Si je me trompe pas… depuis ces dernières semaines… la bourse chute … et aussi le prix du pétrole… !!
il était à + de 100 euros début d’année si mes souvenirs sont bons… et maintenant il est je pense près des 70 euros…
soit 30% de moins…
mais si on regarde le prix pour nous à la pompe… et maintenant… on est loin des 30 % !! même si une partie est des taxes… ça n’explique pas tout…
Y a pas une petite grève sauvage pour calmer nos “pétroliers” ?
Tu remarqueras que le prix à la pompe n’a pas non plus augmenté autant que le prix du pétrole lorsqu’il a flambé. Pour info, début 2007, le prix du baril était “à peine” à $50 US.
On est plutôt chanceux que la variation des prix à la pompe soit si bien régulée. Sinon, on pleurerait énormément plus.
Pso76 dit:mais si on regarde le prix pour nous à la pompe... et maintenant.. on est loin des 30 % !! même si une partie est des taxes... ça n'explique pas tout...
N'oublie pas que le pétrole se paye en dollars au niveau mondial. Or, le cours du dollar est remonté par rapport à celui de l'euro -> 1,34 $ l'euro contre plus de 1,45 il y a quelques jours. Par conséquent, cette remontée du dollar annule en partie la baisse du prix du baril pour les habitants de la zone euro.
Don Lopertuis
en plus les achats se font à terme. Le pétrole dans les stations aujourd’hui a été acheté il y a plusieurs semaines voire plusieurs mois.
Don Lopertuis dit:
N'oublie pas que le pétrole se paye en dollars au niveau mondial. Or, le cours du dollar est remonté par rapport à celui de l'euro -> 1,34 $ l'euro contre plus de 1,45 il y a quelques jours. Par conséquent, cette remontée du dollar annule en partie la baisse du prix du baril pour les habitants de la zone euro.
Don Lopertuis
oui, bof.....
je me faisais la meme reflexion il y a qques instants en conduisant.
Quand le baril frisait les $150, le gallon etait a ~$4.50
Maintenant que le baril est a ~$80, le gallon est a $3.60
Bref le cours du dollar n'a pas vraiment grand chose a voir......
El comandante dit:en plus les achats se font à terme. Le pétrole dans les stations aujourd'hui a été acheté il y a plusieurs semaines voire plusieurs mois.
Que dalle!
Quand le petrole grimpait, le prix a la pompe etait repercute dans les heures qui suivent (raison invoquee par les pompistes: on achete notre essence aux grossistes en payant up-front).
Suis-je le seul à avoir remarqué une baisse du prix du gasoil à la pompe?
Je fais toujours le plein dans la même station et je peux vous dire que le prix a quand même chuté.
Je suis passé de 1,299€ le litre il y a 3 semaines à 1,199€ ce matin.
Il y a toujours un delta de 2-3 semaines entre la chute du baril et la chute du prix à la pompe.
Mais je suis aussi d’accord pour reconnaître que la hausse du prix du baril est répercuté quasi immédiatement à la pompe.
je confirme il a baissé de 6 centimes en une semaine
heureusement le prix de l’essence ne suit pas les mêmes variations que celui du baril sinon bonjour le b$%#! pour aller faire le plein
J’ai vu qu’il avait déjà baissé dans certaines stations, ce qui me rend triste car j’avais trouvé que l’explosion du prix du pétrole était l’occasion ou jamais de remettre en cause nos schémas de déplacement !
Maintenant que la crise financière fait tout baisser, y compris le prix du pétrole, on va se retrouver dans 2-3 ans avec le même problème, mon dieu que le pétrole est cher ![]()
Il est clair que les répercutions à la hausse sont plus rapides que les répercutions à la baisse ( ce sont toujours quelques millions de plus engrangés par les pétroliers ). Et ce malgré la parité €/$.
C’est la “loi des affaires” de notre économie de marché. On peut changer cela en imposant des règles aux pétroliers dont les applications seraient supervisées par l’Etat. Mais les néolibéraux ( Sarkozystes and Co, … ) qui ont contribué aux faillites bancaires crieront aux abois.
Fred. dit:Il est clair que les répercutions à la hausse sont plus rapides que les répercutions à la baisse ( ce sont toujours quelques millions de plus engrangés par les pétroliers ). Et ce malgré la parité €/$.
C'est la "loi des affaires" de notre économie de marché. On peut changer cela en imposant des règles aux pétroliers dont les applications seraient supervisées par l'Etat. Mais les néolibéraux ( Sarkozystes and Co, .... ) qui ont contribué aux faillites bancaires crieront aux abois.
Et puis tant mieux, il y a une corrélation directe entre la hausse du prix de l'essence et la baisse du nombre de km parcouru. Je m'en tape complètement que les pétroliers engrangent quelques millions supplémentaires du moment que mon fils fasse moins de crise d'asthme.
[HS]Ca se soigne l’asthme (dans plus de 95% des cas), quand c’est fait sérieusement.[/HS]
Rody dit:[HS]Ca se soigne l'asthme (dans plus de 95% des cas), quand c'est fait sérieusement.[/HS]
Les conséquences de l'asthme oui bien sûr et heureusement mais l'étude de l'INSERM prouve que la pollution automobile crée l'asthme. Après, on peut toujours soigner les conséquences !
Bien que nous nous en doutions, aucune étude française n'avait jusqu'à présent permis de mettre clairement en relation l'augmentation de la pollution automobile et les allergies ou maladies respiratoires. C'est donc une première que cette étude réalisée par l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), sous la direction d'Isabella Annesi-Maesano, volet français d'une enquête épidémiologique internationale sur l'asthme et les allergies conduite depuis 1991 dans 56 pays et baptisée Isaac pour International study of asthma and allergies in childhood.
Les travaux se sont portés sur les concentrations de deux polluants atmosphériques liés au trafic automobile: le dioxyde d'azote (NO2) et les particules fines. On sait déjà que le NO2 favorise l'asthme et que les particules fines sont en cause à la fois pour l'asthme et les allergies. Sont considérées comme particules fines des particules d'une taille inférieure à 2,5 µm. Ces particules ont la propriété de rester en suspension dans l'air plusieurs heures voire plusieurs jours. Plus elles sont petites, plus elles pénètrent profondément dans l'appareil respiratoire, causant des dommages d'autant plus importants.
Tout l'intérêt de l'étude est de mesurer l'impact de ces deux types de polluants sur la santé de nos enfants. L'étude a donc été menée en milieu scolaire dans 6 villes françaises choisies pour leurs différentes qualités d'atmosphère. Il s'agit de Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Marseille, Reims et Strasbourg. 7642 enfants d'une moyenne d'âge de 10 ans ont participé à l'étude. 5338 d'entre eux ont été étudiés plus finement, les 2000 et quelques autres ayant été volontairement écartés pour cause d'environnement incluant un animal domestique ou un gros fumeur, ce qui aurait faussé les résultats. Les taux des deux polluants incriminés ont été mesurés, à grand renfort de capteurs et de pompes, dans les salles de classe, à la cantine, sous le préau, dans la cour de récréation, sur le chemin de l'école et au domicile familial. Bref, dans tout ce qui constitue le cadre de vie des enfants. Ces mesures ont été complétées par des questionnaires précis et un examen clinique approfondi avec tests cutanés d'allergie et course pour détecter un asthme à l'effort à l'appui.
Au final, l'enquête révèle bien ce que l'on craignait. Les enfants vivant depuis 8 ans dans des zones où la pollution est importante (Bordeaux et Strasbourg) ont deux fois plus d'asthme à l'effort, une fois et demie plus d'asthme tout court et trois fois plus d'eczéma que les enfants vivant dans des zones moins polluées (Reims).
Plus inquiétant encore, ces pathologies apparaissent dans des zones considérées comme saines, où le seuil de pollution recommandé par l'OMS (Organisation Mondiale de la santé) est à peine dépassé. Pour les particules fines, ce seuil est de 10 microgrammes par mètre cube et un simple passage à 12 microgrammes par mètre cube suffit à déclencher asthme et allergies. Isabella Annesi-Maesano s'inquiète d'un tel résultat et souligne que ce seuil est en deça de ce que l'Union Européenne tolère depuis la directive de 1999 sur la qualité de l'air. Et que penser de cette nouvelle directive à l'étude qui devrait autoriser des taux de particules fines allant jusqu'à 25 microgrammes par mètre cube? La chercheuse y voit un coup de pouce de Bruxelles aux nouveaux entrants dans l'Union, de façon à faciliter leur arrivée.
Et la santé publique dans tout ça?
Enfin, je m'écarte du sujet original
Rody dit:[HS]Ca se soigne l'asthme (dans plus de 95% des cas), quand c'est fait sérieusement.[/HS]
Et pour les yeux qu'a fait mon fils en voyant ce post et le précédent, il faut consulter un ophtalmo ?
Bien sur que ça se traite, plutôt bien même. Il lui suffit d'une dose de corticoïde matin et soir par inhalation en traitement de fond... à vie probablement.
Wasabi dit:oui, bof.....
je me faisais la meme reflexion il y a qques instants en conduisant.
Quand le baril frisait les $150, le gallon etait a ~$4.50
Maintenant que le baril est a ~$80, le gallon est a $3.60
Bref le cours du dollar n'a pas vraiment grand chose a voir......
Attention, je ne propose pas la solution, juste un élément de réponse
Cela n'explique pas tout, mais cela a forcément à voir au vu du paiement obligatoire en dollar.
Sinon, comment joue la TIPP ? Comment varie-t-elle en fonction des cours ?
Don Lopertuis
PS : question subsidiaire : les autres sources d'énergie voient leur prix adossé à l'évolution du cours du pétrole. Dans ces conditions et si cela continue à baisser, EDF va-t-elle répercuter cette baisse sur ses prix ou continuer à se moquer de nous ?
Don Lopertuis dit:
Sinon, comment joue la TIPP ? Comment varie-t-elle en fonction des cours ?
La TIPP est une taxe à montant fixe pour chaque litre vendu. En clair, si les volumes vendus baissent, les revenus de l'état baissent, .... même si le prix de l'essence augmente.
Ce qui n'est pas le cas de la TVA qui est indexé au prix de l'essence ( 19.6 % ).
surame dit:
Et puis tant mieux, il y a une corrélation directe entre la hausse du prix de l'essence et la baisse du nombre de km parcouru.
La dernière info que j'ai entendu à la radio était que pour la première fois cette année, on avait enregistré une baisse du nombre de km parcourus.
Ca fait 20 ans que le prix de l'essence augmente, et ça fait un an que le nombre de km parcourus baissent. Il n'y aucune corrélation. La baisse du pouvoir d'achat étant sûrement bien plus responsable de ça que la hausse des prix de l'essence.
Je ne vois donc pas réellement de corrélation entre les deux.
loic dit:surame dit:
Et puis tant mieux, il y a une corrélation directe entre la hausse du prix de l'essence et la baisse du nombre de km parcouru.
La dernière info que j'ai entendu à la radio était que pour la première fois cette année, on avait enregistré une baisse du nombre de km parcourus.
Ca fait 20 ans que le prix de l'essence augmente, et ça fait un an que le nombre de km parcourus baissent. Il n'y aucune corrélation. La baisse du pouvoir d'achat étant sûrement bien plus responsable de ça que la hausse des prix de l'essence.
Je ne vois donc pas réellement de corrélation entre les deux.
Tu ne peux pas savoir. Il y a toujours un niveau de prix qui compte, qui va orienter un comportement que des hausses précédentes n'avaient pas déterminé parce que, globalement, en dépit même d'augmentation, le prix était jugé faible. un effet de cliquet qui va s'appliquer, etc. Cf. la conso de tabac.
voilà, j’ai retrouvé chez Econoclaste la référence qui me trottinait dans la tête depuis un petit moment sur le pourquoi ça monte plus vite que ça ne baisse…
L’essence en éveil
Alexandre Delaigue | vendredi 2 décembre 2005 | 21:32
Ce matin, j’ai fait le plein de carburant (du diesel) et j’ai payé 0.997€ le litre. Ma vie est passionnante me direz-vous… Et pourtant il y a quelque chose de remarquable dans cet achat; il y a une dizaine de jours, j’avais fait le plein pour 1.06€/l; et au début du mois de novembre, j’avais payé 1.10€/l. En d’autres termes, le prix du carburant a baissé d’environ 10% au cours du mois écoulé. Cela mérite d’être noté, et de faire quelques commentaires.
Souvenez-vous, début septembre. L’homme qui remplit les bêtisiers plus vite que son ombre menaçait les compagnies pétrolières d’une “taxe exceptionnelle” si elles ne faisaient pas un effort pour limiter la hausse du prix du pétrole à la pompe.
A sa décharge, il n’est pas le seul à croire que ce sont les compagnies pétrolières qui décident du prix du carburant à la pompe et qu’elles manipulent celui-ci par cupidité, au détriment des consommateurs. Le prix du carburant est un sujet sensible (essayez par exemple de chercher “fuel price riots” sur google); Aux USA, cette idée selon laquelle les compagnies pétrolières sont responsables de la hausse des cours du carburant était très répandue aussi à l’époque. CafeHayek se demandait récemment, non sans malice, si c’est à une diminution de la cupidité des compagnies pétrolières qu’il fallait imputer la récente baisse du prix du carburant… La condamnation des compagnies pétrolières lorsque le carburant augmente (et celle de l’état spoliateur qui devrait baisser les taxes lorsque les cours montent…) est l’un des rituels les mieux établis du monde moderne.
Pourtant ce rituel repose sur un raisonnement complètement faux. Pourquoi les compagnies pétrolières devraient-elles attendre les hausses de cours du pétrole brut pour élever le prix des carburants, si elles disposent d’un pouvoir de fixation du prix à leur convenance? Une entreprise qui détient un pouvoir de monopole doit fixer en permanence le prix de vente de son produit au prix maximum que le plus de consommateurs est disposé à payer avant de passer à des substituts - ce qui dans le cas du carburant, est très haut. Si les compagnies pétrolières attendent que le prix du pétrole brut augmente pour élever le prix du carburant, cela ne peut signifier qu’une chose : elles n’ont pas le choix de le faire avant, elles ne le font donc que lorsqu’elles ne peuvent faire autrement; ce qui traduit une distribution de carburant dans laquelle la concurrence exerce une forte pression sur les producteurs.
Ce raisonnement simple fait partie des défis pédagogiques les plus pénibles de l’enseignement de l’économie. Immanquablement, lorsque vous l’expliquez, on vous rétorque “Oui, mais les hausses sont répercutées tout de suite sur les prix de vente; alors que les baisses mettent beaucoup plus longtemps à se retrouver dans les prix à la pompe”. Jusqu’à présent, j’expliquais lorsqu’on me faisait cette réponse que cela est dû au fait que les gens remarquent plus les hausses que les baisses; mais cette explication manquait de conviction car elle est un peu simpliste; en réalité, il semble bien que les baisses de cours se répercutent avec un décalage dans le temps plus grand que les hausses.
Heureusement, grâce à Tim Hartford, je viens de comprendre la solution du problème (Tim Hartford dont le livre, The undercover Economist, est excellent; on aura l’occasion d’en reparler). L’idée est la suivante : entre le moment ou le pétrole brut est acheté, et ou il se retrouve dans une station-service sous forme de carburant, il s’écoule un temps très long, supérieur à un mois. Comment se fait-il donc que les hausses de cours soient répercutées si vite? Mais supposons que le prix du pétrole monte. Pour les consommateurs, cela signifie une chose : le prix des carburants va bientôt monter. Il convient donc de faire rapidement le plein de la cuve à mazout et de l’automobile tant que le prix n’a pas réagi. Pour les stations-service, cela signifie une chose : très bientôt, la valeur de ce qui est dans la cuve sous la boutique va augmenter. Il serait donc bien d’attendre un peu pour le vendre, par exemple en décidant dès aujourd’hui de fermer la station pour en ravaler un peu la façade. Les anticipations de hausse de prix des consommateurs et des vendeurs pousse donc à une élévation immédiate de la demande, accompagnée d’une diminution immédiate de l’offre; pas étonnant donc que le prix du carburant augmente tout de suite après la hausse du prix du brut.
Mais alors, pourquoi ce mécanisme ne se produit-il pas en sens inverse, au moment des baisses de prix du brut? En tant que consommateur, si je sais que le prix du carburant à la pompe va bientôt baisser, je devrais attendre pour faire le plein que cette baisse survienne; le vendeur lui devrait chercher à écouler son stock avant que sa valeur ne baisse trop, en diminuant légèrement son prix de vente. Au total, cela devrait donc produire le même effet : une répercussion immédiate de la baisse dans les prix de vente. Sauf qu’un élément supplémentaire est à prendre en compte : la paresse des automobilistes face à l’effort que représente la recherche de prix bas. Supposez que je constate que la station-service à laquelle je m’étais rendu la dernière fois a augmenté ses tarifs : je suis incité à poursuivre ma route pour trouver une meilleure affaire. Mais si je constate que ses prix sont restés les mêmes ou ont légèrement baissé, il est probable que je m’en contenterais et que j’irais dans celle-là, même si la suivante a encore plus baissé ses prix. La hausse des prix stimule donc plus la concurrence que la baisse des prix - et la répercussion des hausses sera plus rapide que celle des baisses.
C’est parce que trop peu d’entre nous sont prêts à faire l’effort de chercher les stations les moins chères (et de diffuser l’information; je suis allé voir par exemple le site d’un magazine automobile qui incite les gens à indiquer leurs “bons plans carburant” en ligne; dans tout mon département, il n’y a pas une seule référence) que le prix de l’essence ne baisse pas aussi vite qu’il le pourrait. Plutôt que de pleurnicher sur les méchantes compagnies pétrolières avides, nous ferions mieux de nous tourner vers nous-mêmes.
Merci El comandante de cet article qui apporte un éclaircissement assez intéressant sur l’augmentation du prix de l’essence.
En outre, je pense par rapport à ton mail précédent qu’il y a effectivement un seuil psychologique au delà duquel le consommateur lambda va trouver l’essence chère. En deçà de ce seuil, quelles que soient les campagnes (économie d’énergie ou écologie ou autre), ça ne changera rien.