Lors du Festival International des Jeux de cannes 2015, Ravage a organisé, en partenariat avec Edge, deux conférences.
La seconde est centrée sur la presse dans notre loisir.
Comment se porte la presse papier à l’heure de l’internet ? L’avenir de la presse passe t-il forcément par la vidéo ? etc
Pour parler de cela, quatre intervenants :
- Monsieur Phal : figure de proue de Trictrac.net
- Nicolas Fuseau : Responsable jeu organisé chez Edge et pigiste Ravage
- Léonidas Vesperini : Directeur de publication de Ravage
- Jamie Johnson ; community manager pour Conan, pigiste Ravage
https://youtu.be/sJE3BCbdkh0
J’espère que cela vous plaira
Alors que le compteur affiche 42 vues, c’est le moment idéal pour demander si vous avez des retours sur ce débat, sur la position des uns et des autres.
C’est bien moins polémique que Kickstarter, mais ça n’en reste pas moins l’un des marqueurs de l’évolution de notre loisir
Pour moi, la formulation final de la question d’un membre du public résume bien la problématique.
Est-ce que le jeu est considéré comme un produit culturel à part entière ?
J’ai bien aimé cette vidéo, très intéressante, je n’ai pas vu le temps passé.
Un point très intéressant soulevé par Jamie, concernant le retard que l’on a en France sur les vidéos et le suivi dans les évènements type tournoi championnat de France, alors qu’il y a un vrai public pour; expliqué en partie par les ressources humaines et financières. La corrélation avec le jeu vidéo était pertinente à ce sujet, lorsque l’on voit des live et des commentateurs de jeux (même français) engranger des centaines de milliers de vues, c’est complètement fou.
Un autre point intéressant, cette fois-ci soulevé par Phal, concernant la télévision et la direction que prend Tric Trac. Ce serait très intéressant d’en discuter, peut être même si jamais Monsieur Phal en a l’envie, d’expliquer plus longuement ce qu’il envisage sur le futur de Tric Trac dans une vidéo: comment s’adapter à l’évolution des différents formats comme les informations & les vidéos, et la consommation de ses services qui évolue chaque jour. Il y a tant à dire!
Sinon dommage que le point central, a savoir la place de la presse papier, ait été si peu commenté. Content tout de même que Ravage essaie de s’en sortir malgré l’année très difficile qu’était 2014. Le magazine prend une nouvelle direction, les arguments laissent penser que c’est la bonne, alors nous verrons.
Cela dit, très étonnant qu’il n’ait pas été mentionné le fait que la presse a un atout, je trouve, par rapport à Internet: l’objet physique. Ce n’est que mon avis, mais je trouve que lire de longs articles sur un support papier est bien plus agréable pour moi que de le lire devant mon écran.
C’est peut être mon côté Illustrateur, amoureux du papier, et mon côté graphiste trop proche de son écran qui parle, mais je pense que cela fait sens.
Je suis assez d’accord pour le côté tangible du magazine, et son confort de lecture.
le tangible est aussi plus simple d’un point de vu légal: tu l’achètes, il est à toi, tu peux le prêter, le vendre, le léguer à tes enfants, il est indépendant énergétiquement une fois produit… je rigole, mais bon, y’a vraiment l’idée que nous sommes encore trop des êtres physiques pour dématérialiser toute notre culture. Le jeu de plateau est un bon exemple d’une volonté de garder un côté tangible, quand bien même la technologie dématérialisée (compter les points par exemple) propose un service attractif.
Pour ce qui concerne le débat et la presse papier, c’est sans doute un équilibre au niveau des invités qui fait pencher la balance. Il aurait peut-être fallu quelqu’un de Plato par exemple.