bof pas vraiment:
- d’abord sur le point des faillites : non on aurait très bien pu les nationaliser, y a que les Républicains pour ne pas croire au risque systémique.
- ensuite c’est le premier fondement de la démocratie le fait que les politiques ne vont pas dire aux juges comment faire leur boulot, là Leterme il a fait TRES fort.
akhela dit:- d'abord sur le point des faillites : non on aurait très bien pu les nationaliser
Bah, le vilain mot que tu dis là
Stéphane
je dois être de droite pragmatique alors : faut être conscient d’une chose, si une banque fait faillite ceux qui vont le plus morfler c’est les pauvres, les petites gens, les contribuables … alors si le contribuable doit de toute façon payer autant qu’il le fasse le moins possible en limitant les dégâts à l’économie. Après y a plusieurs moyens :
- prendre la majorité du capital et la diriger vraiment,
- la renflouer en lui faisant un prêt mais sous certaines conditions (gèle des dividendes tant que le prêt n’est pas remboursé, un taux incitatif au remboursement, et en option le dégagement des dirigeants … bref l’exact inverse du plan Sarko),
Laisser une banque faire faillite est une bêtise sans nom (c’est d’ailleurs la faillite de Lehman Brothers qui a réellement fait plonger tout le monde, si Bush n’avait pas fait le con, la situation actuelle serait quand même un peu meilleur … non quand même pas bonne faut pas déconner non plus). A partir d’une certaine taille, un Etat ne peut simplement pas laisser une entreprise faire faillite car les secousses subséquentes dans l’économie du pays sont telles que ça coute de toute façon moins cher financièrement (et politiquement) de sauver l’entreprise car l’Etat peut s’endetter à mort il ne fera jamais faillite (cas particulier de l’Islande : les banques avaient un chiffre d’affaire qui faisait plusieurs fois le PIB islandais donc de toute façon l’Etat n’était pas crédible dans leur sauvetage).