Merci Môssieur Devos

Les gens disent tous la même chose !
Ils disent tous, lorsqu’ils leur arrivent quelque chose:
“Ça n’arrive qu’à moi !”
De temps en temps, il y en a un à qui il n’arrive
rien et qui ne dit pas comme tout le monde.
Il dit: “Ça n’arrive qu’aux autres !”
Parce qu’il a entendu les autres dire:
“Ça n’arrive qu’à moi !”,
il croit que ça n’arrive qu’à eux (aux autres) !
Alors que peut-être, il n’y a qu’à lui
que ça arrive de penser que ça n’arrive
qu’aux autres !
Encore que lorsqu’il s’en aperçoit,
il dit comme les autres: “Ça n’arrive qu’à moi !”
Cela m’est arrivé à moi !
Alors si cela vous arrive …
je veux dire, si vous faites partie de ceux qui
comme moi, disent: “Ça n’arrive qu’aux autres !”
posez leur la question, aux autres !
“Qu’est-ce qui vous arrive ?”
Ils vous répondront tous la même chose :
“Nous ne savons pas ce qui nous arrive,
mais ça n’arrive qu’à nous !”
Par contre, si vous faites partie des autres,
de ceux qui disent: “Ça n’arrive qu’à moi !”
posez-vous la question … à vous :
“Qu’est-ce qui t’arrive ?”
Et vous verrez que ce qui vous arrive …
c’est ce qui arrive aux autres !
C’est ce qui arrive à tout la monde !
Et vous conclurez comme moi,
par cette petite phrase sibylline:
“Ce qui n’arrive qu’aux autres n’arrive qu’à moi aussi !”
Et vous vous sentirez solidaire!

Raymond Devos

Hélas…

Rien, ce n’est pas rien ! La preuve, c’est que l’on peut le soustraire. Exemple : rien moins rien ça fait moins que rien !


Midori… soupir

Mesdames et messieurs, voulez-vous pousser un dernier soupir avec moi?
Un, deux trois: Rhaaa
Ce n’est pas facile de pousser une dernier soupir à froid.

C’était un brave public

Raymond Devos, Gloire post mortem

Merci Monsieur Heuhh, c’était bien agréable à parcourir… Dommage qu’on en fasse plus des comme ça…

Lidou dit:Merci Monsieur Heuhh, c'était bien agréable à parcourir... Dommage qu'on en fasse plus des comme ça...

C'est cadeau :
On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort.
C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné
raison à tout le monde.
Jusqu'au jour où je me suis aperçu
que la plupart des gens à qui je donnais
raison avaient tort !
Donc, j'avais raison !
Par conséquent, j'avais tort !
Tort de donner raison à des gens qui avaient
le tort de croire qu'ils avaient raison.
C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort,
je n'avais aucune raison de ne pas donner tort
à des gens qui prétendaient avoir raison,
alors qu'ils avaient tort !
J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort !
Et sans raison, encore ! Là, j'insiste, parce que ...
moi aussi, il arrive que j'aie tort.
Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas.
Ce serait reconnaître mes torts !!!
J'ai raison, non ? Remarquez ... il m'arrive aussi
de donner raison à des gens qui ont raison.
Mais, là encore, c'est un tort.
C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort.
Il n'y a pas de raison !
En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer
d'avoir raison devant des gens qui ont toutes
les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !

Raymond Devos

Monsieur Heuhh,

Votre signature me fait penser à une phrase de Pierre Desproges citant Luis Rego et qui fait un peu peur : “Il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde !”

Sinon :( aussi

Un Grand Homme !



MERCI Monsieur Raymond Devos




:cry:

Arffff :cry:

Son sketch sur son emission post-mortem qu’on lui demande de réaliser lors de son vivant est oripilant mais malheuresement si vrai :cry:

Un dernier :pouicbravo: pour lui

Au revoir monsieur Devos.

Rideau

:pouicbravo: :pouicbravo: :pouicbravo:

J’ai eu la chance de le voir une fois sur les planches, et c’était littérallement génial… Un concentré de talent, de malice, de poésie et d’humour.
Longue vie à son oeuvre !

Il avait fait une petite apparition dans Pierrot le Fou de Godard. Il y interprétait l’un de ses sketchs devant un Belmondo impassible qui repartait en disant, à sa demande : “Vous êtes fou”. Et Devos de répliquer, à la fois résigné, interdit et inquiet (une de ses attitudes types) : “Et bien j’aime mieux ça… j’aime mieux ça!”


Le Monde est un petit peu moins fou, c’est dommage.




PS : Sinon, pour les amateurs, il a eu un fils spirituel en la personne de Bruno Coppens, un humoriste belge qui a lui aussi développé un humour sur base de jeu de mots et d’absurde.

J’entends déjà les percepteurs en rang d’honneur hululer “des souuuuuuus” lors du dernier passage de Raymond Devos …

le gdal dit:J'entends déjà les percepteurs en rang d'honneur hululer "des souuuuuuus" lors du dernier passage de Raymond Devos ...


Ca hulule un percepteur ??? :lol: :lol: :lol:
benoitg31 dit:
le gdal dit:J'entends déjà les percepteurs en rang d'honneur hululer "des souuuuuuus" lors du dernier passage de Raymond Devos ...

Ca hulule un percepteur ??? :lol: :lol: :lol:

Ca ulule exactement

Le possédé du percepteur

Je ne sais pas si vous croyez à la sorcellerie.
Moi, je ne voulais pas y croire
jusqu'au jour où je me suis aperçu
que j'étais possédé du percepteur.
Oui! Possédé!
Envoûté par mon percepteur!
Depuis quelque temps, déjà,
je le voyais qui rôdait
autour de ma maison.
Il allait et venait...
Il semblait dessiner tout en marchant des figures
géométriques.
En fait, il prenait des mesures fiscales!
Et puis il disparaissait,
et puis il revenait.
J'avais observé aussi
que chaque fois qu'il revenait,
je payais un nouvel impôt sur le revenu!
C'est d'ailleurs en faisant mes comptes
que je me suis rendu compte
qu'il revenait souvent!
Et un soir, en rentrant chez moi,
je découvre une feuille d'impôt
clouée sur ma porte.
C'était un premier avertissement!
Je dois dire que je ne l'ai pas pris au sérieux.
Je me suis simplement un peu étonné.
J'ai dit:
- Tiens? Au lieu de glisser la feuille
sous la porte, ils la clouent?
Méthode moderne! Bon!
Quelque temps plus tard,
en faisant le tour du propriétaire,
je découvre,
à chaque angle de ma propriété,
tracées sur le sol,
des lettres cabalistiques.
Il y avait un T,
un V
et un A.
A vol d'oiseau, ça fait T.V.A.
Qui avait pu poser ces marques de terreur,
sinon mon percepteur?
Ce n'était pas sorcier à comprendre!
Non content de me faire payer l'impôt direct,
il essayait encore de me le faire payer indirectement!
Par le truchement de la T.V.A.!
J'étais cerné par la T.V.A.!
Vous connaissez le sens secret et fiscal
de ces trois lettres?
T.V.A.
Si vous prenez les deux premières lettres T.V., cela veut
dire en clair:
- As-tu payé la taxe sur la T.V.?
Les lettres V.A. veulent dire:
- Va! Va payer la taxe sur la T.V.!
Puis T.A.: TA.
Traduire:
_ T'as payé la taxe sur la T.V.?... Ah...
Alors VA la payer!
C'est un rappel à l'ordre constant.
Même si vous lisez les lettres à l'envers,
elles vous rappellent encore quelque chose.
A.V. - Avez-vous payé...?
A.T. - Hâtez-vous de payer!...
V.T. - Vêtez-vous et hâtez-vous de payer la taxe sur la
T.V.!
Là, j'ai manqué de sens civique!
J'aurais dû me vêtir et me hâter d'aller
payer la taxe sur la valeur ajoutée.
Au lieu de quoi,
je me suis rendu au siège
de la Sécurité sociale
pour me faire rembourser une somme
importante qui m'était due
depuis fort longtemps.
Naturellement, on m'a répondu
que mon dossier s'était égaré...
Je dois dire que j'en fus presque soulagé.
Enfin, une chose qui se déroulait
normalement, comme prévu!
J'en avais presque oublié mon percepteur...
Lorsque, dans la nuit qui suivit,
je suis réveillé par un
ululement de percepteur.
Je ne sais pas si vous avez déjà
entendu ululer un percepteur
dans la nuit?
C'est sinistre! Inhumain!
Je me précipite à la fenêtre
et je vois sous la lune argentée
- car, dès que la lune est argentée,
mon percepteur rapplique -,
je vois mon percepteur
qui se livrait, à un étrange cérémonial.
Il ouvrait les bras,
les fermait,
les rouvrait.
Je me dis: Il doit chercher à voler.
Et, tout à coup,
je distingue dans le reflet de la vitre
quelque chose qui bougeait derrière moi.
Je me retourne et je vois
ma rente Pinay
que j'avais posée sur mon bureau
se plier,
se replier,
et, par un sortilège, se transformer en
une cocotte en papier.
Laquelle cocotte a pris son envol
et, à l'appel du percepteur,
est allée se poser sur son épaule.
Mon percepteur s'en est saisi... l'a dépliée,
l'a repliée
et en a fait un petit avion
qu'il a lancé comme ça, en l'air,
comme on lance un emprunt!
Je me dis:
"C'est un mirage ou quoi?"
Et le petit avion est venu se reposer
sur mon bureau en se dépliant.
Ah! dis donc!
Ce n'était plus la même rente!
Il avait changé ma rente Pinay
en rente Giscard!
Ah! il est diablement fort!
Pour échapper à son emprise,
j'ai tout essayé.
Je suis même allé voir un prêtre.
C'est vous dire
à quel point j'étais désespéré!
Je lui ai dit:
- Mon père, je suis possédé du percepteur.
Pouvez-vous pratiquer l'exorcisme?
Il m'a dit:
- Mon fils... vous m'auriez parlé du Démon...
J'aurais pu tenter quelque chose...
Mais contre les puissances de l'argent...
Je lui dis:
- Qu'est-ce que je peux faire?
Il m'a dit:
- Payez!... Payez!... Payez pour nous!
Alors, je paye!
Et plus je paye mon percepteur,
plus il me le fait payer!
Il met ma faiblesse à contribution.
Il me taxe sur ma valeur personnelle.
Il m'impose sa volonté.
Il me tourmente.
Il me traque!
Tout ça parce que
j'ai eu la faiblesse de montrer
des signes extérieurs de richesse,
alors que ma richesse est tout intérieure!

Raymond Devos

c’est un cadeau qu’on m’a fait :

Qui tuer ?



Un jour en pleine nuit…mon médecin me téléphone : “Je ne vous réveille pas ?” Comme je dormais, je lui dis : “Non.” Il me dit : " Je viens de recevoir du laboratoire le résultat de nos deux analyses. J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer. En ce qui me concerne, tout est normal. Par contre, pour vous, c’est alarmant." Je lui dis : “Quoi ?.. Qu’est-ce que j’ai ?” Il me dit : “Vous avez un chromosome en plus…”, Je lui dis : “C’est à dire ?” Il me dit : “Que vous avez une case en moins !” Je lui dis : “Ce qui signifie ?” Il me dit : “Que vous êtes un tueur-né ! Vous avez le virus du tueur…” Je lui dis : “…Le virus du tueur ?” Il me dit : " Je vous rassure tout de suite. Ce n’est pas dangereux pour vous, mais pour ceux qui vous entourent…ils doivent se sentir visés." Je lui dis : “Pourtant, je n’ai jamais tué personne !” Il me dit : " Ne vous inquiétez pas…Cela va venir ! Vous avez une arme ?" Je lui dis : “Oui ! Un fusil à air comprimé.” Il me dit : “Alors, pas plus de deux airs comprimés par jour !” Et il raccroche !

Toute la nuit…j’ai cru entendre le chromosome en plus qui tournait en rond dans ma case en moins. Le lendemain, je me réveille avec une envie irrésistible de tuer quelqu’un ! Il fallait que je tue quelqu’un ! Mais qui tuer ? Je me disais qui tuer ? Attention ! Je ne me posais pas la question : “qui tu es ?” dans le sens “Qui es-tu toi qui cherche qui tuer ?” ou “Dis-moi qui tu es et je te dirai qui tuer.” Qui j’étais, je le savais ! J’étais un tueur…et un tueur sans cible ! Je n’avais personne à ma portée. Ma femme était sortie…Je dis : “Tant pis, je vais tuer le premier venu !”

Je prends mon fusil sur l’épaule…et je sors. Et sur qui je tombe ? Le hasard tout de même ! Sur…le premier venu ! Il avait un fusil sur l’épaule et un chromosome en plus, comme moi ! Il me dit : "Salut, toi, le premier venu !.. Je lui dis “Ah non ! Le premier venu, pour moi, c’est vous !” Il me dit : “Non ! Je t’ai vu venir avant toi…de plus loin !..” Il me dit : “Tu permets que je te tutoie ? Je te tutoie et toi tu me dis tu !” Je me dis : “Si je dis ‘tu’ à ce tueur, il va me tuer !” Je lui dis : “Et si on s’épaulait mutuellement ?” Il me dit “D’accord !” On se met en joue…Il me crie : “Stop !..Nous allions commettre une regrettable bavure…Nous ne pouvons pas considérer deux hommes qui ont le courage de s’entretuer comme des premiers venus ! Il faut en chercher un autre !” J’en suis tombé d’accord !

Là dessus, j’entends claquer deux coups de feu et je vois courir un type avec un fusil sur l’épaule…Je lui crie : “Alors, vous aussi, vous cherchez à tuer le premier venu ?” Il me dit : “Non, le troisième ! J’en ai déjà raté deux !” Et tout à coup, je sens le canon d’une arme s’enfoncer dans mon dos. Je me retourne. C’était mon médecin…Qui me dit : “Je viens vous empêcher de commettre un meurtre à ma place…”, “A votre place ?” Il me dit : “Oui ! Le laboratoire a interverti nos deux analyses. Le chromosome en plus, le virus du tueur, c’est moi qui l’ai !”

Je lui dis : “Docteur, vous n’allez pas supprimer froidement un de vos patients ?” Il me dit : “Si ! La patience a des limites. J’en ai assez de vous dire : ‘Ne vous laissez pas abattre !’”

Je lui dis : “Vous avez déjà tué quelqu’un, vous ?” Il me dit : “Sans ordonnance…jamais !” Mais je vais vous en faire une. Et il m’en a fait une !

merci Deckie :

Caen




J’avais dit, “pendant les vacances, je ne fais rien!.. rien!.. je ne veux rien faire”.

Je ne savais pas où aller.

Comme j’avais entendu dire: “A quand les vacances?.. A quand les vacances?..” Je me dis: “Bon!.. je vais aller à Caen… Et puis à Caen!.. ça tombait bien, je n’avais rien à y faire.” Je boucle la valise… je vais pour prendre le car… je demande à l’employé:

- Pour Caen, quelle heure?

- Pour où?

- Pour Caen!

- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où?

-Comment? Vous ne savez pas où est Caen?

- Si vous ne me le dites pas!

- Mais je vous ai dit Caen!

- Oui!.. mais vous ne m’avez pas dit où!

- Monsieur… je vous demande une petite minute d’attention! Je voudrais que vous me donniez l’heure des départs des cars qui partent pour Caen!

- !!..

- Enfin!.. Caen!.. dans le Calvados!..

- C’est vague!

- … En Normandie!..

- !!..

- Ma parole! Vous débarquez!

- Ah!.. là où a eu lieu le débarquement!.. En Normandie à Caen…

- Là!

- Prenez le car.

- Il part quand?

- Il part au quart.

- !!.. Mais (regardant sa montre)… le quart est passé!

- Ah! Si le car est passé, vous l’avez raté.

- !!.. Alors… et le prochain?

- Il part à Sète.

- Mais il va à Caen?

- Non il va à Sète.

- !!.. Mais, moi, je ne veux pas aller à Sète… Je veux aller à Caen!

- D’abord, qu’est-ce que vous allez faire à Caen?

- Rien!.. Rien!.. Je n’ai rien à y faire!

- Alors si vous n’avez rien à faire à Caen, allez à Sète.

- !!.. Qu’est-ce que vous voulez que j’aille faire à Sète?

- Prendre le car!

- Pour où?

- Pour Caen.

- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où!..

- Comment!.. Vous ne savez pas où est Caen?

- Mais si je sais où est Caen!.. ça fait une demi-heure que je vous dis que c’est dans le Calvados!.. Que c’est là où je veux passer mes vacances, parce que je n’ai rien à y faire!

- Ne criez pas!.. Ne criez pas!.. On va s’occuper de vous.

Mon chien, c’est quelqu’un




Depuis quelque temps, mon chien m’inquiète…Il se prend pour un être humain et je n’arrive pas à l’en dissuader. Ce n’est pas tellement que je prenne mon chien pour plus bête qu’il n’est…Mais qu’il se prenne pour quelqu’un, c’est un peu abusif ! Est-ce que je me prends pour un chien,moi?




Quoique, quoique…

Dernièrement, il s’est passé une chose troublante qui m’a mis la puce à l’oreille ! Je me promenais avec mon chien que je tenais en laisse…Je rencontre une dame avec sa petite fille et j’entends la dame qui dit à sa petite fille : “Va ! va caresser le chien !” Et la petite fille est venue me caresser la main ! J’avais beau lui faire signe qu’il y avait erreur sur la personne, que le chien, c’était l’autre…la petite fille a continué à me caresser gentiment la main…Et la dame a dit : “Tu vois qu’il n’est pas méchant !” Et mon chien qui ne perd jamais une occasion de se taire…a cru bon d’ajouter : “Il ne lui manque que la parole, Madame !” Ca vous étonne, hein ? Eh bien moi, ce qui m’a le plus étonné, ce n’est pas que ces dames m’aient pris pour un chien…Tout le monde peut se tromper ! …Mais qu’elles n’aient pas été autrement surprises d’entendre mon chien parler…! Alors là… Les gens ne s’étonnent plus de rien.

Moi, la première fois que j’ai entendu mon chien parler, j’aime mieux vous dire que j’ai été surpris ! C’était un soir, après dîner. J’étais allongé sur le tapis, je somnolais…Je n’étais pas de très bon poil ! Mon chien était dans mon fauteuil, il regardait la télévision…Il n’était pas dans son assiette non plus ! Je le sentais ! J’ai un flair terrible… A force de vivre avec mon chien, le chien…je le sens ! Et subitement, mon chien me dit : “On pourrait peut-être de temps en temps changer de chaîne ?” Moi je n’ai pas réalisé tout de suite ! Je lui ai dit : C’est la première fois que tu me parles sur ce ton ! Il me dit : Oui ! Jusqu’à présent, je n’ai rien dit, mais je n’en pense pas moins ! Je lui dis : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Il me dit : ta soupe n’est pas bonne ! Je lui dis : Ta pâtée non plus ! Et subitement, j’ai réalisé que je parlais à un chien…J’ai dit : Tiens ! Tu n’es qu’une bête, je ne veux pas discuter avec toi ! Enfin quoi ! Un chien qui parle ! Est-ce que j’aboie moi ?




Quoique…Quoique…

Dernièrement, mon chien était sorti sans me prévenir…Il était allé aux Puces, et moi j’étais resté pour garder la maison. Soudain, j’entends sonner. Je ne sais pas ce qui m’a pris, au lieu d’aller ouvrir, je me suis mis à aboyer ! Mais à aboyer ! Le drame, c’est que mon chien, qui avait sonné et qui m’attendait derrière la porte a tout entendu ! Alors depuis, je n’en suis plus le maître ! Avant, quand je lui lançais une pierre, il la rapportait ! Maintenant, non seulement il ne la rapporte plus, mais c’est lui qui la lance !Et si je ne la rapporte pas dans les délais, qu’est ce que j’entends ! Je suis devenu sa bête noire, quoi !

Ah mon chien, c’est quelqu’un ! C’est dommage qu’il ne soit pas là, il vous aurait raconté tout cela mieux que moi… Parce que cette histoire, lorsque c’est moi qui la raconte, personne n’y croit ! Alors que, lorsque c’est mon chien, les gens sont tout ouïe…

Les gens croient n’importe qui !