Petite enquête sociologique-sociale-sociétale du Figaro, donc. Quid des Tric-tracien(ne)s ?
Superstition : les Français accros à leurs grigris Ils sont 41 % à s’avouer superstitieux. Presque un sur deux évite de poser le pain à l’envers sur la table. Le Figaro - Agnès Leclair - 06/02/2009 | Mise à jour : 23:24 La rumeur veut que Nicolas Sarkozy garde dans un presse-papiers un grand trèfle à quatre feuilles, que Laurent Fabius refuse de passer sous une échelle, que Pavarotti se produisait sur scène avec un clou tordu dans sa poche ou encore qu’Andre Agassi conserve la même serviette en cas de victoire. Encore cette semaine sous les feux de l’actualité, Xavière Tiberi avait l’habitude, à la veille des municipales de 2001, de jetter du gros sel sous les portes cochères de ses adversaires. C’est ce que révèlent Guillaume Tabard (journaliste au Figaro) et Bruno Dive dans leur livre Les amis de l’Hôtel de Ville (Plon). De petites ou grandes superstitions que plus de deux Français sur cinq déclarent partager, selon un sondage TNS Sofres publié cette semaine. «Cela augmente à chaque sondage», relève Éloïse Mozzani, auteur du Livre des superstitions : Mythes, croyances et légendes. «Pendant longtemps, la superstition a été mal vue en France. Critiquées par les philosophes du siècle des Lumières et pendant tout le XIXe siècle, ces croyances étaient considérées comme une faiblesse d’esprit», rappelle-t-elle. «L’athéisme est le vice de quelques gens d’esprit, et la superstition le vice des sots», se moquait alors Voltaire. Les Français ont néanmoins conservé leurs superstitions, «tout en s’en cachant», explique Éloïse Mozzani. Et depuis quelques années, le tabou s’effrite. Preuve en est, la folie du mariage qui a gagné l’Hexagone pour la date symbolique du 7 juillet 2007. Patte de lapin et vendredi 13 Bon gré mal gré, sans y croire vraiment mais sans vouloir prendre de risque, nombre de Français fabriquent leurs croyances dans leur petit chaudron personnel. Optant pour des grigris branchés comme le bracelet brésilien, ou des objets traditionnels comme la patte de lapin. Parmi les grands classiques, le trèfle à quatre feuilles fait figure de favori puisque 37 % des Français estiment que cette trouvaille porte chance. Voir une étoile filante et toucher du bois représentent aussi un bon présage pour environ un tiers d’entre eux. Quand on en vient aux signes de malchance, les habitudes se font plus puissantes. Presqu’un Français sur deux évite en effet de poser le pain à l’envers sur la table. Quatre personnes sur dix refusent de passer sous une échelle et une sur trois d’ouvrir un parapluie dans une pièce ! Une part de la population préfère rester discrète. Ainsi, le vendredi 13 n’est un jour de chance que pour 17 % des Français. Dans le même temps, 41 % déclarent avoir joué à des jeux de hasard ce même jour. La Française des jeux ne s’y est d’ailleurs pas trompé en lançant ses grosses cagnottes. Moins complexés, les 15-34 ans se disent pour leur part superstitieux à 51 % contre seulement 31 % des plus de 60 ans. Enfin, les croyances évoluent selon les régions. Au premier rang, l’Auvergne affiche 48 % de superstitieux. Viennent ensuite la Lorraine, le Nord-Pas-de-Calais, l’Alsace et la Haute-Normandie. Heureusement, le nombre de superstitieux pathologiques, qui sont atteints de troubles obsessionnels du comportement, «reste stable, autour de 2 %» rassure Valérie Jalfre, psychiatre à l’hôpital Cochin-Saint-Vincent de Paul.
Jamais, parce que ça porte malheur. Je voulais donner cette réponse avant de voir qu’elle faisait partie des choix. Je me fais souvent insulter, mais ça m’arrive fréquement d’ouvrir un parapluie à l’intérieur, ou de souhaiter un anniversaire à l’avance, uniquement dans le but d’embêter mes collègues de travail qui sont superstitieux.
Girafe dit:moi je crois aux forces de la nature, à son pouvoir de forte suggestion, à ses élans et replis quotidiens ce qui fait aux yeux de mes amis une très grande superstitieuse
Je crois au force de la nature mais pas de cette nature!
Girafe dit:moi je crois aux forces de la nature, à son pouvoir de forte suggestion, à ses élans et replis quotidiens ce qui fait aux yeux de mes amis une très grande superstitieuse
Je crois au force de la nature mais pas de cette nature!
euh laquelle alors ?
Girafe, en préparation mentale de l'équinoxe de printemps
Girafe dit:moi je crois aux forces de la nature, à son pouvoir de forte suggestion, à ses élans et replis quotidiens ce qui fait aux yeux de mes amis une très grande superstitieuse
Triz dit:Juste celles qui sont basées sur des trucs "logiques" (passer sous une échelle...).
pareil... Pour les anniversaires, je ne les fête jamais avant (surtout le mien ), c'est pas tant que je pense que ça porte malheur, mais si ça me ferrait bizzard de souhaiter l'anniversaire à quelqu'un qui finalement n'atteindrait pas cet âge.
Par réflexe. Et surtout pour embêter les détenteurs du savoir qui t’expliquent à longueur de journée que c’est pas rationnel d’être superstitieux.
Ah et aussi et surtout parce que je trouve que ça a un charme désuet qui me plait beaucoup. Ca tranche avec nos vies aseptisées et cartésiennes.
Mais c’est plus la beauté du geste que j’apprécie que la superstition en elle-même. Un ami a un fer à cheval posé sous le siège passager de sa voiture, je trouve ça rigolo et original voila tout.
Dori dit:Mais c'est plus la beauté du geste que j'apprécie que la superstition en elle-même. Un ami a un fer à cheval posé sous le siège passager de sa voiture, je trouve ça rigolo et original voila tout.
Tant qu'il ne le met pas sur sa plage arrière... parce qu'en cas d'accident, il risquerait de se le prendre en pleine tête... ce serait dommage...
Dori dit:Par réflexe. Et surtout pour embêter les détenteurs du savoir qui t'expliquent à longueur de journée que c'est pas rationnel d'être superstitieux. Ah et aussi et surtout parce que je trouve que ça a un charme désuet qui me plait beaucoup. Ca tranche avec nos vies aseptisées et cartésiennes. Mais c'est plus la beauté du geste que j'apprécie que la superstition en elle-même. Un ami a un fer à cheval posé sous le siège passager de sa voiture, je trouve ça rigolo et original voila tout.
En effet, la "superstition" peut aussi être ludique : les gamins qui ne posent leurs pieds qu'au centre des dalles en essayant de ne pas briser" de lignes, ils jouent, mais leur comportement rejoint celui d'un superstitieux.
Ma superstition est plutôt culturelle ou de bon sens, mais parfois non.
Souhaiter bonne année, je ne le fais qu’en janvier, parce que c’est la coutume. Je ne le fais pas avant, ni après. Non pas que je pense que ça porte malheureux, mais comme c’est une forme de politesse, comme dire bonjour, autant le faire quand c’est poli de le faire. Sinon, c’est du foutage de gueule.
Je n’ouvre pas de parapluie à la maison, c’est dangereux, ça fout de l’eau partout.
Si je passe sous une échelle c’est parce qu’il n’y a rien dessus et que je ne peux pas faire autrement, j’ai pas envie que quoi que ce soit me tombe dessus.
Je ne laisse pas le pain sur le dos, je ne sais pas pourquoi, c’est une manie, le pain sur le dos n’est pas bien mis, pour moi…
Quand je renverse du sel, j’en jette par dessus mon épaule, là, c’est de la superstition. C’est surtout que ça fait toujours un super effet comique à table.
Comme Girafe, je pense qu’il y a un certain nombre de processus naturels qu’on qualifie actuellement d’irrationnels ou surnaturels, car on ne les comprend pas, mais qu’on expliquera peut être un jour et qui sont donc à prendre en compte car ancrés dans notre monde réel. Pour autant, je ne crois pas aux explications superstitieuses ou surnaturelles actuelles de ces manifestations actuellement “étranges et incompréhensibles”.
Je ne crois pas que certaines choses portent malheur ou portent bonheur de façon surnaturelle mais je constate que certaines choses portent malheur ou bonheur, de toute évidence. Tuer une abeille dans une ruche porte malheur, marcher sur une pointe du pied droit, ou du pied gauche, porte malheur (pour ne parler que des choses qui piquent).