[modo] on est toujours au Nord de quelqu'un...

Ouf, je commençais à croire que tout le monde trouvait tout ça normal.

EDIT : Mince, avec la réponse de Keiyan en incruste, ma remarque tombe mal :lol:

Dod dit:y en aura toujours pour dire que leur région est mieux que les autres...

C'est vrai, il y a même des bretons qui essayent de nous faire croire que chez eux, il fait toujours beau... Ils ne doivent pas savoir qu'il y a des régions de France où il ne pleut pas tous les jours :mrgreen:
Cookie dit:C'est vrai, il y a même des bretons qui essayent de nous faire croire que chez eux, il fait toujours beau...

En Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jours :)


Je ne vois pas le lien avec la chanson de Brassens… Je n’ai jamais dis que ma région ou mon département était mieux qu’une autre…
Je parlais juste de la vision Nord/Sud… Je n’ai insulté personne, à moins qu’habiter au nord est une insulte ???

jetseb dit: à Marseille il y a une "pensée" très chauvine qui dit que: Dans la vie il y a deux sortes de gens, ceux qui sont marseillais et ceux qui rêvent de l'être. (personne ne creuse dans cette histoire la)

Georges Brassens dit:
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Les chevaux même en bois rend jaloux tout le monde


Il y a peut-être un lien entre la "pensée" que toi-même tu cites (sans la faire tienne, j'imagine) et la chanson de Brassens, non ?
Le chauvinisme, selon mon dico, ce n'est pas forcément insulter les autres mais, avoir une admiration outrée, partiale et exclusive pour son pays (ou sa région).
Si ce n'est pas propre au sud, j'en conviens (mon grand père me dit que j'ai tort de lire Michelet parce que c'est un salaud qui dit du mal de la Lorraine)
spleen dit:Pour illustrer la vision parisocentriste de la france

:mrgreen:



bon moi cette carte me fait bien marrer
j'ai vécu chez les pauvres, les dépressifs et maintenant je suis chez les alcooliques, je vous rassure je n'aime aucun de ces trois états :mrgreen:
jetseb dit:
Je ne vois pas le lien avec la chanson de Brassens.... Je n'ai jamais dis que ma région ou mon département était mieux qu'une autre...
Je parlais juste de la vision Nord/Sud... Je n'ai insulté personne, à moins qu'habiter au nord est une insulte ???


En ce qui te concerne, tu es resté parfaitement courtois, mais ça a vite dévié quand même :wink: Pour le reste, c'est évidemment de l'humour... autant que les blagues sur les noirs, les belges ou les juifs. Tout est question de contexte pour savoir comment l'apprécier.
le poney dit:Pour un pays peu patriotique, c'est d'ailleurs assez cocasse !


Les français sont souvent plus patriotiques vis à vis de leur "région" (pas au sens administratif) que de leur état.

A voir le temps qu'il a fallu pour obliger tout le monde à parler français
Y’a Paris, la capitale, qui renifle son trou de bals,
Intra-muros c’est brillant, dehors c’est pour les paysans.
D’ailleurs s’il n’en restait qu’une, ce serait sûr’ment celle-là :
Qu’une aussi con que la lune et prétentieuse, comme il se doit.
Mais Paris, ça reste en France, les Français restent des Français,
Les chevilles en évidence, le nombril insatisfait !
À Rennes où il fait bon vivre, j’y ai vu - pardonnez-moi,
Des masses de foules ivres, des seringues plein les bras,
Un soir, une chose amusante, sur la route, croyez-moi :
La police qui plaisante d’un cadavre sur le toit.
Mais Rennes, ça reste en France, les Français restent des Français,
Des reins en convalescence, des poumons dans le regret.
Puis y’a Bordeaux la bourgeoise avec son grand cru classé
Que l’on déguste dans l’extase, dans les grands lieux new-yorkais
Qui indique à sa mémoire ce qui est bon, ce qui est mauvais :
Si pour Papon, c’est un trou noir, le Girondin c’est un succès.
Mais Bordeaux, ça reste en France, les Français restent des Français
Des trouillards de gauche en transe ou des cons de droite muets.
À Toulouse, la ville rose, peut-être sont-ils un peu chauvins ?
Quand ils jacassent pas du rose, ils te parlent des Toulousains,
Ils ont un patois bien sûr, qu’ils utilisent parfois,
Pour écrire sur les murs d’une usine : « Plus jamais ça ».
Mais Toulouse, ça reste en France, les Français restent des Français,
Des canards qui l’été dansent sur des rythmes « afro-laid ».
Puis il y a Marseille, celle qui a son port si charmant,
Sa Méditerranée belle, sa sardine et ses harengs.
Comme un tout petit village, un hameau ensoleillé,
Qui n’a qu’un désavantage : d’être rempli de Marseillais !
Mais Marseille, ça reste en France, les Français restent des Français,
Des grandes gueules à qui l’on pense, quand on veut avoir la paix.
Entre le Rhône et la Saône, il y a Lyon et ses reflets.
En banlieue, il y a sa zone, ses odeurs et ses rejets.
Sa gastronomie connue, qui veut nous faire oublier
Pour ne pas être déçus, tous ces scandales financiers.
Mais Lyon, ça reste en France, les Français restent des Français.
Des bonnes bouffes en concurrence, des non-dits sur le palais.
Lorsque j’ai connu Strasbourg pour la toute première fois
Je pensais trouver l’amour dans les rues de celle-là
Mais il y eut soudain un doute dans cette ville un peu cruche
Où l’on me parlait de choucroute, d’Europe et de flamenkuche
Mais Strasbourg, ça reste en France, les Français restent des Français
L’égalité en « free-lance », l’humanité qui s’essaie.
Il y a Lille dans le nord comme il y a le nord en Lille
Des grands hommes gras et forts ou des consanguins débiles
Les grands projets planétaires qui dépensent sans se soucier
À deux pas de la misère des petits enfants minés
Mais Lille, ça reste en France, les Français restent des Français
Des terrils d’arrogance, l’inégalité au sommet.
Après cet air géographe, une petite explication
Je ne cherche pas les baffes, je ne cherche pas la baston
Mais lorsque je vois au loin qui agitent leurs drapeaux
La grande race des chauvins, juste à côté des fachos,
Ben, moi qui suis né en France dans un bled incognito
Je ne comprends pas la démence, je ne vois pas les idéaux
De ceux qui pensent la naissance, comme une attache, un ghetto
Pardonnez-moi cette offense et traduisez en ces mots :
Issu de la poussière, je m’en retourne à la poussière
Issu de la planète terre, je m’y promène sans frontière !
Issu de la poussière, on s’en retourne à la poussière
Issu de la planète terre, on s’y promène sans frontière !


Une petite pierre à l'édifice de la part des ogres de Barback (avec pleins de guests!!)
guizoguille dit:
Y’a Paris, la capitale, qui renifle son trou de bals,
Intra-muros c’est brillant, dehors c’est pour les paysans.
D’ailleurs s’il n’en restait qu’une, ce serait sûr’ment celle-là :
Qu’une aussi con que la lune et prétentieuse, comme il se doit.
Mais Paris, ça reste en France, les Français restent des Français,
Les chevilles en évidence, le nombril insatisfait !
À Rennes où il fait bon vivre, j’y ai vu - pardonnez-moi,
Des masses de foules ivres, des seringues plein les bras,
Un soir, une chose amusante, sur la route, croyez-moi :
La police qui plaisante d’un cadavre sur le toit.
Mais Rennes, ça reste en France, les Français restent des Français,
Des reins en convalescence, des poumons dans le regret.
Puis y’a Bordeaux la bourgeoise avec son grand cru classé
Que l’on déguste dans l’extase, dans les grands lieux new-yorkais
Qui indique à sa mémoire ce qui est bon, ce qui est mauvais :
Si pour Papon, c’est un trou noir, le Girondin c’est un succès.
Mais Bordeaux, ça reste en France, les Français restent des Français
Des trouillards de gauche en transe ou des cons de droite muets.
À Toulouse, la ville rose, peut-être sont-ils un peu chauvins ?
Quand ils jacassent pas du rose, ils te parlent des Toulousains,
Ils ont un patois bien sûr, qu’ils utilisent parfois,
Pour écrire sur les murs d’une usine : « Plus jamais ça ».
Mais Toulouse, ça reste en France, les Français restent des Français,
Des canards qui l’été dansent sur des rythmes « afro-laid ».
Puis il y a Marseille, celle qui a son port si charmant,
Sa Méditerranée belle, sa sardine et ses harengs.
Comme un tout petit village, un hameau ensoleillé,
Qui n’a qu’un désavantage : d’être rempli de Marseillais !
Mais Marseille, ça reste en France, les Français restent des Français,
Des grandes gueules à qui l’on pense, quand on veut avoir la paix.
Entre le Rhône et la Saône, il y a Lyon et ses reflets.
En banlieue, il y a sa zone, ses odeurs et ses rejets.
Sa gastronomie connue, qui veut nous faire oublier
Pour ne pas être déçus, tous ces scandales financiers.
Mais Lyon, ça reste en France, les Français restent des Français.
Des bonnes bouffes en concurrence, des non-dits sur le palais.
Lorsque j’ai connu Strasbourg pour la toute première fois
Je pensais trouver l’amour dans les rues de celle-là
Mais il y eut soudain un doute dans cette ville un peu cruche
Où l’on me parlait de choucroute, d’Europe et de flamenkuche
Mais Strasbourg, ça reste en France, les Français restent des Français
L’égalité en « free-lance », l’humanité qui s’essaie.
Il y a Lille dans le nord comme il y a le nord en Lille
Des grands hommes gras et forts ou des consanguins débiles
Les grands projets planétaires qui dépensent sans se soucier
À deux pas de la misère des petits enfants minés
Mais Lille, ça reste en France, les Français restent des Français
Des terrils d’arrogance, l’inégalité au sommet.
Après cet air géographe, une petite explication
Je ne cherche pas les baffes, je ne cherche pas la baston
Mais lorsque je vois au loin qui agitent leurs drapeaux
La grande race des chauvins, juste à côté des fachos,
Ben, moi qui suis né en France dans un bled incognito
Je ne comprends pas la démence, je ne vois pas les idéaux
De ceux qui pensent la naissance, comme une attache, un ghetto
Pardonnez-moi cette offense et traduisez en ces mots :
Issu de la poussière, je m’en retourne à la poussière
Issu de la planète terre, je m’y promène sans frontière !
Issu de la poussière, on s’en retourne à la poussière
Issu de la planète terre, on s’y promène sans frontière !

Une petite pierre à l'édifice de la part des ogres de Barback (avec pleins de guests!!)


dans mes bras :pouicok: