Tintaglia dit :Une autre initiative bientôt sur KS. Earth Rising : 20 ans pour sauver la planète. Avec une approche militante assumée, mais je suis moins confiant sur le Gameplay :). Earth Rising : 20 years to trasform our world
Il y a dans le document fourni par l'UEJ un peu plus de contenus que ce que j'ai mis dans l'article : j'ai repris les conclusions de chacun des chapitres et une partie des éléments fournis. Le gros du rapport est là. Je suis d'accord sur le fait qu'il y a un certain amateurisme dans le document dans la forme et le fond (par exemple on ne sait pas qui l'a fait). N'étant pas du domaine, je me suis abstenu de juger cet amateurisme. J'ai néanmoins voulu montrer, sans être spécialiste, que les comparaisons sont assez limites, d'où mon point par exemple sur l'accord de Paris.
Pour participer à la commission Environnement de ma boite, je sais à quel point il est difficile d'avancer sur ce sujet. Pourtant, je bosse au sein d'une coopérative dite de l'économie sociale et solidaire avec plein de gens super dedans, tous entrepreneurs de leur propre activité. Mais le sujet est vaste, les remises en cause profonde, difficile voire impossible pour certain. Sans nullement nier que le carbone n'est qu'une problématique environnementale parmi d'autres et sans non plus être dupe du fait que cela soit un marché, nous avons également eu ce point d'entrée dans notre approche car ce sujet permet d'évaluer sa propre activité de façon assez précise. Il y a beaucoup de référentiels et d'outils à disposition. Nous n'avons pas fait appel à des spécialistes (sur conseil de l'ADEME) car ils vendent des machines à gaz pour grands groupes et parce que cela coûte très cher (plusieurs milliers d'euros). Je pense que l'UEJ est dans cette démarche.
Pour être tout à fait transparent, j'ai voulu être positif : faire confiance, croire en la sincérité de l'UEJ et voir ce que ce rapport nous dit de notre loisir et ce que l'on peut en faire dans notre pratique. Je crois que c'est un signal intéressant et ce d'autant plus que l'étude n'est pas publique : j'ai du la demander. Il n'y a pas un plan de communication derrière organisé par l'UEJ avec un beau bilan RSE sur papier glacé. Ils ont produit le doc et il ressemble surtout à un document de travail.
Hurler au greenwashing et à la caricature environnemental me semble contreproductif. On ne peut demander un bilan complet de l'impact de l'industrie du jeu de société sur toutes les dimensions environnementales possibles. Par exemple, il faudrait que l'UEJ évalue son impact sur les 9 limites planétaires (le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique et l'augmentation des aérosols dans l’atmosphère) et ... agisse. Oui ce serait magnifique mais qui peut croire que cela va se faire ou que cela soit même faisable ? L'UEJ diffuse aujourd'hui l'idée qu'il faut arrêter avec la production chinoise, l'usage du plastique et du métal, montre, par le carbone, que la surconsommation de jeux de société est un problème ! Remontons 3 ans en arrière : le sujet n'existe tout simplement quasiment pas. Quand j'écris mon premier article sur le sujet en 2018 et que je poste le lien sur un groupe FB, j'ai des réactions épidermiques de personnes qui veulent acheter des tonnes de jeux. Quand Gus&Co et Ludigaume intègrent l'écoscore en 2019, nous sommes suivis par... personne ! Par contre, ils sont légions à nous expliquer pourquoi c'est imparfait ! Je sais bien que cela avance trop lentement. Aujourd'hui, les pros font quelque chose. On est loin, très loin de ce qu'il faudrait faire (sauf chez Opla...), mais, pour moi, qui ait une expérience similaire dans ma coop, c'est quelque chose. Maintenant, attendons d'autres actes.
Merci d'avoir récupéré le livre blanc.
Une question: Le texte dit que le jeu en ligne consomme pas mal de ressources. Soit. Mais par rapport à bun jeu en vrai, où on se déplace pour rejoindre les autres joueurs? A partir de combien de km et suivant le mode de transport, se déplacer consomme plus qu'en ligne?
Et est-ce qu'un jeu de société en ligne consomme autant qu'un jeu vidéo en ligne?
Il y a dans le document fourni par l'UEJ un peu plus de contenus que ce que j'ai mis dans l'article : j'ai repris les conclusions de chacun des chapitres et une partie des éléments fournis. Le gros du rapport est là. Je suis d'accord sur le fait qu'il y a un certain amateurisme dans le document dans la forme et le fond (par exemple on ne sait pas qui l'a fait). N'étant pas du domaine, je me suis abstenu de juger cet amateurisme. J'ai néanmoins voulu montrer, sans être spécialiste, que les comparaisons sont assez limites, d'où mon point par exemple sur l'accord de Paris.
Pour participer à la commission Environnement de ma boite, je sais à quel point il est difficile d'avancer sur ce sujet. Pourtant, je bosse au sein d'une coopérative dite de l'économie sociale et solidaire avec plein de gens super dedans, tous entrepreneurs de leur propre activité. Mais le sujet est vaste, les remises en cause profonde, difficile voire impossible pour certain. Sans nullement nier que le carbone n'est qu'une problématique environnementale parmi d'autres et sans non plus être dupe du fait que cela soit un marché, nous avons également eu ce point d'entrée dans notre approche car ce sujet permet d'évaluer sa propre activité de façon assez précise. Il y a beaucoup de référentiels et d'outils à disposition. Nous n'avons pas fait appel à des spécialistes (sur conseil de l'ADEME) car ils vendent des machines à gaz pour grands groupes et parce que cela coûte très cher (plusieurs milliers d'euros). Je pense que l'UEJ est dans cette démarche.
Pour être tout à fait transparent, j'ai voulu être positif : faire confiance, croire en la sincérité de l'UEJ et voir ce que ce rapport nous dit de notre loisir et ce que l'on peut en faire dans notre pratique. Je crois que c'est un signal intéressant et ce d'autant plus que l'étude n'est pas publique : j'ai du la demander. Il n'y a pas un plan de communication derrière organisé par l'UEJ avec un beau bilan RSE sur papier glacé. Ils ont produit le doc et il ressemble surtout à un document de travail.
Hurler au greenwashing et à la caricature environnemental me semble contreproductif. On ne peut demander un bilan complet de l'impact de l'industrie du jeu de société sur toutes les dimensions environnementales possibles. Par exemple, il faudrait que l'UEJ évalue son impact sur les 9 limites planétaires (le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique et l'augmentation des aérosols dans l’atmosphère) et ... agisse. Oui ce serait magnifique mais qui peut croire que cela va se faire ou que cela soit même faisable ? L'UEJ diffuse aujourd'hui l'idée qu'il faut arrêter avec la production chinoise, l'usage du plastique et du métal, montre, par le carbone, que la surconsommation de jeux de société est un problème ! Remontons 3 ans en arrière : le sujet n'existe tout simplement quasiment pas. Quand j'écris mon premier article sur le sujet en 2018 et que je poste le lien sur un groupe FB, j'ai des réactions épidermiques de personnes qui veulent acheter des tonnes de jeux. Quand Gus&Co et Ludigaume intègrent l'écoscore en 2019, nous sommes suivis par... personne ! Par contre, ils sont légions à nous expliquer pourquoi c'est imparfait ! Je sais bien que cela avance trop lentement. Aujourd'hui, les pros font quelque chose. On est loin, très loin de ce qu'il faudrait faire (sauf chez Opla...), mais, pour moi, qui ait une expérience similaire dans ma coop, c'est quelque chose. Maintenant, attendons d'autres actes.
Merci d'avoir récupéré le livre blanc.
Une question: Le texte dit que le jeu en ligne consomme pas mal de ressources. Soit. Mais par rapport à bun jeu en vrai, où on se déplace pour rejoindre les autres joueurs? A partir de combien de km et suivant le mode de transport, se déplacer consomme plus qu'en ligne?
Et est-ce qu'un jeu de société en ligne consomme autant qu'un jeu vidéo en ligne?
Merci pour ce sujet intéressant.
J'ai trouvé ce site pour estimer l'impact carbone d'un site et ai estimé l'accueil et le lobby de BGA:
Le résultat est pas terrible: environ 1g de CO2 pour une requête. Il faut étudier plus en détail le nombre de requêtes pour une partie de jeu sur BGA. Certains jeux seront peut-être plus énergivores.
Maintenant il faut comparer à l'utilisation des différents transports en fonction des km parcourus:
Si on prend un scénario d'une personne qui prend seul sa voiture pour rejoindre des amis à 10-15km, il va émettre entre 1000g et 2250g de CO2 pour son trajet. (Je prends exprès un des pires scénarios. Quelqu'un qui habite en ville peut utiliser les transports en commun, prendre le vélo ou autre et l'impact sera bien moindre)
Je n'ai pas encore étudié assez le premier lien donné pour connaître l'impact total de la production d'un jeu en Chine + son transport jusqu'à chez nous.
Si quelqu'un est motivé pour poursuivre les calculs au bout je lui laisse la main :)
Zyrkiel dit : Si on prend un scénario d'une personne qui prend seul sa voiture pour rejoindre des amis à 10-15km, il va émettre entre 1000kg et 2250kg de CO2 pour son trajet.
Je n'y connais rien en émission de CO2 mais c'est vraiment 1 à 2 tonnes par trajet ? Ou alors un "k" de kilo s'est incrusté sans avoir été invité ? ;-)
EDIT : il s'agissait effectivement d'une erreur de frappe, il s'agit bien de gramme et non pas de kilogramme. Zyrkiel a tout remis dans l'ordre !
Il y a dans le document fourni par l'UEJ un peu plus de contenus que ce que j'ai mis dans l'article : j'ai repris les conclusions de chacun des chapitres et une partie des éléments fournis. Le gros du rapport est là. Je suis d'accord sur le fait qu'il y a un certain amateurisme dans le document dans la forme et le fond (par exemple on ne sait pas qui l'a fait). N'étant pas du domaine, je me suis abstenu de juger cet amateurisme. J'ai néanmoins voulu montrer, sans être spécialiste, que les comparaisons sont assez limites, d'où mon point par exemple sur l'accord de Paris.
Pour participer à la commission Environnement de ma boite, je sais à quel point il est difficile d'avancer sur ce sujet. Pourtant, je bosse au sein d'une coopérative dite de l'économie sociale et solidaire avec plein de gens super dedans, tous entrepreneurs de leur propre activité. Mais le sujet est vaste, les remises en cause profonde, difficile voire impossible pour certain. Sans nullement nier que le carbone n'est qu'une problématique environnementale parmi d'autres et sans non plus être dupe du fait que cela soit un marché, nous avons également eu ce point d'entrée dans notre approche car ce sujet permet d'évaluer sa propre activité de façon assez précise. Il y a beaucoup de référentiels et d'outils à disposition. Nous n'avons pas fait appel à des spécialistes (sur conseil de l'ADEME) car ils vendent des machines à gaz pour grands groupes et parce que cela coûte très cher (plusieurs milliers d'euros). Je pense que l'UEJ est dans cette démarche.
Pour être tout à fait transparent, j'ai voulu être positif : faire confiance, croire en la sincérité de l'UEJ et voir ce que ce rapport nous dit de notre loisir et ce que l'on peut en faire dans notre pratique. Je crois que c'est un signal intéressant et ce d'autant plus que l'étude n'est pas publique : j'ai du la demander. Il n'y a pas un plan de communication derrière organisé par l'UEJ avec un beau bilan RSE sur papier glacé. Ils ont produit le doc et il ressemble surtout à un document de travail.
Hurler au greenwashing et à la caricature environnemental me semble contreproductif. On ne peut demander un bilan complet de l'impact de l'industrie du jeu de société sur toutes les dimensions environnementales possibles. Par exemple, il faudrait que l'UEJ évalue son impact sur les 9 limites planétaires (le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique et l'augmentation des aérosols dans l’atmosphère) et ... agisse. Oui ce serait magnifique mais qui peut croire que cela va se faire ou que cela soit même faisable ? L'UEJ diffuse aujourd'hui l'idée qu'il faut arrêter avec la production chinoise, l'usage du plastique et du métal, montre, par le carbone, que la surconsommation de jeux de société est un problème ! Remontons 3 ans en arrière : le sujet n'existe tout simplement quasiment pas. Quand j'écris mon premier article sur le sujet en 2018 et que je poste le lien sur un groupe FB, j'ai des réactions épidermiques de personnes qui veulent acheter des tonnes de jeux. Quand Gus&Co et Ludigaume intègrent l'écoscore en 2019, nous sommes suivis par... personne ! Par contre, ils sont légions à nous expliquer pourquoi c'est imparfait ! Je sais bien que cela avance trop lentement. Aujourd'hui, les pros font quelque chose. On est loin, très loin de ce qu'il faudrait faire (sauf chez Opla...), mais, pour moi, qui ait une expérience similaire dans ma coop, c'est quelque chose. Maintenant, attendons d'autres actes.
Merci d'avoir récupéré le livre blanc.
Une question: Le texte dit que le jeu en ligne consomme pas mal de ressources. Soit. Mais par rapport à bun jeu en vrai, où on se déplace pour rejoindre les autres joueurs? A partir de combien de km et suivant le mode de transport, se déplacer consomme plus qu'en ligne?
Et est-ce qu'un jeu de société en ligne consomme autant qu'un jeu vidéo en ligne?
Merci pour ce sujet intéressant.
J'ai trouvé ce site pour estimer l'impact carbone d'un site et ai estimé l'accueil et le lobby de BGA:
Le résultat est pas terrible: environ 1g de CO2 pour une requête. Il faut étudier plus en détail le nombre de requêtes pour une partie de jeu sur BGA. Certains jeux seront peut-être plus énergivores.
Maintenant il faut comparer à l'utilisation des différents transports en fonction des km parcourus:
Si on prend un scénario d'une personne qui prend seul sa voiture pour rejoindre des amis à 10-15km, il va émettre entre 1000kg et 2250kg de CO2 pour son trajet. (Je prends exprès un des pires scénarios. Quelqu'un qui habite en ville peut utiliser les transports en commun, prendre le vélo ou autre et l'impact sera bien moindre)
Je n'ai pas encore étudié assez le premier lien donné pour connaître l'impact total de la production d'un jeu en Chine + son transport jusqu'à chez nous.
Si quelqu'un est motivé pour poursuivre les calculs au bout je lui laisse la main :)
Merci pour ces infos!
En bas de ton 1er lien, ça dit que l'énergie consommée annuellement par BGA correspond à 1917 km en voiture. C'est bien ça ?
Zyrkiel dit : Si on prend un scénario d'une personne qui prend seul sa voiture pour rejoindre des amis à 10-15km, il va émettre entre 1000kg et 2250kg de CO2 pour son trajet.
Je n'y connais rien en émission de CO2 mais c'est vraiment 1 à 2 tonnes par trajet ? Ou alors un "k" de kilo s'est incrusté sans avoir été invité ? ;-)
Ah oui, désolé pour cette erreur et merci pour m'avoir corrigé.
J'ai modifié mon message pour mettre en grammes qui est la bonne unité ^^
Il y a dans le document fourni par l'UEJ un peu plus de contenus que ce que j'ai mis dans l'article : j'ai repris les conclusions de chacun des chapitres et une partie des éléments fournis. Le gros du rapport est là. Je suis d'accord sur le fait qu'il y a un certain amateurisme dans le document dans la forme et le fond (par exemple on ne sait pas qui l'a fait). N'étant pas du domaine, je me suis abstenu de juger cet amateurisme. J'ai néanmoins voulu montrer, sans être spécialiste, que les comparaisons sont assez limites, d'où mon point par exemple sur l'accord de Paris.
Pour participer à la commission Environnement de ma boite, je sais à quel point il est difficile d'avancer sur ce sujet. Pourtant, je bosse au sein d'une coopérative dite de l'économie sociale et solidaire avec plein de gens super dedans, tous entrepreneurs de leur propre activité. Mais le sujet est vaste, les remises en cause profonde, difficile voire impossible pour certain. Sans nullement nier que le carbone n'est qu'une problématique environnementale parmi d'autres et sans non plus être dupe du fait que cela soit un marché, nous avons également eu ce point d'entrée dans notre approche car ce sujet permet d'évaluer sa propre activité de façon assez précise. Il y a beaucoup de référentiels et d'outils à disposition. Nous n'avons pas fait appel à des spécialistes (sur conseil de l'ADEME) car ils vendent des machines à gaz pour grands groupes et parce que cela coûte très cher (plusieurs milliers d'euros). Je pense que l'UEJ est dans cette démarche.
Pour être tout à fait transparent, j'ai voulu être positif : faire confiance, croire en la sincérité de l'UEJ et voir ce que ce rapport nous dit de notre loisir et ce que l'on peut en faire dans notre pratique. Je crois que c'est un signal intéressant et ce d'autant plus que l'étude n'est pas publique : j'ai du la demander. Il n'y a pas un plan de communication derrière organisé par l'UEJ avec un beau bilan RSE sur papier glacé. Ils ont produit le doc et il ressemble surtout à un document de travail.
Hurler au greenwashing et à la caricature environnemental me semble contreproductif. On ne peut demander un bilan complet de l'impact de l'industrie du jeu de société sur toutes les dimensions environnementales possibles. Par exemple, il faudrait que l'UEJ évalue son impact sur les 9 limites planétaires (le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique et l'augmentation des aérosols dans l’atmosphère) et ... agisse. Oui ce serait magnifique mais qui peut croire que cela va se faire ou que cela soit même faisable ? L'UEJ diffuse aujourd'hui l'idée qu'il faut arrêter avec la production chinoise, l'usage du plastique et du métal, montre, par le carbone, que la surconsommation de jeux de société est un problème ! Remontons 3 ans en arrière : le sujet n'existe tout simplement quasiment pas. Quand j'écris mon premier article sur le sujet en 2018 et que je poste le lien sur un groupe FB, j'ai des réactions épidermiques de personnes qui veulent acheter des tonnes de jeux. Quand Gus&Co et Ludigaume intègrent l'écoscore en 2019, nous sommes suivis par... personne ! Par contre, ils sont légions à nous expliquer pourquoi c'est imparfait ! Je sais bien que cela avance trop lentement. Aujourd'hui, les pros font quelque chose. On est loin, très loin de ce qu'il faudrait faire (sauf chez Opla...), mais, pour moi, qui ait une expérience similaire dans ma coop, c'est quelque chose. Maintenant, attendons d'autres actes.
Merci d'avoir récupéré le livre blanc.
Une question: Le texte dit que le jeu en ligne consomme pas mal de ressources. Soit. Mais par rapport à bun jeu en vrai, où on se déplace pour rejoindre les autres joueurs? A partir de combien de km et suivant le mode de transport, se déplacer consomme plus qu'en ligne?
Et est-ce qu'un jeu de société en ligne consomme autant qu'un jeu vidéo en ligne?
Merci pour ce sujet intéressant.
J'ai trouvé ce site pour estimer l'impact carbone d'un site et ai estimé l'accueil et le lobby de BGA:
Le résultat est pas terrible: environ 1g de CO2 pour une requête. Il faut étudier plus en détail le nombre de requêtes pour une partie de jeu sur BGA. Certains jeux seront peut-être plus énergivores.
Maintenant il faut comparer à l'utilisation des différents transports en fonction des km parcourus:
Si on prend un scénario d'une personne qui prend seul sa voiture pour rejoindre des amis à 10-15km, il va émettre entre 1000kg et 2250kg de CO2 pour son trajet. (Je prends exprès un des pires scénarios. Quelqu'un qui habite en ville peut utiliser les transports en commun, prendre le vélo ou autre et l'impact sera bien moindre)
Je n'ai pas encore étudié assez le premier lien donné pour connaître l'impact total de la production d'un jeu en Chine + son transport jusqu'à chez nous.
Si quelqu'un est motivé pour poursuivre les calculs au bout je lui laisse la main :)
Merci pour ces infos!
En bas de ton 1er lien, ça dit que l'énergie consommée annuellement par BGA correspond à 1917 km en voiture. C'est bien ça ?
Alors ça dit qu'en un an, avec une moyenne de 10 000 requêtes/visites par mois, l'énergie consommée correspond à 300kWh, ce qui correspond également à 1917km en voiture électrique.
En fait, ce n’est pas si simple : ça dépend avec quelle origine à la source est produite l’électricité de la voiture… et des serveurs…
C’est très difficile, les comparaisons
Je ne parle même pas des joueurs qui empruntent les transports en commun, ni ceux qui boulottent des chips…
J’ose à peine dire ce que je pense des sites comme websitecarbone ou greenly.earth… La vulgarisation, je veux bien mais simplifier à ce point.
Ne prenez pas les calculs de l’équivalence carbone comme référence ultime, c’est un indicateur qu’il faut manier avec beaucoup de prudence. A la limite, on peut s’en servir comme indicateur de tendance…
Jouer sur BGA est certainement moins émetteur de CO2 que d’organiser une soirée jeu avec ses amis, surtout quand on veut enchaîner de nouveaux jeux à peine ouverts.
Maintenant, si on considère :
L’aspect plaisir, Les relations humaines, Tout ce qui est de l’ordre du bien-être psychique,
Quel est votre choix ?
Vous rappelez vous d’un jeu qui s’appelait Vertigo, il y a déjà une bonne vingtaine d’années ?
Gabriel Ombre dit :Jouer sur BGA est certainement moins émetteur de CO2 que d'organiser une soirée jeu avec ses amis, surtout quand on veut enchaîner de nouveaux jeux à peine ouverts.
Comme tu dis, c'est pas si simple. Mes joueurs sont mes voisins directs ou dans un rayon de 100m (ils viennent à pied ou a vélo). Sachant qu'ils sont assez résistifs au changement et aux nouveaux jeux, on tourne souvent sur des classiques, à savoir une dizaines de boites qui vont de 7 Wonders à Caylus en passant par Libertalia ou Paladins.. J'ai l'impression que ça émet moins que si on se retrouvait tous les 5 sur BGA.
Gabriel Ombre dit :Jouer sur BGA est certainement moins émetteur de CO2 que d'organiser une soirée jeu avec ses amis, surtout quand on veut enchaîner de nouveaux jeux à peine ouverts.
Comme tu dis, c'est pas si simple. Mes joueurs sont mes voisins directs ou dans un rayon de 100m (ils viennent à pied ou a vélo). Sachant qu'ils sont assez résistifs au changement et aux nouveaux jeux, on tourne souvent sur des classiques, à savoir une dizaines de boites qui vont de 7 Wonders à Caylus en passant par Libertalia ou Paladins.. J'ai l'impression que ça émet moins que si on se retrouvait tous les 5 sur BGA.
Oui mais du coup, sans parler de l'impact écologique, ça ne te vient pas à l'idée de jouer sur BGA avec ces joueurs.
En fait, on joue préférentiellement avec ses amis et famille évidemment, son association de jeu.
Jouer en ligne, c'est quand on n'a pas de partenaire sur un jeu (ou pas de partenaire à son niveau), ou un jeu qu'on veut découvrir, ou qu'on a du temps à tuer (déplacement pro, maladie...), que le jeu n'existe qu'en ligne, ou qu'on est en période compliquée qui limite les contacts.
Jamais je ne me suis posé la question de jouer en ligne vs en live.
Je vais être franc : je ne me pose jamais la question de l’émission CO2… Y’a encore personne qui est venu à la maison en hélico donc bon. La question du dernier km pour moi, c’est assez anecdotique
Gabriel Ombre dit :Je vais être franc : je ne me pose jamais la question de l'émission CO2... Y'a encore personne qui est venu à la maison en hélico donc bon. La question du dernier km pour moi, c'est assez anecdotique ;)
Ce n'est pas anecdotique. Ta boîte de jeux se déplace 1 seule fois depuis la Chine. Alors que nous, on se déplace des milliers de fois, même sur une courte distance. Et si on le faut en voiture, on déplace plus de 1000 kg (la voiture) pour transporter moins de 100 kg (1 personne), le ratio est énorme.
C'est aussi le cas pour l'alimentation et le confort quotidien. Même un possesseur de 1000 boites de jeux (ce qui est colossal et rarissime) consomme moins pour la production et le transport de ses jeux que quelques jours de vie courante.
Je pense que tu n’as pas saisi l’essence du sens de ma boutade…
Nous vivons notre vie : nous bougeons, nous rencontrons des gens, nous socialisons, nous allons manger les uns chez les autres, parfois le resto, le cinéma, le bowling, les clubs échangistes…
C’est notre vie et, raisonnablement il va falloir un peu changer certaines habitudes pour participer à notre niveau à la lutte contre le réchauffement climatique. Certains changements seront même assez radicaux, comme l’alimentation, les modes de consommation, le gaspillage sous toutes ses formes… Mais j’ose croire que même dans une société en décroissance, nous continuerons à avoir une vie sociale… Peut être de l’ordre de ce que vivaient nos arrières grand parents. Ce n’était pas si mal après tout.
Donc voilà, je ne suis pas obnubilé par ma consommation, j’ai déjà pris beaucoup de mesures qui me semblent responsables mais j’ai aussi envie de vivre un peu avec le sourire, en conservant ce qui me paraît essentiel : les regards de ma famille et de mes amis, leurs paroles et leurs rires…
Donc le dernier km, il peut aller voir ailleurs si j’y suis mais alors loin loin loin dans l’univers.
PS : j’ai plus grand chose de chinois en jeux… Ah si, un casse tête…
Gabriel Ombre dit :https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/21/les-editeurs-de-jeux-de-societe-veulent-prendre-part-a-la-transition-ecologique_6091983_3234.html
Article payant sauf pour les abonnés mais c'est pour l'info...
Voilà voilà ;)
Ça semble faire référence à la même étude, non?
On apprend une chose intéressante avec la partie gratuite :
"L’étude montre, de façon assez intuitive, que « plus un jeu, sa boîte et ses composants seront lourds et grands, plus ses répercussions sur l’environnement seront importantes."
D’après l’article du “Monde”, l’impact environnemental d’une PS4 est équivalent à celui de 22 boîtes de jeux de société. Le delta est encore plus en faveur des jeux de plateaux qui ne demandent aucune ressource supplémentaire pour fonctionner.
Ça m’étonnerait qu’un jeu vidéo soit moins polluant/énergivore qu’un jeu de société. Je ne vois pas comment l’Industrie du jeu vidéo peut moins polluer, d’ailleurs. Du coup, peu importe le sens, le ratio 1/4 me semble totalement abusé. il y a le coup de conception et l’énergie des ordinateurs qui ont conçu le jeu vidéo, le marketing, la fabrication du jeu en boîte, l’énergie des serveurs de téléchargement, et en fin de chaîne la machine qui fait tourner le jeu qu’il a fallu fabriquer, et qui consomme de l’énergie et du transfert de données à chaque utilisation du jeu.
J’en ai sûrement oublié au passage, mais je pense vraiment pas que le rapport soit de 1 à 4 si on prend tout les éléments en compte.