Il semble que des réflexions soient en cours chez Ravensburger à ce sujet. (Ref: Un monde de Jeux).
Néanmoins le jeu a souffert d’un manque de buzz à sa sortie première et seconde selon l’éditeur. Ce qui a pu affecter la volonté de ceux ci à faire quelque chose pour les extensions.
C’est ce que j’ai regretté lors de l’ouverture de ce thred. Ce n’est pas le seul jeu d’une telle qualité à subir les effets du marché. Le succès d’un jeu s’expliquant sur de nombreux facteurs qui ne sont pas seulement relatifs à la qualité d’un jeu.
Ravensburger c’est pas leur coeur de métier de faire monter la sauce de la grosse hype. Ils ne font pas de comm (à une vache près, c’est pas une science exacte).
Une grosse vache comme Lorcana et villainious. Sans compter les petits jeux qu’ils savent bien pousser dans les festivals (echoes, loups garous pour une nuit, that not a hat bien poussés à Cannes)
Ils savent très bien faire quand ils veulent.
Plus surpris par les autres jeux que tu mentionnes, je n’ai jamais vu de bandeaux de pub sur le net, ni en boutique, ni de hype sur les forum pour eux (je ne saurais juger des vidéastes, je ne regarde pas). Effectivement en festival ils ont des kakémono et des tables de démo, et les petits jeux sont les plus joués (comme chez tous les éditeurs). Et je suis tout à fait d’accord pour constater que post-JdA that’s not hat a été poussé en boutiques et mis en avant en fnac, Cultura & cie (et gros succès public chez mes collègues d’ailleurs).
Sur les deux derniers PEL j’ai pu essayer leurs “protos” sur le segment familial/initié (équivalent El Dorado) : Mycelia et Die machintruc gilden bon Buttondorf (nom approx ). Je n’ai vu aucune campagne de lancement pour ces jeux. Ni pour concil of shadows (mais il était bien présent en vitrines lui, ce qui suggère que les commerciaux avaient fait de la comm dessus). Par contre Mycelia je ne l’ai jamais vu mis en avant où que ce soit, comme el Dorado.
J’ai l’impression que ce n’est pas leur strat de faire beaucoup de comm tout simplement. Peut-être que leur image de marque + implantation historique en boutiques de jouets suffit pour une part de leur gamme ?
(Attention ceci est une tentative perso de l’utilisation de l’approche TTwdienne de l’expertise de l’état du marché, je ne maîtrise pas encore bien cette technique, pensez à recouper vos sources avant de diffuser).
Pour ravensburger leur coeur de métier n’est-il pas de créer et vendre des puzzles et des jeux familiaux ? Plutôt que de communiquer dessus ?
Mais effectivement, c’est mal formulé, merci de m’aider a préciser ma pensée.
Je voulais dire qu’il me semble que la stratégie de communication ou simplement la culture d’entreprise de ravensburger ne fait pas appel à des approches basées sur de grosses campagnes de pub’. Ni de demande de mise en avant de leurs produits en boutique.
Leurs sorties sont plutôt discrètes et ils semblent plus compter sur le long terme, le bouche à oreille, la mise en avant de leurs produits dans les grandes surfaces ou boutiques de jouets que la mise en avant sur les réseaux sociaux
Par ailleurs les quelques jeux que j’ai d’eux ça appuie sur des licences fortes (Les Dents de la mer, Jurassic Park, Disney, Alien) qui ne nécessite pas une mise en avant plus importante que cela, car le titre en général peut suffire à faire vendre le jeu, peu importe son contenu.
Concernant eldorado, j’étais un peu surpris que ce soit eux qui proposent ce jeu d’autant que l’existence d’extensions était déjà connu et que Ravensburger n’est pas forcément l’éditeur qui est friand pour en sortir.
J’espère néanmoins qu’ils arriveront à négocier la sortie de la boîte d’extension dont on a parlé plus haut.
Dommage pour l’auteur, car un autre éditeur t’en aurait peut être fait son mega best seller comme Carcassonne l’est pour Hans Im Gluck ou Les Aventuriers du Rail pour DoW