Présidentielles 2007 : La gauche, carnet de campagne

bigsam dit:Et puis une candidate à la présidence peut-elle ignorer, comme il semble que ce soit le cas, le nombre de sous-marins nucléaires dont elle aura le commandement suprême ?

Notons tout de même pour sa défense que son principal rival, 1 mois plus tard, a trouvé le moyen de se planter sur la même question :shock: :
http://fr.news.yahoo.com/26022007/202/n ... -sous.html

Les gugusses de l'UMP, quand ils critiquent la candidate de socialistes, ou la traitent d'anxyogène, ne préviennent pas leur chef des bonnes réponses aux question ???

De la même manière, sur les bourdes le langages, je n'ai toujours pas trouvé sur Internet d'autres explications à l'héritation de Monsieur Sarkozy que :
"Mon bébé a des héritations rouges sur les fesses, que dois-je faire ?"
:lol:

Le plus fort là-dedans, c’est quand même arriver à faire croire qu’une des choses les plus capitales est de savoir combien de sous-marins nucléaires sont capables de faire feu dans l’hypothèse de la fin du monde !
Ca évite surtout de parler des inégalités et de la mal-vie de plein de gens quand on sait que Ségo comme Sarko sont imposés à l’ISF!

Pierre2.0 dit:Ca évite surtout de parler des inégalités et de la mal-vie de plein de gens quand on sait que Ségo comme Sarko sont imposés à l'ISF!


Je m'interroge de plus en plus sur ton rapport à l'argent, Pierre.

Peplum revival 2:

après Spartacus, Hannibal

Cet usage de noms antiques est ridicule.
Utiliser “Spartacus” pour les communistes allemands en 1919 était justifié, ça avait un sens. Quand c’est des hauts fonctionnaires en rupture de ban, ça n’en a plus aucun.

Et maintenant Hannibal. Quel rapport entre le général punique et des fonctionnaires socialistes ? Les éléphants ?
Quel calembour renversant.

Ce n’est pas de bonne augure quand on sait que la quasi-totalité des pachydermes d’Hannibal sont morts dans les Alpes avant le début de la campagne en Italie.
Est-ce prémonitoire d’une épidémie de grippe chez les “vieux” du PS ?

Allez, moi j’attends la prochaine tribune anonyme signée “Les chevaliers Jedi de la République”.

Sinon, à en croire un rédacteur de Libé hier sur France 5, Spartacus, ce serait des fonctionnaires socialistes fabiusiens.
Oui, oui, ceux qui sont proches d’un candidat qui voulait inscrire le PS plus à gauche, et qui a voté Non à la constitution européenne se raccrochent à un candidat à droite du PS et fervent partisan de l’Europe et de la constitution.
:^:

Fadest dit:Les gugusses de l'UMP, quand ils critiquent la candidate de socialistes, ou la traitent d'anxyogène, ne préviennent pas leur chef des bonnes réponses aux question ???
De la même manière, sur les bourdes le langages, je n'ai toujours pas trouvé sur Internet d'autres explications à l'héritation de Monsieur Sarkozy que :
"Mon bébé a des héritations rouges sur les fesses, que dois-je faire ?"
:lol:


Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu votes à gauche, non ? :mrgreen:

:mrgreen:

Disons que je sais pour qui je ne vais pas voter, ça se situe aux extrèmes et apparentés des 2 cotés.

Jer dit:Cet usage de noms antiques est ridicule.
...
Et maintenant Hannibal. Quel rapport entre le général punique et des fonctionnaires socialistes ? Les éléphants ?
Quel calembour renversant.

A priori c'est volontairement ironique :
Spartacus a quitté la maison socialiste. Dont acte. Puisque l'heure est aux pseudonymes cocasses, nous choisirons Hannibal pour nous exprimer, parce que nous savons que c'est aussi avec des éléphants qu'on peut gagner une campagne...


Il fut un temps où les références étaient tout de même un peu plus révolutionnaires... :( :wink:
Fadest dit:
bigsam en citant BHL dans Le Monde" dit:Et puis une candidate à la présidence peut-elle ignorer, comme il semble que ce soit le cas, le nombre de sous-marins nucléaires dont elle aura le commandement suprême ?


Dis donc Msieur Fadest, il s'agirait de citer correctement hein !!! :wink:
En lisant ton post je me suis dit "j'ai écrit ça moi ??"............... parce que dans le fond, je n'ai jamais considéré ni que la question était trés pertinente, ni que la réponse eronnée était trés grave.
C'est BHL qui lui apparemment trouvait ça trés grave....
bigsam dit:
Fadest dit:
bigsam en citant BHL dans Le Monde" dit:Et puis une candidate à la présidence peut-elle ignorer, comme il semble que ce soit le cas, le nombre de sous-marins nucléaires dont elle aura le commandement suprême ?


Dis donc Msieur Fadest, il s'agirait de citer correctement hein !!! :wink:
En lisant ton post je me suis dit "j'ai écrit ça moi ??"............... parce que dans le fond, je n'ai jamais considéré ni que la question était trés pertinente, ni que la réponse eronnée était trés grave.
C'est BHL qui lui apparemment trouvait ça trés grave....


L'incompétence change de camp . :lol:
bigsam, vexé d'être confondu avec BHL dit:Dis donc Msieur Fadest, il s'agirait de citer correctement hein !!! :wink:

:oops:
Milles excuses, il faut dire que j'avais un peu d'archéologie sous-marine pour retrouver un post ou on en parlait, et j'ai un peu trop élagué.

Edit : en fait, pour être clair, je n'avais jamais considéré que c'était toi qui l'avait pensé d'ailleurs. J'ai juste élagué trop brutalement.

Les hommes de la «présidente»

De notre correspondant à Paris, Antoine Clause

· Pourquoi Ségolène a loupé sa campagne

· La candidate socialiste conserve néanmoins toujours ses chances

· 25% de Français ne savent pas pour qui ils vont voter

Ségolène Royal s’est trompée sur la manière de mener une campagne présidentielle. Mais, celle que la droite a décidément tort de prendre pour une bécassine, en train de tout réorganiser avant que ses ennemis intimes, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, lui fassent payer ses erreurs avant même le premier tour de l’élection présidentielle.

L’erreur de fond de Ségolène Royal? Elle n’a pas de numéro 2, personne sur qui s’appuyer en toute confiance. Elle a gardé la même équipe autour d’elle depuis qu’elle a été élue présidente de la région Poitou-Charentes.

Or ses conseillers-amis n’ont jamais fait de la politique à ce niveau. Elle a donc dû leur adjoindre deux directeurs de campagne venus du parti socialiste. Mais le premier, François Rebsamen, ne s’occupe que de l’organisation technique. Quand au second, Jean-Louis Bianco, il est chargé avec Christophe Chantepy, le directeur de cabinet de Ségolène Royal, de centraliser toutes les idées, contributions et thèmes de campagne. Mais si les deux hommes sont d’excellents gestionnaires, ils ont souvent de la peine à faire, seuls, des choix politiques seuls. Cela a donc donné quelques couacs dans la campagne, en particulier en matière de politique étrangère dont ni l’un ni l’autre ne maîtrisent vraiment toutes les arcanes. Enfin il y a Julien Dray, le porte-parole en chef de la candidate.

Dray est un polémiste hargneux, pas vraiment le responsable politique sympathique que l’on peut envoyer sur les plateaux de télévision. Mais il a surtout une vision paranoïaque de la politique et son passe temps est de débusquer les ennemis politiques en interne, ce qui ne met pas franchement une bonne ambiance chez les socialistes.

· Dette de l’Etat

Avec cette organisation bancale, Ségolène Royal s’est donc assez retrouvée à court d’idées et d’argumentaires. Et, malheureusement, elle a fait alors une deuxième erreur en demandant à quelques éléphants du parti socialiste des notes sur les grands thèmes de réforme. C’est celle qu’elle a demandé à Dominique Strauss-Kahn sur les réformes de la fiscalité qui a tout fait exploser. Au grand étonnement de DSK, Ségolène Royal ne lui a donné aucun cahier des charges: «Dominique c’est toi le spécialiste, je n’ai pas à donner d’ordre, tu proposes ce qui te semble bien». DSK l’a mal pris, un peu comme si on lui disait: «Ecris ce que tu veux, de toute façon je n’en tiendrai pas compte». Donc DSK n’a pas rendu une note qui passera à la postérité.

Mais un autre élu l’a mal pris: Eric Besson, qui au PS est chargé de l’économie et de la fiscalité. Un homme peu chaleureux mais un gros bosseur qui se retrouve courcircuité. Et il est d’autant plus mal dans sa peau que juste avant de prononcer son discours programmatique à Villepinte, il y a 8 jours, Ségolène Royal demande conseil à Pierre Mauroy qui lui recommande de parler d’entrée de jeu de la dette de l’Etat.
Ces incohérences et les engueulades qu’elles ont générées sont à l’origine de la démission d’Eric Besson deux jours après. Personne n’a cherché à le retenir car Julien Dray, depuis des semaines, le soupçonnait publiquement d’être resté trop proche de Lionel Jospin pour être digne de confiance!

Tout cela peut prêter à sourire, mais, malheureusement, c’est l’ambiance chez les socialistes depuis le mois de janvier. Dans certains cas, sur les questions de défense par exemple, Ségolène Royal est très en retard parce que personne ne maîtrise vraiment le sujet autour d’elle. Sur les questions économiques aussi où Pierre-Alain Muet, un économiste très costaud et responsable de la réflexion au PS, n’est pratiquement jamais consulté.

· Reconquête du parti

Tout n’est pourtant pas de la faute de Ségolène Royal. Laurent Fabius, Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn ne jouent pas le jeu. Fabius et DSK, chacun de leur côté, ont réuni la semaine dernière leurs lieutenants. L’analyse et le message ont été les mêmes: «Ségolène a été plébiscitée par les militants. Si jamais ceux-ci ont le sentiment qu’on ne l’aide pas à gagner, ils nous le feront payer. Donc on range les couteaux et on attend les résultats du premier tour».

Pour la suite, les analyses divergent: chez Fabius, en cas d’échec de Royal, tout le monde est prêt à partir à la reconquête du parti. Chez DSK ils sont quelques-uns à envisager sérieusement de quitter le PS pour aller fonder un parti officiellement social-démocrate. De toute façon, si Ségolène Royal gagne, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn savent qu’ils ont tout perdu.

Car contrairement à ce qu’il se dit, Ségolène Royal a encore de grandes chances. Tous les sondages actuellement révèlent la même chose : 25% des Français ne savent pas pour qui ils vont voter et 20% disent qu’ils peuvent encore tout à fait changer d’avis. La marge est donc énorme. D’autant qu’elle est actuellement sur des intentions de vote très supérieures à celles de Lionel Jospin en 1995 et 2002.

Le seul problème, c’est le report au second tour : la réserve des voix à sa gauche n’est pas assez importante pour lui permettre de passer. Elle a tout à fait intérêt à ce que José Bové, Dominique Voynet, Arlette Laguillier et Marie Georges Buffet progressent pour lui ramener leurs électeurs au second tour. Mais là, vu l’état de décomposition des Verts et des communistes, c’est pas gagné!

dans
L’Economiste

bertrand dit:Les hommes de la «présidente»


Dans la série "je ne sais rien mais je dirais tout", le monsieur fait fort. C'est un tas de "on dit" tous plus ininteressants les uns que les autres. Il n'y a que l'avant-dernier paragraphe qui m'a interpellé : le "journaliste" y reconnait que de toutes façon, les résultats des votes peuvent être trés différents des sondages actuels étant donné le nombre de personnes qui ne se sont pas encore décidées.
bertrand dit:Les hommes de la «présidente»
De notre correspondant à Paris, Antoine Clause

· Pourquoi Ségolène a loupé sa campagne


Mais la campagne ne fait que commencer. Ne vous y trompez pas. Tout peut changer.

Yep…

Et c’est Chirac qui va donner le coup d’envoie !!!

Claude Allègre a expliqué qu’il ne soutiendrait pas Royal, mais il restera socialiste.

Pour Claude Allègre, “le développement de la France doit être basé sur le nucléaire, la meilleure source d’énergie propre, sur les OGM, seule manière de maintenir l’agriculture française, et sur les cellules souches, qui permettront le développement de la recherche médicale”, or Ségolène Royal y est opposée.

Il n’y a plus grand monde sur l’échiquier politique qui soit en accord total avec Allègre sur ces trois sujets.

Sur l’ensemble des 3 probablement pas, mais sur le nucléaire, si.

Mais Claude Allegre n’est pas un politique, il est bien trop direct pour ça.
N’empêche que sur les 3 points cités, je suis plutôt d’accord (même si pour les OGM, je pense que pour l’instant, leur avenir est plus dans le médical que dans l’agriculture, mais à long terme, il n’a sûrement pas tort).

En haut de cette page (j’ai pas tout lu), j’ai vu que certains parlaient encore de la question des sous-marins. Franchement, ça vous choque qu’un candidat ne connaissent pas le nombre de sous-marins nucléaire ou autre de la France ?
Enfin, on s’en fout quand même. Elle ne le sait pas, mais devant des caméras lors d’un débat, il est évident qu’elle ne peut pas savoir tout ce que possède la France. Et les sous-marins nucléaires, c’est quand même pas le noeud de la campagne. La droite a monté ça en épingle jusqu’à ce que Sarko se fasse lui aussi avoir sur une question proche (sous-marins d’un autre type). Depuis, plus personne n’en parle. Si le PS était aussi virulent que l’UMP, la campagne serait déplorable (déjà que là…)

On reparlait des sous-marins en haut de cette page justement parce que Sarkozy s’était aussi planté sur la question (enfin, pas exactement la même vu que dans un cas, c’était les SNA, dans l’autre les SNLE) et que ça ne soulevait que très peu de réactions, comparativement à l’erreur de Royal.