Faudrait peut être demander comment tout ça est calculé, ça nous évitera les interrogations et les étonnements.
Gabriel Ombre dit :Faudrait peut être demander comment tout ça est calculé, ça nous évitera les interrogations et les étonnements.
Et les actions concrètes pour faire mieux, n'est-il pas?
Je vois 4 axes (d'autres?)
- Produire moins de jeux. J'ai du mal à y croire.
- Mettre moins d'éléments dans chaque jeu. Faisable me semble-t-il.
- Mettre des éléments avec des matériaux + écolo. Faisable?
- Produire + localement. Oui mais du coup dans chaque pays de consommation? Difficile, n'est-il pas?
Bref, peu de marges de manoeuvre.
Le colibri…
Il faut trouver, inventer un modèle économique qui permettent aux acteurs du jeu de société de vivre de leur travail tout en répondant aux impératifs climatiques qui ne nous attendent pas.
Dans ce modèle, personne ne gagnera des millions et la spéculation deviendra ce qu’elle aurait dû toujours être : la peste.
Les marges de manoeuvres sont surtout limitées par la disponibilité des ressources. Pour la production, le savoir faire, c’est juste une question de temps et de formation.
Quand je lis le nombre de banquiers qui émergent au delà du million par an, je me dis que des marges, c’est pas difficile d’en trouver…
Parce qu’au delà des marottes écologiques de pacotille, la réalité, si on ne veut pas fermer les yeux, c’est que la plupart des gens n’aspirent qu’à vivre leur vie avec le moins de soucis possibles, ce que le mode sociétal actuel est très loin de leur assurer.
Bento dit :Gabriel Ombre dit :Faudrait peut être demander comment tout ça est calculé, ça nous évitera les interrogations et les étonnements.Et les actions concrètes pour faire mieux, n'est-il pas?
Je vois 4 axes (d'autres?)
- Produire moins de jeux. J'ai du mal à y croire.
- Mettre moins d'éléments dans chaque jeu. Faisable me semble-t-il.
- Mettre des éléments avec des matériaux + écolo. Faisable?
- Produire + localement. Oui mais du coup dans chaque pays de consommation? Difficile, n'est-il pas?
Bref, peu de marges de manoeuvre.
J'en vois un 5ème, viré le cellophane. Il me semble que villainous la fait ?
J’avais déjà regroupé il y a un an pas mal d’idées pour que le secteur du jeu de société (éditeur, consommateur etc) soit un peu plus éco responsable :
https://www.trictrac.net/forum/sujet/jeux-de-societe-vos-idees-pour-un-changement-eco-responsable
Ça regroupait déjà tout ce qui est dit ici. Et ça n’avait pas eu trop de succès. Pas certain que ça en aura plus maintenant et que les choses changeront vraiment. Sans vouloir être trop pessimiste.
Les éditeurs de jeux vont avoir beaucoup de mal à changer radicalement, idem pour les consommateurs. Et y aller progressivement ça risque d’être comme d’habitude beaucoup trop long. Et on a plus vraiment le temps pour ça.
Saxgard dit :J’avais déjà regroupé il y a un an pas mal d’idées pour que le secteur du jeu de société (éditeur, consommateur etc) soit un peu plus éco responsable :
https://www.trictrac.net/forum/sujet/jeux-de-societe-vos-idees-pour-un-changement-eco-responsable
Ça regroupait déjà tout ce qui est dit ici. Et ça n’avait pas eu trop de succès. Pas certain que ça en aura plus maintenant et que les choses changeront vraiment. Sans vouloir être trop pessimiste.
Les éditeurs de jeux vont avoir beaucoup de mal à changer radicalement, idem pour les consommateurs. Et y aller progressivement ça risque d’être comme d’habitude beaucoup trop long. Et on a plus vraiment le temps pour ça.
En novembre,il y aura la COP26, donc 26e sommet mondial.
Mais c'est juré, là, on va agir.
D'ailleurs "2021 est une année charnière pour faire face à l'urgence climatique mondiale" (ONU)
(Notez qu'ils disent "une année charnière" et non l' année charnière ". Ce qui permet de le dire à nouveau les années suivantes.)
C’est difficile d’être sur tous les fronts…
* manger moins de protéine animale
* manger local
* moins se déplacer et/ou privilégier les transports en commun
* privilégier les véhicules électriques plutôt que thermiques
* réduire le plastique
* acheter d’occasion
* se vêtir responsable
* acheter dans des recycleries
* utiliser les ateliers solidaires
* tant d’autres…
* et maintenant se divertir responsable !
Ce qui me gêne, parfois, dans les discours écologiques c’est la culpabilisation, le “il faut faire ci, il faut faire cela sinon vous êtes irresponsables”. Dans l’absolu c’est vrai mais à force de discours pessimistes, de manquer de pédagogie et d’accompagnement sans jugement beaucoup arrêteront leurs efforts.
Je suis persuadée que les gens sont prêts à en faire, et en font déjà, mais il faut laisser le rythme du changement opérer en les aidant, les accompagnant, leur montrant d’autres alternatives qu’ils s’approprieront petit à petit. Il faut des générations pour un tel bouleversement.
Du haut de ma petite trentaine j’ai l’impression que le thème écologique n’est véritablement pris en compte par la population depuis 7/8 ans et il y a quand même eu des changements notables dans les habitudes.
Pour en revenir sur le thème écologie/jeux, j’apprécie beaucoup lorsqu’un éditeur fait attention à son emprunte écologique lors de la conception de ces jeux.
Là j’ai en tête Les Lumberjacks avec leurs dés en bois, leur papier je-ne-sais-plus-quoi, le plastique souvent évité etc etc… Il me semble aussi que Bombyx prend ce chemin, ils en ont fait mention avec la sortie prochaine de Nicodemus.
J’apprécie quand un éditeur supprime le cellophane autour des jeux, supprimer les inserts plastiques etc…
Maintenant
- est-ce que je suis prête à orienter l’achat de mes jeux en privilégiant ces critères ? Non, je ne crois pas encore. Mais certainement que l’idée mûrit.
- est-ce que je suis prête à n’acheter qu’en occasion ? Oui
- est-ce que je suis prête à ne jouer que sur BGA avec les ludi-potes pour éviter les déplacements avec mon break diesel ? Non.
Bento dit :(Notez qu'ils disent "une année charnière" et non l' année charnière ". Ce qui permet de le dire à nouveau les années suivantes.)
On appelle ça l'effet Heroquest 25TH.
La culpabilisation est effectivement l’énorme problème qui entraîne un rejet chez pas mal de personnes quand ils entendent le mot écologie.
Mais c’est un gros défaut des politiques, au pouvoir ou non, de se déresponsabiliser de leurs actes quand, par exemple, ils avaient décidé de ne pas taxer beaucoup le diésel par rapport au pétrole pour faire plaisir aux constructeurs automobiles français.
Donc, il est facile de se défausser sur l’écologie pour justifier une taxe carbone qu’on fait supporter par le commun des mortels plutôt que de taxer l’invraisemblable micmac des différents marchés boursiers.
Le bal des menteurs au visage souriant et faussement empathique est un frein et une inertie incroyable à la réelle prise en compte des réalités écologiques.
Quand on s’aperçoit en plus qu’EELV est dans le même discours, il n’y a plus qu’à fermer boutique.
Pour en revenir aux jeux, c’est chacun comme il veut, pas de pression ni de culpabilisation. Personnellement, j’explique ma démarche et je ne dis pas si c’est bien ou mal et je ne juge pas parce que je crois que c’est à chacun de faire son propre parcours.
Mais, ne pas aller dans cette voie par réaction épidermique, c’est un peu facile, je pense.
Je ne supporte pas ceux qui sont au pouvoir en ce moment car je doute de leur légitimité et encore plus de leur compétence, sans parler de leur honnêteté. Mais je n’agis pas sur leur injonction. Je fais ce que j’estime devoir faire au mieux de mes opinions et aussi de mes intérêts personnels
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Antoinette dit :Lorsque j'étais à l'université (en biologie) vers la fin des années 90 on ne parlait que du sommet de la Terre de Rio en 1992. Qui lui même avait en quelque sorte emboîté le pas au célèbre rapport Brundtland de 1987 (célèbre pour sa fameuse définition du développement durable - qui soit dit en passant est une notion qui tend à être dépassée puisque rien qu'en France aujourd'hui on parle de ministère de la "transition écologique").
Du haut de ma petite trentaine j'ai l'impression que le thème écologique n'est véritablement pris en compte par la population depuis 7/8 ans et il y a quand même eu des changements notables dans les habitudes.
Bref, les choses étaient enfin lancées, même si les déclarations étaient d'intention et pas contraignantes, on allait voir ce qu'on allait voir!
Mais rien de bien transcendant pendant 20 ans! Jusqu'à la COP21 en 2015 qui, ayant lieu en France, a été mise en avant. Comme si rien n'avait eu lieu entre temps, comme si c'était là le point fondateur (cocorico oblige!).
Et je me dis aussi, si pour moi le pivot était censé être 1987 ou 1992, qu'il en a sans doute été autrement pour les générations précédentes. Il en découle le constat que tout bouge si lentement que chaque génération est légitime à poster son point fondateur du "vrai" départ de la conscience écologique. Et que si les jeunes restent optimistes et volontaires (normal, ils sont jeunes) la plupart des vieux ont tendance à se résigner après avoir vécu tant d'années de "si peu" (normal, ils sont vieux).