OPA hostile, késako ?

Un autre facteur qui alimente le marché des fusions acquisitions est le développement des financiers institutionnels. On a donc désormais deux types d’investisseurs majeurs susceptibles de procéder à des OPA:

- Les investisseurs industriels classiques, qui vont rechercher la taille critique mais aussi les synergies. Il s’agit d’investissements stratégiques qui sont en général liés à la santé du marché.
- Les investisseurs institutionnels (ex: fonds de LBO) qui vont lever de la dette pour racheter des sociétés en essayant de dégager des profits suffisants en 5 à 7 ans suffisants pour rembourser la dette et se faire au passage une rentabilité sympathique avant de revendre la société.

Ces deux types d’investisseurs se livrent à une concurrence acharnée, souvent sur les mêmes deals.
C’est vrai que le marché des OPA est en croissance depuis 2 ou 3 ans, mais c’est parce qu’on sort d’une période morose (période suivant l’éclatement de la bulle Internet).

Mais de mémoire les OPA ne datent pas d’hier, la première en Franec ayant été l’OPA inamicale (et manquée) de BSN sur Saint Gobain en 1968 ou 1969 8)