Pourquoi les auteurs n'ont pas un statut reconnu???

Bruno Faidutti : Pour des raisons de principe - le jeu relève pour moi de la création littéraire et non de la création technique - et pour des raisons pratiques - c'est plus simple et moins cher, et c'est même la seule possibilité légale pour ceux d'entre nous qui sont fonctionnaires (et il y en a pas mal parmi les auteurs de jeux), il est essentiel de nous faire reconnaître comme auteurs, assimilés à des écrivains.

Bruno Faidutti :Si, en revanche, c'est une activité d'auteur, comme pour les livres, il n'a pas besoin de l'autorisation de sa hiérarchie, et il n'y a pas de limite.

Cela voudrait-il dire qu'il ne faut pas un statut spécifique pour les auteurs de jeux?

Est-ce que tous les auteurs de jeux y serait gagnant en étant assimilés aux écrivains?

vivine dit:Est-ce que tous les auteurs de jeux seraient gagnant en étant assimilés aux écrivains?


Très vraisemblablement.
Quand on réclame un statut, cela veut dire simplement que l'on demande à être reconnus comme auteur. Un véritable statut spécifique pour trois personnes et demi n'aurait aucun sens.

icare dit:Une réflexion qui me vient à l'esprit en lisant le texte du captaine Frakas : Au cas où il gagnerait le SMIC avec ses jeux, il serait obligé de quitter l'administration ! :shock:
C'est d'autant plus choquant que si un ministre ou un haut fonctionnaire écrit un livre et touche des droits d'auteur, c'est parfaitement toléré.... Et je ne compte même pas les conférences et autres cours qu'ils peuvent donner et se mettre pas mal d'argent en plus dans la poche !
C'est dingue ça quand même ! :shock:


Dans le cas du Captain Frakas, sa hiérarchie fait ce qu'on appelle de l'abus de pouvoir :evil:

Pour des royalties, la somme recueillie dépend plus du succès des jeux créés que du temps passé à les créer, donc Captain Frakas ne lèse pas son employeur... Mais avec l'administration, allez savoir ! :?

bruno faidutti dit:
Quand on réclame un statut, cela veut dire simplement que l'on demande à être reconnus comme auteur. Un véritable statut spécifique pour trois personnes et demi n'aurait aucun sens.


qui fait le demi ? :wink:

Yaourth dit:
qui fait le demi ? :wink:


Quelqu'un qui a publié la moitié d'un jeu ? ;-)

Au niveau juridique, je m'étais pas mal penché sur la question, il y a quelque temps.

C'est un problème de mentalité typiquement française. Notre beau pays n'apprécie pas les personnes qui ne rentrent pas dans des cases et notamment les personnes qui exercent deux métiers très différents à la fois.

Je ne m'étonne pas que Roberto et Bruno aient des problèmes avec leur administration respective quant à leur statut d'auteurs. Ma profession pose aussi beaucoup d'interdit.

Aucune solution n'est à priori bonne tant qu'un véritable statut adapté n'aura pas émergé et cela ne se produira qu'avec un accroissement conséquent du nombre de créateur de jeux (ce qui n'est donc pas pour demain).

La création d'une société est une fausse bonne idée car une société doit faire un chiffre d'affaire minimum par mois et par an pour survivre sous les charges monumentales qu'elle a à payer (entre 40 à 70 % de son chiffre d'affaire). Donc tout produit qui n'est pas immédiatement rentable est voué à entraîner la société qui le créé et le distribue à la liquidation judiciaire. Il faut avoir les reins solides pour monter une boîte pour auto-éditer un jeu.

D'ailleurs, le monde de l'édition du jeu de rôle est un parfait exemple de ce que peut donner ce genre d'initiative risquée. L'édition de jeu de rôle est très aléatoire, le marché est réduit et les ventes étalées dans le temps. Et il faut produire des suppléments encore et encore ...

Depuis ces dix dernières années, une vingtaine de boîtes françaises ont coulé de cette façon.

Tout ça pour dire qu'en résumé, je ne crois pas trop au modèle de la société comme palliatif à la carence de statut pour le créateur de jeu.

Il faudrait tout simplement adapter les statuts approchants existants et surtout réduire les les charges à payer. A titre d'exemple, pour en calmer certains, il faudrait que les "créateurs" qui arpentent le forum nous disent un peu en pourcentage ce qui tombe finalement dans leur poche après avoir payé leurs charges et impôts sur leurs fameux droits d'auteur.

Yaourth dit:
bruno faidutti dit:
Quand on réclame un statut, cela veut dire simplement que l'on demande à être reconnus comme auteur. Un véritable statut spécifique pour trois personnes et demi n'aurait aucun sens.

qui fait le demi ? :wink:

Ou alors des nains taverniers ?

Thot dit:La création d'une société est une fausse bonne idée car une société doit faire un chiffre d'affaire minimum par mois et par an pour survivre sous les charges monumentales qu'elle a à payer (entre 40 à 70 % de son chiffre d'affaire). Donc tout produit qui n'est pas immédiatement rentable est voué à entraîner la société qui le créé et le distribue à la liquidation judiciaire. Il faut avoir les reins solides pour monter une boîte pour auto-éditer un jeu.


Je me permet de signaler que rien n'empêche de créer une société qui vend des concepts de jeu aux éditeurs, exactement comme le fait un auteur indépendant. Créer une SARL ne signifie pas nécessairement s'éditer soit-même. On peut très bien imaginer la "Faidutti Company" (nom pris au hasard), qui vend des créations de jeu clé en main à Days of Wonder ou Asmodée ou Gold Sieber. C'est exactement pareil seulement qu'au lieu de faire une note d'auteur, la société fait une facture. Ensuite l'auteur peut être salarié et se payer tous les mois, ou actionnaire et se payer en dividendes. Certes, il faut un minimum de chiffre d'affaire, mais les charges fixes ne sont pas si élevées que ça, la plupart des charges étant justement un pourcentage du chiffre d'affaire. On peut aussi envisager de se regrouper avec un ou deux autres auteurs pour que ça tourne mieux.

Après je ne suis pas juriste ni rien, et il faudrait chercher des infos plus précises et plus à jour que les miennes... Je ne suis pas certain que ce soit dans tous les cas plus avantageux que le statut de travailleur indépendant, mais c'est peut-être une piste qui vaut le coup d'être explorée pour certains.

shingouz dit:Je me permet de signaler que rien n'empêche de créer une société qui vend des concepts de jeu aux éditeurs, exactement comme le fait un auteur indépendant. Créer une SARL ne signifie pas nécessairement s'éditer soit-même.


C'était le mode de fonctionnement de toodoo pendant les 3 premières années à part que je faisais des jeux en ligne et des jeux pour entreprises... parce que c'est beaucoup mieux payé.

D'ailleurs je n'aurai jamais du (c'est ma grande erreur) mélanger cette activité avec le reste qui a monté une autre structure... cette partie de mon activité étant resté rentable pendant les 5 ans de la durée de vie de la structure... et l'étant encore aujourd'hui sous une forme différente. C'est le type de structure light similaire à celle de freelances dans d'autres professions.



a+ cb

icare dit:Une réflexion qui me vient à l'esprit en lisant le texte du captaine Frakas : Au cas où il gagnerait le SMIC avec ses jeux, il serait obligé de quitter l'administration !

J'ai de la difficulté à croire que Frakas ne gagne pas un SMIC avec une vingtaine de jeux édités dans des grosses boîtes.

Ben voila,
Moi je suis fonctionnaire territorial (animation) et je fais une mise à dispo pour créer une entreprise (pas le droit d'être gérant, créateur de jeu en même temps) mais voila étant fonctionnaire le plus dur c'est le non droit au assédic en gros je quitte un truc avec salaire pour ne plus rien avoir lors de la création.

Ce que vous dites plus haut concernant les droits d'auteus ne me rassure pas car je comptais un peu la dessus pour quand même avoir un petit pécul par moi

alors si vous avez une idée pour que je puisse créer et éditer des jeux et ne pas me retrouvé à la porte je suis preneur

Juste pour en revenir au "pourquoi les auteurs de jeu n'avaient pas de statut reconnu".
Comme un peu partout, pour qu'une loi (il faut une loi ou une modification de loi pour donner naissance à ce statut) voit le jour, il faut que le "problème" émerge, vienne aux oreilles des députés (comme par exemple au député maire de cannes) et bien sur que ces derniers s'y intéressent.
Aujourd'hui la question de "l'auteur de jeu" commence à ce poser (sur ce forum, plusieurs articles il y a un an dans JsP, conférence de D. Ehrardt sur le thème de la création à Issy-les-Moulineaux...). Très logiquement, si le "phénomène" jeu de société continue de se développer (éditeurs, auteurs, joueurs...) le problème des auteurs de jeux et de leur statut va naturellement être débattu (d'un point de vue politique).

Maintenant, pour comparer l'auteur de jeu à l'écrivain ou au musicien, il ne faut pas oublier que le loisir culturel qu'est le jeu est plus récent. Non pas que l' "invention" du jeu soit récente mais plutôt que jouer à des jeux de plateaux, cartes... en France est une activité relativement nouvelle. De plus, il faut ajouter à cela le fait que dans les esprits (adultes), le jeu, jouer est encore très largement perçu comme futile alors que "lire", "écouter de la musique", "aller au cinéma" sont des activités culturelles pleinement reconnues.
Actuellement l'évolution est plutôt positive, il y a de plus en plus de joueurs qui s'assument mais un "renversement" de mentalité prend du temps.

Que faire alors pour aider les auteurs de jeux ?
Tout simplement, il me parait essentielle de JOUER et surtout de partager sa passion que ce soit en créant des associations/clubs de jeu, en animant des festivals/rencontres... autour du jeu, en faisant vivre des media parlant du jeu (TricTrac, JeuxSoc, JsP...) et aussi en mettant en avant les auteurs de jeu.
Pas mal de choses sont déjà faites dans ce sens (des choses existant d'ailleur dans le cinéma, la littérature) :
- Concours professionnels ou associant le public (As d'Or, Spiel Des Jahres, Boulogne-Billancourt, Jeu de l'année du FLIP...)
- Conférences
- Espaces créateurs sur les festivals...

Après, il n'y a plus qu'à attendre :wink:

La reconnaissance d'un statut pour les auteurs de jeux ne se limitent pas au fiscal.
Je dirais même que la reconnaissance fiscale ne verra le jour que si le statut d'auteur de jeu est reconnu socialement.

Si l'on fait le pendant avec la littérature :

- les boutiques de jeux invitent-elles les auteurs à dédicasser leurs jeux ?
- un jeu s'achete t-il sur le nom de l'auteur ?
- y a t-il des études comparées entre auteurs de jeux ?
- y a t-il des ateliers de création ?
- y a t-il des enseignements qui forment à la création ludique ?
- y a t-il des musées, des conservatoires du jeux ?
- y a t-il des adaptations cinématographiques d'un jeu ?
- y a t-il des auteurs de jeux qui se prévalent d'être inspirés par d'autres auteurs de jeux ?
- y a t-il des courants de pensée ludique ?
....

On trouve des exemples ci et là mais les auteurs n'auront de reconnaissance statutaire que si la société les reconnait.

Cette année, au festival du jeu de Toulouse, on a conçu des affiches (A2 couleur) qui présentent un auteur (photo) et ses créations.

Evidemment cela n'a pas eu un grand succès auprès du public mais on va persister.

L'année d'avant, il y avait une table ronde (auteurs+média)

Dans notre projet de création d'un "centre ludique municipal" on propose un atelier de création, des forums sur la création et l'édition, des formations d'animateurs de jeu, un conservatoire,... (en plus d'un espace permanant pour jouer, évidemment)

Je crois ferme que ce genre d'initiative fera avancer le schimili !

D'ailleurs si ce projet voit le jour, j'espère que les auteurs et les éditeurs y participeront activement... (ils seront rémunérés pour ça : tout comme un auteur de livre et au même prix !)

  • les boutiques de jeux invitent-elles les auteurs à dédicasser leurs jeux ?

    OUI

    - un jeu s'achete t-il sur le nom de l'auteur ?

    OUI

    - y a t-il des études comparées entre auteurs de jeux ?

    Il me semble que ça s'est déjà fait OUI

    - y a t-il des ateliers de création ?

    NON, ça manque encore de reconnaissance pour ça je pense (mais y'a peu être quand même des petits trucs)

    - y a t-il des enseignements qui forment à la création ludique ?

    NON, pas à la création

    - y a t-il des musées, des conservatoires du jeux ?

    OUI

    - y a t-il des adaptations cinématographiques d'un jeu ?

    NON, mais on a des films qui parlent de jeu quand même

    - y a t-il des auteurs de jeux qui se prévalent d'être inspirés par d'autres auteurs de jeux ?

    OUI

    - y a t-il des courants de pensée ludique ?

    OUI



    Ca fait quand même beaucoup de OUI. Evidemment, c'est à la mesure du monde du jeu, beaucoup plus petit que le monde littéraire, mais ça existe.

loic dit:- un jeu s'achete t-il sur le nom de l'auteur ?
OUI

Je nuancerais tout de même celui-là, oui, je suis capable d'acheter un jeu sur le nom de l'auteur, mais je doute que la personne qui ne connait que Les aventuriers du rail ou que Citadelles achetera un autre Alan Moon ou un autre Bruno Faidutii comme il achèterait le nouveau Dan Brown ou le dernier Bilal par exemple.

Donc, on peut répondre OUI, mais pour un public limité, contrairement à la littérature.

Fadest dit:
loic dit:- un jeu s'achete t-il sur le nom de l'auteur ?
OUI

Je nuancerais tout de même celui-là, oui, je suis capable d'acheter un jeu sur le nom de l'auteur, mais je doute que la personne qui ne connait que Les aventuriers du rail ou que Citadelles achetera un autre Alan Moon ou un autre Bruno Faidutii comme il achèterait le nouveau Dan Brown ou le dernier Bilal par exemple.
Donc, on peut répondre OUI, mais pour un public limité, contrairement à la littérature.


Ca reste un rpoblème de reconnaissance là encore.
Beaucoup de gens jouent à LADR sans vraiment savoir qu'il y a un auteur. Les gens n'achètent pas le dernier Dan Brown, ils achètent le dernier livre de l'auteur du "da Vinci Code". La littérature est mieux lotie car il y a plus d'auteurs, mais je ne suis pas certain qu'un sondage donnerait beaucoup de réponse positif à "Qui est Dan Brown ?" sans auucne précision. Et là encore, y a vahcement plus de lecteurs geeks que de joueurs geeks en France. Donc, je ne sais pas si proportionnellement c'est si flagrant que ça.

La seule vraie différence, c'est que les gens savent qu'un livre à été écrit par un auteur alors qu'ils ne savent pas qu'il y a un auteur derrière le jeu (donc ils n'y font pas attention).

loic dit:
Fadest dit:
loic dit:- un jeu s'achete t-il sur le nom de l'auteur ?
OUI

Je nuancerais tout de même celui-là, oui, je suis capable d'acheter un jeu sur le nom de l'auteur, mais je doute que la personne qui ne connait que Les aventuriers du rail ou que Citadelles achetera un autre Alan Moon ou un autre Bruno Faidutii comme il achèterait le nouveau Dan Brown ou le dernier Bilal par exemple.
Donc, on peut répondre OUI, mais pour un public limité, contrairement à la littérature.

Ca reste un rpoblème de reconnaissance là encore.
Beaucoup de gens jouent à LADR sans vraiment savoir qu'il y a un auteur. Les gens n'achètent pas le dernier Dan Brown, ils achètent le dernier livre de l'auteur du "da Vinci Code". La littérature est mieux lotie car il y a plus d'auteurs, mais je ne suis pas certain qu'un sondage donnerait beaucoup de réponse positif à "Qui est Dan Brown ?" sans auucne précision. Et là encore, y a vahcement plus de lecteurs geeks que de joueurs geeks en France. Donc, je ne sais pas si proportionnellement c'est si flagrant que ça.
La seule vraie différence, c'est que les gens savent qu'un livre à été écrit par un auteur alors qu'ils ne savent pas qu'il y a un auteur derrière le jeu (donc ils n'y font pas attention).


je suis pas d'accord

les gens savent très bien qu'il y a un auteur derrière le jeu, mais reste à prouver qu'un auteur de jeu de plateau offre une touche unique bien à lui dans chacun de ses jeux,
par comparaison en litterature, acheter un auteur c'est être en terrain à moitié connu, voir convenu quand on connait et apprécie beaucoup l'auteur, et de plus pour un geek littéraire, approfondir sa connaissance d'un ecrivain c'est atteindre un niveau de comprehesion plus poussé de l'oeuvre globale, de la pensé de l'auteur

si j'achete du Bruno Faidutti, est ce que je retrouverais dans chacun de ses jeux une volonté unique d'emmener le joueur vers un même but ludique autre que le plaisir de jeu ? nan si on considère qu'il est l'auteur de petits jeux orienté détente et des jeux plus imposant plus orienté reflexion
apres l'interessé lui même me contredira peut etre, et quand bien même, est ce qu'on peut dire que cela serait vrai pour tous les auteurs de jeux ?

pour moi la réponse est plutôt non

donc pour moi, voilà pourquoi, le nom de l'auteur n'as aucune importance

par analogie au jeu vidéo, le nom fait très peu vendre aussi, sauf parmi un public très préci est encore, ces dernières années ont detruit plus ou moins ce phénomène chez les nouvelles générations de joueur (pc ou consoles)

Richard dit:La reconnaissance d'un statut pour les auteurs de jeux ne se limitent pas au fiscal.
Je dirais même que la reconnaissance fiscale ne verra le jour que si le statut d'auteur de jeu est reconnu socialement.


Même si cela ne figure pas explicitement dans le Code des Impôts, il y a bien "reconnaissance" des auteurs de jeux, puisque au niveau fiscal on considère les oeuvres de l'esprit au sens large. Elles sont remunérées par des droits d'auteur, et taxables à l'impot sur le revenu dans la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux - BNC- (art 92 du CGI).

D'une manière générale, relèvent des BNC tous les revenus qui ne sont pas des salaires ni des Bénéfices Industriels et Commerciaux.

loic dit:Ca fait quand même beaucoup de OUI. Evidemment, c'est à la mesure du monde du jeu, beaucoup plus petit que le monde littéraire, mais ça existe.

Même si ça existe, la portée de ces micro évènements ne permet pas d'atteindre le niveau de la reconnaissance.

A titre d'exemple : combien de fois as-tu fait de séance de dédicace dans ta boutique ?
Quelles ont été les réactions du grand public ?

A Toulouse, quand un auteur est présent sur le festival, on essaie de pousser les gens vers lui.

" Puisque vous avez aimé ce jeu, allez voir l'auteur qui est en train de présenter sa nouvelle création...! " ==> "Heuuu, ... ben pourquoi ? "

" Puisque vous avez acheté ce jeu, allez le faire dédicacer par l'auteur qui se trouve dans la salle...!" ==> "Heuuu, ... ben pourquoi ?"

Bref, on rame...

j'ai l'impression que la question est prise à l'envers : il ne s'agit pas de savoir quel statu irait le mieux aux auteurs (moi aussi, j'aimerai avoir les assedics dés que je n'ai plus de missions, payer peu de charges dans mon métier...) mais en quoi la création de jeux mérite un statut particulier.