http://www.ludism.fr/regles_files/fr/upload/Manahattan_Project_-_par_la_fi%C3%A8vre_du_jeu.pdf
Merci!
Première partie à 4 hier soir. Un worker placement de + avec un thème decalé
On a tous fait un peu la même chose, choper des mines et un max de scientifiques et ingénieurs dès que les cases correspondantes du plateau deviennent disponibles.
De l’espionnage dès que c’est possible aussi, si bien qu’on a jamais dépassé le niveau 2 chacun. Quand on se retire de l’espionnage, on est quasi certains d’en être la cible juste après, puisque d’une part les adversaires ont souvent leurs plateaux pleins, et d’autre part le votre est vide puisque vous venez de vous retirer.
On s’est tous blindés en armement de peur d’attaques adverses, si bien que personne n’attaquait personne (le jeu à l’allemande nous aurait il vacciné des intéractions directes ). Cela nous a surpris, je pensais naïvement que c’était un élément central du jeu, il n’en a rien été. Après léger débriefing on se disait qu’attaquer prenait un tour d’action du plateau, ce qui est beaucoup finalement dans un jeu où il faut être le premier a l’objectif. De plus, cela nous rend vulnérable car en abaissant son niveau de fighter pendant que l’on attaque, on devient cible facile par la suite. Bref pas convaincus par cet aspect du jeu. Pour l’instant bien sur (sinon je vais me faire taper dessus par les ayatollahs des 50 parties jouées avant d’oser une réflexion stratégique… )
Ça part très lentement, on met du temps à construire son panel de cartes et recruter, puis ça s’accélère énormément si bien que la fin arrive très abruptement
Cette fin justement, où nous sommes 3 à pouvoir finir dans le même tour. C’est le premier joueur qui finit le premier grâce à deux bombes à l’uranium chargées. Ceux qui visaient le plutonium trouvaient longue la mise en place des points, difficile de rivaliser avec l’uranium sur cette partie, mais ça avec l’expérience j’ose imaginer que le plutonium vaut le coup.
Voilà quelques réflexions qui ne valent pas grand chose après une partie, mais qui ne demandent qu’à être approfondies par la suite.
Malgré ces interrogations, le jeu à bien plu dans l’ensemble
ça dépend vraiment du tirage de carte: quand tu as le réacteur qui te permet d’augmenter le plutonium de 3 ou 4 crans d’un coup, tu ne te dis plus que le plutonium est lent à monter
Sinon, sur 6-7 parties, on partage chez nous aussi le ressenti de l’armement que l’on utilise assez peu.
Globalement, les joueurs ont une progression assez homogène, ce pourquoi plusieurs personnes peuvent potentiellement gagner lors d’un même tour.
C’est la qu’intervient l’armement, il permet de créer un déséquilibre dans le jeu. Après c’est sur il faut s’attendre a devoir gérer ce déséquilibre et qu’il nous retombe pas dessus.
C’est un peu comme dans Chaos dans le vieux monde, c’est une course, certe, mais il est souvent plus profitable de ralentir l’adversaire que de foncer tete baissée vers l’objectif.
Et ce ressenti type Guerre froide où tout le monde se regarde dans les yeux pour savoir qui osera attaquer le premier…s’allier ou pas…!!
salouma dit:Globalement, les joueurs ont une progression assez homogène, ce pourquoi plusieurs personnes peuvent potentiellement gagner lors d'un même tour.
C'est la qu'intervient l'armement, il permet de créer un déséquilibre dans le jeu. Après c'est sur il faut s'attendre a devoir gérer ce déséquilibre et qu'il nous retombe pas dessus.
C'est un peu comme dans Chaos dans le vieux monde, c'est une course, certe, mais il est souvent plus profitable de ralentir l'adversaire que de foncer tete baissée vers l'objectif.
Le truc sur l'armement, c'est que nous étions 3 joueurs,sur les quatre, à pouvoir gagner sur les deux-trois prochains tours. La réflexion que nous avons eu, à juste titre je pense, est que si l'un de nous trois attaquait un bâtiment important adverse, ça rendait la voie royale au troisième pour terminer. L'action du plateau est tellement importante.