[Quartier lointain] en film

suis curieux de voir ce que celà va donner : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130427.html

mais bon, je suis sûr que Rody ira le voir et nous donnera son avis :-)

lambeer dit:mais bon, je suis sûr que Rody ira le voir et nous donnera son avis :-)


Pas de bol, ça ne me tente absolument pas (alors que j'aime beaucoup la BD), simplement parce que c'est européennisé.
J'aurais largement préféré une adaptation animée.

D’après ce que j’en ai lu, l’adaptation “frenchie” a l’air un peu “bizarre”. J’aurais nettement préféré le voir en animé… :?

bizarre dans quel sens ?

l’auteur du manga a, il parait, bien apprécié cette transcription ( cf telerama )

topkewl

Bonjour
Marrant ca se passe à Nantua que je connais pas mal. Mais l’histoire de la bande annonce me motive pas trop.
A+

topkewl dit:bizarre dans quel sens ?
topkewl


Par rapport à la transposition de l'univers. Même si cette histoire est universelle, je trouve que le roman graphique a quand même une forte identité japonaise...

J’adore la BD mais les extraits du film m’ont semblé si dénués de charme …

le manga est magnifique, ca c est sur

mais il faut rester optimiste sur le film :-)

topkewl curieux

critique de telerama
(moi j aime bien, certain deteste)


LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 27/11/2010
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Rêve lancinant de tous les nostalgiques : revenir en arrière, pour goûter à nouveau l’odeur d’une autre époque et la chaleur des gens disparus. Revenir, aussi, pour résoudre ce qui reste en souffrance… Ce voyage impossible, sur le fil du fantastique et de l’introspection, Jirô Taniguchi l’avait magistralement réussi dans sa BD en noir et blanc ciselé, située dans le Japon des années 1960. Sam Garbarski (Le Tango des Raschevski, Irina Palm) le rapatrie dans un radieux village de la France gaullienne, poudré de lumière jaune, comme ces vieilles photos de famille en couleurs qui remplissent nos albums.
L’histoire reste, grosso modo, la même que dans le manga : Thomas, un homme mûr (Pascal Greggory, impressionnant de douceur mélancolique) se retrouve par hasard dans sa petite bourgade natale. Il s’évanouit et se réveille… dans son corps d’adolescent, quelque quarante ans plus tôt. Parviendra-t-il à empêcher son père de quitter le foyer, un soir, pour ne jamais revenir ? Le film interroge la douleur du « jamais-plus » autant que l’ivresse du souvenir. Il explore la brocante de la mémoire (un réveil, une BD, le décor d’un chambre ou d’une rue), tout en restant « à côté » du réel : ses héros ont quelque chose de somnambulique, de fantomatique. Tel ce père taciturne et adoré (Jonathan Zaccaï, poignant), qui semble déjà absent…
Comme dans Peggy Sue s’est mariée, de Coppola, remonter le temps pour comprendre et accepter veut dire aussi savourer une dernière fois la sève de la jeunesse, de tous les commencements. Dans un rôle délicat - un adulte dans un corps de môme -, le jeune Léo Legrand trouve le parfait équilibre. Lors d’une brève apparition clin d’oeil, Jirô Taniguchi sourit. Il a raison : la greffe a réussi.

Cécile Mury


ca me dit bien ce petit quartier lointain

certains l on vu ??

topkewl