[NFL] Any given sunday

Thanks, j’ai choppé les highlights de San Francisco, ça avait l’airfou ces actions de TD.

Bobby en cherchant un peu de chocolat noir.

Honnêtement, en écrivant mon résumé, San Francisco a commencé à me donner des sueurs froides ; Deebo Samuel, Brandon Aiyuk, Georges Kittle… et je n’ai même pas cité Christian McCaffrey, plutôt timide sur ce match là. Et cette défense solide qui est toujours là. En rappelant qu’ils étaient finalistes de conférence la saison dernière. Ca commence quand même à avoir des allures de prétendant sérieux.

J’ai bien l’impression aussi.

Bobby après quelques popcorns

Tradition de Thanksgiving, trois matchs étaient au programme hier (à des horaires intéressants qui plus est pour nous autres français), et comme le veut là encore la tradition, les Lions et les Cowboys jouaient. Si parfois cela a conduit à des rencontres peu engageantes (j’ai encore souvenir d’un effroyable Chargers at Lions d’il y a quelques années), hier, les affiches étaient belles et le spectacle au rendez-vous.

Ainsi, la victoire des Bills chez les Lions (25-28) a confirmé d’une part que Détroit est en forme en ce moment, et d’autre part que Buffalo coince un peu. La première mi-temps est enlevée, avec des possessions concluantes pour les deux équipes et des locaux très agressifs (trois 4th downs tentés et réussis, dont deux pour des touchdowns). Buffalo mène 14-17 en rentrant aux vestiaires. Mais en deuxième mi-temps, les visiteurs coincent totalement ; Josh Allen n’est plus que l’ombre de lui-même, Stefon Diggs est complètement étouffé. Les Bills enchainent une interception (sans conséquence) et trois punts ; quatre possessions “vierges” (seule la défense fait le boulot en réussissant un safety sur une action que Jared Goff prolonge un peu trop). Détroit en profite pour passer devant au début du 4ème quart-temps (22-19, conversion à 2 pts). C’est le moment que choisit Josh Allen et Stefon Diggs pour sortir de leur torpeur ; TD Bills pour prendre le lead (22-25). L’extra point manqué permet néanmoins aux Lions d’y croire lorsqu’ils égalisent (25-25) à moins d’une minute de la fin, mais la trentaine de secondes laissés à Allen et à Diggs est suffisante pour que les deux playmakers aillent chercher une position favorable. Tyler Bass se rattrape de son échec et donne la victoire à son équipe au buzzer !

Détroit peut avoir des regrets ; Jared Goff a été très propre (à part le safety bêtement encaissé) et la défense a fait plus que son travail pendant trois quart-temps. Insuffisant pour battre des Bills qui restent loin de ce qu’ils ont montré en début de saison !

Après leur démonstration de force contre les Vikings dimanche dernier, les Cowboys ont poursuivi sur leur lancée en écartant un rival de division, les Giants, 28-20. D’abord en deçà pendant le premier acte, Dallas a fait la différence en deuxième mi-temps ; Dak Prescott, auteur de deux interceptions durant le premier acte, trouve notamment Dalton Schultz (2 TDs) dans la peinture pour donner l’avantage à son équipe. Encore une fois, la solution est passée par un bon contrôle de Saquon Barkley (limité à 11 courses, 39 yards, 1 TD). New York marque le pas et voit son adversaire du soir le dépasser au classement. La lutte pour les playoffs va faire rage entre les deux franchises !

Eux avaient à coeur de se racheter après la déculotté face aux Cowboys justement ; les Vikings s’imposent 33-26 contre les Patriots. Là encore un résultat important pour les deux équipes en vue des phases finales. Une fois encore, Minnesota a pu se reposer sur son receveur star, Justin Jefferson (9 réceptions, 139 yards, 1 TD) pour faire la différence dans un match où New England n’a pas démérité. Loin du désert offensif de dimanche dernier, les Pats ont longtemps fait jeu égal avec leurs adversaires (26-26 à l’entame du dernier quart-temps) et auraient même pu prendre l’avantage sans une décision un peu litigieuse du corps arbitral ayant refusé un touchdown à Hunter Henry. Dans la dernière ligne droite, la défense des Vikings ne laisse plus rien passer, et ces derniers s’imposent finalement.

Enfin, pour être complet, Von Miller est sorti blessé lors du match contre les Lions. Il semblerait qu’il souffre d’une entorse du genou, ce qui lui laisse donc un espoir de rejouer cette saison.



Bobby qui se dit qu’il bon de retrouver son pull de noêl affreux!

NFL, week 12.

Novembre touche à sa fin et la lutte pour les playoffs est âpre. Après un beau jeudi de football autour de la traditionnelle dinde de Thanksgiving, les matchs du dimanche soir ont été d’excellente facture, avec des résultats très importants dans la course à la post saison. Winter is coming comme dirait l’autre, et avec lui les derniers espoirs de certaines équipes s’envolent là où d’autres peuvent encore (un peu) y croire. J’aime particulièrement cette période, quand les jours raccourcissent, quand les feux naissent dans les cheminées, quand les décorations s’illuminent et quand enfin la saison régulière rentre dans son climax !

Derrière les Chiefs, cela se tend en AFC !

Après la victoire des Bills aux forceps jeudi soir, et derrière les intouchables Chiefs, plusieurs matchs intéressaient le haut du classement de la Conférence Américaine avec parfois des confrontations directes, et plusieurs duels à distance.

Les Chiefs justement, commençons par eux. Les coéquipiers de Patrick Mahomes (37/42, 320 yards, 1 TD, 1 Interception) n’ont pas livré un grand match et n’ont pas eu à le faire pour venir à bout d’une équipe des Rams qui n’a plus rien à espérer. Privé de Matthew Stafford, Cooper Kupp ou encore Allen Robinson, L.A a rapidement été mené au score sans espoir de revenir dans le match et ce bien que K.C n’ait vraiment pas forcé. Une “petite” victoire 26-10 pour ces Chiefs plus que jamais leader de la conférence, et qui semblent en garder sous le pied en vu des échéances de janvier.

Dans l’AFC Est, Buffalo, qui est un peu moins bien ces derniers temps, a intérêt à se méfier, car derrière cela joue “vraiment fort”.

Il n’y a pas grand chose à dire de la victoire des Dolphins face aux Texans, 30-15. Miami a mené 30-0 avant de complètement lever le pied et de laisser Houston s’amuser un peu dans un match où le sort était jeté depuis bien longtemps. La seule chose que l’on retiendra au final, c’est que l’on a revu Kyle Allen (26/39, 215 yards, 1 TD, 2 Interceptions) démarrer un match de football ; ce dernier était titulaire à la place de Davis Mills par choix du coach. Difficile de retenir autre chose de cette victoire sans difficulté de Miami, ce qui était attendu.

Même chose du côté des Jets, victorieux des Bears (31-10). Chicago, privé de Justin Field, a tenu une mi-temps (17-10 à la pause) avant de céder face à une attaque new-yorkaise que l’on avait pas vu à pareille fête depuis le début de la saison. La raison de ce changement ? Zach Wilson mit sur le banc ! C’est en effet Mike White qui a débuté au poste de quaterback et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a livré une excellente prestation ; 22/28, 315 yards, 3 TDs… et surtout aucun turnover ! Pas besoin d’être devin pour savoir que Wilson a probablement perdu sa place à la tête de l’attaque des Jets cette saison.

Dans l’AFC Nord, ce dimanche soir a peut-être marqué un tournant important pour la qualification en playoffs.

En effet, dans un match plutôt bien verrouillé par les défenses, les Cincinnati Bengals se sont imposés 16-20 sur le terrain des Titans. Pour y parvenir, les finalistes du dernier Super Bowl ont réussi à limiter l’impact de Derrick Henry au sol (seulement 38 yards à la course pour la star de Tennessee). En attaque, sans Ja’Marr Chase ni Joe Mixon, Joe Burrow (22/37, 270 yards, 1 TD) a pu compter sur Samaje Perine, dans la lignée de son match de la semaine dernière (58 yards et 1 TD au sol, 35 yards à la réception), et Tee Higgins (114 yards, 1 TD). A l’entame du dernier quart-temps, à 13-13, les visiteurs vont prendre l’avantage grâce au touchdown Higgins (13-20). Tennessee garde un petit espoir en passant field goal (16-20), mais la défense va craquer ; alors qu’ils pensent avoir réussi à pousser leurs adversaires à un coup de pied à 3 points qui leur laisse une petite chance, la “D” est pénalisée ce qui offre un first down au lieu d’une quatrième tentative aux Bengals. Ces derniers n’ont plus qu’à grignoter les dernières secondes avec une “victory formation”.

Ce résultat est d’autant plus important pour Cincinnati que dans le même temps, les Ravens concédaient la défaite sur le terrain des Jaguars (28-27), dans une fin de match incroyable. En effet, après avoir mené 10-19 au début du quatrième quart-temps, Baltimore a vu Jacksonville revenir au score 17-19, puis passer devant sur un field goal suite à un ballon volé à Gus Edwards (20-19). En souffrance offensivement, les “corbeaux” trouvent les ressources pour inscrire un nouveau touchdown, décisif pense-t’on, à deux minutes de la fin. Mais Trevor Lawrence, qui prend vraiment une nouvelle dimension cette saison (29/37, 321 yards, 3 TDs), va mener un drive parfaitement timé pour trouver Marvin Jones Jr. dans la peinture dans les ultimes secondes du match. Doug Pederson choisit alors de convertir à 2 points pour arracher la victoire ; un pari réussi grâce à une nouvelle passe de Lawrence dans la end zone (pour Zay Jones). Les Jaguars s’imposent sur le fil et mettent Baltimore en difficulté ; ces derniers voient Cincinnati revenir à leur hauteur en tête de la division (7-4).

Scénario un peu identique, même si cette fois ce sont les favoris qui s’en sont sortis ; les Chargers ont conservé leurs espoirs de voir les phases finales en arrachant une précieuse victoire 24-25 dans l’Arizona. Dans un match où la résistance des Cardinals a surpris, il a fallu un ballon volé par la défense des visiteurs pour offrir la victoire aux “bolts”. Ce turnover a en effet été converti en points par Justin Herbert (35/47, 274 yards, 3 TDs) avec l’aide d’Austin Ekeler, avant que  Brandon Staley ne choisisse de tenter la conversion à 2 points. Un pari gagnant, Herbert trouvant son tight-end, Gerald Everett, dans la peinture pour réussir le hold-up parfait.

NFC : les Eagles toujours plus haut, le “sud” toujours plus bas et S.F prend le lead à l’ouest !

Cela ressemblait fortement au match de la dernière chance pour Green Bay ; une dernière occasion de prouver que le “roi” Rodgers n’était pas mort. Il n’en a rien été ! Les Eagles ont dominé les Packers 40-33. Une victoire qui s’est construite au sol, avec pas moins de 157 yards pour le seul Jalen Hurts ; un record de franchise. Ironie du sort dans ce match qui sentait bon la passation de pouvoir ; Aaron Rodgers (11/16, 140 yards, 2 TDs, 2 Interceptions) est sorti blessé au cours du troisième quart-temps. Son remplaçant a brillé en lançant un touchdown de plus de 60 yards pour Christian Watson qui a entretenu quelques espoirs, mais incapable de stopper l’attaque de Philly, Green Bay a fini logiquement par s’incliner. Sans aucun doute la fois de trop pour espérer quelque chose cette année.

Les leaders de la NFC Sud ont été à la peine ce week-end, avec trois défaites en autant de matchs.

Alors qu’ils pensaient tenir la victoire, les Buccaneers se sont inclinés chez les Browns 23-17 après prolongation. Dans un match plutôt défensif, Tampa Bay semblait malgré tout avoir fait le plus dur en menant 10-17 à l’approche de la fin. Mais la défense des visiteurs a cédé au pire moment, permettant à Jacoby Brissett (23/37, 210 yards, 1 TD, 1 Interception) de trouver Njoku dans la peinture pour l’égalisation à quelques secondes de la fin. Durant l’overtime, les défenses tiennent à nouveau le choc, forçant plusieurs punts, jusqu’à ce qu’Amari Cooper, très discret jusque là, réceptionne une belle passe pour amener la balle sur les 3 yards adverses. Nick Chubb conclut en force pour donner la victoire à son équipe.

Les Commanders ont confirmé leur renouveau en remportant la victoire 19-13 face aux Falcons. Si Taylor Heinicke (14/23, 138 yards, 2 TDs, 1 Interception) ne sera jamais un Tom Brady, le fait est que depuis qu’il a remplacé Carson Wentz, l’équipe de la capitale affiche un très bon bilan de 5-1 qui la place à la 7ème position de la conférence, en lice pour les playoffs. L’occasion pour moi de signaler que si la saison s’arrêtait aujourd’hui, la NFC Est qualifierait ses quatre équipes pour la phase finale. Concernant le match, les conditions météorologiques ont forcé les deux équipes à jouer essentiellement au sol… même si c’est à la passe qu’elles ont conclu une fois dans la red zone. C’est également à la passe qu’Atlanta a fini par céder, Mariota se faisant intercepter alors que son équipe était en position de scorer pour passer devant au score à quelques minutes de la fin. Les Falcons ont ensuite définitivement enterré leurs espoirs de victoire en commettant une faute sur le punter adverse alors qu’ils avaient forcé un three-and-out pour une ultime possession offensive.

On en parlait quelques messages plus haut, les 49ers ont une potentielle attaque de feu, mais elle ne performe pas à tous les matchs. Heureusement, ils ont aussi une défense exceptionnelle ! L’escouade défensive a complètement neutralisé l’attaque des Saints, provoquant notamment deux fumbles d’Alvin Kamara. New Orleans termine le match avec 0 point. De fait, même si l’attaque de San Francisco n’a inscrit que 13 points grâce à un bon travail défensif de la “D” des Saints, cela est suffisant pour emporter une précieuse victoire (13-0) qui les placent désormais en tête de la NFC Ouest.

Car oui, dans le même temps, les Seahawks se sont inclinés à domicile contre les Raiders (34-40). Comme un symbole, c’est Josh Jacobs, d’une course de 84 yards, qui a marqué le touchdown synonyme de victoire durant la prolongation. Alors qu’elle montrait du mieux ces derniers matchs, la défense de Seattle s’est littéralement fait marcher dessus par le running back de Las Vegas ; 33 courses, 229 yards, 2 TDs et 6 réceptions pour 74 yards. L’attaque des 'hawks n’a pourtant pas démérité, mais leurs collègues de la défense sont retombés dans les travers qu’on leur avait connu en début de saison. A voir si ce n’était qu’un coup de moins bien ou si cela se confirme dans les semaines à venir. Seattle peut encore croire aux playoffs ; à eux de ne pas tout gâcher dans cette saison où on les attendaient beaucoup moins bien.

Les Broncos touchent le fond, les Colts reviennent à l’ordinaire.

On termine par les deux derniers matchs de cette semaine, sans trop d’enjeu pour le classement général.

Difficile de penser que les Broncos pouvaient faire plus misérable que ce qu’ils avaient montré jusque là, mais en s’inclinant 23-10 chez les Panthers, ils ont montré que rien n’était impossible. Face à une équipe de Carolina qui est sans aucun doute l’une des plus faible de la ligue, Denver est encore passé à côté. Ou plus exactement, l’attaque de Denver a encore sous-performé. Au vu des performances de Russell Wilson (19/35, 142 yards, 1 TD), on en vient à se demander si les dirigeants de Seattle ne sont pas des génies de l’avoir échangé au printemps, chose qui à l’époque paraissait totalement stupide. Je suis triste pour Wilson, vraiment, parce que c’est un garçon adorable et que je n’oublie pas qu’il a apporté un titre à Seattle. Mais sérieusement, que se passe t’il avec lui ? On a même vu la défense des “chevaux sauvages”, en la personne de Mike Purcell, s’en prendre verbalement au quaterback sur la touche. Rien ne va plus dans le Colorado !

Enfin, après avoir surpris tout le monde avec une victoire lors de son premier match sur le banc, Jeff Saturday et les Colts sont depuis rentrés dans le rang. Lors du Monday Night Football, Indianapolis s’est incliné 17-24 contre les Steelers. Pittsburgh où Kenny Pickett (20/28, 174 yards) prend petit à petit ses marques. Et qui sait ; Mike Tomlin, qui n’a jamais connu une saison négative depuis 2007 !?, pourrait une nouvelle fois aller chercher un ratio victoires-défaites favorable !

Voilà pour cette semaine.

Ahh ouais y’a eu des surprises, j’aime bien et merci à toi de recadrer les débats sur l’essentiel c’est-à-dire le ballon ovale en cette période de mondial qui ne vaut pas un kopek ni même un 100ème de superbowl.

Bobby en se lèchant les doigts… C’est cro bom le Nutella.

Tu prêches un convaincu ; je m’enorgueillis de ne pas avoir regarder un seul match de cette coupe du monde qui ne m’intéresse pas. Je ne peux pas dire que je n’ai pas quelques résultats ; difficile de se boucher les oreilles à la machine à café. Mais j’en ai absolument rien à foot.

Tout pareil Miguel ! 

Bobby après une 'tite séance de cardio.

Bon ben… je regarde plus de NFL que de soccer mais j’avoue que j’ai zieuté 2 ou 3 matchs quand même

A ce stade, voyez vous des favoris se dégager ?
Perso, j’ai un peu de mal, je trouve qu"aucune équipe ne survole les débats cette année… mais je m’éclate !

Ps : Je suis pourtant un écolo de longue date, pratiquant et convaincu yes

Mathelin dit :Bon ben... je regarde plus de NFL que de soccer mais j'avoue que j'ai zieuté 2 ou 3 matchs quand même

Hey, tu es bien libre de faire ce que tu veux !

J'ai longtemps suivi le ballon rond avec passion. J'ai même été abonné à un club pendant deux ans, allant voir quasi tous les matchs à domicile de mon équipe favorite (je n'étais pas encarté mais j'étais clairement un ultra). Mais je trouve que le football post 2000 est vraiment devenu trop business. Les états d'âme des joueurs, la volonté de créer une ligue privée "entre gros" histoire de se partager le gâteau, ou encore le décalage de la Coupe du Monde en plein hiver parce que personne ne s'est dit que jouer au Qatar en été n'était pas une idée, ont achevé de m'écoeurer.

Après voilà, je ne vais pas faire mon indigné ; la NFL brasse également beaucoup d'argent, elle a son lot de scandales (qui a dit Daniel Snyder ?). Mais je trouve malgré tout que le système est plus sain, notamment avec la mise en place de mécanismes qui assurent l'équité sportive (je pense notamment au Salary Cap et à la draft). Toutes les équipes ont leur chance, les joueurs sont durs au mal. Bref... je trouve qu'il y a moins de "cinéma" qu'au soccer. Et de manière générale, j'aime bien la façon qu'on les américains d'aborder le sport ; NFL, NBA, NHL... et même la MLB. J'avoue qu'aujourd'hui, je ne regarde quasi plus que le sport US.

Et pour revenir à la NFL donc, je vois quand même des favoris se dégager.

En AFC, je pense que les Chiefs sont très forts et je trouve que les Dolphins commencent à ressembler à quelque chose. Je ne serai pas surpris de retrouver ces deux là en finale de conférence, ce qui serait sympa pour Tyreek Hill. Les Titans sont solides, même si un peu unidimensionnel (et on a vu que si Derrick Henry est stoppé, cela devient compliqué !). Et bien évidemment, je ne veux pas enterrer les Bills même si ils sont dans le dur en ce moment.

En NFC, je ne pensais pas les Eagles aussi bon et les Vikings ont l'air d'avoir trouvé de la constance. Mais ceux que je crois vraiment très forts, ce sont les 49ers. On en a parlé il y a peu, je ne leur trouve pas de défaut (allez, je pourrai dire le quaterback mais Jimmy G. est propre). Ah oui, les Cowboys ont les moyens de jouer les troubles-fête, mais je les crois aussi capable de passer au travers sur un match.

Assez d’accord avec ton analyse… 
Et sinon, l’équipe casse burne, comme dhab, c’est bien les niners :sweat_smile:

Du même avis que vous. En tout cas, je trouve qu’il y a de nombreuses équipes qui sont sympas à voir jouer. 
En AFC, ça va être chaud. J’ajouterais bien les Ravens (sans 4eme quart temps) et les Bengals qui peuvent en embêter plus d’un. J’espère que les Chargers vont aller en PO car malgré tous les blessés, il y a toujours Herbert et par 2 fois, même s’ils ont perdu, je trouve qu’ils ont dominé les Chiefs.

En NFC c’est un peu plus restreint. Les Eagles et les Vikings sont réguliers avec de bonnes attaques mais les 49ers et les cowboys devraient être assez redoutables. 
En tout cas cette fin de saison s’annonce très intéressante. Déjà rien que ce we, entre Patriots-Bills, Eagles-Titans, 49ers-Dolphins et Bengals-Chiefs ça promet.

On a un très beau week-end qui s’annonce en effet. Je suis en train d’écouter les previews de TDActu ; ça promet.

Pour revenir à ce que tu dis, en AFC, j’ai du mal avec les Ravens. J’aime l’équipe hein, mais leur capacité à se saborder sur un match est impressionnante. Du coup, j’ai du mal à les mettre dans les favoris.

En NFC, sur le papier, je mets les 49ers mais j’ai tellement pas confiance en Jimmy G… heart

Pourtant, il a déjà joué un Super Bowl et emmené l’équipe en finale de conf’ l’année dernière.

Dur à pronostiquer, il y a quand même pas mal d’équipes capables d’aller au bout !
Les Niners sont chiants et très bien coachés, et Mahomes est vraiment génial donc je mise sur une revanche avec un SB 49ers / Chiefs mais je ne suis pas sur de moi… il y a trop d’équi^pes dans le coup cette année (et c’est coool!)

“Petit” Thursday Night Football avec une rivalité de division entre les Bills et les Patriots de l’éternel Bill Belichick. Après des années de frustration dans l’ombre des Pats, cela fait quelques saisons que Buffalo a pris la mesure de son adversaire (cinq victoires lors des six dernières confrontations). Hier n’a pas fait exception à la (nouvelle) règle ; victoire tranquille de la team de Josh Allen (propre, mais sans éclat ; 22/33, 223 yards, 2 TDs) 10-24 dans un match maitrisé de bout en bout. Après quelques semaines difficiles, le contenu du match rassurera les supporters de Buffalo. En revanche, c’est une mauvaise opération pour New England, à la lutte pour une place en playoffs dans cette division très compétitive.

NFL, week 13, c’est parti !

Résumé plus court qu’habituellement car j’avoue être un peu malade et avoir le crâne en compote (en plus, je me lève à 4h00 demain donc…). Mais cela ne m’a pas empêché de savourer la soirée d’hier qui proposait de nombreuses affiches alléchantes, notamment en deuxième partie.

Duels au sommet !

Et ils l’ont refait ! Les Bengals, déjà victorieux des Chiefs la saison passée lors de la finale de l’AFC, ont remis le couvert en venant à bout de Kansas City 27-24. Après avoir manqué leur début de match, les Chiefs avaient pourtant pris la tête à l’abord du quatrième quart-temps et étaient en position d’assommer leurs adversaires en prenant deux possessions d’avance, mais un fumble de Travis Kelce cherchant à prolonger inutilement une action a redonné la balle à Cincinnati. Avec une attaque retrouvée depuis quelques matchs, et en comptant le retour de blessure de Ja’Mar Chase (7 réceptions, 97 yards), Joe Burrow (25/31, 296 yards, 2 TDs et 11 courses, 46 yards, 1 TD) ne s’est pas fait prier pour mettre son équipe à nouveau devant (27-24). Puis, Butker ayant manqué le field goal de l’égalisation, c’est encore cette attaque “tigrée” qui va réaliser les actions nécessaires pour écouler les trois dernières minutes de la rencontre sans redonner la balle à leurs adversaires. Ce succès est le quatrième de rang pour les Bengals et met fin à une série de cinq victoires pour Kansas City. Clairement, après un début de saison qui a fait douté, les finalistes du dernier Super Bowl sont en train de monter en puissance au meilleur moment !

Autre match d’après 22h00, la confrontation très attendue entre les Dolphins et les 49ers. L’attaque de feu de Miami allait t’elle percer la défense de fer de San Francisco ? L’espace d’une action, la première du match, on y a cru ; passe de Tua Tagovailoa pour Trent Sherfield qui se transforme en gain de 75 yards avec touchdown à la clef. Les visiteurs mènent 0-7. Ce sera le seul coup d’éclat de cette attaque pourtant explosive ! En effet, la suite sera beaucoup plus compliquée pour Tagovailoa qui termine le match avec deux interceptions. En face, la mauvaise nouvelle de la soirée est la blessure de Jimmy Garoppolo très tôt dans le match ; fracture du pied, le quaterback sort… et ne rejouera pas de la saison ! Avec Trey Lance sur le flanc, c’est… Brock Purdy qui prend les commandes. Mister Irrevelant 2022 (entendre par là qu’il fut le dernier joueur choisi à la draft) s’en sort plutôt bien ; 25/37, 210 yards, 2 TDs, 1 Interception… bien aidé il est vrai par les multiples skill players de son escouade. Résultat, San Francisco fait la course en tête et à l’exception d’un rapproché au début du quatrième quart-temps, sans conséquence. Les 49ers s’imposent 33-17 et ralentissent Miami dans sa course aux playoffs.

Autre confrontation de haut niveau entre AFC et NFC, le déplacement des Titans chez les Eagles (35-10) ; un match forcément spécial pour A.J. Brown, ancien receveur vedette de Tennessee. Et c’est peu dire qu’il a fait mal à son ancienne équipe ; 119 yards, 2 TDs ! Jalen Hurts a également sorti un très bon match ; 29/39, 380 yards, 3 TDs et 24 yards, 1 TD à la course. Le rythme imposé par l’attaque de Philadelphie était bien trop élevé pour que les Titans réussissent à suivre, surtout avec un Derrick Henry encore une fois très bien contenu (38 yards). L’attaque unidimensionnelle de Tennessee commence à se voir de manière trop flagrante et si les hommes de Mike Vrabel verront sans aucun doute les playoffs, difficile de les imaginer aller très loin au regard de cette faiblesse. Même si il est excellent, Henry ne peut pas tout faire !

Les Jets sont en lice pour les playoffs et il s’en est fallu de peu qu’ils jouent un bien mauvais tour aux Vikings. Clairement, New York n’a pas le même visage avec Mike White (31/57, 369 yards, 2 Interceptions et 1 TD à la course), et suite à un comeback impressionnant en deuxième période dans un match jusqu’ici tenu par Minnesota, on a bien cru que les “verts et blancs” allaient réussir leur coup. Revenu à une possession (27-22), les visiteurs ont réussi à venir jusqu’à la ligne des 1 yard adverse dans le money time, mais la défense adverse n’a pas craqué. Puis, après un stop défensif, ils ont eu une ultime chance de l’emporter, mais le cuir a terminé dans les mains d’un défenseur. Les Vikings s’en sortent une nouvelle fois et signent leur dixième victoire de la saison.

Enfin, pas de vainqueur entre les Commanders et les Giants (20-20). Le match avait pourtant un enjeu important dans cette NFC Est susceptible d’envoyer un troisième pensionnaires en post season, derrière Philly et Dallas. Si Washington est mieux rentré dans le match, New York était revenu à la pause (13-13). Et fort de ce momentum, les G-men prennent l’avantage dès le début du deuxième acte (20-13) mais ne parviennent pas à se détacher. Ils sont punis dans le money time lorsque Washington égalise grâce à son rookie, Jahan Dotson. Durant l’overtime, personne ne trouve la faille et les deux équipes se quittent sans se départager… pour se retrouver dès la semaine prochaine ! Cette fois, il faudra un gagnant !

Dallas facile, Seattle au buzzer, Baltimore et Los Angeles en souffrance !

Quatre équipes prétendantes aux playoffs avaient a priori sur le papier une victoire facile à aller chercher pour continuer d’espérer. Si Dallas a montré sa force, Seattle et Baltimore ont dû cravacher. Les Chargers, eux, se sont carrément plantés !

33 points dans le seul quatrième quart-temps. Quatre ballons perdus en 15 minutes. Indianapolis, mené de seulement 2 points au milieu du troisième quart-temps, a complètement explosé dans le final. Les Cowboys n’en demandaient pas tant et s’imposent largement 54-19 grâce à cette avalanche de points tardifs. Auparavant, si Dallas était dominateur, les Colts n’étaient pour autant pas largués au score (21-13 à la pause, puis 21-19…). Mais au final, la logique est respecté et à l’instar des Bengals, Dallas arrive en forme au meilleur moment. Avec les Texans et les Jaguars à venir, leur bonne dynamique devrait se poursuivre jusqu’à Noël… et leur duel face aux Eagles !

Il restait à peine plus d’une trentaine de secondes à jouer lorsque Geno Smith (28/39, 367 yards, 3 TDs, 1 Interception) a trouvé D.K. Metcalf dans la peinture pour donner la victoire aux Seahawks (23-27). Quelques trois minutes auparavant, malgré les nombreuses absences et une saison d’ors et déjà à mettre aux oubliettes, Cam Akers avait donné l’avantage aux Rams qui pensaient bien réussir le hold-up dans ce match où Seattle ne s’était jamais mis à l’abri. Mais les hommes de Pete Carroll ont su puiser dans leur ressource pour emporter une précieuse victoire qui les laissent à portée de San Francisco dans la course à la NFC Ouest.

Dans un match particulièrement affreux, les Ravens sont allés chercher la victoire 10-9 face aux Broncos. Entre une attaque qui n’avance plus depuis quelques semaines (Baltimore) et une attaque qui n’a jamais avancé de la saison (Denver), il ne fallait pas s’attendre à un festival offensif. On n’a pas été déçu, surtout après que Lamar Jackson soit sorti sur blessure (a priori, sans trop de gravité). Quatre field goals pour dépuceler le tableau d’affichage, et ce sont les Broncos qui mènent 3-9 une bonne partie de ce supplice dont on ne voit pas le bout. Tyler Huntley s’emploie comme il peut à la place de Jackson, on ne peut même pas dire qu’il fait un mauvais match, mais rien n’y fait. Pourtant, dans la dernière minute, c’est bel et bien le jeune quaterback qui à la course va inscrire le seul touchdown du match synonyme de victoire. Victoire d’autant plus précieuse que Cincinnati, on l’a dit, revient très très fort dans cette AFC Nord. Les deux équipes s’affronteront lors de l’ultime journée ; d’ici là, il faudra que les “corbeaux” aient retrouvé un peu de couleurs pour espérer de conserver la première place.

Si les Ravens ne vont pas très fort, que dire des Chargers, défaits 27-20 par des Raiders que l’on pensait, moi le premier, morts et enterrés et qui peuvent encore croire à une saison positive, et pourquoi pas même… des playoffs ! Si il est vrai que depuis sa blessure du début de saison, Justin Herbert (28/47, 335 yards, 1 TD) a du mal à retrouver l’élan qu’on lui connaissait, hier, il m’a quand même fait peine à voir avec des lancers d’une imprécision que je ne lui connaissais pas. Peu aidé par un jeu au sol bien contenu, le jeune quaterback n’a pu qu’assister impuissant à la démonstration de force de Vegas. Une domination concrétisée par deux hommes en forme dans cette dernière ligne droite ; Davante Adams (8 réceptions, 177 yards, 2 TDs) et Josh Jacobs (26 courses, 144 yards, 1 TD). Josh McDaniels est peut-être en train de sauver sa place. Une deuxième année de suite sans playoffs pourrait en revanche être fatale à Brandon Staley.

Watson sous les sifflets, duel de fauves à Détroit, Pittsburgh et Green Bay gagnent.

L’unique intérêt du déplacement des Browns chez les Texans était le retour sur le terrain de Deshaun Watson après un an et demi sans jouer, 24 plaintes d’agression sexuelle, et face au club qui l’avait benché pour ce scandale. Bien évidemment, le quaterback a été hué tout du long de la partie par le public et même si son équipe l’a emporté, Watson, lui, n’a pas montré grand chose. Je n’ai pas vraiment envie d’épiloguer sur ce match. Sachez simplement que le score final est de 14-27 pour Cleveland.

Beaucoup plus fun et réjouissant, la victoire des Lions face aux Jaguars 40-14. On voyait la victoire à la dernière seconde contre Baltimore dimanche dernier comme un acte fondateur pour Jacksonville, mais les Jags sont retombés dans leur travers. Incapables de stopper Détroit qui a marqué sur toutes ses possessions, ils se sont inclinés logiquement. Les Lions peuvent encore croire à un bilan positif et leurs dernières sorties montrent un très bel élan, contrairement à leur adversaire du soir branché sur courant alternatif.

Aaron Rodgers aime Chicago ; le quaterback des Packers afficher un bilan de 24 victoires pour 5 défaites contre les Bears. Pourtant, mené une bonne partie du match, Green Bay a dû son salut à son jeune receveur, Christian Watson, qui n’en finit plus de marquer. Un touchdown à la réception juste avant la mi-temps pour relancer son équipe, un à la course pour donner l’avance définitive à son équipe ; le rookie est impressionnant depuis quatre matchs ! Victoire de Green Bay 19-28.

Enfin, je conclue ce résumé en signalant la victoire des Steelers sur le terrain des Falcons ; 16-19.

C’est tout pour aujourd’hui.

Thanks !

Bobby en baillant.

Monday Night Football intéressant avec la rivalité de division entre les Buccaneers et les Saints, avec pour enjeu la première place de la NFC Sud pour Tampa Bay qui est loin d’être dominateur cette année. Les matchs entre ces deux équipes donnent souvent lieu à de gros duels défensifs ayant tendance, ces dernières annés, à tourner à l’avantage de New Orleans. A l’image du match aller et pendant trois quart-temps et demi, cette “logique” a été respectée. L’attaque menée par Tom Brady n’arrive à rien et perd deux ballons ; l’un sur une interception lancée par TB12 et l’autre sur un fumble du running back alors que pour une fois, cela avançait.

Heureusement pour Tampa Bay, la défense fait un gros boulot et, à l’exception d’un touchdown de Taysom Hill, elle concède au mieux quelques coups de pieds de Will Lutz. A 5 minutes de la fin néanmoins, les visiteurs ont deux possessions d’avance (3-16) et l’affaire semble pliée.

C’est le moment que choisit Brady pour faire du Brady ; le GOAT va en effet réaliser deux drives magistraux. Ses stats sur ces deux dernières possessions ? 14/18, 118 yards et 2 TDs… le deuxième à 3 secondes de la fin pour arracher la victoire (17-16).

New Orleans peut s’en vouloir car ils ont eu les occasions de tuer le match. A contrario, on peut souligner le très gros travail de la défense des Buccaneers qui a maintenu son équipe dans le match en limitant l’adversaire au score, et en réussissant le stop qui a donné le ballon de la victoire à son attaque après que cette dernière soit revenue dans la partie.

Un match de football dure 60 minutes… 5 minutes de trop pour New Orleans.

Il me faut un résumé vidéo de celui-là ! 

Bobby après une bonne paëlla.