Ce sujet m’a donné envie de vous poser la question suivante. Êtes-vous plutôt joueur à l’allemande ou à l’américaine : êtes-vous plutôt tenté par les jeux dont le thème colle à la mécanique ou par ceux pour lesquels, de fait, le thème n’a aucune importance?
Je sais, la question est un peu caricaturale, on peut aimer les deux genres, les genres peuvent se recouper, etc. Mais bon. C’est juste pour connaître votre préférence. En gros. Et juste aussi pour savoir de quelle majorité de joueurs est peuplé tric Trac. 
Salout
Je pense qu’on connait déjà globalement la tendance “TricTrac” :
Les joueurs “allemands” sont (bien) plus nombreux que les joueurs à l’américaine, c’est un fait.
Je le pense aussi. Mais, j’aimerais bien avoir des chiffres parlants, en fait.
Êtes-vous plutôt joueur à l'allemande ou à l'américaine : êtes-vous plutôt tenté par les jeux dont le thème colle à la mécanique ou par ceux pour lesquels, de fait, le thème n'a aucune importance?
La question est biaisée. Bien sûr que tout le monde préfère que le thème colle à la mécanique. Les premiers jeux du classement de BGG sont tous des jeux où le thème et le mécanisme sont relativement équilibrés (évidemment, c'est aussi une question de sensibilité personnelle, et ce juste équilibre est extrêmement difficile à atteindre, surtout pour des jeux un minimum ambitieux). La bonne question serait plutôt : préfère-t-on les jeux dont la raison d'être est le thème, quitte à sacrifier les mécanismes (genre Risk ou Munchkin), ou l'inverse (genre Wikinger) ?
Personnellement, je n'aime aucun de ces deux extrêmes, mais je le supporte encore moins quand les parties sont interminables (Risk-likes ou Horreur à Arkham). Comme les jeux "à l'américaine" sont très souvent longuets, je me tourne vers les jeux "à l'allemande".
Le monde ludique est-il si étanche que l’on doive se contenter d’une seule catégorie ?
oli dit:Le monde ludique est-il si étanche que l'on doive se contenter d'une seule catégorie ?
Je ne pense pas. Je préfère nettement les jeux à l'allemande, mais ça ne m'empêche pas d'adorer Le Trône de Fer, par exemple. Mais on a sans doute tous un genre de jeu de prédilection.
Désolé mais je ne comprend rien à la question 
Pour moi les jeux “à l’allemande” sont ceux dont le thème ne sert que de paravent souvent sans rapport direct avec les mécanismes du jeu.
Quant aux jeux “à l’américaine” ce sont plutôt des jeux basés sur une succession de lancés de dés. Dans l’univers ludique que je fréquente (surtout les jeux d’histoire) c’est principalement synonyme de chance au dés plus que de coller ou pas à un thème. Les jeux “à l’américaine” privilégieraient donc (au mieux mais sans garantie) l’aspect ludique sur la simulation (du thème); généralement, c’est plutôt un reproche car cela sous entend que la chance au dés peut y être prépondérante (quand on met un nom de pays derrière une notion c’est souvent pour la dénigrer ou lui reprocher quelques chose 
, enfin, quand c’est pas le sien… pays ) .
Avec tout ça, je ne sais pas quoi répondre.
Stéphane
Quand on aime les deux, on fait quoi? 
Et puis j’aime aussi et surtout les jeux à la française : Supergang, Tenzor Ar Roue Korrigan, Du Rififi dans l’Espace Temps, Welcome to Ze Campigne…
Du jeu fun avec de l’humour bourré de zygomatiques dedans (@copyright M. Phal), ça fait du bien dans ce monde de figs et de cubes. 
Je pense qu’il existe une distinction encore plus fondamentale entre jeux à l’allemande et jeux à l’américaine : l’interaction. La Seconde Guerre Mondiale a marqué les esprits de la population allemande et l’affrontement guerrier réveille de douloureux souvenirs. D’où des jeux plutôt “Bisounours”, à base de blocage plutôt que de mise sur la gueule.
Moi j’aime qu’on se mette sur la gueule. Un exemple : j’adore Tikal, mais quand je vois des pions ennemis qui m’emmerdent sur la case à côté, je me dis “bon alors je bouge là, je lui mets sa race et … ah oui, c’est vrai, on peut pas se bastonner à ce jeu”.
Donc jeux à l’américaine pour moi, moins pour le thème que pour l’affrontement plus direct.
J’adore Shogun (Wallenstein) qui est un jeu allemand … mais terriblement américain selon ma classification.
Au passage, j’ai tendance à faire les parallèles suivants quand je cause aux non-initiés :
- allemand = monopoly
- américain = risk
- français = cluedo/Scotland Yard
Donc pour moi, jeu à thème = français, pas américain. Un jeu américain c’est plutôt “je lance deux seaux de dés pour te bourrer”.
Bon, j’ai voté américain donc.
IBashar dit:Donc pour moi, jeu à thème = français, pas américain. Un jeu américain c'est plutôt "je lance deux seaux de dés pour te bourrer".
C'est une autre façon de le dire, mais ça rejoint mon opinion
Stéphane
Les deux
Ouistoto dit: êtes-vous plutôt tenté par les jeux dont le thème colle à la mécanique ou par ceux pour lesquels, de fait, le thème n'a aucune importance?
Je veux bien répondre, mais il n'y a pas ces choix...
Allemands contre Américains, c'est les aventuriers du rail contre Age of Steam, c'est ça ?
yelf dit:Allemands contre Américains, c'est les aventuriers du rail contre Age of Steam, c'est ça ?Ca, c'est école anglaise contre école britanique contre l'école anglaise là !
rien que pour continuer a embeter: les deux. 
IBashar dit:Je pense qu'il existe une distinction encore plus fondamentale entre jeux à l'allemande et jeux à l'américaine : l'interaction. La Seconde Guerre Mondiale a marqué les esprits de la population allemande et l'affrontement guerrier réveille de douloureux souvenirs. D'où des jeux plutôt "Bisounours", à base de blocage plutôt que de mise sur la gueule.
C'est sur cette base que j'ai répondu au sondage, effectivement. Pour moi, avoir un thème fort ou non n'est pas le signe le plus distinctif des jeux américains et allemands.
Bonjour
je n’ai pas voté, car je ne sais pas moi même. ce qui est sur c’est moins y a de l’aléatoire plus j’aime. Donc, VF, VO, Amiricain, ou All, peut importe.
Et cela n’empèche pas d’apprécier les jeux où on jette des milliers de dés (cf Risk) …
Bref tous les jeux. Pas de discrimination 
Moi je m’éclate plus avec les jeux américains mais ils sont vraiment plus dur à sortir par chez moi 