[NFL] Any given sunday

 et pas de pitié pour les bonbecs ! 

Bobby en faisant dorer ses frites du jour.

Pour Halloween, je me suis couché fort tard. Non pas à cause des enfants venus sonner à ma porte pour chercher des bonbons (il y a bien longtemps que la fête à fait long feu par chez moi), mais bien pour assister à un horrible match des Bengals à Cleveland. Privés de Ja’Marr Chase, les finalistes du dernier Super Bowl ont subi la loi des Browns, et notamment de Nick Chubb (23 courses, 101 yards, 2 TDs). Si la défense de Cincinnati a tenu pendant le premier quart-temps, elle a fini par céder, les locaux creusant l’écart petit à petit (11-0 à la pause, puis 25-0 à l’entame du dernier quart-temps).

Les Bengals sauveront l’honneur dans la dernière ligne droite pour finalement s’incliner 32-13 ; la saison continue en dent de scie pour les “tigrous”. Cleveland vivote en attendant le retour de suspension de Deshaun Watson.

Les derniers news du jour car c’est aujourd’hui la trade line.

Roquan Smith n’était pas heureux à Chicago, il l’avait déjà dit à l’intersaison. Le voilà en route pour Baltimore. Excellent pick des Ravens pour renforcer une défense qui montre du mieux ces dernières semaines.

T.J Hockenson, lui, n’avait rien demandé. Les Lions l’envoient chez un concurrent direct dans leur division ; les Vikings. J’avoue ne pas comprendre ce move. Détroit n’est déjà pas bien fort, alors si ils se séparent de leurs rares joueurs qui performent. Tant mieux pour Minnesota qui va commencer à être vraiment inquiétant en attaque avec Cook au sol, Thielen-Jefferson-Hockenson dans les airs. Une sacrée attaque !

Si j’ai acheté une casquette des Vikings, c’est pas pour rien ^^

Bonne pioche avec Hockenson !

Ils ont vraiment une belle équipe depuis qq années, cette année, ils ont la réussite qui manquait les dernières années… après il va falloir le mental, ça semble le principal problème pour cette équipe… et Cousins notamment.

C’est ce que je me disais aussi au début, mais avec 6 victoires en sept matchs, je crois qu’il va falloir commencer à les prendre au sérieux. Le nouveau coach semble avoir réussi à vaincre leurs problèmes de mental.

Sinon, parmi les autres moves, Chase Claypool aux Bears ; on affaiblit la défense (Roquan Smith) pour essayer de faire décoller l’attaque (Claypool). Pas certain que cela sauve Chicago, mais au moins Justin Field a une cible numéro 1 désormais. A lui de montrer qu’il a le bras !

Ca se renforce méchamment dans l’AFC Est.

Les Bills cherchaient un coureur ? Ce sera Nyheim Hines. Barré au poste de titulaire par Jonathan Taylor, Hines va donc aller faire le complément à Buffalo avec Singletary. C’était l’un des rares points faibles des Bills ; le voilà comblé, Hines ayant montré quelques qualités.

Du côté des Dolphins, on accueille Bradley Chubb, le pass rusher des Broncos. Un élément plus qu’intéressant… quand il n’est pas blessé. Mais ce move me donne quand même le sentiment que Denver lâche sa saison.

L’affiche n’était pas des plus alléchantes ce jeudi soir, mais étant réveillé je me suis regardé en live le TNF entre les Eagles, meilleur bilan de la ligue cette saison, et les Texans, l’une des équipes les plus faible du plateau. Et je dois dire que ce fut plutôt un match plaisant.

La première mi-temps est équilibrée ; les Texans sont loin d’être dominés et marquent même sur le premier drive de la partie. David Mills, à ce moment là, joue plutôt tranquillement (13/22, 154 yards, 2 TDs, 2 Interceptions) et le running back rookie Dameon Pierce (27 courses, 139 yards) fait parler son talent. Philadelphie n’est pas vraiment mis en difficulté (à part un fumble de Jalen Hurts sans conséquence) mais ne domine pas non plus les débats. 14-14 à la pause, avec un field goal manqué néanmoins par les Eagles juste avant de rentrer au vestiaire et qui les auraient mis devant.

La deuxième mi-temps voit la défense de Philadelphie monter en intensité ; Javon Hargrave s’offre notamment trois sacks. Mills, jusqu’ici plutôt précis, est en difficulté et lance une interception dans sa propre moitié de terrain. Les Eagles en profitent (14-21). Puis, après que les Texans aient inscrit un coup de pied (17-21), inscrivent un nouveau touchdown au bout d’un long drive qu’ils convertissent à deux points (17-29). Trop compliqué pour Houston de suivre le rythme ; les Texans terminent par un punt et une nouvelle interception de Mills.

Sans forcer, Philadelphie remporte une nouvelle victoire qui les met à 8-0. Il y a du courage à Houston, mais l’équipe manque clairement de talent pour s’en sortir. Et avec Brandin Cooks qui boude et qui a été exclu du groupe, ça n’aide pas beaucoup non plus. L’avantage est que l’équipe à beaucoup de choix de draft dans les deux années à venir, dont plusieurs au 1er tour. De quoi se reconstruire.

Thanks again !

Bobby avec une 'tite mousse bien fraîche.

NFL, semaine 9 !

Cette fois, on passe le cap de la mi-saison ; impossible de se cacher ! Les prétendants qui déçoivent ne peuvent plus arguer de l’incident de parcours et les outsiders qui caracolent en tête ne peuvent plus prétendre qu’ils prennent “juste un match après l’autre”. Des certitudes émergent même si comme souvent avec la NFL, la seule chose que l’on sait c’est que l’on ne sait rien !

Malheurs aux vaincus

Un match a particulièrement attiré mon regard en deuxième partie de soirée ; le déplacement des Rams, champions en titre, chez les Buccaneers, vainqueurs il y a deux ans. Deux équipes dont on attendait beaucoup et qui déçoivent depuis le début de la saison. Avec des fiches négatives au coup d’envoi du match, aucune des deux n’avait le droit de se rater. Et dans un match fermé et où l’enjeu l’a largement emporté sur le jeu, on a longtemps cru que Brady serait le dindon de la farce, peu aidé il est vrai par des receveurs qui ont offert un festival de drop (Mike Evans, sérieusement !). Mais voilà, grâce à leur défense (ou à la médiocrité de l’attaque des Rams, c’est selon), les Buccaneers sont restés dans le match jusqu’au bout. On a pourtant cru l’affaire pliée quant à moins de deux minutes de la fin (et à 9-13 au score), les Buccaneers ont échoué en 4ème tentative devant l’end-zone adverse. Mais les Rams ont subi un three-and-out et on rendu un dernier ballon au GOAT avec 44 secondes à jouer, 60 yards à parcourir, et aucun temps mort. Alors, le temps d’un drive, Tom Brady est redevenu Tom Brady. Il a grignoté yard après yard, aidé par une défense de L.A très (trop ?) conservatrice et au bout du bout, il a trouvé Otton pour le touchdown de la gagne à 9 secondes du terme (16-13).

Oui, Tom Brady peut encore faire du Brady… Sean McVay, lui, semble totalement à cours de solution pour que son équipe brille à nouveau. Accessoirement, TB12 est devenu hier le premier (et le seul) quaterback de NFL à avoir lancé plus de 100.000 yards en carrière (saison régulière et playoffs compris). Il devance de 14.000 yards environ Drew Brees. Je ne suis pas certain que je verrai ce record tomber !

Simply the (b)Est !

Avec des Eagles à 8-0 (depuis jeudi soir), suivi par des Cowboys et des Giants à 6-2, on savait la NFC Est très compétitive (et meilleure division de la Conférence Nationale). Et bien sa concurrente de la Conférence Américaine fait aussi bien, sinon mieux, avec tout simplement quatre équipes avec des fiches positives !

Pour en arriver là, il a quand même fallu que les Jets s’offrent la peau des Bills dans un match de division surprenant. En effet, on pensait les hommes de Robert Saleh rentrés dans le rang après leur match raté de la semaine dernière contre les Patriots. Ils n’ont rebondi que plus forts face à l’ogre Buffalo qui a, de son côté, livré un très mauvais match, à l’image d’un Josh Allen bien contenu dans les airs (18/34, 205 yards, 2 Interceptions). Il faut dire que dans le backfield défensif de New York, on trouve Sauce Gardner ; le rookie n’en finit plus de briller et peut prétendre au titre de rookie défensif de l’année. En attaque, Zach Wilson a livré contrairement à la semaine dernière un match très propre ; 18/25, 154 yards, 1 TD. Surtout, malgré l’absence de Breece Hall, le jeu au sol est resté performant notamment grâce à Michael Carter (12 courses, 76 yards, 1 TD). Résultat, les Jets l’emportent 20-17. La conclusion de la soirée revient à Josh Allen : “C’est dur de gagner dans cette ligue quand vous affrontez une bonne équipe et que votre quarterback joue comme une merde.

Pendant ce temps là, les Patriots n’avaient pas trop à se démener pour venir à bout de bien faibles Colts, 26-3. Malgré l’ampleur du score, New England fut loin d’être extraordinaire, notamment en attaque, ne marquant que suite à des exploits défensifs (comme un ballon rendu à l’attaque directement en red zone), lorsque ce ne fut pas la défense elle-même qui s’en chargea ; pick six sur une passe de Sam Ehlinger. Le quaterback rookie a quant-à-lui vécu une soirée cauchemardesque. Au delà de l’interception, il a également été sacké à… 9 reprises ! Mais où est donc passé l’une des meilleures lignes offensives de ces dernières saisons ? Il n’y a plus rien à Indianapolis ; plus de QB, plus de ligne, plus de défense… et plus de coach puisque Frank Reich a été limogé aujourd’hui. Bon courage à son successeur, Jeff Saturday, car l’équipe est en ruine. Quant à New England, certes ils ont gagné, mais il n’y a pas de quoi s’en vanter.

Chicago a offert une belle résistance face aux Dolphins. Si l’on savait Justin Field excellent coureur (encore 15 courses, 178 yards, 1 TD), on l’a également vu bon lanceur avec un match sans interception et surtout 3 touchdowns lancés. Des progrès visiblement, mais qu’il faudra confirmer sur le long terme. Au total, 32 points pour les Bears et probablement leur meilleur match offensif de la saison. Le soucis, c’est qu’en face il y a un trio explosif et inarrêtable en ce moment. Tua Tagovailoa a encore arrosé en direction de ses deux receveurs vedettes ; Tyreek Hill (7 réceptions, 143 yards, 1 TD et Jaylen Waddle (5 réceptions, 85 yards, 1 TD). Résultat, Miami marque 35 points et l’emporte donc 32-35 dans ce match où les défenses étaient restées aux vestiaires.

Ils ne perdent pas le nord.

Encore une fois, ils n’ont pas été ultra dominants. Mais encore une fois, les Vikings ont gagné, assurant ainsi leur domination sur leur division. Minnesota a dû attendre la fin de rencontre pour faire la différence face à des Commanders courageux. C’est d’abord la défense qui s’est distinguée en interceptant Taylor Heinicke alors que les visiteurs étaient menés d’une possession. Kirk Cousin (22/40, 265 yards, 2 TDs, 1 Interception) n’en demandait pas tant, et Dalvin Cook égalise au sol (17-17). Puis suite à un nouveau stop défensif, Minnesota va grignoter l’horloge pour passer à la dernière seconde le field goal de la gagne (17-20). A noter le bon match de la nouvelle recrue des Vikings, T.J. Hockenson ; l’ancien TE de Détroit se distingue déjà avec 9 réceptions pour 70 yards de gain. Clairement, Minnesota a les armes pour aller loin cette année.

En Conférence Américaine, et dans le Monday Night Football, les Ravens se sont imposés 13-27 chez les Saints, dans un match qu’ils ont dominé de bout en bout. Malgré les absences de Bateman et de Andrews, Lamar Jackson a pu trouver les solutions aussi bien dans les airs (12/22, 133 yards, 1 TD… d’Isaiah Likely, rookie de plus en plus en vue) qu’au sol (11 courses, 82 yards), bien soutenu par un Kenyan Drake efficace (24 courses, 93 yards, 2 TDs). New Orleans n’avait tout simplement pas les armes pour faire face, ne réduisant le score que dans le garbage time.

Les Packers, les Raiders et les Cardinals sont en crise.

Cela leur pendait au nez mais Green Bay, Arizona et Las Vegas sont officiellement en crise, avec des résultats bien en deçà des attentes placées en eux au début de la saison.

On commence probablement par le match le plus honteux pour Green Bay, défait par les Lions 15 à 9. Résultat impossible à prédire car personne ne voulait croire que l’équipe était tombée si bas, sans faire offense à Détroit. Aaron Rodgers a été tout simplement horrible, se faisant intercepter à trois reprises, dont deux fois dans l’end zone. Impossible de reconnaitre le double MVP en titre ; vraiment, ces deux ballons perdus sur des passes de touchdown sont juste… je n’ai pas de mot ! Je n’arrive pas à savoir si Rodgers s’en fout complètement (en mode je prends mon chèque et après moi le déluge) ou si il n’y arrive juste pas. Les Lions, eux, s’en moquent et ont fait leur match. Une victoire qui redonnera un peu de sourire à Motor Town.

Face à des Jaguars en perte de vitesse, on attendait a minima une réaction des Raiders. Et pendant une mi-temps, on l’a eu ! Las Vegas entame le match pied au plancher, aussi bien défensivement qu’offensivement. Portés par Derek Carr et Davante Adams (146 yards, 2 TDs), les visiteurs ont compté jusqu’à 17 points d’avance (0-17 après 20 minutes). Tous les signaux étaient alors au vert, à l’exception d’un jeu au sol qui ne parvenait pas à s’imposer (Josh Jacob, limité à 67 yards). Et puis, le désert ! Plus rien pendant 40 minutes. Résultat, les Jags en profitent, et notamment Travis Etienne (126 yards au sol, 2 TDs). Ils reviennent dans la partie au début de deuxième mi-temps (17-20), avant d’enfoncer le clou dans le dernier quart-temps (score final 27-20), face à des Raiders aux abonnés absents. Déjà deux coachs de virer cette année ; Josh McDaniels pourrait être le troisième, et ne pas survivre à sa première saison !

Enfin, défaite des Cardinals face aux Seahawks 31 à 21. C’est sans doute un peu plus excusable car Seattle réalise vraiment une saison inattendue et s’impose comme un candidat très crédible aux playoffs. Pourquoi parler de crise alors ? Eh bien disons que sur le papier, au vu des effectifs, on aurait plutôt pensé Arizona à la place de Seattle à ce moment là de l’année. Mais les faits sont là, et comme je le disais en introduction, on ne peut plus parler de hasard ! Les Cards avaient pourtant bien entamé le match avec un touchdown de DeAndre Hopkins dès le premier drive, mais face à un Geno Smith quasi sans faute (à l’exception d’un vilain pick six qui a relancé le match au début de la deuxième mi-temps) et un Kenneth Walker toujours aussi impactant (26 courses, 109 yards, 2 TDs), les Cardinals s’inclinent au final sans vraiment inquiéter leur adversaire du soir. A noter encore une fois le bon travail de la défense de Seattle, avec notamment Tariq Woolen qui ne ferait pas tache dans la course au rookie défensif de l’année. 6-3 et le leadership dans leur division ; Pete Carroll sait motiver ses troupes alors que personne ne mise sur elles ! En tant que fan des Seahawks, je suis forcément séduit !

Les Chargers, les Bengals et les Chiefs tiennent leur rang.

On termine par trois rencontres où ceux qui étaient attendus ont répondu présent, pas toujours avec facilité par ailleurs.

Le plus facile donc, pour les Bengals, qui ont écrasé les Panthers 21 à 42. Sans Ja’Mar Chase, Cincinnati a pu compter sur un Joe Mixon retrouvé. Plutôt timide cette saison, le running back a explosé dimanche soir, inscrivant à lui seul 5 !? touchdowns (pour 211 yards de production totale). A la mi-temps, les visiteurs menaient déjà 0-35 ! Joe Burrow a même terminé sur le banc, alors que Carolina essayait d’adoucir la note dans le garbage time. Le meilleur match des Bengals tout simplement, mais l’adversaire était plus que modeste. Après deux sorties un peu meilleures depuis le changement de coach, Carolina est vite revenu à sa place !

Le score était de 17-17 lorsque les Chargers vinrent se positionner à portée de field goal à quelques minutes de la fin du match. Leur win probability était très élevée et c’est alors que l’on a assisté à l’action loufoque de la soirée ; Austin Ekeler, impeccable jusque là (71 yards, 2 TDs), a commis un fumble alors qu’il n’avait qu’à assurer son portée. Fumble remonté par un défenseur des Falcons qui a… commis un fumble à son tour, recouvert par les Chargers mais à 35 yards en recul de leur position initiale. Sans conséquence, Justin Herbert (30/43, 245 yards, 1 TD, 1 Interception) ramenant son kicker à portée des perches pour le coup de pied gagnant (17-20). Bien que manquant de certitude, Los Angeles s’impose face à des Falcons encore une fois accrocheurs et qui offrent bien plus que ce l’on pensait. D’ailleurs, Atlanta a pu compter sur le retour de blessure de Cordarelle Patterson, immédiatement opérationnel ; le running back s’est offert 2 TDs pour son retour !

Enfin, c’était l’un des chocs de cette semaine (malheureusement en prime time dans la nuit de dimanche à lundi, donc un peu tard pour moi). Les Chiefs se sont imposés dans la difficulté face à des Titans qui restaient sur cinq victoires de rang, mais qui étaient privé de Ryan Tannehill. Sans solution au sol, Patrick Mahomes a dû lancer 68 passes (pour 43 complétées, 446 yards, 1 TD, 1 Interception) et courir lui-même pour sauver son équipe. C’est en effet avec les jambes que le quaterback de Kansas City va inscrire le touchdown et la conversion à deux points de l’égalisation (17-17) juste avant la fin du match. En overtime, K.C a débloqué le score (17-20) avant de stopper Tennessee et Derrick Henry (17 courses, 115 yards, 2 TDs) pour s’imposer.

Voilà pour cette (très) belle semaine de compétition.

Merci l’ami ! Je n’ai vu et encore que d’un oeil, la victoire des Chargers, à l’arrache d’un coup de pied bien senti mais c’était pas mal.

Bobby en sentant déjà son steak…

Match à Munich (donc à 15h30 pour nous), dernier des matchs de NFL déplacés en Europe (et une première en Allemagne), entre les Buccaneers et les Seahawks.

Première mi-temps très sérieuse de Tampa Bay dont on retrouve les qualités connues mais rarement vues cette saison. Défensivement, rien ne passe pour Seattle, que ce soit Geno Smith, bien mis sous pression (2 sacks encaissés), ou Kenneth Walker III, bien contenu au sol. En attaque, il faut deux drive à Tom Brady pour se chauffer, puis cela fini par passer. Un touchdown du revenant Julio Jones sur un tracé latéral suivi d’une belle course. Un deuxième touchdown au sol par Léonard Fournette. 14-0 à la pause et vraiment une belle impression laissée par les Bucs.

La deuxième période est plus animée. Seattle réduit la marque sur son premier drive (14-3), et alors que Tampa Bay déroule un nouveau bon drive, les Buccaneers tentent une “Philly special” proche de l’end zone avec Brady à la réception ; le GOAT se prend les pieds dans la pelouse (très mauvaise au demeurant) et Tariq Woolen intercepte le cuir. Sans conséquence puisque alors que Seattle est à son tour dangereux, Geno Smith commet un fumble et rend la balle aux Buccaneers. S’en suivent un touchdown de Chris Godwin (pour porter le score à 21-3), puis un de Seattle pour revenir à 21-9 (conversion à 2 pts manquée). Qu’à cela ne tienne, Tom Brady décide de redonner de l’espoir à Seattle ; il lance sa deuxième interception de la saison (après 399 passes sans interception, à 3 passes du record d’Aaron Rodgers). Geno Smith, un peu en deçà de ce qu’on l’a vu faire cette année, mène alors un très bon drive, convertissant deux quatrième tentatives ; sur la deuxième, il trouve Godwin (Marquise celui là) dans la peinture (21-16). Malheureusement, Seattle ne reverra pas la balle ; bien aidé par Rachaad White qui engrange les first down à la course, Tampa Bay mange les quelques trois minutes qu’il reste au chrono.

Match très plaisant donc, qui permet à Tampa Bay d’engranger un peu de confiance en plus d’une précieuse victoire sur un candidat sérieux de la conférence. Seattle a raté sa première mi-temps, et c’est sans doute cela qui lui a coûté le match.

J’en profite pour dire un petit mot du Thursday Night Football. J’avoue que l’affiche entre les Panthers et les Falcons ne m’attirait pas beaucoup, même si le match aller entre les deux équipes avaient donné un scénario assez incroyable. Pas de thrilling finish cette fois, pas de coup de pied raté cruel ; Carolina a pris sa revanche sur son rival de division en s’imposant 25-15. Atlanta rate une belle occasion de poursuivre sa belle saison.

Bills vs Vikings c’est quelque chose. Quel catch de Justin Jefferson et quel scenario dans les dernières secondes…!

Ce sera mon affiche dans mon résumé. Quel match incroyable !

Yep, truc de fou !
Tellement content de les avoir vu ces Vikings, c’est vraiment une équipe de dingues depuis 2 saisons, tous leurs matchs se jouent à rien, aussi bien contre les Lions que contre
les Bills !

JE les voyais bien cette année, mais 8/1 !

Sköll !

Je plussoie les gars, quel match de dingo et quels jeux de passe de folie!

Bobby content en ce lundi.

National Football League, semaine 10.

Et peut-être avons-nous assisté à un tournant de la saison ! Je vous avoue que j’abrège cette intro tant je suis impatient de rentrer dans le vif du sujet avec ce match tout simplement incroyable que nous avons vécu hier soir. Une rencontre qui s’inscrit d’ors et déjà dans l’Histoire de la ligue, et ce bien qu’il ne s’agisse que d’un match de saison régulière. Sans plus attendre, le résumé de cette incroyable soirée de football, en tout cas pour ce qui concerne cette belle affiche que nous ont offert Minnesota et Buffalo.

Les Vikings en conquérants !

Le football américain est un sport de gagne terrain où chaque détail compte. Lorsqu’à moins d’une minute de la fin, l’épaule de Kirk Cousins s’écrase dans la pelouse à un petit centimètre de la terre promise en 4ème & goal, mettant fin à l’action avant que le quaterback de Minnesota, alors mené 27-23, ne parvienne à tendre le bras pour “casser le plan”, on se dit que le match est fini. Josh Allen n’a plus qu’à sortir de la peinture et à poser le genou à terre. Oui mais voilà, un snap mal ajusté, un ballon cafouillé, et la défense des “purples” recouvre le cuir dans l’end zone adverse ; touchdown des visiteurs à 50 secondes de la fin pour prendre le lead (27-30).

Un score tardif qui récompense une inattendue “remontada” (Buffalo menait de 17 points dans le troisième quart-temps), symbolisé par un Justin Jefferson “en feu” sur le dernier drive (et globalement sur tout le match ; 10 réceptions, 193 yards, 1 TD), à l’image de cette incroyable réception arrachée à une main dans les pognes du défenseur. Sans aucun doute l’une des actions de l’année !

Justin Jefferson - catch of the year vs Buffalo

Responsable du fumble “fatal”, avec 44 secondes au compteur, Josh Allen va ramener son équipe dans ce match à couper le souffle ; deux courses pour aller chercher deux premières tentatives et le kicker de Buffalo décroche les prolongations avec un field goal réussi (30-30).

Du rab ? Bien sûr que l’on va en prendre avec plaisir tant les deux équipes régalent.

Les visiteurs gagnent le toss et la première possession ; les armes de Minnesota s’appelle Justin Jefferson (encore lui) et Dalvin Cook (119 yards à la course, 1 TD et 27 yards à la réception). Malheureusement, les Vikings ne parviennent pas au bout et doivent se contenter d’un coup de pied (30-33). Les Bills peuvent à nouveau remonter le terrain et frappent rapidement aux portes de l’end zone adverse. Et c’est alors qu’il cherche le KO pour arracher une victoire qui n’aurait jamais dû lui échapper que Josh Allen trouve les mains… d’un défenseur. Interception décisive ! Le KO est pour les Bills et Minnesota remporte une improbable mais très importante victoire !

Quel scénario ! Quel suspens ! Quel match !

Bon, avec le recul et lorsque l’on analyse ce match “à froid”, Buffalo n’aurait jamais dû le perdre. Et malheureusement, comme face aux Jets la semaine passée, difficile de ne pas cibler Josh Allen. Attention, ce joueur est génial, talentueux, et c’est un quaterback d’avenir en NFL (en plus de me rapporter un max de points en fantasy). Mais hier, comment ne pas lui jeter la pierre ? Alors que les Bills menaient 27-10 et était en position de scorer, le quaterback va connaître une première interception symptomatique de son jeu ; en voulant prolonger une action perdue d’avance, en voulant convertir un jeu négatif en jeu positif, il est sorti de sa poche, a gardé trop longtemps le ballon pour finalement le lancer dans des mains adverses là où il aurait été plus intelligent de lancer hors des limites. C’est lui aussi qui laisse échapper le ballon à 50 secondes de la fin dans sa propre end zone, et lui encore qui se fait intercepter en prolongation, scellant le sort du match.

J’adore ce garçon, vraiment ! Mais à vouloir toujours être le héros de son équipe, il en fait parfois trop. Et depuis deux semaines, c’est trop ! Alors bien sûr, on me rétorquera qu’il jouait hier blessé au coude ; il fut même longtemps incertain. Mais hier, ce n’est pas un problème physique qui l’a stoppé, mais bien un problème psychologique. Il est exigeant envers lui-même (cf sa déclaration de la semaine dernière après la défaite contre les Jets) et c’est une bonne chose en NFL ; mais attention de ne pas surjouer pour (se) prouver quelque chose.

Au final, avec ce revers, le deuxième en deux semaines, Buffalo n’est plus “qu’à” 6-3 et retombe à la troisième place de AFC Est très concurrentielle ! Le signal d’alarme peut être tiré !

Pour Minnesota, s’est en revanche LE match référence que tout le monde attendait ! Avec cette victoire, les Vikings confirment que leur bilan de 8-1 n’est pas usurpé. Mieux encore, ils mettent la pression sur les Eagles qui jouent ce soir ! Ils sont désormais très clairement dans la short list des favoris pour disputer le prochain Super Bowl.

En NFC, les favoris s’imposent… ou presque !

Derrière Philadelphie et Minnesota, et après la victoire de Tampa Bay dans l’après-midi face à Seattle, les “gros” n’ont pas calé.

La tâche était annoncée facile pour les Giants face aux modestes Texans, et le match a plutôt été tranquille en effet pour les new-yorkais. Pour l’emporter, les G-men ont pilonné Houston au sol, avec pas moins de 47 courses pour seulement 17 passes. Avec une telle configuration, l’artisan principal de la victoire fut Saquon Barkley avec 35 courses, 152 yards et 1 TD. La défense a terminé le travail en provoquant deux turnovers, et en limitant l’adversaire à deux field goals sur les quatre dernières possessions. New York l’emporte 24-16 en ayant mené toute la rencontre.

Dans le Sunday Night Football, les 49ers ont disposé des Chargers 22-16. Les “bolts” ont livré un match à l’image de leur saison ; sous courant alternatif ! Brillants en attaque sur le premier drive, ils se sont éteints progressivement au fil de la rencontre face, il faut le dire, à une excellente défense des “red and gold”. Cette dernière a su mettre Justin Herbert sous pression (3 sacks, 9 QB hits) avant de fermer les portes notamment en deuxième période (aucun point encaissé, une interception). En face, Jimmy Garoppolo (19/28, 240 yards) n’a pas lancé de touchdown mais il en a inscrit un au sol, sur une QB sneak, tout comme Christian McCaffrey, moins productif que les week-ends précédents, mais toujours décisif. San Francisco ressemble de plus en plus à l’équipe de l’année dernière qui s’est hissée jusqu’en finale de conférence, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour ses adversaires.

Aaron Rodgers sourit, Dallas grimace !

Seul “favoris” à chuter hier soir ; les Cowboys se sont inclinés au Lambeau Field face aux Packers, 31-28 après prolongations. Bien évidement, vous aurez noté les guillemets car si au coup d’envoi, Dallas affiche le meilleur bilan et Green Bay est en pleine déconfiture, il fallait bien que les hommes de Matt LaFleur se réveillent enfin. Ce sont les texans qui en font les frais ! Pourtant, les visiteurs semblaient avoir pris l’avantage en menant 14-28. Mais à force d’entendre Rodgers répéter à qui veut l’entendre que ses jeunes receveurs ne sont pas au niveau, il fallait bien que ces derniers s’énervent. Christian Watson s’offre 4 réceptions, 107 yards et 3 TDs ! En prolongation, Dallas échoue à sa possession et Green Bay s’impose sur un field goal de Crosby.

En AFC, les favoris s’imposent aussi.

Comme si elle n’était pas assez dangereuse comme cela ! L’attaque des Dolphins, déjà redoutable dans le jeu aérien symbolisé par un nouveau très bon match de Tua Tagovailoa (25/32, 285 yards, 3 TDs), s’est aussi trouvée un jeu au sol. Tout juste débarqué des 49ers, Jeff Wilson Jr engrange 119 yards en 17 courses et 1 TD pour son premier match en Floride. Son compère, Raheem Mostert (8 courses, 65 yards, 1 TD), n’est pas en reste et bien évidement, les deux “infernaux”, Tyreek Hill et Jaylen Waddle, font également parler la poudre. Résultat, 39 points passés aux Browns. Avec cette victoire (39-17), la quatrième de suite, Miami commence à faire vraiment peur, d’autant plus avec le loupé des Bills dans le même temps. Les Dolphins sont aujourd’hui leader de leur division, avec le tie breaker à leur avantage contre Buffalo en attendant le match retour.

Les Chiefs ne devaient pas trop connaître de soucis pour disposer des Jaguars, et ce fut effectivement le cas dans ce duel déséquilibré. En attaque, Patrick Mahomes a distribué (4 TDs) tout en restant bien protégé par sa ligne (aucun sack encaissé). La défense a également fait le boulot en pressant notamment Trevor Lawrence (5 sacks encaissés), qui a malgré tout fait un bon match (29/40, 259 yards, 2 TDs). L’écart de niveau était bien trop important pour que les Jags puissent espérer rivaliser. K.C s’impose 27-17. A noter néanmoins le gros choc encaissé par JuJu Smith-Schuster qui est sorti pour une commotion cérébrale.

Avec un Derrick Henry très bien contenu par la défense des Broncos (19 courses, 53 yards), les Titans s’en sont remis à deux éclairs de génie de Nick Westbrook-Ikhine (5 réceptions, 119 yards et 2 TDs) pour s’imposer 17-10 dans ce qui fut sans doute le match le plus ennuyeux de la soirée. Reste que le second touchdown de Westbrook-Ikhine est superbe ; je vous le mets donc pour le plaisir.

Nick Westbrook-ikhine jukes for 2nd TD

Les Lions enchainent, les Raiders et les Rams en perdition.

Dans les matchs moins en vue de la soirée, on notera une nouvelle victoire pour Détroit, et les défaites des Saints, des Rams et des Raiders.

Saturday réussit son dimanche ! Oui, c’était facile mais je ne pouvais pas l’éviter. Il y a une dizaine de jour, Jeff Saturday, alors correspondant média pour les Colts, twittait que les Raiders étaient vraiment horribles (à voir jouer). Nommé head coach à la surprise générale suite au limogeage de Frank Reich, celui qui n’a aucune expérience à ce poste avait l’occasion de regretter ses paroles puisque Indianapolis, franchise en perdition totale, se déplaçait à Las Vegas, pas au mieux il est vrai. Il n’en fut rien car pour sa première, son équipe a dominé son adversaire. Deux symboles à ce renouveau ; Matt Ryan tout d’abord (re)confirmé quaterback titulaire qui livre son meilleur match de la saison (21/28, 222 yards, 1 TD) et Jonathan Taylor retrouvé (22 courses, 147 yards, 1 TD). Les Colts s’imposent 20-25 grâce à l’énergie insufflé par son nouveau HC. Attention que cela ne donne pas des idées à la direction des Raiders…

Pas de Matthew Stafford, pas de Kyler Murray ; le duel de division entre les Rams et les Cardinals était donc un duel de quaterbacks remplaçants. Et à ce petit jeu, c’est Colt McCoy qui s’en est le mieux sorti ; il rend une copie propre à 26/37, 238 yards et 1 TD. Il a surtout eu le mérite de ne pas perdre de ballon, contrairement à John Wolford (1 interception). Le reste a été conquis au sol par James Conner, auteur d’un doublé. Arizona s’impose 17-27 à Los Angeles. Des Rams que l’on ne reconnait plus, ni en attaque ni en défense, et qui ont perdu Cooper Kupp sur blessure (cheville). La seule étoile qui brillait encore dans cette pléthore de stars éteintes.

Détroit ne sera pas champion cette année, c’est un fait. Mais qu’est-ce que les Lions sont funs à voir jouer ! Face à des Bears où Justin Field s’est une nouvelle fois plus distingué au sol (13 courses, 147 yards, 2 TDs) qu’à la passe (12/20, 167 yards, 2 TDs, 1 Interception), les Lions ont égalisé à 2 minutes de la fin sur un touchdown de Jamaal Williams. Et comme le kicker de Chicago avait manqué l’extra-point sur le TD de son équipe, celui de Détroit n’a pas manqué le sien pour mettre son équipe devant ; 30-31. La défense a ensuite stoppé Field et son escouade pour offrir un nouveau succès au scénario rocambolesque à son équipe.

Dernier match de la soirée, celui que j’ai le moins suivi. Ce qui est certain, c’est que le retour de T.J. Watt a galvanisé une défense qui n’en avait déjà pas besoin. Les Steelers ont éteint les velléités offensives des Saints, limités en tout et pour tout à moins de 200 yards en attaque (et 10 points). La “D” a également intercepté deux fois Andy Dalton pour annihiler tout espoir de retour des visiteurs, pourtant jamais très loin au tableau d’affichage. Pittsburgh s’impose 20-10 face à New Orleans dans ce match où les deux équipes n’ont plus grand chose à espérer.

A demain pour un petit coup d’oeil sur le Monday Night Football.

Le Monday Night Football a mis fin aux espoirs de saison parfaite pour les Eagles. Ces derniers s’inclinent en effet à domicile 21-32 face aux Commanders, rivaux de division. Pourtant, Philadelphie avait commencé le match pied au plancher, avec deux touchdowns sur leur deux premiers drives. Mais la suite a été beaucoup plus compliquée ! Les Eagles ont notamment perdu quatre ballons (1 interception, 3 fumbles) alors qu’ils n’en avaient perdu que trois depuis le début de la saison. L’attaque de Philly a également été privée de terrain, Washington monopolisant la possession avec près de 40 minutes (et en ne perdant qu’un ballon).

A l’arrivée, c’est une mauvaise opération pour les “aigles” qui voient les Vikings les rattraper en tête de la Conférence Nationale.

Ndamuking Suh Eagles. Pas certain qu’ils avaient besoin d’encore plus de renfort ! Suh était sans club après son départ des Buccaneers et son annonce de retraite (à la fin de la saison dernière). Finalement, il revient sur le terrain, peut-être pour essayer de glaner une nouvelle bague. Pour rappel, il a 35 ans.

Une victoire et ça repart… ou pas ! Face à une équipe en pleine confiance, les Titans, et sûr de ses forces (Derrick Henry, auteur de deux touchdowns), les Packers chutent à nouveau à domicile (17-27) et voient les playoffs s’éloigner très dangereusement. Seul motif des espoirs, le rookie Christian Watson qui après son triplé contre Dallas s’offre un doublé hier soir.

Ah Rodgers aux fraises, je vais passer un bon week-end.

Bobby content.

NFL, semaine 11.

Chaque saison, il y a un dimanche où l’on est un peu moins bien. Un peu moins attentif, un peu plus fatigué. Le spectacle n’est pas forcément à la hauteur sur le terrain, les scénarios sont un peu moins fous. Bref, une journée un peu “sans”. Et pour moi cette année, ce fut ce dimanche. Oh, j’ai suivi, rassurez-vous ! Mais j’ai trouvé qu’il manquait un peu de piquant, un peu de folie, avec des matchs un peu ennuyeux et une qualité de jeu pas exceptionnelle. Néanmoins, une victoire reste une victoire, une défaite une défaite, même quand tout cela se fait dans la douleur. Retour sur les quelques enseignements de ce week-end.

Rappels à l’ordre pour Minnesota et New York !

Nous les avions laissé sur une victoire complètement folle face à Buffalo. On se disait que cette fois-ci c’était bon, qu’ils avaient le rythme (et le niveau) pour dominer n’importe quel adversaire. A contrario, Dallas restait sur une défaite contrariante face aux Packers après avoir mené de 14 points. Et bien évidemment, quand les choses semblent aussi évidentes, c’est le contraire qui se produit ! Les Cowboys ont donc écrasé les Vikings 40 à 3 ! Une fessée XXL pour Minnesota, totalement dominé des deux côtés du ballon. Difficile de dégager une grande ligne dans cette rencontre à sens unique. En attaque, tout a fonctionné pour Dallas ; entre ses courses et ses réceptions, Tony Pollard cumule 189 yards et marque 2 TDs, “Zik” Elliott en inscrit 2 également, Dak Prescott lance pour 276 yards et 2 TDs sans interception. Les Cowboys ont marqué des points sur leur sept premières possessions ! Et en défense ? Kirk Cousins a été sacké à sept reprises, Justin Jefferson limité à 3 réceptions… victoire complète de Dallas. Ces derniers tiennent désormais leur match référence ; à eux de confirmer cette bonne dynamique pour contester le leadership des Eagles sur la division et la conférence. Pour les Vikings, s’agit-il d’une décompression “normale” après la belle victoire de la semaine dernière ou d’une véritable alerte ? Réponse la semaine prochaine.

Portés par un Jamaal Williams “on fire” (3 TDs), les Lions battent les Giants sèchement 18-31. Un match qui confirme ce que l’on pressentait ; quand Saquon Barkley est contenu (15 courses, 22 yards seulement) et que la défense a moins de rendement qu’à l’accoutumée, le jeu aérien des G-men ne peut prendre le relais. Daniel Jones contraint de lancer 44 ballons (pour 27 passes complétées, 341 yards, 1 TD, 2 Interceptions), c’est trop ! A voir comment New-York va rebondir dès jeudi, pour Thanksgiving, avec un affrontement contre les Cowboys où se joue la deuxième place de la division. Pour Détroit, c’est une troisième victoire d’affilée ; une embellie pour Dan Campbell dont la légitimité pouvait commencer à faire doute.

Des leaders plus ou moins convaincants.

Après deux défaites de rang, les Bills n’avaient pas le droit à l’erreur face à des Browns qui ne peuvent plus qu’espérer le retour de Deshaun Watson pour commencer à préparer la saison prochaine. Contrat rempli pour Buffalo, avec une victoire 31-23 mais un début de match qui a été loin de lever tous les doutes. Ainsi, c’est bien Cleveland qui a pris le match en main, en menant rapidement 0-7, puis 3-10, notamment grâce à un bon Amari Cooper (8 réceptions, 113 yards, 2 TDs). Il a fallu attendre le deuxième acte pour voir Buffalo s’affirmer enfin, notamment grâce aux nombreuses erreurs de Cleveland. Josh Allen n’a pas forcé (18/27, 196 yards, 1 TD) car il a pu s’appuyer pour une fois sur un jeu au sol performant (172 yards gagnés à la course). Les Bills peuvent donc avoir le sourire mais la “machine” parait moins implacable que lors des premières semaines. A voir comment les choses évoluent.

Eux, le sont, implacables ! Demandez donc aux Chargers ! Les Chiefs remontent le terrain en 1:15 à la toute fin de match et Patrick Mahomes (20/34, 329 yards, 3 TDs) trouve Travis Kelce (6 réceptions, 115 yards, 3 TDs) pour le touchdown de la gagne à 30 secondes de la fin. Victoire de Kansas City sur le fil 27-30. Pourtant, encore une fois, les Chargers avaient livré un excellent match contre leur rival de division, prenant même l’avantage à moins de deux minutes de la fin. Mais K.C a une nouvelle fois douché les “bolts” au buzzer ; une constante depuis quasiment quatre ans désormais. Les hommes d’Andy Reid sont en pleine forme, restant sur quatre victoires consécutives et occupant désormais la tête de la Conférence Américaine.

Toujours dans l’AFC, la victoire fut beaucoup moins convaincante pour les Ravens, longtemps contenus par les Panthers. Il aura fallu attendre le quatrième quart-temps et une perte de balle de Carolina pour voir Lamar Jackson (24/33, 209 yards, 1 Interception et 11 courses, 31 yards, 1 TD) inscrire, au sol, le seul touchdown de la partie, permettant à Baltimore de s’imposer 13 à 3. En face, Bakker Mayfield n’a rien montré, subissant deux interceptions, dans un match où seules les défenses auront brillé.

A l’image des Bills, les Eagles avaient également quelque chose à se faire pardonner, et face aux faibles Colts, on pensait que cela serait facile. Il n’en a rien été ! Transformé par Jeff Saturday, Indianapolis a encore livré un très bon match, dominant Philadelphie tout du long de la partie. Il s’en est fallu d’un touchdown au sol de Jalen Hurts à 1:20 de la fin pour finalement donner la victoire à Philly. Un match qui aura confirmé la résurrection de Matt Ryan (23/32, 213 yards) et Jonathan Taylor (22 courses, 84 yards, 1 TD). Le changement de coach a visiblement fait du bien aux Colts que l’on ne reconnait plus, et les “aigles” ont bien failli être les dindons de la farce sur ce coup là !

Enfin, dans un Monday Night Football délocalisé à Mexico, les 49ers se sont sans surprise et sans difficulté imposés face aux Cardinals 10-38. Menés par un bon Jimmy Garoppolo (20/29, 228 yards, 4 TDs) et par leurs playmakers offensifs (Brandon Aiyuk et Georges Kittle, 2 TDs chacun, Deebo Samuel, 1 TD), les californiens n’auront vu Arizona leur résister qu’une mi-temps, clôturée sur le score de 10-14. En deuxième mi-temps, la défense de San Francisco “blanchit” l’attaque peu inspirée d’Arizona alors que l’attaque brille. Une soirée tranquille pour les “niners” qui écartent quasi définitivement de la course aux playoffs un adversaire de division et prend par la même la tête de cette dernière, devant Seattle au repos cette semaine.

Cincinnati et New England en quête de playoffs, Los Angeles définitivement écarté.

Dans un match plaisant et serré jusqu’au milieu du troisième quart-temps, les Bengals ont pris le pas sur les Steelers, 30-37. L’attaque de Pittsburgh menée par le rookie, Kenny Pickett (25/42, 265 yards, 2 TDs), a fini par ne plus pouvoir suivre le rythme de Cincinnati ; Cincinnati qui s’est découvert un héros inattendu après la sortie de Joe Mixon (commotion) en la personne de Samaje Perine, auteur de trois touchdowns. En l’absence de Ja’Marr Chase, Joe Burrow a pu s’appuyer sur Tee Higgins également (148 yards) pour faire bouger les chaines. Une victoire précieuse pour les “tigres”, désormais calés à la deuxième place de l’AFC Nord.

Dans le match le plus horrible du week-end, et probablement de la saison, voir de ces cinq dernières années, les Patriots ont engrangé un succès important en s’imposant 10-3 face aux Jets. Un match que l’on a craint devoir aller en prolongation, ce qui aurait probablement achevé les derniers spectateurs. Incapables d’avancer en attaque, à l’image d’un Zach Wilson tout simplement affreux (9/22, 77 yards), ou de marquer des points, les deux équipes en étaient à 3-3 à 25 secondes de la fin. Moment choisi par Marcus Jones sur retour de punt pour nous offrir le seul éclair de génie de ce match bien terne.

Marcus Jones scores game-winning punt return TD

Désormais, seul un miracle pourrait sauver le champion en titre ! Pourtant devant au score à la pause (10-14), les Rams ont subi la loi des Saints en deuxième mi-temps et ont perdu à nouveau Matthew Stafford sur commotion. Le quaterback revenait déjà d’un protocole commotion et avait livré une bonne première mi-temps, en lançant notamment deux touchdowns. Mais cette nouvelle blessure, ainsi qu’une équipe de New Orleans plus agressive en deuxième mi-temps, a eu raison de Los Angeles qui s’incline 27-20 au final et peut oublier ses rêves de doublé.

En vrac !

Beau match entre les Bears et les Falcons ; Atlanta s’impose sur un coup de pied de Koo à plus de 50 yards dans les dernières minutes (27-24). L’occasion dans ce match de voir Cordarrelle Patterson en action, avec un très beau retour de kick off conclut par un touchdown. Son 9ème TD en carrière dans cette situation, ce qui en fait le recordman de la NFL.

Cordarrelle Patterson - 9th kick-off return TD

Les Raiders enfoncent un peu plus les Broncos en l’emportant 16-22 en prolongation. Pourtant, Denver a connu une belle première mi-temps offensive, marquant 10 points en deux drives et échouant un field goal peu avant la mi-temps. Aucun punt donc, mais un score qui aurait pu être plus lourd si Melvin Gordon n’avait pas commis un nouveau fumble dans la red zone ; réputé malheureusement pour ces pertes de balle coûteuse, le running back a depuis été coupé par Denver. Changement de physionomie en deuxième mi-temps avec un match qui se ferme. Denver pensait quand même avoir fait le plus dur en prenant l’avantage 16-13 dans le money time, mais les visiteurs ont égalisé. Et en prolongation, c’est Davante Adams qui donne la victoire à son équipe sur la première possession du temps supplémentaire.

Enfin, les Commanders ont battu les Texans 10-23 ; l’occasion de confirmer Taylor Heinicke comme le nouveau quaterback titulaire de la franchise.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Pour rappel, jeudi, c’est Thanksgiving ; il y aura donc trois matchs au programme comme le veut la tradition.