Pour mettre en page mes règles de jeux, j’utilisais Word, comme beaucoup je suppose, mais il y a quand même pas mal de mise en place qui sont longues et fastidieuses avec Word, notamment lorsqu’il y a des images à intégrer.
Du coup je viens de télécharger Scribus (lien) qui est un équivalent gratuit de QuarkXpress ou In design et je pense qu’après une petite prise en main on doit arriver à faire des règles bien plus jolies et agréables à lire qu’avec Word.
Et vous, quel logiciel utilisez-vous pour mettre en page vos règles de jeu ?
Et surtout, est-ce bien important d’avoir des règles agréables à lire ?
La regle du jeu est, apres la boite, le premier element sur lequel un joueur/editeur se fera une impression! Donc cela reste un element tres important, tant sur le fond que la forme. Une regle avec des graphismes trop charges ou des couleurs mal choisies (texte jaune sur fond blanc par ex) peuvent nuur a l’image du jeu.
sinon pour repondre a ta question, perso je duis plutot partit sur du Gimp mais je vais jeter un oeil a Scribus.
Chez Flatlined Games on utilise du libre sur toute la chaine : OpenOffice/LibreOffice pour le txte, Gimp et Inkscape pour les images , et Scribus pour la mise en page (règles, boites, planches de pions, …)
Pour les traductions c’est fait avec omegaT directement sur les fichiers OpenOffice. ca permet aux traducteurs de se concentrer sur le texte et de ne pas affecter les styles.
Et récemment Blender et Freecad pour la 3d (les figurines ca demande d’autres outils que la 2d )
Pour Scribus, quelques conseils d’utilisation (et c’est valable pour la plupart des softs de mise en page) :
- d’abord produire tout le texte. on ne rédige pas dans scribus, on importe un texte finalisé. C’est vraiment un outil de mise en page, peu adaptè à la rédaction.
- dans le texte ne faire aucune mise en page, juste du texte au kilomètre. Limiter les styles au minimum : body text, heading 1/2/3/4, gras italique et souligné et rien d’autre. Aucune image dans le texte. Et bien utiliser les styles pour les titres, plutôt que de le faire manuellement (genre mettre les titres en gras souligné plutot que d’appliquer le style ‘titre’.)
- Cette gestion des styles est très importante car elle permet ensuite dans Scribus de changer facilement tout le document en éditant juste le stye correspondant. Sinon il faut aller corriger partout c’est lourd et ca entraine des erreurs.
- Scribus ne génère actuellement pas de tables des matières. pour Dragon Rage j’ai résolu ca en utilisant les Nos de paragraphes dans la table des matières (générée dans OpenOffice).
- Utiliser les ‘master pages’. c’est plus efficace : si je mets une image de fond dans une ‘master page’, elle sera présente une seule fois dans le PDF (qui sera plus léger) alors que si je la mets sur chaque page, elle sera multipliée par le nombre de pages.
- prendre le temps de lire la doc et de comprendre la gestion des profils couleurs et des fontes
- Pour la couleur ca va faire hurler les puristes, mais je fais tout en rgb et la conversion cmyk est faite par scribus lors de l’export PDF. (sauf si c’est du pdf x3 car ce format supporte le rgb avec profil et donc il ne convertit pas les images.) Le résultat reste très bon, le seul problème que j’ai eu était du à un mauvais choix de profil colorimétriques de ma part.
Il y a effectivement un apprentissage, mais la qualité est de niveau professionnel, et l’imprimeur a pu utiliser les PDFs produits sans problèmes.