Valérie Pécresse a essayé ce matin sur France Inter de se mettre à la hauteur de Frédéric Lefebvre et son célèbre livre préféré “Zadig et Voltaire”…
Répondant à la question d’un auditeur sur le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, elle a tenté l’envolée lyrique :
“pour pouvoir arrêter d’avoir des dépenses de fonctionnement qui nous empêchent, vous savez, comme les ailes de l’albatros de Baudelaire, qui nous empêchent de nous envoler et de faire des investissements productifs”
Dans le poème de Baudelaire, c’est bien “Ses ailes de géant l’empêchent de marcher”, mais pour Pécresse, sans ailes, les oiseaux pourraient tellement mieux s’envoler ! D’ailleurs, le gouvernement va bientôt pour commencer imposer le non-remplacement d’une aile sur deux…
C’est ici, juste après la revue de presse de 8h30, vers 2 minutes 42 :
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=89551
Bagoly
“il ne faut pas mélanger les choux et les carottes”
chez nous on disait les torchons et les serviettes…
Girafe dit:"il ne faut pas mélanger les choux et les carottes"Bah, avec des saucisses, de la palette et du lard fumé, plus quelques épices, c'est bon !!!
Et en plus Valérie Pécresse a surtout stagné dans sa culture littéraire : elle avait déjà exploité l’albatros de Baudelaire (à l’époque de manière déjà idéologique, mais encore cohérente) à peine arrivée à son ministère, fin mai mai 2007, lors d’une première rencontre avec la Conférence des Présidents d’Universités.
Si l’on croise les deux images, l’université marche mal à cause de ses grandes ailes, donc on va les lui couper, comme ça elle volera mieux !
Comme quoi tous ses plans “réussite” et “excellence”, déjà calamiteux sur le fond, ne lui auront même pas profité personnellement, au bout de 4 ans elle n’est même plus capable d’utiliser la même citation correctement…
Bagoly