Je trouve ton avis bien tranché sur le fait qu’il ne s’agisse pas de mathématiques.
Pour moi cela parle des mathématiques et des différences culturelles qu’il faut accepter également dans les mathématiques. Tout comme savoir que le théorème de Thales n’est pas le même pour tout le monde.
Sans aucune animosité, bien à toi.
Pas de problème, c’est sans animosité non plus.
Pour moi, résoudre une opération élémentaire sur des nombres entiers, c’est un peu limite pour dire qu’on fait des maths quand on est adulte. Je préfère dire en toute simplicité qu’on fait du calcul. Mais là, on ne parle même pas de l’opération elle-même mais de sa syntaxe ! C’est comme si je discutais de la conjugaison d’un verbe du premier groupe au présent et que je proclamais faire de la littérature ! Je trouve que c’est un peu léger pour présenter ça comme un “problème mathématique devenu viral”. C’est une curiosité culturelle, qui peut intéresser ou pas, mais je ne vois pas en quoi c’est un problème mathématique.
Par exemple, je trouve ça beaucoup plus intéressant comme curiosité mathématique :
https://youtu.be/xqTWRtNDO3U
Non, en effet, ce ne sont pas des maths !
C’est de la syntaxe.
C’est une syntaxe ambiguë, connue comme telle.
et je me permet de rappeler qu’il n’y a pas de consensus sur la réponse à la question posée.
De la même manière, il peut y avoir une ambiguïté dans l’utilisation du symbole slash symbol / au sein d’expressions comme 1/2x3. Celui qui réécrit cette expression comme 1 ÷ 2x, puis interprète le symbole de division comme une multiplication par l’inverse, obtient :1 ÷ 2 × x = 1 × 1/2 × x = 1/2 × x.
Avec cette interpretation 1 ÷ 2x est égal à (1 ÷ 2)x4. Toutefois, dans certaines communautés scientifiques, la multiplication notée par la juxtaposition, aussi nommée multiplication implicite est interprétée comme ayant une priorité supérieure à la division, et donc 1 ÷ 2x est égal à 1 ÷ (2x), et non (1 ÷ 2)x.
Par exemple, les instructions pour les auteurs du journal Physical Review spécifient que la multiplication est d’une priorité plus importante que la division avec un slash 5 et ceci est aussi la convention observée dans les principaux ouvrages de physique.
(Wikipedia)
Si l’équation était 8/2y
“y” ferait partie des dénominateurs.
Donc au final je comprends les deux approches de lecture.
Le problème n’est pas tant mathématiques, mais sémantique (ou disons méta-mathématiques, ou encore, propre aux langages utilisés pour exprimer les mathématiques).
Tout comme on construit parfois une séquence pédagogique avec un petit problème qui amène à la réflexion et à l’introduction d’une nouvelle connaissance, ce petit problème n’est posé que pour introduire cette différence de lecture, rien d’autre.
Point de discours sur le fait de savoir si ce sont des mathématiques, ce sont des mathématiques. Même si ce n’est qu’une expression simple, cela reste des mathématiques.
Dire que ce ne sont pas des mathématiques serait comme dire que le Monopoly n’est pas un jeu sous prétexte qu’on joue à des vrais jeux, nous monsieur.
Les mathématiques c’est aussi 1+1. C’est aussi comprendre comment les lire et savoir qu’il peut y avoir des différences de lecture fait partie des mathématiques. Et il n’y a pas de mathématiques pour adulte…
(Quelle chance que ce poisson d’avril nous tienne occupés, même quand on sait qu’il ne s’agit que d’une espièglerie)
Si l’on avait un problème similaire en chimie, et bien le problème de ne pouvoir obtenir le résultat d’une formule pour des raisons de confusion dans la syntaxe, serait un problème qui ne prend pas source dans la chimie et ses réactions, mais dans la manière de l’exprimer sur tableau noir.
Heureusement ce n’est pas parce que le langage humain est perfectible, que tout d’un coup cela va engendrer un paradoxe dans la réalité. Quand il y a un problème au niveau du langage, on le résout en passant par le métalangage. C’est pas pour rien que les formulations évoluent.
métamathématique
Davidof dit :Tout comme on construit parfois une séquence pédagogique avec un petit problème qui amène à la réflexion et à l’introduction d’une nouvelle connaissance, ce petit problème n’est posé que pour introduire cette différence de lecture, rien d’autre.
Point de discours sur le fait de savoir si ce sont des mathématiques, ce sont des mathématiques. Même si ce n’est qu’une expression simple, cela reste des mathématiques.
Dire que ce ne sont pas des mathématiques serait comme dire que le Monopoly n’est pas un jeu sous prétexte qu’on joue à des vrais jeux, nous monsieur.
Les mathématiques c’est aussi 1+1. C’est aussi comprendre comment les lire et savoir qu’il peut y avoir des différences de lecture fait partie des mathématiques. Et il n’y a pas de mathématiques pour adulte..
Non, ce n’est pas un problème de math de savoir dans quel ordre on fait les opérations.
en effet, 1+1 = 2, c’est déjà des maths. Tout comme l’addition du nombre 1 avec lui meme donne 2 comme résultat ou tout autre formulation explicitant la chose.
mais dire que dans 1+1x2 on doit d’abord faire la multiplication puis l’addition, c’est juste une question de convention d’écriture. Cette convention aurait pu être différente sans rien changer aux maths, on aurai juste changé la façon d’écrire les math sans en changer ni la nature des objets ni le sens ni la logique ni les résultats,
La convention d’écriture ne nous apprend rien sur la nature des nombres.
l’ordre dans lequel on doit faire les opérations dans 1+1x2 ce n’est que la grammaire du langage utilisé. Tu peux changer la grammaire sans changer les maths, tu changeras seulement la façon d’écrire.
pour faire un parallèle, dire que on doit écrire « des nombres » et non pas « des nombre », c’est de l’orthographe, pas de la littérature.
un autre parallèle, un arbre, a tree, uma arvore désigne la même chose dans des langues différentes, changer de langage ou de grammaire ne change pas la nature des choses.
jmguiche dit :Davidof dit :Tout comme on construit parfois une séquence pédagogique avec un petit problème qui amène à la réflexion et à l’introduction d’une nouvelle connaissance, ce petit problème n’est posé que pour introduire cette différence de lecture, rien d’autre.
Point de discours sur le fait de savoir si ce sont des mathématiques, ce sont des mathématiques. Même si ce n’est qu’une expression simple, cela reste des mathématiques.
Dire que ce ne sont pas des mathématiques serait comme dire que le Monopoly n’est pas un jeu sous prétexte qu’on joue à des vrais jeux, nous monsieur.
Les mathématiques c’est aussi 1+1. C’est aussi comprendre comment les lire et savoir qu’il peut y avoir des différences de lecture fait partie des mathématiques. Et il n’y a pas de mathématiques pour adulte..
pour faire un parallèle, dire que on doit écrire « des nombres » et non pas « des nombre », c’est de l’orthographe, pas de la littérature.
Copieur ! J'avais déjà fait une publication scientifique à ce sujet !
DuncanIdaho dit :jmguiche dit :Davidof dit :Tout comme on construit parfois une séquence pédagogique avec un petit problème qui amène à la réflexion et à l’introduction d’une nouvelle connaissance, ce petit problème n’est posé que pour introduire cette différence de lecture, rien d’autre.
Point de discours sur le fait de savoir si ce sont des mathématiques, ce sont des mathématiques. Même si ce n’est qu’une expression simple, cela reste des mathématiques.
Dire que ce ne sont pas des mathématiques serait comme dire que le Monopoly n’est pas un jeu sous prétexte qu’on joue à des vrais jeux, nous monsieur.
Les mathématiques c’est aussi 1+1. C’est aussi comprendre comment les lire et savoir qu’il peut y avoir des différences de lecture fait partie des mathématiques. Et il n’y a pas de mathématiques pour adulte..
pour faire un parallèle, dire que on doit écrire « des nombres » et non pas « des nombre », c’est de l’orthographe, pas de la littérature.Copieur ! J'avais déjà fait une publication scientifique à ce sujet !
J’avais pas vu. 😳
je te confirme donc que l’analogie me semble parfaitement justifiée.
Tout cette littérature pour causer maths, alors que tout le monde devrait savoir que la réponse est 42…