Guy Béart est mort aujourd’hui. Régulièrement ringardisé ces dernières années (par des gens fondamentalement bien plus ringards que lui, d’ailleurs) il restait l’un des derniers représentants vivants de la grande chanson française.
Je sais que tout n’est pas bon dans son répertoire, mais ce n’est pas de ça que j’ai envie de parler aujourd’hui. Il est l’auteur de vrais beaux textes, de belles mélodies, d’harmonies élégantes, souvent plus simples que ce qu’elles paraissent. C’était aussi un homme sans concession, qui est resté droit et se foutait pas mal de son image, ce qui lui a sans doute coûté cher à plusieurs moments de sa vie et de sa carrière.
Pour ceux qui ne connaissent que l’eau vive et qui n’ont pas peur de remettre en cause leurs idées toutes faites, je suggère de (re)découvrir Bal chez temporel, Laura, La tour de Babel, Les collines d’acier, Fille d’aujourd’hui, La chabraque, Cercueil à roulettes, Chandernagor, Les couleurs du temps, La fille aux yeux mauves, Le quidam, Le terrien, Les souliers…