Financé à 115% au printemps dernier lors d’une campagne Kickstarter restée plutôt discrète ( lancée par les américains de Crash Games les éditeurs de Verona qui sort ce mois ci chez Ferti) : Pay dirt est le nouveau jeu de Tory Niemman (connu pour le fort bon Alien Frontiers). Le jeu devrait arriver dans les boutiques US courant (ou fin) novembre prochain et sera disponible ce week-end en petite quantité (100 exemplaires) sur le salon d’ Essen. Les + rapides pourront obtenir le jeu sur place, les autres + tard dans les boutiques qui font de l’import etc.
Alors Paydirt, c’est quoi ? Paydirt cela signifie un gisement ou un bon filon car dans le jeu il va falloir trouver le moyen d’extraire et de conserver un max. de pépites d’or ! (to hit paydirt = trouver 1 bon filon, par extension = toucher le jackpot). On est dans un jeu de stratégie gestion avec un coté imprévisible (cartes évènements) pour 2 à 5 joueurs d’une durée estimée entre 60 et 90 minutes. Le jeu est bien évidemment en anglais avec pas mal de texte sur les tuiles tout de même pour les anglophobes ou non anglophiles

Le jeu se veut très thématique (à mon gout), ce pourquoi je vous invite à vous y intéresser puisqu’il nous immerge dans le quotidien des extracteurs d’or en Alaska. Ces ouvriers travaillent dans des conditions climatiques fort rudes, doivent sans cesse réparer leurs machines qui tombent en panne, lutter contre le froid et le gel etc.
Ici les joueurs doivent donc gérer et développer leur entreprise minière : des travailleurs au personnel en passant par l’équipement et les engins. La campagne d’ Alaska offrant un environnement inhospitalier, ainsi les joueurs devront faire face à des difficultés qui vont mettre à mal leur entreprise, sans oublier la température toujours en chute qui pourrait entraver le bon déroulement des opérations.
Le jeu en bref : (1 tour = 4 phases : Enchères - Actions - Événement – Revenus)
Comme pour Alien Frontiers, on est dans le placement d’ouvriers avec uniquement 2 ressources : des cubes rouges d’usures du matériel et des pépites d’or. L’or c’est les PV mais aussi l’argent. Une phase d’enchères permet d’embaucher de nouveaux ouvriers qualifiés, des saisonniers etc. aux capacités diverses, acheter de nouvelles machines etc. Une seconde phase d’actions nous permet d’ utiliser nos ouvriers et effectuer diverses tâches, faire fonctionner nos équipements, acheter des améliorations pour nos machines ou tout simplement réparer les machines qui s’abîment à l’usure.
Ensuite, une phase évènement où chaque joueur va faire face à un événement distinct (et oui c’est la petite originalité, c’est le joueur avec le moins de pépites qui va tirer 4 cartes (à 4 J.) et choisir la moins pire (voir 1 carte neutre) puis suivant le nb de pépites de chacun, les autres choisiront à leur tour une tuile etc. (on regarde le J. le + éloigné du 1er J. pour départager toute égalité ). Ces événements ont dans leur sillage une chute de température de 1 ou plusieurs degrés. Une fois que la température atteint zéro, on fait un dernier tour et le jeu s’arrête.
Conclusion, même si ce n’est pas l’originalité qui étouffe le jeu, il semble bien ficelé et je trouve plutôt fun le fait que chaque joueur se prenne un événement + ou - chiant et différent des autres, dans la face

nota : il existe des mini extensions plutôt sympathiques au nombre de 3 avec des nouvelles tuiles et de nouveaux ouvriers qualifiés. Mais pour les avoir, il fallait se rendre à Essen…ou participer au kickstarter
