Manfred dit:et sinon, ça ne dérange personne qu'on se soit (si j'ai bien compris) + ou - assis sur le vote des électeurs ? ou bien l'indignation dépends de la couleur politique des "victimes" ?
Blocher étant omniprésent dans son parti (la campagne des dernières votations fédérales était centrée sur lui avec des slogans comme "Pour soutenir Blocher, votez UDC"), l'UDC considère que les résultats du vote le plébiscitaient comme conseiller fédéral, et que le parlement se devait d'élire le candidat qu'il proposait.
La position des autres est que l'UDC a eu les 2 sièges qui lui revenaient, et que le peuple n'a absolument pas son mot à dire pour l'élection du conseil fédéral : il élit le parlement qui se débrouille pour élire les conseillers.
Un problème est peut-être que ces élections sont régies par quelques règles tacites (y a quand suisse qu'on arrive à avoir des trucs comme ca quand même ) qui ne sont écrites nulle part, comme la réélection automatique des conseillers sortants (non respectée il y a 4 ans pour l'élection de Blocher, et à nouveau cette année pous sa non-réélection) ou la "formule magique" pour la répartition du conseil fédéral.
Le jour ou une alliance avec 51% du parlement décide d'élire 7 conseillers fédéraux de son bord (au lieu des 4-3 dictés par la "formule magique"), tout le monde (ou disons au moins 49% ) dira que la démocratie a été bafouillée, bien qu'aucune irrégularité au vu de la loi ne soit commise. Maintenant la question est est-ce que l'élection du candidat proposé par le parti fait partie de ces règles tacites, et où est la limite pour dire que la démocratie n'est pas respéctée lorsque ces règles ne sont pas suivies ? Je sais pas trop quoi répondre la dessus je dois dire.