Un petit résumé de l’univers du jeu :
“Nous sommes en 2009, dans un monde en crise à la limite de la Troisième Guerre Mondiale. C’est dans ce contexte pour le moins tendu qu’un avion de ligne se fait descendre par un missile américain tiré depuis un pays de l’Est de l’Europe. Les Etats-Unis, tout en déclarant n’avoir rien à voir avec le missile tiré, envoient l’agent secret Michael Thorton enquêter sur place sur les commanditaires de ce tir meurtrier. Le commencement d’une aventure qui nous emmènera faire le tour du Monde, et, une fois n’est pas coutume, de sauver (ou non) la planète d’un complot global.”
Ce qu’il faut surtout retenir, c’est qu’on va incarner un agent secret très polyvalent, le Thorton en question. Au commencement du jeu, plusieurs choix de carrière s’offrent au joueur. En fait, comme dans tout bon RPG qui se respecte, il faut choisir l’orientation que l’on veut donner à son personnage. Ici, il s’agit de placer des points de compétences initiaux dans une liste de skills et d’en choisir trois parmi ceux-ci pour se spécialiser. La liste des aptitudes est relativement généreuse, quoi qu’assez classique : camouflage, armes diverses, corps à corps, sabotage, ou encore port de l’armure. Ces skills justement, on va les faire monter avec des points d’expérience durant l’aventure et, exactement comme dans Mass Effect, les améliorer en dépensant ses points de talents. A chaque point dépensé, la compétence sera plus efficace et en atteignant certains paliers, on débloquera des aptitudes spéciales très utiles. Par exemple, dans la présentation, le héros était fort bien pourvu dans l’aptitude revolver. L’aptitude spéciale de cette compétence permettait alors de passer en mode bullet time dans les moments un peu chaud et d’aligner ses cibles en un rien de temps. Certes, c’est du déjà vu, mais ce système de compétences a fait ses preuves avec d’excellents titres passés, on ne va donc pas s’en plaindre. Et tant qu’on est sur le personnage, sachez également qu’un système de perk débloquant divers bonus (plus de vie, plus d’endurance, dégâts réduits, etc.) sera accessible au cours de l’aventure. La petite originalité ici, c’est que pour les avoir, il faut remplir des conditions très précises dans les missions : finir telle mission sans tuer un seul garde, sans faire sonner l’alarme, etc, etc.
Obsidian a surtout insisté sur quelque chose dont il est particulièrement fier : le système de choix. Dans Alpha Protocol, les dialogues seront naturellement à choix multiples. Ca, on le connaît depuis l’invention du RPG. Mais Obsidian a poussé la chose au maximum pour en faire un élément central du jeu. Pour faire simple, chaque rencontre avec un PNJ, chaque décision et acte aura une influence sur la suite des évènements.
Affaire à suivre**