Jopajulu dit:
Oui, tu as raison, on devrait diviser par 2 le salaire de celui qui ne bosse que 35h.
Bah non, faudrait qu'il parte à la retraite après 70 annuités
Jopajulu dit:
Oui, tu as raison, on devrait diviser par 2 le salaire de celui qui ne bosse que 35h.
Deckard dit:D'ailleurs, l'artisan qui bosse 70h par semaine, et qui vote pour Sarko, c'est à cause du "travailleur plus pour gagner plus ?"...
bertrand dit:Kouynemum dit:7Tigers dit:Quelques chiffres pour alimenter le débat.
et pour info : chez les 18/25 ans qui votent pour la première fois et qui ont grandi avec Monsieur Chirac, qu'ont-ils voté ?
Pour les 18/25 ans : 58% pour Royal contre 42% pour Sarkozy![]()
Pour les 25/34 ans : 57% pour Sarkozy contre 43% pour Royal
Pour les 35/44: égalité entre les deux
Pour les 45/59 : 55 % pour Royal
Pour les 60/69 ; 61 % pour Sarkozy
Pour les 70 ans et plus :68% pour Sarkozy
Sources:IPSOS DELL (pdf))
je rappelle le sondage IPSOS déjà mentionné par Bertrand et lisible ici
Sociologiquement, on a de vrais différences dans les votes Sarkozy et Royal.
En termes d’âges :
les plus jeunes votent plutôt Royal, les plus vieux Sarkozy (entre 2 c’est équilibré)
En termes de territoire :
Sarkozy devance Royal dans tous les territoires ruraux et dans les villes de moins de 100 000 habitants. Les 2 font jeu égal dans les grandes villes.
En termes de diplômes des votants :
égalité quasi-parfaite
En termes de CSP :
Royal récupère majoritairement les votes du public (57%) et surtout des chômeurs (75%). Sarkozy cartonne chez les agriculteurs (67%) et les commerçants/artisans (82%). Les autres catégories se partagent équitablement.
En fait c’est assez classique comme répartition, on retrouve plutôt les “clientèles” habituelles de la droite et de la gauche républicaine.
P.S désolé pour la redite Bertrand
malain dit: aussi détendue. Aurait-elle eu peur de devenir Présidente ?Quelle personne sencée n'aurait pas un peu les jetons de le devenir ?
Rody dit:owdwee dit:Ben voilà, c'est Sarkozy, les carottes sont cuites...
Que pensez-vous des réactions du PS (critiques contre Royal)?
Elles sont stupides.
Mais pas autant à mon sens que le choix de Royal à la candidature. AMHA, si c'était Strausskan qui avait pu être candidat, tout aurait été vraiment plus intéressant (la campagne, les débats...).
J'en parlais hier soir avec un copain qui est membre du PS.
Il pense que l'erreur commise a été de ne pas se positionner comme "leader" (ce qu'a parfaitement fait et compris fait Sarkozy), en voulant laisser les français choisir (les français choisiront, on interrogera les français, blablabla...).
Le problème, c'est que les français ne veulent pas prendre de responsabilité (au grand malheur de mon pote qui croit vraiment à ce système - pour lui, la démocratie c'est ça), et c'est pour ça qu'ils ont besoin de quelqu'un qui les dirige.
Mitsoukos dit:J'ai entendu la répartition des votes Sarkosy et j'ai été trés surprise de la répartition principalement d'apprendre que plus de 80% des artisans et commerçants ont voté Sarkosy. C'est énorme![]()
Alors à qui parle la gauche lorsqu'elle dit souhaiter réduire les inégalités?
Entre un artisan qui bosse 70h par semaine, sans retraite, congé maladie pour le SMIC voire à peine plus et celui qui bosse 35h ou moins avec seulement 37 années de cotisation, et un salaire au moins égal à celui de l'artisan, comment la politique socialiste prend elle les choses en considération?
Pour celà je crois que les 35h ont créer une forme de fracture.
Mitsoukos dit:J'ai entendu la répartition des votes Sarkosy et j'ai été trés surprise de la répartition principalement d'apprendre que plus de 80% des artisans et commerçants ont voté Sarkosy. C'est énorme![]()
Alors à qui parle la gauche lorsqu'elle dit souhaiter réduire les inégalités?
Entre un artisan qui bosse 70h par semaine, sans retraite, congé maladie pour le SMIC voire à peine plus et celui qui bosse 35h ou moins avec seulement 37 années de cotisation, et un salaire au moins égal à celui de l'artisan, comment la politique socialiste prend elle les choses en considération?
Pour celà je crois que les 35h ont créer une forme de fracture.
L'homme de la pampa dit:J'en parlais hier soir avec un copain qui est membre du PS.
Il pense que l'erreur commise a été de ne pas se positionner comme "leader" (ce qu'a parfaitement fait et compris fait Sarkozy), en voulant laisser les français choisir (les français choisiront, on interrogera les français, blablabla...).
Le problème, c'est que les français ne veulent pas prendre de responsabilité (au grand malheur de mon pote qui croit vraiment à ce système - pour lui, la démocratie c'est ça), et c'est pour ça qu'ils ont besoin de quelqu'un qui les dirige.
Rendons à Rody ce qui est à Rody. Je n’ai fait que le citer.
Ubik Liryc dit:C'est horrible mais c'est tellement vrai... Je suis terrorisé quand j'entend des amis de gauche me dire que le problème c'est que la gauche n'a pas de leader.
Je trouve terrorisant que le Français du 21éme siècle ait encore besoin d'un roi, d'un papa, pour le gouverner...
doublon
bertrand dit:
Au plus on est riche, au plus on vote Sarkozy. Le niveau d'éducation n'influe pas
Mitsoukos dit:bertrand dit:
Au plus on est riche, au plus on vote Sarkozy. Le niveau d'éducation n'influe pas
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cette analyse. Pour moi la répartition des CSP ne te donne pas raison. De mémoire, le vote ouvrier est réparti équitablement entre Sego et Sarko.
Mitsoukos dit:De mémoire, le vote ouvrier est réparti équitablement entre Sego et Sarko
Oui tu as raison, je n’avais pas pu allé sur ton lien (entre temps j’ai débloqué mon firewall ) et je suis restée à ce que j’avais entendu au niveau répartition des CSP.
Particulièrement pour ces deux : profession libérale cadres sup à 52% pour Sarko et employé (et non pas ouvrier je me suis trompée) à 49% ce qui me semblait pas refleter le niveau de vie.
Les CSP données par le sondage ne permettent pas vraiment d’en tirer quelque chose à mon sens. Les catégories sont trop hétérogénes en matières de revenu entre autres, au sein de leur groupe.
Il faudrait une véritable étude sociologique et non un simple sondage pour pouvoir tirer des conclusions.
Si je trouve quelque chose à ce sujet , je ne t’oublierais pas.
bigsam dit:VIVONNE, vienne (Reuters) - Nicolas Sarkozy propose que les heures supplémentaires, au-delà des 35 heures hebdomadaires, puissent être négociées au début de chaque année dans chaque entreprise, sur la base du volontariat.
En visite dans une PME de Vivonne, dans la Vienne, le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle a réaffirmé sa volonté d'exonérer les heures supplémentaires de charges sociales et d'impôt, pour permettre à "ceux qui veulent gagner plus" de "travailler plus".
"Reste un autre problème qu'il faudra résoudre par la négociation avec les partenaires sociaux : comment faire pour que personne ne soit forcé (de faire des heures supplémentaires ?)" a poursuivi le ministre de l'Intérieur, lors d'une table ronde avec les dirigeants et des salariés de la société Rapid'Prefa, spécialisée dans les éléments en béton armé.
"Il y a une durée hebdomadaire qui est à 35 heures. Nous nous voulons la liberté. Mais la liberté de travailler plus n'est pas l'obligation de travailler plus", a-t-il ajouté. "Par conséquent, je réfléchis à un système, à débattre avec les partenaires sociaux, où on pourrait, le 1er janvier de chaque année, ouvrir une période de discussion, dans chaque entreprise, de quatre jours."
Pendant cette période de discussion, les salariés prêts à faire des heures supplémentaires pendant l'année se feraient connaître, ainsi que les salariés qui, au contraire, ne seraient pas volontaires.
"On ouvre le guichet, en quelque sorte", a souligné Nicolas Sarkozy. "Je tiens beaucoup à ce que soit sur la base du volontariat."
Dans Challenges
édifiant
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 673,0.html
Malek Boutih dit:Aucune personnalité issue de la diversité n’a émergé au PS à la faveur des élections. Comment expliquez-vous cet échec ?
Il existe un consensus de façade alors que cette question n’est pas pensée au PS - comme beaucoup d’autres d’ailleurs. Ma conclusion, à travers mon expérience d’ancien président de SOS-Racisme et à la direction du PS, c’est que tout ce qui a trait à la société dans laquelle nous vivons, la violence, le travail, le droit à l’émancipation sociale, l’identité, le parti n’a pas voulu les regarder en face. Il n’y a jamais eu de débat politique sur la diversité. Il s’agit à chaque fois de passer entre les gouttes, d’avoir quelques candidats sans déséquilibrer les enjeux de courants.
Vous étiez chargé des questions de société au PS. Pourquoi n’avez-vous pas porté ce débat ?
A la demande du bureau national, j’ai proposé un rapport sur l’immigration. Je l’ai remis à François Hollande. La première chose qu’il a faite c’est de le cacher et de prier pour qu’on n’en parle pas. Quand il a quand même émergé, il s’est empressé d’éteindre tout débat de fond en obtenant, il faut bien le dire, un certain consensus. La diversité ne se réduit pas à l’immigration, certes. Mais j’ai compris que des dirigeants du PS forment un cénacle qui n’aime pas la société telle qu’elle est, qui ne s’y projette pas et qui garde la mélancolie des années 1970. Chez nous, c’est Good Bye Lénine !
N’êtes-vous pas en colère parce vous avez été candidat en Charente mais devancé par une dissidente socialiste qui a été élue ?
Oui, j’ai une certaine amertume d’avoir été victime de mon propre parti et non pas d’avoir subi une défaite par rapport à l’adversaire. Je ne suis pas le seul. Fawaz Karimet (candidat dans l’Ain) n’a pas été parachuté, il a été désigné par les militants, et pourtant nous avons été traités de la même manière. Le summum, c’est que nos deux dissidents, qui ont gagné, vont être intégrés dans le groupe PS comme si de rien n’était. Tous les candidats de la diversité ont été envoyés à l’abattoir. Des défaites électorales, on s’en relève. Des défaites morales, c’est beaucoup plus difficile. Comme des milliers de militants de gauche, ça me fait tout drôle de voir la droite nous donner des leçons sur ce terrain.
Mais la droite n’a pas d’élus de la diversité non plus…
C’est vrai, mais son principal leader, Nicolas Sarkozy, ne subit pas le conservatisme de son camp et le pousse à évoluer. C’est l’inverse du PS. Après les émeutes de novembre 2005, on a lancé des appels pour arrêter la violence, on a dit aux jeunes “inscrivez-vous sur les listes électorales, faites-vous entendre dans le champ démocratique”, et il n’y a aucun député de la diversité.
Vous avez salué l’entrée de Fadela Amara dans le gouvernement. Est-ce compatible avec un engagement à gauche ?
J’ai appelé Fadela pour la féliciter et l’encourager. Il y a des enjeux qui dépassent les clivages : lutter contre le racisme, la montée des intégrismes et du communautarisme. J’ai trouvé petit les accusations de trahison. La gauche est prise la main dans le sac avec un discours à l’opposé de ses actes. Deux exemples. Quand Bariza Khiari, dirigeante du PS, envoie une lettre de soutien à Fawaz Karimet et que le premier secrétaire de la fédération de l’Ain la traite de “gauche tajine”, qu’elle va devant la commission des conflits du PS et qu’il ne se passe rien, c’est insupportable. Quand Michèle Sabban, au bureau national, propose que les collectivités socialistes suppriment les subventions à l’association Ni putes ni soumises parce que Fadela Amara est entrée dans le gouvernement, je remarque que cette idée n’a traversé la tête de personne pour Emmaüs quand son président, Martin Hirsch, l’a précédée. Ceci révèle que, pour toute une génération de dirigeants socialistes, le mouvement des associations de banlieue doit rester avant tout une courroie de transmission et qu’ils aiment Fadela quand elle colle des affiches, pas quand elle prend ses responsabilités.
La gauche a souvent accusé Nicolas Sarkozy de favoriser le communautarisme…
Il remporte une victoire nette dans les symboles et dans les actes, et cela va réduire sa diabolisation, mais la bataille sur le fond reste ouverte. Le PS n’imagine pas à quel point quand on est au bas de l’échelle, on a besoin de repères et de valeurs, de pouvoir choisir sa vie, et non pas qu’on la choisisse à sa place simplement en parlant des allocations. Ségolène Royal avait compris l’enjeu des quartiers. Elle leur a délivré un message presque affectif qui a permis une mobilisation exceptionnelle. Mais cela ne suffit pas. En 2008, le PS devrait présenter un candidat de la diversité comme tête de liste aux élections municipales, dans une grande ville. Nicolas Sarkozy a pris les devants. Pour le dépasser, il faut faire plus sur le fond, et plus sur la forme.
Je déterre ce vieux sujet pour vous donner une petite info extraite de Ouest France (22 novembre, aujourd’hui quoi).
L’UMP compte plus de 350 000 adhérents
Le premier parti de France compte désormais 350 494 adhérents à jour de cotisations, soit 110 000 de plus depuis la présidentielle. “La preuve, analyse Yves Jégo, porte parole de l’UMP, qu’il y a de plus en plus de Français à vouloir soutenir la politique de réforme.” A titre de comparaison, le PS comptait 290 000 adhérents en jiun. Depuis, le parti de François Hollande aurait enregistré près de 10 000 nouveaux venus. Mais le total est en baisse, les adhérents à tarif réduit (avant la présidentielle, première cotisation à 20 euros) ne sont que 30% à reprendre leur carte. (c’est moi qui souligne)
En même temps, tant qu’à adhérer à un parti de droite, autant en prendre un qui s’assume.
Keiyan, tromperies
Keiyan dit:En même temps, tant qu'à adhérer à un parti de droite, autant en prendre un qui s'assume.