Il ne faut pas se leurrer, il y a des états qui paient même s’ils le nient…
J’ai vu il y a longtemps une émission sur le sujet, d’un coté certains pays ne peuvent se permettre les otages morts et d’un autre ils ne doivent pas montrer qu’ils flanchent.
Donc en public, on dit on n’a rien payé mais à aprtir du moment où les otages reviennet et où il n’y a eu aucune médiation visible ou l’intervention claire de penseur religieux, si les otages reviennent sans raid armé pour les libérer, c’est aqu’on a payé.
Ce qui a été à mon avis le cas des otages italiens.
Les otages français libérés l’ont à mon avis été grâce à l’intervention du monde musulman (avec peut-être dautre type d’accord).
Je ne suis pas d’accord de dire que les journalistes qui sont là-bas, savaient ce qu’ils faisaient et les risques pris. Ce n’est qu’après l’avoir vécu qu’ils doivent se rendre compte.
C’est comme lorsqu’on roule vite en voiture, on sait qu’on peut avoir un accident mais bon on se croit au-dessus de tout ça, ce n’est pas “réel” pour nous…jusqu’au moment où…
Wasabi dit:Rody dit:
cf ci-dessus : amour du métier (j'aime à le penser), pognon (il doit bien y en avoir) ?
pognon (grosse prime de risque)
avancement et celebrite (puisque la competition est faible)
certainement pas amour du metier, il y a plein d'endroit ou on peut faire du journalisme sans risquer de se faire tuer.
De ttes facons au final, le plus lamentable c'est la mediatisation forcenee des otages journalistes (d'ailleurs les irakiens le savent bien, et les consommateurs de medias en redemandent).
Pognon :A mon avis, un journaliste de liberation, du monde ou du figaro doit assez correctement gagner sa vie pour eviter d aller mettre sa vie (et indirectement celle de sa famille qu il laisserait dans la merde s il mourrait) pour quelques euros de plus...
Célébrités: Cite moi 5 journalistes de guerre celebres
Amour du metier:je comprends pas ceux qui bossent a mac do, y a d autres endroits pour faire de la restauration
Mediatisation forcenee : NB : penser a flageller Mr phal pour sa mediatisation outranciere des otages sur TT
Rody dit:briquerouge dit:
Et surtout, par pitié, ne sortez pas l argument du cheque a la fin du mois...
Je conçois que tu penses autrement pour le reste. Soit.
Par contre, pourquoi "oublier" cet aspect important du travail (la rémunération) ?
Parce qu en considerant que je gagne correctement ma vie (je n ai aucune idee d un salaire de journaliste mais je suppose que ca doit etre correct quand on bosse pour liberation), je ne mettrais pas ma vie en danger pour un salaire un peu meilleur. Apres, ces journalistes ont peut etre un grain pour aller la bas (passionné, gout de l aventure), mais je ne pense pas que ce soit une question d argent.
Est ce que tu irais vendre des jeux en irak si tu avais une prime ??
ps : richard, tu fais ch..., j avais autre chose a faire que de squatter TT aujourd hui
Le journalisme est ce qu’on appelle le 4ème pouvoir.
Au même titre que les 3 premiers (legilatif, excecutif et judiciaire) il est une condition essentielle à la république et indispensable à la démocratie car il s’exerce aussi en tant que contre-pouvoir.
C’est dans cet aspect (de contre-pouvoir) qu’il peut s’avérer dangeureux.
Certes, les gens qui ont fait le choix de cette profession connaissent la part de risque mais leur sécurité nous concerne tous.
Ne pas s’émouvoir de l’assassinat d’un journaliste dans l’exercice de son travail, c’est aussi grave que d’admettre qu’un flic puisse être corruptible ou qu’un député puisse être à la solde d’un lobby industriel.
Notre société est heureusement constitituée de gens qui acceptent de prendre des risques à notre place (pompier, flic, militaire, …)
Une société qui nierait leur bravoure (et parfois leur abnégation) n’aurait que peu d’avenir.
Je pense qu’il y a un effet de loupe énorme sur le cas de Florence Aubenas.
Libération, c’est un peu la gauche caviar et la bien-pensance médiatique. Si elle travaillait pour un autre journal moins connu et disposant de moins de relais, on en entendrait pas autant parler.
Un caméraman français, Frédéric Nérac, a disparu en Irak depuis mars 2003 (plus de 2 ans !!).
Ce type a aussi pris des risques pour faire son métier et nous informer. Il a aussi une famille et des proches qui s’inquiètent. Qui en parle ? Qui est au courant ?
Ce côté 2 poids - 2 mesures me met mal à l’aise …
Vieux_Magic dit:... Un caméraman français, Frédéric Nérac, a disparu en Irak depuis mars 2003 (plus de 2 ans !!).
Ce type a aussi pris des risques pour faire son métier et nous informer. Il a aussi une famille et des proches qui s'inquiètent. Qui en parle ? Qui est au courant ?
Ce côté 2 poids - 2 mesures me met mal à l'aise ...
Merci de nous informer, parce qu'il est vrai que l'on n'en entends pas beaucoup parler.
Est ce du au fait que Frédéric Nérac travaillait pour une chaîne britanique (ITV) et non française ? Allez savoir !
Ce qui est certain c'est que la présence des journalistes était plus nécessaire (voire indispensable) en 2003 qu'aujourd'hui et qu'on ne le cite pourtant pas au différent journaux télévisés en France.
Il y a tout de même un site internet
Il y a peut être réellement 2 poids - 2 mesures en ce qui concerne la médiatisation à la TV française.
Histoire de, allez-donc acheter le nouveau “Reporter sans frontières” pour la liberté de la presse, ils parlent des pays dangereux pour la presse, et interviewent des journalistes de différentes nationalités un peu partout dans le monde.
“Aujourd’hui, une centaine de journalistes sont emprisonnés et plus de 600 ont été tués en dix ans dans l’exercice de leur métier”.
Et puis il y a de jolies photos de Jean-Loup Sieff (oui il a fait pas mal de nus, mais pas que ça… Une photo de Coluche avec son éternelle salopette assis sur les genoux de Jean Rochefort, c’est quand même pas banal).