Pourquoi n'y a-t-il pas plus de jeux solos ?

pyjam dit: Pour moi, le problème de Arkham Horror en solo c'est :
- Saloperie de rejeton de Shub-Niggurath, tiens, je te balance un bon coup de fusil dans la tronche.
(lancé de dés)
- Euh, que des uns ! :(
(personne regarde, hop, je relance)
- Mange ça, salope ! Ah ah, je t'ai eue. :twisted:
Faut vraiment être fort dans sa tête pour ne pas relancer les dés quand la situation est critique.
Pyjam.


Comme dans les ldvelh de la grande époque ! :D

J’aime bien l’idée de jeu solo dans la mesure où cela permet de se sortir de l’écran, de prendre son temps pour manipuler le matériel. Je ne vois pas en quoi il est plus nerd/ours des cavernes se sortir ses pions que de relancer une millième partie de Civ.
Certains jeux s’y prêtent évidemment mieux que d’autres (je ne vois que difficilement des solutions pour les jeux de cartes, aux mains cachées - Wanted, Citadelles en solo ? - ou évidemment aux jeux de négociation…).

L’intérêt est à mon avis pas seulement de pouvoir jouer en solo, ce qui se rapproche du puzzle, mais aussi de pouvoir simuler la pression adverse.
Pour les jeux adaptables, les créateurs pourraient créer des mécanismes semi-aléatoires qui correspondent au comportement typique d’un joueur pour augmenter la difficulté du jeu en solo et refléter un minimum l’interactivité (avec des “premiers choix, second choix”, etc.). Ce serait forcément un peu schématique, pas toujours “le mouvement optimum”. Mais, en y réfléchissant, plein d’IA de jeux sur PC ont ce défaut : on en perçoit bien les limites ou les comportements schématiques après plusieurs parties… C’est juste que sur un plateau il n’y a pas l’aspect “poudre aux yeux” de l’interface graphique.
Une autre option plus affinée est de prévoir les réactions du plateau en fonction des positions du joueur : on se rapproche plus d’un système comme Ambush, avec une véritable programmation, qui nécessite évidemment plus d’efforts de conceptualisation.

Ce qui peut faire l’intérêt du jeu en solo n’est pas seulement de “jouer à la pace de l’adversaire”, mais aussi d’être surpris par les options de l’adversaire, qui doivent apparaître dans le meilleur des cas comme des réactions plausibles à nos propres actions. L’adversaire doit être en mesure de nous priver de certains choix, de nous inciter à d’autres. Cela nécessite un peu de programmation, sur papier, des colonnes de choix, des probabilités plus ou moins fortes, plus ou moins modifiéss, que l’une d’entre elles soit choisie. Bien que je ne connaisse absolument rien à la programmation, je ne suis pas certain que tout ceci soit dans l’idée bien éloigné de la conception d’une IA informatique primaire.

Tout d’accord avec toi Comandante :)

C’est juste une parenthèse mais : Objectif Catane, il peut se jouer en solo ?

Mathias dit:Tout d'accord avec toi Comandante :)
C'est juste une parenthèse mais : Objectif Catane, il peut se jouer en solo ?

Non, surtout qu'il fait appel à la mémoire. Tu te vois mémoriser ce que chacun des deux joueurs doit mémoriser ?

Pyjam.
pyjam dit:
Mathias dit:Tout d'accord avec toi Comandante :)
C'est juste une parenthèse mais : Objectif Catane, il peut se jouer en solo ?

Non, surtout qu'il fait appel à la mémoire. Tu te vois mémoriser ce que chacun des deux joueurs doit mémoriser ?
Pyjam.


Ah ouais, là c'est de la schizophrénie lourde ! :lol:

Après avoir lu “Le jouer d’échec” de Stefan Sweig, un conseil : ne jouez jamais aux échecs en solo ! :lol:

Dans la série des jeux de plateau jouables seuls, Genial (ou Einfach Genial) offre un peu challenge distrayant (moins subtil qu’à deux par exemple) mais agréable à l’occasion.