[NFL] Any given sunday

Avec plaisir.
C’était surtout un retour sur Justin Fields pour répondre à ta question.
J’en aurais encore beaucoup à dire sur les Bears que je suis depuis leur dernière victoire au Superbowl 

Je t’avoue que depuis ce Super Bowl, je n’ai pas l’impression qu’ils aient fait grand chose. Je me souviens d’une défaite en playoffs contre les Eagles sur un field goal tâté ; je crois que c’est l’année du titre des Eagles.

NFL, week VI !

La ligue a eu la bonne idée de nous offrir le plus beau match de cette semaine à un horaire décent (22h25), et c’est peu dire que je me suis régalé ! Oui, Buffalo at Kansas City est depuis quelques années un classique, car ces deux équipes sont sans doute ce qui se fait de mieux dans leur conférence, voir dans la ligue. Le match d’hier n’a pas échappé à la règle ; une démonstration de football, tantôt en attaque, tantôt en défense, des joueurs au sommet de leur art, et un scénario encore une fois à suspens jusque dans les ultimes secondes malgré un enjeu moins dramatique que lors des deux dernières visites des Bills chez les Chiefs. Car oui, au coup d’envoi, c’est bel et bien un sentiment de revanche qui anime Josh Allen et les siens, après deux éliminations cruelles en playoffs sur ce même terrain, dont celle de l’année dernière dans un match déjà rentré dans la légende de la NFL et connu sous le nom de “match des 13 secondes”.

Les premières possessions offensives des deux équipes ne donnent rien. Josh Allen mène son attaque jusqu’en red zone mais perd le cuir sur une passe en retrait mal contrôlée par sa cible ; fumble recouvert par les “rouges” et balle à K.C. De leur côté, les Chiefs vont également aller jusqu’à la red zone mais Mahomes se fait intercepter alors qu’il cherchait un receveur dans la peinture. Deux offensives, deux pertes de balle ; les défenses sont bien rentrées dans le match… et ce sera du reste quasi les deux seules erreurs techniques des deux équipes.

Les défenses donc, ne facilitent pas la vie aux attaques. Les visiteurs sont pourtant tout près de planter la première banderille mais McKenzie se prend les pieds dans le tapis au moment de réceptionner le cuir dans la nature. Buffalo se contente donc d’un field goal (0-3). Les Chiefs ripostent immédiatement grâce à un belle course en force après réception de Juju Smith-Schuster (5 réceptions, 113 yards, 1 TD) ; l’ancien Steelers se montre enfin sous ses nouvelles couleurs et permet à son équipe de passer en tête (7-3). Peu avant la mi-temps, c’est la connexion désormais bien établie entre Josh Allen et Gabriel Davis qui offre un nouvel avantage aux Bills (7-10). Mais en 16 secondes, Mahomes rapproche son kicker (remplaçant, Harrison Butker étant blessé) des perches ; coup de pied mammouth de 62 yards et cela fait 10-10 à la pause. Tout reste à faire !

A la reprise, les attaques trouvent enfin un peu d’espace. Côté Bills, si ce n’est pas l’un, c’est l’autre ; Stefon Diggs y va de sa réception pour touchdown et remet son équipe devant (10-17). Insuffisant pour calmer les locaux ; Mahomes trouve Mecole Hadman dans la peinture sur le drive suivant (17-17). S’en est trop pour les défenses qui resserrent et contraignent les deux attaques à rendre la balle rapidement. Oh, pas par maladresse ou imprécision, non ! Mais bien parce que tout le monde évolue à un excellent niveau et que personne ne veut céder. Néanmoins, au début du quatrième quart-temps, les Chiefs parviennent à rajouter un field goal et à passer devant (20-17). Et sur le drive suivant, les arbitres transforment un très vilain croche-patte sur Josh Allen en sack sur une troisième tentative. Buffalo doit rendre le ballon et pour beaucoup, dont moi, les Chiefs vont plier le match en marquant à nouveau.

Erreur ! La défense de Buffalo réalise un nouveau stop et donne une nouvelle chance à son attaque avec un peu plus de quatre minutes au chrono. Josh Allen conduit alors un excellent drive, n’hésitant pas à donner de sa personne pour faire bouger les chaines.

Josh Allen jumps over Chiefs

Cette belle séquence se conclue par un touchdown de Dawson Knox ; les Bills sont à nouveau devant (20-24). Mais il reste une minute à jouer. Et une minute à jouer, c’est beaucoup ! La dernière fois, il n’avait fallu que 13 secondes à Mahomes pour remonter le terrain. Le fameux “thrilling finish” de l’année dernière. Forcément, tout Arrowhead à cela en tête, tous les téléspectateurs l’ont en tête, tous les Bills l’ont en tête. Oui… mais non, pas cette fois-ci ! Sur la première passe de Mahomes, Taron Johnson surgit devant le receveur et intercepte le cuir. Game over, et victoire des Bills.

Superbe match. Superbes équipes. On salive déjà à l’idée du retour de la revanche en playoffs, cet hiver !

L’autre affiche (un peu plus tardive) de la soirée était le Sunday Night Football entre les Eagles et les Cowboys, avec pour enjeu rien de moins que la 1ère place de la NFC Est. Depuis le début de la saison, ça plane pour les “aigles” et la première mi-temps est à l’avenant ; les choses sont rendues d’autant plus faciles que Cooper Rush a perdu son “mojo” et lance deux interceptions. C’est trop facile pour une équipe en pleine bourre et à la pause, Philadelphie mène 20 à 3. Et encore ! Dallas n’a dû qu’à un énorme retour de kick off de ne pas rentrer aux vestiaires avec un 0 pointé. Pourtant, au retour des vestiaires justement, ce sont les visiteurs qui font le match ; Philly n’avance plus, au contraire de leurs adversaires. Des touchdowns de “Zik” Elliott et Jake Ferguson remettent les texans dans le match (20-17). Les Eagles ont leurs adversaires sur les talons, moment que choisi Jalen Hurts pour sortir de sa torpeur ; il trouve Devonta Smith pour redonner un peu d’air à son équipe (26-17, transformation manquée). Alors Hurts se re-réveille, Rush se re-éteint ; troisième interception pour le quaterback remplaçant qui scelle le sort du match.

Tout souri à Philly désormais seul en tête de la ligue avec un bilan parfait de 6-0. En revanche, Dallas, qui devrait retrouver Dak Prescott la semaine prochaine, voit New York passer devant eux dans la division. Car oui, c’est officiel…

New YorkS ne font plus rire personne !

Nous les avions laissés sur une belle victoire londonienne face aux Packers. Bis repetita pour les Giants qui s’offrent un deuxième supposé cador à la suite. Après Green Bay, c’est Baltimore qui a subi la loi des G-men ! Un match qui pose forcément une nouvelle fois question car les Ravens avaient le match en main, menant 10 à 20 au début du quatrième quart-temps. Si le capital dilapidé est bien moins important que face aux Dolphins, c’est une nouvelle fois une déconvenue pour les hommes de John Harbaugh. Et celle-ci est à mettre au crédit de Lamar Jackson ! Pourtant bien placé dans la course au MVP depuis le début de la saison, le quaterback a perdu le fil, et surtout deux ballons, dans les dernières minutes du match ; le premier sur une interception qui a offert le drive pour passer devant aux Giants (24-20), le deuxième un fumble qui a enterré les espoirs de son équipe de repasser devant. Dommage car Kenyan Drake s’était montré en forme (10 courses, 119 yards, 1 TD) en tant que doublure de J.K Dobbins, toujours convalescent. Côté new-yorkais, on a une fois de plus rien lâché ; Daniel Jones a joué proprement, Saquon Barkley confirme son renouveau. La sauce Brian Daboll est en train de prendre dans la Grosse Pomme !

Et pendant que les “géants” terrassaient les Ravens, leurs copains new-yorkais des Jets venaient à bout des… Packers ! Oui, oui ! Evoquer deux défaites de Green Bay face aux deux équipes de New York la même saison est quelque chose que je n’aurai pas cru écrire un jour. Et pourtant ! Le pire, c’est qu’au regard de la physionomie du match, il n’y a même pas scandale ! En panne de confiance vis-à-vis de ses receveurs, et avec des appels de jeu délaissant le sol malgré le talent du duo de coureurs, Aaron Rodgers ne parvient plus à faire avancer cette attaque. Résultat, et même si l’escouade offensive des Jets est également poussive, ce sont bel et bien ces derniers qui font la course en tête. L’estocade est portée sur équipe spéciale lorsque menant 3-10, les visiteurs contrent un punt de leurs adversaires et transforment l’action en touchdown (3-17). Le rookie, dont on commence à entendre parler du côté de NY, Breece Hall (121 yards, 1 TD), enfonce même le clou dans le money time. 10-27 pour les hommes de Robert Saleh qui peut savourer ! Pendant ce temps, le double MVP en titre se dirige doucement mais sûrement vers la retraite ; il en parle régulièrement et pas certain que la tournure que prendre cette saison lui donne envie de continuer.

Et dans la catégorie des “papys” qui ne font plus trop de résistance, je voudrai… Tom Brady ! Prestation inquiétante de l’ex-mari de Gisele Bündchen lors de la surprenante défaite des Buccaneers face aux Steelers 20 à 18. Si l’on pensait la défense de Pittsburgh capable de ralentir Brady malgré les absences, on ne s’attendait pas néanmoins à ce que le rookie, Kenny Pickett, puis Mitch Trubisky (rentré en jeu après la blessure de Pickett) réussissent à (faire) marquer suffisamment de points pour battre Tampa. Et pourtant ! Longtemps impuissants, les “pirates” ont dû se contenter de field goals (quatre à la suite) pendant que les Steelers trouvaient l’ouverture par Najee Harris (sur une passe de Pickett) et Chase Claypool (sur une passe de Trubisky). Le dernier drive des visiteurs se concluaient enfin par un touchdown pour l’escouade de TB12, mais ces derniers échouaient leur conversion à 2 points. Une défaite qui fait “tâche” sur le carnet de route des Bucs, qui vont devoir sérieusement se mettre au travail si Brady veut oublier son divorce avec une nouvelle bague de champion.

Allez, je boucle le tour du sort des quaterbacks vétérans (pour ne pas dire “vénérables”) hier au soir avec Matt Ryan qui a montré que bien protégé (aucun sack encaissé), il avait encore de quelques restes. 42/58, 389 yards et 3 TDs, dont celui de la victoire à 16 secondes de la fin lors de la victoire des Colts contre les Jaguars 34-27. Contraste saisissant quand on sait qu’il y a quatre semaines, ces mêmes Jaguars humiliaient Indianapolis 24-0. C’était alors pensait-on la naissance de Trevor Lawrence en tant que top QB ! Hier, le sophomore n’a pas démérité, complétant 20 passes sur 22 (pour 165 yards et 1 TD) ; une belle performance quand on sait qu’il a été sacké à quatre reprises. Les Jags ont fait la course en tête une bonne partie du match, mais les 15 points encaissés dans le dernier quart-temps ont coupé court à leurs espoirs.

L.A et Minnesota, appliqués. Atlanta et Seattle, sérieux.

Les Rams étaient en plein doute avant le match d’hier soir. Pas certains que l’on ait plus de réponses aujourd’hui, mais face à des Panthers en pleine débandade, les hommes de Sean McVay ont au moins eu le mérite de ne pas douter, même après avoir été menés au score (0-3, puis 7-10 à la mi-temps). Les champions en titre se sont petit-à-petit détachés pour finalement s’imposer assez largement 24-10. Côté Panthers, si Matt Rhules a été débarqué en début de semaine, la sérénité est loin d’être de mise à Carolina. On a ainsi vu Robbie Anderson en venir au main avec son coach de position, obligeant Steven Wilks a renvoyé son joueur au vestiaire prématurément. Conséquence de cette bonne ambiance, Anderson a été envoyé aux Cardinals aujourd’hui même.

Des Cardinals justement qui se sont fait surprendre par… les Seahawks ! Alors même que Seattle restait sur trois matchs à 31 points de moyenne encaissés, Arizona n’a réussi à inscrire que 9 “petits” points à cette escouade défensive au sein de laquelle le rookie, Tariq Woolen, dont j’avais déjà parlé lors de la première semaine, commence à montrer de belles choses (deux ballons “volés” hier soir). En attaque, Geno Smith reste très propre (20/31, 197 yards) et le rookie, Kenneth Walker III, a assuré le remplacement de Penny avec brio (21 courses, 97 yards, 1 TD). Ce n’est pas flamboyant mais Seattle est bel et bien à l’équilibre après six journées (3-3) et devant son adversaire du soir !

Autre déconvenue pour une équipe de la NFC Ouest avec les 49ers qui s’inclinent face aux Falcons, 28-14. Atlanta, avec Seattle, confirme qu’avec un effectif limité mais sérieux et motivés, on peut renverser des “montagnes” (bon, ok, San Francisco, ce n’est pas l’Everest non plus… mais cela reste très solide). Mariota a été plutôt intéressant au cours de cette victoire, lançant deux touchdowns, et en inscrivant un troisième à la course. Côté “frisco”, l’inquiétude (et l’infirmerie) grandit. Il y a du talent, c’est incontestable, et Jimmy G. reste dans son registre. Mais à l’image des saisons passées, trop de bons joueurs se blessent pour que l’équipe reste performante sur la saison. Un vrai problème !

Pendant que les Packers s’enfoncent, les Vikings, eux, font la course en tête dans la NFC Nord. Face à des Dolphins qui ont encore eu des soucis de quaterback (Skylar Thompson, QB n° 3, est sorti sur blessure à la main), Minnesota a capitalisé sur quelques possessions victorieuses alors que la défense de Miami leur donnait du fil à retordre. Malheureusement pour les “dauphins”, l’attaque n’était pas au diapason et a multiplié les pertes de balles ; trois au total (2 interceptions et 1 fumble). Des ballons perdus coûteux puisque Miami ne s’incline “que” 16-24, en ayant gagné plus de first downs et plus de yards.

Ja’Mar Chase fait le show, les Patriots sont “(z)happy” !

On termine cette review avec deux matchs. D’abord la victoire des Bengals sur le terrain des Saints, 26 à 30. Tout avait pourtant bien commencé pour la Nouvelle Orléans rapidement devant, et menant 23-14 dans le troisième quart-temps. La défense semblait contenir Ja’Mar Chase… jusqu’à ce que ce dernier décide de passer la survitesse. Deux touchdowns dans la dernière ligne droite, dont celui de la gagne à deux minutes de la fin. Le receveur sophomore termine avec 7 réceptions, 132 yards et 2 TDs, et permet à son équipe d’être à l’équilibre (3-3).

24/34, 309 yards, 2 TDs. C’est la très bonne fiche de stats rendue par Bailey Zappe pour sa première titularisation sous le maillot des Patriots, victorieux des Browns 15-38. La défense de New England a su limité le jeu au sol de Cleveland, forçant dès lors Jacoby Brissett à prendre des risques. Une position que n’affectionne pas spécialement le quaterback que l’on a vu retomber dans ses travers, avec notamment trois ballons perdus. Victoire tactique de Bill Belichick, mais qui aurait pu en douter ?

Voilà pour cette sixième semaine qui se termine cette nuit avec le Monday Night Football qui oppose les Chargers aux Broncos.

Bonne soirée.

Toujours un plaisir de lire tes résumés Uphir, merci. 

Merci. Content que cela (te) plaise !

Ceci dit, j’en profite pour dire que le week-end prochain sera un peu spécial car je pars en vacances (et tant pis si je ne trouve pas d’essence). Je passe deux jours à Euromickey, le dimanche et le lundi. Du coup, visionnage probablement (très) partiel du Red Zone et résumé probablement moins complet pas avant mardi ou mercredi.

Mais en attendant, un petit mot rapide sur le Monday Night Football.

Non, malheureusement, ce duel de l’AFC Ouest, n’aura pas vu le tant espéré réveil des Broncos ! Denver s’incline sur le terrain des Chargers 19 à 16 après prolongation. Un match assez fermé, dominé par les défenses. Pourtant, l’affaire avait bien commencé pour Russell Wilson et son escouade ; des points sur les deux premiers drives (un field goal, un touchdown) et la mène au score à la mi-temps (10-13), les “bolts” étant revenus dans la partie grâce à l’incontournable Austin Ekeler. Mais en deuxième période, plus grand chose à se mettre sous la dent ; un nouveau field goal obtenu suite à une perte de balle de Justin Herbert dans sa propre moitié de terrain. Denver ne marque plus… mais L.A ne capitalise pas non plus ses possessions. 16-16 à la fin du temps réglementaire, et prolongation.

Un temps supplémentaire toujours aussi verrouillé dans le jeu. Il faut une erreur sur retour de punt d’un joueur des Broncos pour mettre les locaux à portée des perches ; un field goal victorieux de Dustin Hopkins qui le tire malgré une blessure aux ischios survenue plus tôt dans le match.

C’est dur à suivre cette saison… et quel plaie pour les supporters des Packers (que je suis) et des Broncos notamment… toutes les autres équipes sont un peu funs, donnent de l’espoir, ont des résultats mais ces deux franchises, c’est, je trouve, vraiment le néant, pourtant, sur le papier…

Sinon, je suis assez absent, j’ai du mal à reprendre une vie normale (après beaucoup de déplacements pros et un gros w end londonien)…

En tout cas ca fait toujours plaiz de vous lire, même si je ne rate quasi aucun match !

Contrairement à ce que je disais en début d’année, ça s’annonce ultra tendu dans la NFC, c’est dingue !
Perso, je ne vois pas une équipe au dessus du lot car les équipes les meilleurs en victoires ont quand même de grosses lacunes et les “gros” ne sont pas en forme… j’ai du mal à voir un Eagles - Vikings en finale ^^

Côté AFC, les Bills sont un peu au dessus mais il y a du monde en embuscade, ça va être chouette là aussi !

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé !” écrivait Lamartine en son temps. Pour ce Thursday Night Football, DeAndre Hopkins était de retour de suspension pour les Cardinals, et cela s’est ressenti sur le terrain. 10 réceptions, 103 yards et une attaque qui avance et qui score. On avait laissé Arizona sur une très piètre prestation offensive (seulement 9 points contre la faible défense des Seahawks) ; cette nuit, ils en ont passé 42 aux Saints dans un match où les escouades défensives étaient restées aux vestiaires.

Victoire d’Arizona donc 42-34 face à New Orleans.

Mais la grosse information de la nuit, c’est le trade de Christian McCaffrey aux 49ers ! Clairement, on a fait une croix sur la saison du côté de Carolina et la reconstruction est en marche. Cela risque d’être long, très long, jusqu’à septembre prochain pour les fans des Panthers. Du côté de San Francisco, l’affaire flaire le bon coup avec un nouvel attaquant très polyvalent dans le roster. Entre Deebo Samuel et Christian McCaffrey, cela risque de donner le tournis à pas mal de défense. Reste que CMC a surtout connu pas mal de blessures ces dernières années et dans une équipe qui est réputée pour avoir une infirmerie bien remplie, ça promet…

Yes j’ai vu, sacrée attaque à San Francisco !
​​​​​​Si la 1/2 de l’équipe ne se blesse pas, ça va faire mal encore une fois ?!!

Ahhh ce souffle venu de SF sent bon les souvenirs de Montana et Rice, j’aime ! 

Bobby en zieutant la pendule.

Peut-on raisonnablement comparer Jimmy G à Joe Montana ?

Ah un détail ou deux prêt… heart

Faut faire avec, c’est le meilleur de ce qui restait !

Bobby en baillant… déjà !

Soirée NFL tronquée pour les raisons évoquées plus haut, mais j’ai quand même pu voir la fin des matchs de première partie de soirée et une bonne partie des matchs de 22h00 (et plus). Ce que je retiens de cette 7ème semaine.

Rodgers et Brady vers la sortie…

Chaque semaine, on se dit que ce n’est qu’un accident de parcours pour ces deux grands quaterbacks qui ont incontestablement marqué l’histoire de la NFL. Oui mais chaque semaine, ils perdent et cette fois-ci, ce sont contre des équipes largement inférieures sur le papier, et menées par des quaterbacks sortis du banc. Si les raisons sont différentes pour Green Bay ou pour Tampa Bay, les deux franchises sont quand même dans une spirale inquiétante, surtout au regard des espoirs placés en elles au début de la saison.

Le cas des Packers donc, défaits par les Commanders menés par… Taylor Heinicke (remplaçant de Carson Wentz). On le sait, Aaron Rodgers n’est pas content de ses receveurs ; avec un Randall Cobb absent et un Allen Lazard blessé en cours de match, Green Bay n’a accumulé “que” 47 yards par les air en première mi-temps, et affichait un 0-7 sur troisième downs en début de quatrième quart-temps. Un désert offensif au regard de ce dont est capable Rodgers ! Et comme le jeu au sol a été bien contenu, GB s’est retrouvé en difficulté malgré une bonne entame de match, facilitée par la défense qui elle a répondu présente. Résultat, Washington s’est détaché en deuxième période, avec un Heinicke enfin dans le rythme et même si Green Bay a recollé au score au milieu du dernier acte (23-21 à ce moment là), Washington a pu manger le chrono, ne laissant qu’une poignée de secondes à Rodgers pour tenter de sauver les meubles. Une action qui a échoué ! Green Bay est à 3-4, loin des Vikings (pour la division) et avec un match contre les Bills a venir. Pas de quoi se rassurer !

Pour rappel, en l’espace d’une semaine, les Panthers ont limogé leur coach, viré un receveur (Robbie Anderson), tradé leur meilleur joueur offensif (Christian McCaffrey)… et battu les Buccaneers de Tom Brady avec un quaterback, P.J Walker, qui n’était qu’en 3ème position sur la Depth Chart. Voilà, je ne sais même pas quoi dire ! Brady va perdre son couple et sa décision de revenir sur les terrains après l’annonce de sa retraite en est, d’après ce que l’on sait, en grande partie responsable. Brady a également eu la peau de Bruce Arians puisque personne n’est dupe ; l’éviction du coach en même temps que le retour du GOAT sont liés. Et tout ça pour quoi ? Une fiche de 3-4 et une défaite humiliante face à un adversaire au fond du trou. Certes, TB12 n’a pas été aidé…

Mike Evans relâche une passe de TD

… mais cela ne saurait tout expliquer. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans cette équipe ; un problème d’ambiance dans le vestiaire ? De coaching ? Je n’arrive pas à me faire une idée.

Quoi qu’il en soit, Green Bay comme Tampa Bay reste en course pour les playoffs, la “faute” à une NFC qui, sauf à l’est, a un niveau assez faible. Mais difficile de miser désormais sur l’une de ces deux équipes, sauf incroyable retournement dans les semaines qui viennent. Et comme nous ne sommes pas à une surprise près cette année…

A l’est, du (re)nouveau !

Plus personne ne s’étonne désormais de voir les équipes de New York gagner cette saison ; ce fut encore le cas cette semaine !

Les Giants l’ont emporté 23-17 sur les Jaguars malgré une petite erreur de Saquon Barkley qui aurait pu coûter cher. En effet, alors qu’il avait l’occasion de tuer le match en faisant tourner l’horloge, le running back a mal maîtrisé sa dernière course, glissant et mordant sur la ligne de touche. Du coup, arrêt du chronomètre et les Jaguars ont eu un dernier drive avec un peu plus d’une minute à jouer ; une offensive qui s’est terminée aux portes de l’end-zone, la défense repoussant à quelques centimètres de la terre promise le receveur de Jacksonville. Les G-men sont à 6-1, en embuscade derrière les Eagles qui étaient en bye week.

Et comme depuis quelques semaines, les Jets ont imité leur voisin en s’imposant 16 à 9 face à des Broncos toujours aussi décevants, et sans Russell Wilson (blessé). Malheureusement, tout ne fut pas rose pour NY puisque après avoir marqué un superbe touchdown, le rookie Breece Hall s’est blessé gravement (ligaments du genou), ce qui met fin prématurément à sa très belle première saison.

Breece Hall - 62 yards TD

Toujours à l’est, on notera la victoire également des Cowboys face aux Lions (24-6) et des Dolphins, qui retrouvaient Tua Tagovailoa, face aux Steelers (16-10).

Seule équipe de l’est à avoir chuté ce dimanche (ou plutôt ce lundi puisqu’il s’agissait du Monday Night Football), les Patriots qui se sont fait surprendre par les Bears, 33 à 14. Un résultat étonnant quand on connait les difficultés de Chicago pour avancer cette année, et la solidité de la défense des Pats. Plus surprenant encore, la gestion au poste de quaterback de Bill Belichick. New England a en effet commencé avec MacJones, de retour de blessure, qui a affiché un 3/6 pour 13 yards et 1 interception, avant que le coach ne l’envoie sur le banc au profit de Bailey Zappe (14/22, 185 yards, 1 TD, 2 Interceptions). Ni l’un, ni l’autre, n’a vraiment (r)assuré et les Patriots vont devoir gérer cela pour continuer à espérer accrocher les playoffs.

Les “cadors” de l’AFC répondent présents !

Pressentis pour remporter leur division respective, tous les cadors de l’AFC l’ont emporté…

… à commencer par les Chiefs, qui ont étrillé les 49ers 44 à 23 ! Si Patrick Mahomes a commencé son match par une interception, il a ensuite largement distribué à ses receveurs, terminant avec 423 yards lancés et 3 TDs. Beaucoup trop pour que l’attaque de San Francisco puisse suivre le rythme, malgré l’arrivée de Christian McCaffrey (8 courses, 38 yards, 2 réceptions, 24 yards).

Les Ravens l’ont emporté sur les Browns (23-20), mais restent sous la menace des Bengals, également victorieux face à Atlanta.

Enfin, les Titans l’ont emporté sur les Colts 19 à 10 dans ce duel de l’AFC Sud. Mais la principale nouvelle du côté d’Indianapolis est la mise au banc de Matt Ryan, certes blessé (élongation de l’épaule), remplacé par Sam Ehlinger. Le sophomore va donc avoir l’occasion de montrer ce qu’il vaut sur le terrain.

A la conquête de l’ouest !

Certes, il y a les Chiefs dans leur division… mais les Raiders ont confirmé leur retour en force cette semaine en s’imposant sur les Texans 20-38. Avec des Broncos pas au mieux et des Chargers qui souffrent (voir ci-après), Las Vegas peut encore croire à un comeback alors que l’on approche de la mi-saison. Surtout si Josh Jacob (20 courses, 143 yards, 3 TDs) continue à ce niveau.

Après leur victoire sur les Chargers (37-23), les Seahawks sont en tête de la NFC Ouest, et ça, c’est totalement inattendu ! Après les départs de Russell Wilson et Bobby Wagner, derniers vétérans à avoir participé au titre en 2014, on annonçait une saison compliquée pour Seattle, avec un effectif limité et un Pete Carroll à cours d’idée. Que nenni ! Carroll est en train de montrer une nouvelle fois qu’il est LE spécialiste pour motiver des joueurs en qui pas grand monde ne croit et en faire des (futurs) champions ! C’est le cas de Geno Smith (20/27, 210 yards, 2 TDs, 1 Interception), que l’on ne reconnait plus cette année, mais également d’une défense qui depuis deux matchs commence à montrer de vraies belles choses (alors que le début de saison était plutôt catastrophique dans ce domaine). Dans une NFC très disparate à l’exception de la Division Est, Seattle pourrait bien avoir son mot à dire.

Bonne semaine à tous.

Thanks as usual ! 

Bobby en speed car il a du boulot.

Pas mal de belles affiches cette semaine ; les “night primes” m’intéressent particulièrement. Je regarderai sûrement pas mal en différé (donc CRs différés à prévoir). N’oubliez pas que ce week-end on change d’heure, ce qui veut dire début du red zone à 18h00 !

Vu (en replay) le Thursday Night Football. Belle affiche entre Baltimore, branché sur courant alternatif, et Tampa Bay en pleine dégringolade. Et à ce petit jeu, ce sont les Ravens qui s’en sont sortis.

Cela commence très bien pour les “corbeaux” puisqu’après avoir été stoppé en attaque, il profite d’un retour de punt cafouillé par leurs adversaires (signe du manque de confiance des Buccaneers en ce moment) pour prendre trois points (0-3). Ce sera malheureusement le seul rayon de soleil des visiteurs durant la première mi-temps. Derrière, Tampa Bay ne laisse plus rien passer (trois punts, un turnover on downs et un punt bloqué pour Baltimore) et même l’attaque des “Bucs” semblent retrouver des couleurs ; les deux premiers drives ramènent des points (un TD de Leonard Fournette et un field goal). Cela fait 10-3 à la pause mais d’une part, on a quand même pas une impression de sérénité du côté de Brady qui manque des lancers faciles (notamment vers Mike Evans), d’autre part on s’étonne du peu de jeu de course des Ravens (7 courses pour plus de 30 passes en première mi-temps). Et quand on connait la faiblesse de la “D” de Tampa Bay contre le sol…

Résultat, en deuxième période, les Ravens se mettent à pilonner à la course ; trois drives de plus de 70 yards qui bouffent du temps, gagnent des yards et finissent par des touchdowns. En face, l’attaque des Buccaneers inquiètent toujours autant ; Brady s’agace, invective les arbitres et regarde ses pieds. Même si on le sait mauvais perdant, son attitude est loin de celle du QB combatif que l’on a connu. Résultat, Baltimore fait la course (sans mauvais jeu de mot) en tête et le TD lancé par Brady dans les dernières secondes n’y change rien.

Victoire de Baltimore à l’extérieur : 22-27.

Tampa Bay en est à trois défaites de rang, perd Shaq Barrett sur blessure pour le reste de la saison, et Brady semble bel et bien dans sa “saison de trop” (même si on ne pensait pas écrire cela un jour). Côté vainqueurs, on peut se satisfaire de cette victoire bien construite ; cette fois-ci, les Ravens étaient derrières (au score). Cela a l’air de mieux leur convenir que de mener au score.

Bon dimanche à tous.

Note: Résumé de la semaine probablement “que” mardi. Je vais essayer de regarder le SNF soit en direct (je suis en vacances), soit en replay demain.

Encore de la folie ce soir…

Et un grand respect à Pete Carroll (Seahawks) qui disait un truc dans le genre, on est toujours des chasseurs, pas des proies en début de saison et à Robert Saleh (Jets) qui, après un début à 0/1 et tout le monde qui se foutait de son équipe disait qu’il retenait les noms des journalistes car il avait confiance en son équipe…

Ok c’est de la com mais quand même… c’est deux équipes à 5/3… dingue quand même pour deux équipes que tout le monde voyait vraiment tout en bas !
…plus les Giants à 6/1 et les Eagles même si moins surprenant) à 7/0…
Les Falcons en tête de la NFC sud au bout de 8 matchs !
Les Packers presque éliminés… les Rams, Bucks et mauvaise posture…

c’est dingue cette saison, non ? (enfin surtout la NFC !!!)

J’avoue que la soirée fut assez folle, avec une sacrée compilation de highlights. Quant au classement, disons qu’il y a une passation de pouvoir au sommet de la NFC en effet…

En plus des highlights, j’ai regardé les Eagles contre les Steelers hier soir et j’ai vraiment bien aimé leur prestation offensive flamboyante et reckless.
Meme si j’aurai kiffé une huitième bague pour Brady pour l’achievement et l’histoire, j’aime encore plus au final ce petit vent frais sur la league.

Bobby au taquet.

Oh oui mon Bobby ; elle est fraîche cette saison, surprenante et enthousiasmante à la fois ! Des “gros” au tapis, des vieux qui accusent (enfin !) leur âge, des rosters supposément faibles qui (d)étonnent. A part les Bills et les Chiefs qui tiennent leur rang, le reste est très ouvert. Pour le moment, j’avoue que je me régale !

Mais avant d’attaquer le résumé de la soirée d’hier que j’ai dévoré de 18h00 à 4h00 du mat’ (l’avantage des vacances…), un petit mot sur mon jeu du moment sur Androïd ; Retro Bowl. Si vous aussi vous êtes lassés du manque d’innovation des derniers Madden et que vous avez découvert le foot US, comme moi, sur le premier opus sur Mégadrive, alors Retro Bowl est fait pour vous. Avec ses graphismes 8 bits qui rappelleront des souvenirs à ceux qui ont connu les débuts du jeu vidéo et son mode carrière incroyablement prenant, ce jeu est un “bouffe temps” magnifique. Construire son équipe (par la draft ou avec ses précieux “coach credits”), faire évoluer ses rookies pour en faire des stars, aller soulever le Lombardi, oui… tout cela est possible. Les matchs sont très rapides et on a souvent envie d’enchainer. J’ai fait une saison complète en une après-midi et pas pu m’empêcher de commencer une deuxième. Bref, typiquement le jeu où l’on se dit : “encore un match et j’arrête !”. Ne passez pas à côté si vous aimez le foot US ; en plus, il est gratuit !

Sur ce, retour au “vrai” football, celui qui se joue sur le gridiron avec cette très très belle 8ème semaine de NFL. On a vraiment eu le droit à du grand spectacle. Voici ce que j’en ai retenu…

Les “gros” (presque) tous au rendez-vous !

Et on commence par le Sunday Night Football, affiche prometteuse entre les Bills, de retour de bye week, et les Packers en souffrance. Aaron Rodgers avait prévenu ; “nous ne serons pas favoris !”. Et il n’a fallu qu’une mi-temps pour s’en rendre compte ; Buffalo a rapidement mené au score 14-0, et à la pause, la différence était déjà faite (24-7). Les hommes de Sean McDermott ont ensuite levé le pied, se contentant de gérer le deuxième acte sans trop forcer. Néanmoins, même si Green Bay n’a jamais paru en mesure d’inquiéter son hôte, ce serait mentir que de dire que l’on a pas vu du mieux du côté des Packers. Aaron Jones, enfin “nourri” en ballons, a notamment produit plus de 100 yards au sol (143) et, sans doute plus intéressant encore, on a enfin vu des connexions réussies entre Aaron Rodgers et ses receveurs rookies, à l’image du touchdown de Samouri Toure.

Samouri Toure first TD

Alors certes, c’est encore une défaite au bout mais celle-ci était plus ou moins cochée dès la publication du calendrier et surtout, elle redonne quelques espoirs aux fans de Green Bay… le contraire de la prestation des Buccaneers de jeudi soir dans un contexte un peu similaire.

Malheureusement pour les Packers, dans leur division (NFC Nord), il y a les Minnesota Vikings qui ne laissent pas grand chose à leurs adversaires en ce moment. Contrairement aux années précédentes où l’inconstance était le maître mot pour cette franchise, Minnesota est cette année méthodique. Pas toujours flamboyant, clairement, mais à la fin ça gagne ! Hier, ce sont les Cardinals qui en ont fait les frais (34-26). Les Vikings se sont appuyés sur un bon jeu au sol (Dalvin Cook termine à 111 yards et 1 TD) et une défense solide, à l’image de Za’Darius Smith (3 sacks) ou de Patrick Peterson chambreur à l’égard de ses anciens coéquipiers ; le DB a mimé un joueur de jeu vidéo lors de la célébration d’un big play défensif, “hommage” à Kyler Murray réputé pour sa passion pour ce loisir. Il fallait au moins cela pour l’emporter car en face, DeAndre Hopkins a (encore) fait des siennes…

DeAndre Hopkins - one hand catch TD

De retour d’une semaine de repos tout comme Buffalo, les Eagles ont imité les “bisons” en poursuivant leur série de victoire (7-0, seule équipe invaincue) face à de biens dociles Steelers. Réputés pour leur défense (bien que décimée par les blessures), les “hommes d’acier” se sont fait transpercer par le duo Jalen Hurts (19/28, 285 yards, 4 TDs) A.J. Brown (156 yards, 3 TDs). Rien qu’en première mi-temps, le quaterback trouve à trois reprises son receveur dans la peinture ; à chaque fois sur le même tracé et dans le même coin de l’end-zone ! Pire, sur la troisième réalisation, Brown fait l’objet d’une double couverture… insuffisant ! Un vrai “cheat code” ! En face, l’attaque de Pittsburgh manquait bien trop de talent pour suivre le rythme. Victoire de Philly 35-13.

Et pendant que Philadelphie cartonnait, leurs rivaux des Cowboys cartonnaient aussi ! 49 points passés à une équipe de Chicago dépassée dans tous les domaines ! En l’absence d’Ezekiel Elliott, Tony Pollard a montré qu’il était peut-être le futur numéro 1 au poste de running back pour la franchise texane ; 14 courses, 131 yards, 3 TDs. Mais de manière plus générale, c’est toute l’attaque qui s’est “gavée” face à des Bears inexistants, à l’image du manque total de lucidité de Justin Field. Alors que son coureur vient de relâcher le cuir, le quaterback prend grand soin d’éviter de toucher Micah Parsons alors que ce dernier est au sol pour recouvrir la balle ; le jeu reste donc “vivant” et Parsons peut se relever et aller marquer l’un des touchdown les plus improbables de la soirée (et il y en a eu quelques uns !).

Micah Parsons - fumble return for TD

En l’absence de Ryan Tannehill, c’est le rookie Malik Willis qui officiait au poste de quaterback pour les Titans. Le jeune lanceur n’a pas eu à trop se mouiller puisque Derrick Henry a fait le match à lui tout seul ! 32 courses, 219 yards et les 2 TDs de son équipe. Facile ! Victoire de Tennessee 10-17 sur le terrain des Texans ; accessoirement, c’est la cinquième de suite pour l’équipe de Mike Vrabel qui confirme son status après un départ difficile.

Il y a deux semaines de cela, les 49ers récupérait Christian McCaffrey contre beaucoup de choix de draft. Hier, CMC a bien rendu à sa nouvelle franchise la confiance portée en lui. Un touchdown à la réception, un touchdown à la course et… un touchdown à la passe sur un joli trick play avec Brandon Aiyuk.

Christian MacCaffrey trick play - TD pass to Brandon Aiyuk

Nul doute que l’ancien Panthers a largement contribué à la victoire de son équipe face aux Rams qui, à l’image des Buccaneers et des Packers, commencent à inquiéter vraiment. Accessoirement, c’est la 8ème défaite consécutive de L.A face à San Francisco en saison régulière. Les “béliers” ont trouvé leur kryptonite. Plus sérieusement, le match ressemble quand même à une passation de pouvoir entre un favori, champion sortant, et un challenger dans une dynamique totalement inverse. En effet, hier, difficile de voir dans les Rams une équipe sûre de sa force…

Enfin, alors qu’on leur prédisait une saison en enfer, les Seahawks n’en finissent plus de performer. Hier, c’est face aux solides Giants que Seattle a signé un nouveau succès (27-13), dans le seul match de la soirée opposant deux équipes à la fiche positive. Oui, ce match était bien l’affiche de la soirée, et tant pis si il n’y a pas de nom ronflant d’un côté comme de l’autre. Seattle a pu compter sur ses équipes spéciales qui ont forcé deux fumbles et sur un Geno Smith toujours aussi propre (23/34, 212 yards, 2 TDs). Si on ajoute à cela que la défense s’est une nouvelle fois révélée très solide, on commence à croire à une saison positive à Seattle. Pour les Giants, c’est un coup d’arrêt, mais le bilan reste (très) bon. A voir la suite…

When Amazing Happens !

On passe aux matchs complètement fous de la soirée. Et on a été servi !

Un déluge de points ! Voilà ce à quoi on a assisté entre les Lions et les Dolphins. A la mi-temps, le score était déjà de 27-17 pour Détroit ; des Lions dominateurs et étincelants en attaque, mais toujours aussi “légers” en défense. Résultat, en deuxième mi-temps, les fauves rugissent bien moins fort alors que Miami continue de performer notamment grâce à son impressionnant duo de receveurs ; Tyreek Hill (188 yards) Jalen Waddle (106 yards, 2 TDs). Les hommes de Dan Campbell voient une nouvelle fois leurs efforts ruinés par une défense trop laxiste. Miami passe devant dans le money time et s’impose 27-31.

Un déluge de points (bis) ! Voilà ce à quoi on a assisté entre les Panthers et les Falcons, avec cette fois-ci un scénario à couper le souffle. A 12 secondes de la fin et alors que Carolina était mené de 6 points, P.J. Walker (19/36, 317 yards, 1 TD, 1 Interception) a expédié dans la peinture une “hail mary pass” de plus de 60 yards qui a terminé dans les mains de D.J. Moore (6 réceptions, 152 yards, 1 TD) entre deux défenseurs. 34-34 et extra point de la gagne à venir… mais les arbitres infligent une pénalité à Moore qui a ôté son casque lors de la célébration de son touchdown. Eddy Pineiro manque la cible et le match part en prolongation. Qu’à cela ne tienne, la défense de Carolina intercepte Mariota dès le début de l’overtime et met Pineiro à 30 yards des poteaux… nouvel échec ! Dans ce genre de scénario cruel, cela ne pardonne pas ! A deux minutes de la fin du temps supplémentaire, Younghoe Koo lui ne tremble pas et donne la victoire à son équipe ; 37-34. Les Falcons sont en tête de la NFC Sud ! Qui l’eut cru ?

Enfin, on prend (quasi) les mêmes et on recommence ; cette fois-ci, c’est du côté d’Indianapolis que cela se passe avec dans le rôle du mené, les Commanders et dans le rôle du sauveur, l’inévitable Terry McLaurin. A 20 secondes de la fin du match, Taylor Heinicke trouve son receveur quasi sur la goal line. Le snap d’après, le quaterback inscrit lui-même le touchdown de la gagne sur une QB sneak. Washington l’emporte sur le fil 16-17 face à des Colts qui ont cru tenir la victoire.

Wilson qui rit, Wilson qui pleure…

La victoire pour Russell Wilson et les Broncos, face à des Jaguars dont l’embellie des semaines 3 et 4 semble déjà très loin. Pourtant, Jacksonville a mené dans ce match délocalisé à Londres, et “dangerous” Russ a encore fonctionné par intermittence. Mais il a eu le mérite de réussir le drive pour permettre à son équipe de passer devant dans le money time (17-21). Le reste, c’est sa défense qui s’en est chargée en interceptant Trevor Lawrence sur l’ultime occasion des Jaguars.

La défaite pour Zach Wilson, intercepté trois fois lors de la défaite des Jets face aux Patriots. Privé de Breece Hall, New York ne peut plus compter sur son jeu au sol et doit s’en remettre à son inconstant quaterback. Hier soir, cela n’a pas payé puisque si Zach Wilson a été correct en première mi-temps, il a en revanche totalement sombré en deuxième. Résultat, New England s’offre un succès (de plus) face aux Jets ; 17-22.

HéLas Vegas !

Enfin, j’avais dit du bien des Raiders il y a peu, mais ces derniers ont été tout simplement ridicules face aux Saints hier au soir. Las Vegas n’a pas inscrit le moindre point et n’a pénétré qu’à une seule reprise dans la moitié de terrain adverse. Difficile de gagner un match comme cela ! Il faut dire qu’en face, nous avons assisté à un festival d’Alvin Kamara ; 18 courses, 62 yards, 1 TD et 9 réceptions, 96 yards, 2 TDs. Quand ce n’est pas Hill, c’est donc Kamara. Victoire sans appel 24-0 !

Dernier match à venir cette nuit (je serai devant !) entre les Bengals et les Browns.