Bonsoir à tous et bon dimanche martin !
Je reviens en ma basse bretagne (Finistère) après un pitit tour à la capitaôle (pour reprendre l’accent du pays)…
Ce n’est pas la première fois que j’y vais mais bon, ça me fait cet effet à chaque fois…
La ville est très belle, c’est sûr, mais par contre, que les gens sont gris et tristes… Dans le métro, pas un pardon quand on bouscule quelqun (c’est à ça qu’ils reconnaissent les provinciaux à tous les coups 
), tout le monde a les yeux plongés dans le vague, tout le monde a l’air stressé, on croise les mêmes gens à 7h00 qu’à 21h00 quand ils rentrent du boulot…
Je ne sais pas s’il faut avoir un oeil extérieur pour ne pas être habitué (ouh, que ma phrase a été laborieuïse-encore ce fouttu accent-) à cette vie…
C’est sûr, à Paris il y a plein plein plein de trucs à faire mais
1/ c’est souvent cher
2/ pour bouger you’ve got to pay…
3/il faut avoir le temps…
Ici, en 5 minutes je suis au boulot… C’est sûr, Paris, c’est pas pour moi…
je sais bien que j’ai pris les extrêmes, mais quand même…
Qu’en pensez vous ?
De plus, je risuqe de bouger l’année prochaine à Bordeaux…
C’est la même ambiance ou plus “humain” quand même ?
(Je précise que je n’ai rien contre les parisiens têtes de chiens faut pas déconner quand même… 
Bisous à tous, je retourne à la devinette que ne comprendrons que les bretons : “vaste étendue de sable sur le littoral breton en sept lettres” 
(mais non il ne pleut pas,ici, c’est quoi ce cliché ??? 
Réponse : plaouge
ben moi je viens de province aussi figure-toi, comme la plupart des parigots
et plus jamais je ne bougerai ! jamais !
je ne bougerai même jamais plus de barbès, c’est pour dire
ça fait 19 ans que j’habite ici.
j’ai morflé, pendant 5 ans, je ne m’y faisais pas, trop dur 
maintenant, le grand pied !
surtout depuis que je ne travaille plus !
j’ai le temps, je souris, je parle aux gens, ils sourient, ils parlent, oui, comme en province ! je sais que c’est dur à croire, c’est pourtant la vérité
il y a plein de trucs à faire, je suis d’accord.
je n’ai pas un pète de thune !
il y a plein plein plein de spectacles de très grande qualité à voir, gratos !
il faut juste savoir, avoir pris le temps de bien tout lire
“pour bouger you’ve got to pay” : FAUX !
pour bouger maintenant, je ne peux plus payer. alors je marche. et c’est là que que je vois, et regarde, et admire cette ville sublime je rencontre plein de gens que je découvre plein de merveilles cachées
en province, très vite je m’embête. pourquoi ? parce que justement c’est trop petit. je reviens toujours sur mes pas. j’ai l’impression d’être un hamster qui tourne dans sa roue 
ici, j’ai beau marcher, et me rendre souvent dans les mêmes lieux, je m’arrange pour me faire des itinéraires variés ; et je découvre toujours mille choses.
à part les 200 derniers mètres pour entrer ou sortir de mon quartier, c’est différent à chaque fois !
et ça fait plus de trois ans que je m’amuse comme ça
et je dis pardon, et bonjour, et merci, et au revoir. et on me dit pardon, et bonjour, et merci, et au revoir. oui monsieur !
si tu y vas en faisant la gueule, en te disant “bon sang qu’ils sont tristes et ternes ces parisiens”, ils vont te le renvoyer dans la tronche !
si tu y vas en pensant “salut les gens, vous êtes chouettes, vous m’intéressez, vous avez surement un truc épatant à me raconter”, héhé, ils marchent à donf, ils sont heureux les parigots, pour une fois qu’on ne les traite pas en “tristes et ternes” !
c’est un peu ça le secret.
et rencontrer des milliers de gens, toujours différents
si tu es zen à paris, que tu ne te laisses pas emporter par le flot des gens, tu arrêtes tout, tu dis stop ! on est cool, on parle, on sourit, ben ça marche !
Pof !
Alors moi aussi je suis un provincial installé à paris (6ans maintenant). Si les 6 premiers mois j’ai eu un coup de blues, justement pour le côté triste des gens ici, maintenant ça va beaucoup mieux. Si mon quartier n’est pas aussi joyeux que celui d’ivy (portes de versailles entre issy les moulineaux et le 15ieme, on a fait mieux niveau ambiance), je trouve à paris beaucoup de motif de satisfaction au niveau culturel. Pleins de choses à voir pour pas cher ou pour rien du tout, si tu cherches un peu, le problème ne sera pas le prix mais le temps libre.
Dans le metro, je lis des livres (ceux qu’ont pas d’images) et si j’ai plus d’une heure de metro par jour, ça me permet de lire beaucoup plus qu’avant. J’adore le metro.
Sinon je prends aussi souvent que possible mon velo pour me déplacer, ce qui permet de se ballader agréablement dans la ville.
Donc soit la ville à ses défauts, je pense pas que j’y passerai toute ma vie, notamment à cause du prix de l’immobilier, et que j’aimerai avoir un ptit peu d’herbe pour mes enfants (un jour). Mais quand je partirai, je ferai une croix sur plein de choses…
un truc qui m’énerve c’est cette vision bipolaire: Paris et le reste (c’est à dire la province), c’est un truc qui m’a toujours gonflé. Comme aux JT ou on parle d’une pièce de thèatre passant à Paris…
et je vous le dis provinciaux, surtout, tenez bien votre droite dans les escalators 
m’en fout moi j’ai le soleil
Comme vous y alez !
Ce message était volontairement provocateur, je sais bien qu’il y a plein de trucs à faire… D’ailleurs, vous l’avez dit vous même, vous avez eu un temps d’adaptation avant de vous y habituer…
Il st évident que ce n’et pas un monde bipolaire, la province et le reste… Il y a beaucoup de cons en province aussi, et de gens très bien à paris (oui, j’ai des amis à paris…)
Le truc que je voulais dire, c’était uniquement que ma petite escapade m’a fait peur de la ville, de toutes les choses que l’on découvre (négatives, je parle…)
Après, il est évident que la ville est magnifique, que l’on peut se balader etc… je tenais juste à dire qu’il n’est pas évident de s’habituer au “monstre” parisien (je parle de la taille, hein, pas es gens ) et que, d’un point de vue extérieur, cea peut être en premier abord (je dis bien en premier abord assez déprimant…)
Mais il est vrai que l’on s’habitue à tout, je me suis bien habitué à Best, la ville la plus moche au Nord de Douarnenez (je vais me faire incendier par des brestois ça va pas louper…)
mais bon… je ne voullais pas attaquer les parisiens (je le serai un jour peut ête, qui sait…) ni Paris, du tout du tout du tout… Je voullais juste parler d’un contraste, d’un changement de vie certain que l’on ne peut nier…
Cela dit, ça me rassure que l’on s’y habitue…
Bisous, bonne nuit à tous !
bah oui, Paris c’est comme partout, ça a ses avantages et ses inconvénients…
c’est sympa pour les spectacles, les concerts, les cinés… mais c’est clair que ça coûte de l’argent… c’est pénible pour le métro, la circulation, la pollution, le temps pourri, les gens qui font la gueule… mais bon, moi aussi je fais la gueule dans le métro, ce n’est pas bien passionnant après tout… et puis quand je souris, je vois bien que les gens me prennent pour un fou… (ils n’ont pas complètement tord)… cela dit, je suis à 15 minutes à pieds de mon bureau, alors je ne me plains pas non plus… et puis que ce soit dans les embouteillages de Lyon, Nantes ou Toulon, je vois rarement les gens arborer un sourire radieux…
la province, c’est pareil, y’a des trucs sympa, d’autre moins… j’ai testé les deux, je n’ai pas découvert la panacée ici ou là…
après, l’égout et les couleuvres…
il suffit d’être pété du thunes et d’avoir des maisons un peu partout.
Moi j’ai toujours vécu à Paris (25 ans).
Puis je suis parti en province, on a acheté notre maison, fait un bébé.
Maintenant je vais surement devoir retourner à Paris pour du boulot… Mais honnetement ça me dit rien :
-de me taper 2h de transports en commun par jour
-de payer 2/3 de mon salaire en loyer pour un appart tout petit
-de pas pouvoir me garer
-d’avoir à faire à des plombiers-escrocs
-d’avoir un digicode
…
Choses que j’ai perdu en allant habiter en province.
(et encore je n’ai rien dit sur les parisiens, vu que j’en suis un (sauf pour les plombiers …))
Oui, e temps pourri je l’ai aussi !
M’en fous, je suis riche ! … Enfin, dans 154 ans en mettant tout l’argent que je gagne de côté j’espère bien revenir à la capitaole…pour visiter…
shingouz dit:... et puis que ce soit dans les embouteillages de Lyon, Nantes ou Toulon, je vois rarement les gens arborer un sourire radieux...
Des embou...quoi ?
Ce sont les machins qui nous retardent 5 minutes en rentrant du boulot ?
C'est bien de ca que tu parles ?
(Moi je parle de ce que je connais hein...
)
Paris, un “monstre”? Ah non c’est marrant je trouve la ville presque petite.
C’est vrai que dans le métro les gens font la gueule, on s’y emmerde, il fait trop chaud et on est sérrés. Quand je le prenais tous les jours j’avais toujours un bouquin et je me créais ma “bulle”, ça aide à ne pas voir les mines tristes.
En fait les parisiens ne sont pas tristes, sauf aux heures de pointe
paris un monstre… oué, c’est ce que j’ai ressenti pendant 5 ans. j’avais l’impression d’être broyéep ar la ville.
et là, depuis que je marche, je me rends compte que ce n’est pas si grand, qu’ils y a différents quartiers avec une forte personnalité (= villages).
sincère, les gens ici refont de petites unités d’habitations pour que ce soit moins monstrueux : la butte au cailles, ce n’est pas belleville, qui n’est pas barbès, qui n’est pas la rue de la pompe, qui n’est pas… etc.
on peut “savoir” ça.
en marchant, en prenant le temps, on le ressent vraiment.
mais clair, il faut avoir du temps, ou bosser en indépendant
PS : ça me choque aussi qd à la radio, ils parlent d’une pièce de théâtre en donnant juste le nom de la salle (à paris donc), comme si tout le monde connaissait forcément, et aller y aller le lendemain…
Pour toutes les grandes metropoles, c’est toujours pareil:
quand on est celibataire (et si en plus on ne travaille pas), ca doit etre sympa.
quand on travail - et/ou qu’on a une famille - ca doit etre infernal.
Sinon, a Paris, autant le metro est immonde, autant le bus est chouette
Moi j’ai vécu trois ans à Paris et je suis toujours ravi d’y retourner à l’occasion. Je caresse encore l’idée d’y prendre un poste quand les enfants seront plus grands…
Mais c’est vrai aussi qu’avoir un peu de verdure, respirer et en pas courir, ça a du bon…
Maintenant, il y a quand même une question que je me pose : qu’est ce que vous appelez la province ? parce que la vie dans mon petit village de Normandie n’est pas tout à fait celle que j’avais à Nancy… Et j’imagine pas la même qu’à Marseille par exemple