , par rapport à l'Italie par exemple dont c'est la force. Et une des raisons était que les PME françaises tiennent à leur indépendance.
Aucun jugement de valeur, ils ont droit à leur Indépendance chérie.
🤔🤔🤔
Pas de jugement....
certaines boutiques sont regroupées pour leur carte de fidélité (vu dans l'ouest...) peut être ont ils un stock groupé (maintenant, si le stock n'est pas à l'arrière de la boutique, il faut un autre endroit où stocker donc un loyer...et/ou faire transporter les jeux d'une boutique (ou de l'entrepôt) à l'autre boutique...pas sur de la pertinence économique de la chose....)
Acathla dit :Fraisdeau dit :enpassant dit :Fraisdeau dit :Dans le jeu, qu'est-ce qui empêche des boutiques dans plusieurs grandes villes de s'associer pour gérer un stock commun?Le manque d'entente entre les boutiques peut-être.
En effet.
J'avais lu une étude sur les défauts de l'économie française (au regard de la compétitivité, hein, aucun jugement de valeur).
Et le manque d'ETI, entreprises de taille intermédiaire, grosses PME est important , par rapport à l'Italie par exemple dont c'est la force. Et une des raisons était que les PME françaises tiennent à leur indépendance.
Aucun jugement de valeur, ils ont droit à leur Indépendance chérie.
🤔🤔🤔
Pas de jugement....
certaines boutiques sont regroupées pour leur carte de fidélité (vu dans l'ouest...) peut être ont ils un stock groupé (maintenant, si le stock n'est pas à l'arrière de la boutique, il faut un autre endroit où stocker donc un loyer...et/ou faire transporter les jeux d'une boutique (ou de l'entrepôt) à l'autre boutique...pas sur de la pertinence économique de la chose....)
Oui je ne porte pas de jugement de valeur.
Je comprends tout à fait la volonté d'indépendance. Une entreprise c'est une aventure , et ça compte plus que de gagner plus d'argent pour beaucoup.
Au niveau macro-économique, c'est pourtant une faiblesse de l'économie française.
Oui bien sûr le stock est dans la boutique.
Mais un site unique pour commander, c'est un plus.
Et de nombreuses initiatives de +/- grande ampleur ont éclos durant la pandémie, à l'initiative d'acteurs privés et/ou publics pour lancer des sites web de commandes groupées ou de e-centres commerciaux regroupant des TPE locales, dans différents domaines.
Je suis sûr de ne pas être le seul à commander à des centaines de km des produits qui sont disponibles à quelques pas.
C'est absurde, écologiquement et économiquement.
Au moins deux réseaux de boutiques (dans l’ouest…)ne possèdent qu’une boutique en ligne, je n’ai pas exploré la chose sur livraison en boutique etc…mais cela existe, peut être pas toujours facile à mettre en place…
aucun jugement de valeur = ils ont droit à leur indépendance chérie
mais tu as raison…aucun jugement…
quant au dernier km, un petit coup de fil à ta boutique peut être une solution
Acathla dit :Au moins deux réseaux de boutiques (dans l'ouest...)ne possèdent qu'une boutique en ligne, je n'ai pas exploré la chose sur livraison en boutique etc...mais cela existe, peut être pas toujours facile à mettre en place...
aucun jugement de valeur = ils ont droit à leur indépendance chérie
mais tu as raison...aucun jugement...
quant au dernier km, un petit coup de fil à ta boutique peut être une solution
Ben non pas de jugement.
J'ai expliqué les 2 points de vue: de l'entrepreneur et macro-économique.
C'est lourdingue de reprendre encore juste 1 mot!
.,.
oui un coup de fil.
Et si on me répond de venir en boutique pour voir?
Alors qu'en 5mn, je commande mes produits en ligne.
On est nombreux à faire ça.
La facilité est une des raisons du succès du e-commerce, peut-être plus que le prix.
Il a vraiment des boutiques qui t’ont répondu “viens voir je ne te réponds pas ?”
j’ai fait pas mal de boutiques en france, le seul défaut que j’ai relevé quelque fois c’est peut être un manque de …“je n’aî pas essayé celui la” plutôt que d’essayer de me parler du jeu, en retournant la boite par exemple…
la facilité chérie …on s’en passe avec un peu de volonté
Une autre initiative bientôt sur KS.
Earth Rising : 20 ans pour sauver la planète.
Avec une approche militante assumée, mais je suis moins confiant sur le Gameplay :).
Earth Rising : 20 years to trasform our world
Nous nous engageons à fabriquer un jeu 100% durable, en utilisant des matériaux recyclés et certifiés FSC, ainsi qu’une promesse de SANS composants en plastique. Notre fabricant, Hero Time Manufacturing, est le premier producteur de jeux de société en matière de développement durable et le seul fabricant capable de produire des jeux de société 100 % durables sans sacrifier la qualité. Nous étudierons des moyens alternatifs de transporter nos jeux depuis l’usine (par exemple les trains, qui sont beaucoup plus respectueux de l’environnement), mais si ces méthodes s’avèrent non viables, nous compenserons toutes nos émissions de transport de fret en utilisant Tree Sisters .
TreeSisters est un organisme de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni pour le changement social et le reboisement qui place la restauration des forêts tropicales entre les mains de tous. Grâce à des particuliers et des entreprises qui redonnent à la nature chaque mois, TreeSisters a jusqu’à présent financé la plantation de plus de 19 millions d’arbres sur 12 sites au Brésil, à Bornéo, au Cameroun, en Inde, au Kenya, au Mozambique, à Madagascar, au Népal et en Papouasie occidentale.
50% des bénéfices seront reversés à des organisations écologiques Il ne nous suffit pas que notre jeu démontre la situation dans laquelle nous nous trouvons à travers un média engageant, divertissant et social. Nous sommes actuellement en pourparlers avec plusieurs organisations qui recevront une part de chaque jeu vendu en guise de don pour leur mission, ce qui signifie que même si vous jouez au jeu, vous avez déjà contribué à sa réalisation !
La conception du jeu est basée sur le système de « Donut* », conçu par la professeure d’économie d’Oxford, Kate Raworth, et démontre comment nos besoins sociétaux peuvent être équilibrés parallèlement à notre impact planétaire. Dans notre monde actuel, nous échouons sur les deux fronts – une pauvreté et des inégalités écrasantes assorties de dommages extrêmes aux écosystèmes. Votre objectif est de travailler ensemble pour changer le monde, pour le meilleur, pour tout le monde. La seule façon d’y parvenir est de remettre en question nos pratiques existantes et de proposer de meilleures alternatives, tout en travaillant dur pour nettoyer et atténuer les dommages déjà causés. Qui serez-vous, le climatologue, l’écologiste, l’activiste, le politicien de base, l’innovateur ou l’éco-investisseur ?
*Qu’est-ce que c’est que le Donut ?…
Le défi de l’humanité au 21e siècle est de répondre aux besoins de tous dans les moyens de la planète. En d’autres termes, pour s’assurer que personne ne manque de l’essentiel de la vie (de la nourriture et du logement aux soins de santé et à la voix politique), tout en veillant à ce que, collectivement, nous n’excédions pas notre pression sur les systèmes vitaux de la Terre, dont nous dépendons fondamentalement - tels comme un climat stable, des sols fertiles et une couche d’ozone protectrice. Le Donut des frontières sociales et planétaires est une approche ludique et sérieuse pour cadrer ce défi, et il agit comme une boussole pour le progrès humain de ce siècle.