Mitsoukos dit:je suis en train de me faire violence pour établir des règles que je serais la première à respecter (c'est pas gagné )
Pareil... Quand j'engueule Luc parce que sa chambre est en bordel, je me dis que si la nôtre ressemblait à autre chose qu'un dépotoire, je serais peut-être plus crédible...
Dernièrement, on a eu quelques soirées agitées avec Luc qui préférait chouiner pendant 15 mn que de faire un truc tout bête de 2 mn (genre recopier 3 lignes de devoir car ce qu'il avait fait était passablement dégueulasse...). J'ai discuté avec lui un matin (parce que le matin, il est receptif et calme alors que le soir, il n'y a plus rien à en tirer...) en lui expliquant que s'il agissait comme ça parce qu'il voulait qu'on s'occupe un peu plus de lui, ce n'était pas la bonne méthode parce que du coup, nous, on s'agaçait et ça nous donnait encore moins envie de s'occuper de lui... Alors que quand il est super gentil, on a envie de faire plein de trucs avec lui...
Ben ça a marché !!! Depuis cette discussion, c'est le jour et la nuit !!!
Jusqu'à la prochaine fois qui viendra inéluctablement....
Une bonne paire de claques dans la gueule Un bon coup d'savate dans les fesses Un marron sur les mandibules ça vous r'f'ra une deuxième jeunesse Une bonne paire de claques dans la gueule Un direct au creux d'l'estomac Les orteils coincés sous une meules Un coup d'pompe en plein tagada
Kouynemum dit:si danser au milieu du tapis pendant le repas te rend heureuse, aucun de tes enfants n'y trouvera à redire : dis-toi que ton équilibre de toute façon contribue à stabiliser l'ensemble.
Oui sauf que j'ai pas bien mesuré les conséquences: y m'ont rejoints et ça a fini en joyeux bordel
Kouynemum dit: établir des règles auxquelles tu ne crois pas, ou juste pour établir des règles, ça sert à personne.
je suis assez d'accord et j'assume la plupart du temps le décalage avec un fonctionnement plus conventionnel mais j'ai tout de même conscience des limites de la chose.
Kouynemum dit: mais si danser au milieu du tapis doit te culpabiliser, alors assied toi à table avec eux et chante
Au fait Mitsoukos, délirer devant ses gamins et mettre un joyeux bordel avec eux permet aussi de démystifier un peu le rôle du parent à leurs yeux. A mon avis c'est nécessaire à partir du moment où on garde un certain équilibre (pour danser c'est mieux...). C'est surtout là la difficulté, savoir à quel moment mettre l'accent sur les limites à ne pas dépasser et quand lacher prise un peu pour respirer un peu. Et surtout éviter de faire copain-copain, faut pas tout mélanger.
Moi j'aime bien le big-délirium-bazar avec mes drôles
Euh non... initialement, c'était un topic pour les femmes... D'après l'activité de son pendant masculin, on peut dire que eux ne semblent rien faire... à part pourrir notre topic évidemment...
Hier lors de notre passage à la médiathèque, le choix d’« au pays de mes histoires » "généreux, authentique, émouvant" me parait intéressant.
Le soir tombé, tout le monde confortablement installés, leur choix se porte sur « le collier du géant ». En feuilletant je n’ai pas le sentiment qu’il s’agisse bien de l’histoire fantastique d’un géant comme ils l’espèrent mais bon le tout est bien écrit. Effectivement, ils sont très vite pris par les aventures de la petite Cherry qui se laisse surprendre par la montée des eaux due à l’arrivée d’une tempête. Petite pose tisane, afin de reprendre mon souffle et avant de connaître comment Cherry se sort d’une situation périlleuse. Tout va bien, elle semble y être parvenue puisqu’après des péripéties et deux rencontres, elle regagne son domicile. Pas plus que les enfants, je n’ai vu venir la chute. Je ne l’avais pas vu venir dans le Sixième Sens non plus et pourtant il s’agissait bien du même dénouement, inattendu, et qui nous arrive à 10 lignes de la fin sur cette histoire d’environ 30 pages.
Résultat : la plus émotive a fondu en larmes en criant, les deux autres ne sont pas restés insensibles mais n’ont pas manqué de se moquer d’elle et le couché fut un vrai bordel….
Ce soir ça sera l’ »histoire de la licorne ». Si quelqu’un connaît c’est le moment de me le déconseiller.
Oui, du coup comme c'est du même auteur j'ai prévu de la lire avant
Sur la quantité c'est tout de même la première fois que je suis prise au dépourvue.
Mais au delà de l'anecdote et de leur déception sur le dénouement, cette histoire a tout de même fait l'objet d'un excellent débriefing aujourd'hui sur le douloureux et difficile sujet de la mort (même si j'aurais aimé que ça arrive dans d'autres circonstances...).