ouais nan tu vois, ça, pour moi, c’est des jolies paroles, mais ça ne mène à rien car bien trop “idéaliste”.
Foussa67 dit :
Perso, je ne comprends pas qu'on ne développe pas et qu'on ne facilite pas juridiquement le domaine des écoutes téléphoniques et autres surveillances sur la grande toile.
Depuis le début des attentats daeshiens en France, rien n'a bougé de ce côté là.
Euh... Loi relative au Renseignement, post-Charlie. Ça me semble chaud d'aller plus loin que ça, c'est déjà assez monstrueux.
oui, un outil juridique a été mis en place, c’est vrai. Mais faut aussi du monde pour s’en servir.
Des écoutes, ça prend bcp de temps, et donc d’effectif. Sans ça, c’est juste pour rassurer le peuple mais ça n’apporte rien.
Et je peux te dire que du côté des moyens humains alloués au renseignement, rien n’a bougé (ou pas grand chose).
C’est comme mettre 1000 caméras dans une ville, mais personne derrière pour s’en servir.
C’est certain que les ressources humaines sont le coeur du problème, aussi bien en surveillance/répression qu’en éducation/civisme. On n’a absolument pas besoin de sortir du chapeau des lois liberticides ou “mal-réformatrice” qui ne servent finalement qu’aux effets d’annonce et à créer des polémiques augmentant les antagonismes entre partis et entre individus.
Alors pourquoi le gouvernement n’utilise pas au maximum les forces vives du pays (accessoirement au chômage) ?
Parce que c’est trop cher pour l’état ?
Parce que la stratégie géopolitique guidée par les firmes s’accommode de la situation ?
Dans les deux cas, on sent bien que c’est l’économie mondialisée et le modèle capitalisme “à l’ancienne” qui fait blocage (voir qui est à l’origine de la situation, pour ceux qui grattent un peu les dossiers des guerres depuis 1990).
Attention, je ne suis pas un adepte des théories du complot, ni un membre d’une gauche bien rouge. Je suis arrivé à ces conclusions personnellement par l’analyse de plusieurs articles/interviews/documentaires, eux-mêmes très documentées (j’avoue ne pas avoir pris le temps de relire les sources disponibles, mais leur simple présence est déjà un gage sérieux). Des politologues, des journalismes d’investigation, des hackers (au sens noble du terme), des think tanks, des écrivains-chercheurs indépendants, … semblent tendre vers une vérité de ce genre.
Si je ne devais mettre qu’un seul lien, je dirai, hum…
http://www.iris-france.info (Exemple de dossier : Ranimer l’Europe)
et en bonus la chaîne YT de Thinkerview. (peut-être plus abordable que des articles ou des dossiers écris)
Ce que j’en déduis à titre personnel :
- Il faut être critique de l’information de masse et des apparences. Apprendre à devenir curieux et à chercher. Et par extension, enseigner autour de soi (enfants) à ne pas être passif devant la présentation de “faits”.
- Quotidiennement, se réassurer dans ces convictions (par l’analyse) et contrer les discours néfastes ou erronés rencontrés à l’occasion. Ouvrir sa bouche pour défendre ses valeurs.
- Il faut lutter pour une économie plus éthique, plus humaine. Inventer le modèle de demain. L’Europe a testé en 100 ans le fachisme, le communisme, le capitalisme libéral (avec certains progrès à la clé, il faut l’admettre) : construisons l’Europe des peuples et l’économie qui va avec. Ca passe au minimum par un engagement citoyen dans le domaine de votre choix : environnement, économie solidaire, fraternité multiculturelle, etc…
- Garder coûte que coûte, même face aux horreurs, un regard bienveillant envers des sociétés au fonctionnement différent. Eux aussi doivent construire leur Histoire, sans le poids de nos préjugés et de notre arrogance. Et c’est valable au niveau individuel (contre le racisme qui est finalement sans fondement si on pousse le raisonnement de ses adeptes).
==> Précision : ce mode d’emploi ME convient. J’y réfléchie depuis l’attentat de Nice mais c’était sous-jacent depuis un moment je crois. Si ça peut donner des pistes à d’autres qui manquent de réponses, tant mieux.
Un article que j’ai trouvé intéressant :
http://www.politis.fr/articles/2016/07/daesh-nous-empeche-de-voir-que-la-question-majeure-est-politique-35183/