Personnellement, j’ai vu un couple au bord de la rupture, d’ailleurs déjà testé quelques mois, se reformer autour d’un enfant et dans la plus parfaite harmonie. Un changement tellement radicale que nous (les amis) avons tous été surpris.
Un deuxième vient de naitre. 
Ce n’est surement pas une règle, mais en tout cas il ne faut à mon avis ni fermer la porte de la séparation définitive ni celle de se remettre ensemble.
En même temps, j’y connais rien, je n’ai pas d’enfant et suis avec la même personne depuis 11 ans…
Nicarao dit:Si jamais vous venez de rompre pour X raisons et vous apprenez qu'elle est tombé enceinte?
Vous vous remettriez avec la personne pour le bien de l'enfant?
Une ou plusieurs de ces X raisons auraient-elles pu être influencées par le fait qu'elle est enceinte?
Ca pourrait poser de nouvelles bases de réflexion.
Et heu accessoirement, donner quelques explications sur ces X raisons pourrait aider à élever le débat. Et puis aussi c’est fou ce que c’est déprimant cette fin d’année sur le forum avec tous ces évènements qui arrivent aux uns et aux autres.
L’esprit de Noel 
xavo dit:En même temps, j'y connais rien, je n'ai pas d'enfant et suis avec la même personne depuis 11 ans...
Est-ce un appel à ta douce ? Lit-elle les forums ?
xavo dit:Personnellement, j'ai vu un couple au bord de la ruptureJe suis d'accord avec toi, mais être au bord ce n'est pas encore avoir rompu..
Par ailleurs, Nicarao nous parle à nous, individuellement, la réponse attendue est donc plutôt individuelle, non générale, elle ne peut tenir lieu de règle que s'il fait un lissage de toutes les réponses qu'il va obtenir et si ce panel lui semble assez représentatif...
Quand je vois tous les couples qui se séparent pour de mauvaises raisons, sur un coup de tête ou par confort, cela ne m'étonne pas qu'on puisse en arriver à se poser ce genre de question. Je comprends également qu'on ne puisse pas avoir pour seule réponse ma réponse.
Pour moi, une rupture, ce n'est pas anodin, surtout quand le couple en était à un stade où il ne faisait rien pour ne pas avoir d'enfant (mettons à part l'accident).
Yep…
Je n’ai pas lu les autres réponses afin de ne pas être influencé. Alors voici ce que je pense :
1 - est elle réellement enceinte ?
2 - est il de toi ?
Après pour répondre à ta question, disons que c’est plutôt casse gueule. Pour moi l’enfant, n’est pas la cause d’une relation mais plus sa conséquence. amha
MrGirafe dit:xavo dit:Personnellement, j'ai vu un couple au bord de la ruptureJe suis d'accord avec toi, mais être au bord ce n'est pas encore avoir rompu..
Non ? Et être au bord du précipice, ce n'est pas avoir sauté !
Par contre, au bord d'elle, on est pas loin de sauter...
J'ai pas été clair alors je redis : je raconte juste une expérience, cela n'a rien d'une règle générale.
Dans cette situation… beh je le suis pas 
… il faut le vivre pour conseiller ou l’avoir vécu.
mais j’essaierai d’abord de voir si y a moyen de réparer la cassure…
et dans le cas que c’est pas possible… j’essaierai de trouver la meilleure solution pour l’enfant, pour qu’il soit le plus heureux possible.
Bon je vais mettre ma pierre en tant que père multi-récidiviste.
Si on avait pas eu d’enfant à la maison on ne serait certainement plus ensemble.
Ce n’est pas qu’il y ait une réflexion ou un chantage sur le thème “on ne peut pas se séparer on a des enfants”, simplement avoir des enfants ça change les choses, dans un sens ou dans l’autre. Ca peut bénéficier au couple ou au contraire le fragiliser.
Maintenant de là à savoir si tu veux te remettre avec la futur mère de ton enfant, je crois qu’il n’y a que vous deux à connaitre la réponse. On peut ausi être des parents responsable sans vivre ensemble, ça dépend de chaque personne.
Je ne pense pas que rester pour l’enfant soit une bonne raison. D’abord, comme il est dit plus haut cela fait chantage.
Ensuite, j’ai le merveilleux exemple de mes voisins de palier : ils s’engueulent à longueur de temps et le gars s’est barré 2 fois et est revenu les deux fois quelques mois avant que le ventre de madame s’arrondisse. Ca se calme un moment, puis ils remettent ça. Résultat, les deux petits filles voyent leurs parents se hurler à la figure tout le temps, et ne savent d’ailleurs elles-même pas s’exprimer autrement.
C’est glauque au possible.
Rody dit:
Le mieux pour l'équilibre et l'épanouissement de l'enfant sera une garde alternée (si les deux parents pensent à l'enfant avant de penser à eux-mêmes comme c'est trop souvent le cas), et non pas la visite un WE sur 2 pour l'un des deux parents.
Là je voulais quand même réagir: tu énonces ça comme une évidence, mais une garde alternée, je ne suis pas certain que ce soit toujours la meilleure chose pour un enfant. Je n'aurais pas aimé ne pas avoir un véritable chez moi, devoir changer tous mes repères 4 fois par mois, avoir des règles qui dans certains cas sont très différentes auxquelles me réadapter à chaque fois. C'est très déstabilisant pour les enfants, et dans mon boulot, je vois tous les jours les catastrophes que ça peut causer...
Je pense au contraire que c'est souvent penser aux adultes avant de penser aux enfants, pour éviter de frustrer celui qui n'aurait droit qu'à un Week-end. Dans une situation similaire, même si je sais que ce serait très dur pour moi, je préférerai confier la garde de notre enfant à la mère et me contenter du WE sur deux.
Néanmoins, ce n'est pas là non plus une situation idéale; la moins mauvaise des situations, dans tous les cas, qu'il s'agisse d'une garde alternée ou non, c'est encore celle où les deux parents continuent à s'entendre sereinement après la rupture, et ont une attitude commune et un dialogue constructif concernant l'éducation de leurs enfants. Je suis vraiment écoeuré parfois de voir à quel point certaines personnes se servent de leurs enfants comme d'objets, avec le seul but de faire du mal à l'autre parent vis-à-vis duquel ils éprouvent encore de la rancoeur. Ces attitudes sont perverses et traumatisent durablement les enfants qui en sont victimes...
Il s'agit d'un vrai débat dans le débat, désolé d'être un peu Hors-Sujet.
Moi je suis enfant de parents divorcer je n’ai pas le souvenir de les avoir eu ensemble et je vous assure c’est très difficil surtout à la fête des peres.
Pour tous il vaut mieux un avortement
edit : au delà de mon cas personnel, finalement, je crois que c’est une question de choix si profonde qu’il vaut mieux que vous vous décidiez en conscience : à 2.
Kouynemum dit:ça m'est arrivé...il y a 22 ans...
enceinte après rupture. un accident...un acte manqué, sans doute.
il n'a jamais été question de reformer le couple.
mais je souhaitais garder MON enfant, lui pas.
je ne l'ai pas gardé et ça m'a traumatisé pour le restant de ma vie.
traumatisme enfoui maintenant sous les fondations d'une autre vie.
J'ai vécu une situation semblable, il y a 14 ans. (oui, je suis un poil plus jeune que Mme Kouyne)
J'ai rompu avec mon amie, avec qui je vivais une liaison à distance.
Trois mois plus tard, elle est venue me rejoindre en m'annonçant qu'ele était enceinte et qu'elle avait rendez-vous dans une maternité pour avorter.
Durant la semaine qui a précédé cette opération, j'ai tout fait pour la convaincre de conserver cet enfant.
Finalement, les tractations (belle-)familiales auront eu raison de ma bonne volonté.
L'avortement eut lieu à la date prévue.
Et nous vécumes ensemble durant 12 ans, à compter de ce jour. Notre couple donna naissance à ma petite princesse, dix ans plus tard.
J'ai souvent reparlé, avec ma bien-aimée, de ce bébé que nous aurions pu avoir. De nos discussions, il m'a semblé que je fus le seul à en conserver une certaine amertume.
Nous sommes aujourd'hui séparés. La rupture fut consécutive à la naissance de ma fille. Chacun étant devenu mère, père, là où nous étions amants.
Le fait de nous être séparés alors que notre enfant n'était pas en âge de comprendre a vraisemblablement joué pour que tout se déroule au mieux pour notre fille.
Elle ne nous a jamais connus côte-à-côte autrement que par le truchement de photographies.
Un dommage collatéral est cependant perceptible depuis peu: ma fille a une dualité dans sa personnalité. Autoritaire et capricieuse chez sa mère, elle est douce, caline et elle s'en remet toujours à moi pour ces décisions lorsqu'elle est auprès de moi.
Quand on sait qu'elle vit alternativement une semaine chez sa mère et une semaine chez son père, on peut être amené à se demander si ce trouble du comportement est préjudiciable ou s'il relève simplement de son aptitude à jouer la comédie.