Bonjour à tous, je recherche des infos là-dessus:
“L’Assemblée nationale a rétabli jeudi soir, en séance publique, la prime transport inscrite par le gouvernement dans le projet de budget Sécu 2009, supprimée la semaine dernière en commission et l’a étendue aux abonnements vélo.
Le président de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie (UMP), et le rapporteur du texte, Yves Bur (UMP), avaient fait adopter, en commission, la suppression de la prime, qui “ne se justifie pas ou plus, en particulier parce qu’il vaut mieux privilégier le salaire direct et que les prix du pétrole ont baissé”.
La mesure avait provoqué un tollé et entraîné un rappel à l’ordre de la majorité par le Premier ministre François Fillon.
L’aide au transport pour les trajets domicile-travail, promise par le gouvernement, s’articule en deux volets: l’extension de la prise en charge obligatoire de 50% des titres de transports collectifs, actuellement en vigueur en Ile-de-France, et la prise en charge facultative des frais d’utilisation d’un véhicule personnel, dans la limite de 200 euros par an.
Eric Woerth (Budget) a réitéré l’engagement du gouvernement en faveur de cette mesure. “Le salarié doit pouvoir se rendre, pour un coût acceptable, à son travail”, a-t-il dit.
Droite et gauche ont en outre décidé d’étendre le dispositif aux abonnements de vélo. Elles ont voté un amendement de Philippe Goujon (UMP) en ce sens car, selon le député de Paris “le vélo est amené à se développer en tant que mode de transport quotidien, notamment pour les déplacements domicile-travail”.
Selon l’amendement, le coût de l’abonnement vélo peut être remboursé en partie par l’employeur pour les salariés ayant choisi le vélo comme mode de déplacement principal, au même titre que l’abonnement de transports collectifs.”
(club internet)
Et si on achète un vélo plutôt que de le louer ???
soze dit:...Cela devrait me permettre de gonfler mon budget jeux, mais je suis un peu dans le flou.

Cookie dit:Et si on achète un vélo plutôt que de le louer ???
Tu vas pas acheter un vélo toutes les demi heures quand même ?
El comandante dit:soze dit:...Cela devrait me permettre de gonfler mon budget jeux, mais je suis un peu dans le flou.
Tu t'attendais à quoi ?




Rody dit:El comandante dit:soze dit:...Cela devrait me permettre de gonfler mon budget jeux, mais je suis un peu dans le flou.
Tu t'attendais à quoi ?![]()
![]()
![]()
Chépas en fait. Y'a probablement quelques personnes pour qui ce sera bienvenu pour vivre les difficultés du quotidien. Alors peut-être un peu moins de cynisme. Ou en tout cas un peu moins exposé.
Après, chez soi, chacun fait ce qu'il veut.
Certes, mais n’oublions pas que la France est quand même le pays des profiteurs (si on n’est pas les champions du monde, on ne doit pas être mal classé).
El comandante dit:Rody dit:El comandante dit:soze dit:...Cela devrait me permettre de gonfler mon budget jeux, mais je suis un peu dans le flou.
Tu t'attendais à quoi ?![]()
![]()
![]()
Chépas en fait. Y'a probablement quelques personnes pour qui ce sera bienvenu pour vivre les difficultés du quotidien. Alors peut-être un peu moins de cynisme. Ou en tout cas un peu moins exposé.
Après, chez soi, chacun fait ce qu'il veut.
Oauih... Ouaih... Bof... Tu peux y voir du cynisme, tu peux y voir ce que tu veux en fait. Je trouve cette réaction un peu vive. Non ? Pour ta gouverne, ce n'était ni de l'humour, ni de la provocation, mais une espèce de réaction spontanée qui, j'en conviens, était égoïste et ne tenait pas compte des autres. Cependant, tu ne sais rien de la situation de mon foyer, de mon budget, de comment je me déplace et de je ne sais quoi d'autre. Rapide, donc. Après, je faisais juste passer l'info pour ceux que ce pourrait intéresser. Fin de la parenthèse.
D’ailleurs, je l’ai coupée cette phrase pour que de chastes yeux ne soient pas choqués, et, surtout, pour ne pas nuire au fond de mon message.
Rody dit:Certes, mais n'oublions pas que la France est quand même le pays des profiteurs (si on n'est pas les champions du monde, on ne doit pas être mal classé).
Oui, bon, ben, oh, quoi, non mais... on est aussi les champions du monde de ce le genre d'affirmation qui profitent vraiment au débat. Mais comme, ce "profiteur" pourrait s'adresser à moi, comme ton collègue on ne se connait pas. Tu ne sais donc pas ni où ni comment, ni quand je profite de mon travail et de mes loisirs.
Certes, cette mesure va "profiter" à tout le monde, gros et petits salaires, et on peut trouver ça injuste, voire scandaleux, qu'un mec qui gagne énormément sa vie, comme tu semble le penser de moi, en profite. Par contre, ce qui est intéressant, c'est qu'elle "profite" plutôt aux utilisateurs de transport en commun.
Ce que j’entendais pas là, c’est juste que cette mesure a été prise pour que ceux qui n’ont pas beaucoup d’argent en aient un tout petit peu plus (sous entendu, pouvoir faire vivre décemment sa famille).
Et de suite, on voit le côté pervers du truc : si je peux l’avoir, je vais en profiter, et ça me permettra d’acheter encore plus de produits de luxe pas du tout vitaux. Si tu as les moyens de t’acheter un peu plus de jeux, tu ne dois pas être à la rue et ne devrais en toute logique pas “espérer” que cette prime serves tes besoins non vitaux.
Que tu le fasses, je pense que tout le monde s’en contrefout, que tu l’écrives, c’est un poil bizarre/provocateur.
Ouaih, je vois ce que tu veux dire. C’est pourquoi j’ai retiré cette référence, privée, à ce que je vais en faire.
Mais pour moi ce n’est pas tant une mesure qui s’adresse aux plus pauvres, comme peut l’être la prime pour l’emploi, mais plutôt une prime au transport “propre”.
C’est en tout cas comme ça que je comprend le sens de: vélo et transport en commun obligatoirement remboursés, voiture au bon vouloir de l’employeur.
Ce qui me choque, personnellement, c’est de voir des personnes prendre leur voiture intra-muros tous les jours alors que des solutions existent, mais aussi, ce qui n’est pas forcément contradictoire, le mauvais état des transports en communs collectifs – le TER par exemple – ou la difficulté à rouler propre dans certaines villes-- absence de pistes cyclables.
Nous sommes d’accord.
Rody dit:Ce que j'entendais pas là, c'est juste que cette mesure a été prise pour que ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent en aient un tout petit peu plus (sous entendu, pouvoir faire vivre décemment sa famille).Pas tout à fait :
Cette mesure est faite pour augmenter le pouvoir d'achat, ce qui veut dire, certes que les foyer en difficultés puissent vivre, mais aussi que les autres puissent dépenser plus.
soze dit:Cependant, tu ne sais rien de la situation de mon foyer, de mon budget, de comment je me déplace et de je ne sais quoi d'autre.
Non, et d'ailleurs je m'en cogne. Mais avec ce que tu écrivais, on savait déjà que de la prime pour le ==transport==, toi aussi tu t'en cognais. Et tu le faisais savoir, j'ai trouvé un peu cyniquement. C'est le seul truc qui m'a fait tiquer. Pas plus.
Et sur le fond, j'ai de gros doutes sur l'intérêt de cette prime. Mais bon.
Rody dit:Certes, mais n'oublions pas que la France est quand même le pays des profiteurs (si on n'est pas les champions du monde, on ne doit pas être mal classé).
Quand ils nous auront coûté 360 000 000 000 d'euros, tu me rappelles, ok ?
El comandante dit:Quand ils nous auront coûté 360 000 000 000 d'euros, tu me rappelles, ok ?
Rappleons que la plupart de ce gros chiffre n'est que virtuelle (ce n'est "qu'une" garantie). Espérons juste qu'elle le reste (c'est ce qui devrait se passer si les gens sont pas trop cons).
Rody dit:El comandante dit:Quand ils nous auront coûté 360 000 000 000 d'euros, tu me rappelles, ok ?
Rappleons que la plupart de gros chiffre n'est que virtuelle (ce n'est "qu'une" garantie). Espérons juste qu'elle le reste (c'est ce qui devrait se passer si les gens sont pas trop cons).
Reste qu'apparemment les banques le consomment et ne le mettent pas à disposition des PME, qui crèvent la bouche ouverte. Ca inquiète même en plus haut lieu, comme on dit.
Ca, personne ne peut le savoir à l’heure actuelle.
El comandante dit:En même temps, en mettant autant d'intermédiaire entre les 10 milliards et les PME, il fallait s'attendre à ce que les intermédiaires s'engraissent au passage (surtout sans contrôle).
Reste qu'apparemment les banques le consomment et ne le mettent pas à disposition des PME, qui crèvent la bouche ouverte. Ca inquiète même en plus haut lieu, comme on dit.
Rody dit:Ca, personne ne peut le savoir à l'heure actuelle.
Les banques françaises sous la menace d'une nationalisation partielle
LE MONDE | 31.10.08 | 09h21 • Mis à jour le 31.10.08 | 09h25
ernier avertissement avant nationalisation ? Nicolas Sarkozy a fait la leçon, jeudi 30 octobre, aux patrons des grandes banques françaises. Le chef de l'Etat les avait convoqués à l'Elysée, en présence des préfets et des trésoriers payeurs généraux (TPG) désormais chargés de surveiller l'encours des prêts accordés aux PME et aux particuliers.
Le président de la République a affirmé qu'un "pacte moral" avait été passé entre la Nation et les banques pour faire face à la crise financière. Celles ci ont bénéficié d'une enveloppe de 40 milliards d'euros de fonds propres (dont 10,5 ont déjà été utilisés) et de 320 milliards d'euros de garanties pour les refinancements interbancaires (l'argent que les banques se prêtent entre elles).
En échange, le président veut des engagements. "J'appelle les banques à leurs responsabilités. Dans les circonstances très exceptionnelles que nous traversons, les entreprises, notamment les plus petites, ont plus que jamais besoin de visibilité et de stabilité dans leurs financements bancaires. Je leur demande donc , sauf exception incontestable, de ne pas renégocier les termes et conditions de leurs engagements actuels", a expliqué le président.
Le tribunal populaire n'est plus très loin : Nicolas Sarkozy a invité le nouveau "médiateur du crédit", René Ricol, à rendre public dans les médias, y compris à la télévision, " les exemples de restriction inacceptables de crédit" par les banques "dans chaque département". "On comparera alors qui fait son travail et qui ne le fait pas", a averti le chef de l'Etat.
Au sein du gouvernement, on prépare déjà l'étape suivante : celle d'une nationalisation partielle des grandes banques. "Le président a été très clair : si les banques ne jouent pas le jeu, il utilisera l'arme atomique", confie un proche conseiller. Les grands réseaux bancaires, avec à leur tête Michel Pébereau, président de BNP-Paribas et proche de Nicolas Sarkozy, ont évité jusqu'à présent l'entrée de l'Etat dans leur capital dans la première phase du plan de refinancement. Les 10,5 milliards d'euros de fonds propres ont été apportés sous forme de titres subordonnés (avec une hypothèque sur les actifs des banques).
Renonçant aux actions, l'Etat s'est privé d'un ticket d'entrée au conseil d'administration des grandes banques. "Si la crise financière nous oblige à puiser encore dans l'enveloppe des 40 milliards, on réfléchit à une entrée au capital" indique une source gouvernementale. Car, pour le moment, l'exécutif n'est pas satisfait de l'attitude des banques. Certes, le taux de refinancement interbancaire, l'Euribor, est repassé sous les 5 %, signe que les banques se refont confiance mutuellement.
Mais, sur le terrain, les entreprises n'en percoivent pas encore les effets. Le député (UMP, Eure) Bruno Le Maire a reçu "des dizaines de coup de téléphone et des dizaines de mails de PME inquiètes du resserrement du crédit". Il a rencontré depuis le directeur régional et le directeur départemental du Crédit agricole : "Il y a une prise de conscience de leurs responsabilités par les banques mais pour les entreprises, le changement est lent."
"ASSUREURS INQUIETS"
Le député (UMP, Drôme) Hervé Mariton, qui rentrait dans sa circonscription jeudi soir en compagnie de "son" TPG, fait le bilan de la situation : "Les grandes entreprises font une analyse sévère de l'attitude des banques : elles justifient l'arrêt de leurs investissements par la fermeture du robinet du crédit." Pour les PME, le goulet d'étranglement viendrait aujourd'hui de l'arrêt de l'"assurance crédit", qui leur permet de garantir leurs prêts.
C'est une conséquence de la situation des assureurs, jugée préoccupante par le ministère de l'économie. "Le secteur n'est pas à l'abri de graves difficultés", y indique-t-on. Bercy travaille déjà à un plan de sauvetage similaire à celui des banques. "Inquiets, certains assureurs ne sont pas hostiles à l'entrée de l'Etat dans leur capital", confie un élu de la majorité.
Christophe Jakubyszyn
Edito du Monde
Donnant-donnant
LE MONDE | 31.10.08 | 12h30
h, le bon temps où le gouvernement disposait de vrais leviers de pilotage de l'économie française ! Où le tout-puissant ministre des finances encadrait strictement l'action des banques grâce à la politique du crédit. C'était il y a trente ans à peine. Il doit arriver à Nicolas Sarkozy d'en rêver. Du moins quand il range son credo libéral au magasin des accessoires et endosse son costume colbertitste de patron de l'entreprise France en difficulté.
C'est ce qu'il vient de faire en recevant solennellement à l'Elysée quelque deux cent cinquante préfets et trésoriers-payeurs généraux, ainsi que les représentants des banques. Aux premiers, il a transmis un sévère plan de marche en exigeant d'eux qu'ils surveillent "personnellement" la mise en oeuvre des mesures de soutien aux PME, et donc de déblocage du crédit. Voire qu'ils dénoncent les banquiers récalcitrants. Aux seconds, il a adressé un sérieux avertissement en leur rappelant que les quelque 360 milliards d'euros mis à leur disposition ne l'étaient pas pour leurs beaux yeux, mais pour permettre à l'économie française de traverser la tempête sans trop de dégâts.
Bref, c'était donnant-donnant. Or tout démontre que les banques sont jusqu'à présent réticentes, ou hésitantes, à honorer leur part du contrat. Soit par simple réflexe de prudence excessive après une période de risque débridé ; soit par manque de coordination et de réactivité sur le terrain ; soit enfin parce que leurs comptes sont trop "plombés" par des années de crédit trop facile. Soit pour ces trois raisons en même temps.
Il reste que la question est désormais posée : le chef de l'Etat a-t-il péché par naïveté lorsqu'il a apporté aux banquiers le soutien et la garantie de l'Etat ? En passant avec eux un "pacte moral", n'a-t-il pas pris ses désirs pour la réalité ? En renonçant à rentrer au capital des banques en échange de l'aide publique, ne s'est-il pas privé d'un moyen de pression qui lui fait cruellement défaut aujourd'hui ? Et que fera-t-il, demain, si son "coup de gueule" reste sans effet ? Sera-t-il contraint de donner raison à ceux - depuis l'extrême gauche jusqu'au très libéral Financial Times, en passant par Ségolène Royal -, qui préconisent ou n'écartent plus une renationalisation des banques ? La crise chamboule, décidément, bien des repères.