Lors du dernier conseil d’école de l’année dernière est-ce que la nouvelle organisation de la semaine a fait l’objet d’un vote ? Ou est-ce que les parents ont été seulement informés des changements ?
Qu’appelles-tu “nouvelle organisation” de la semaine ?
Il y a 24 heures de cours, les parents, comme nous d’ailleurs, n’ont pas eu leur mot à dire ?!?
Ensuite si tu parles des heures de soutien, c’est une organisation pédagogique, donc l’équipe enseignante s’organise comme elle pense être le mieux ; et je te dirai surtout comme elle peut…
Tu penses peut être aussi à la répartition des 24 heures. Si tu veux les répartir sur le mercredi (comme St Etienne) ou le samedi, là je pense qu’évidemment les collègues mais aussi les inspecteurs (qui vont donner ou non leur aval avant), dans ce cas, vont d’abord demander aux mairies si l’organisation est possible. Puis ensuite, tu vas l’aborder en conseil d’école. Mais sans l’aval d’abord de l’inspection et des mairies, ça ne sert à rien de l’aborder en CE.
Chez nous (j’avais d’ailleurs créé un topic sur le sujet), la discussion a d’abord eu lieu aus sein de l’équipe enseignante qui a décidé que le meilleur moment pour le soutien scolaire était le matin avant la classe.
Ils ont ensuite posé la question en conseil d’école extraordinaire : "Etes vous pour ou contre le soutien le matin ? " Si on était contre, une nouvelle discussion aurait lieu. Bon, comme sur 20 votants, l’équipe enseignante possède déjà 8 voix, ca a été presque soviétique comme vote !
Le soutien se déroule donc chez nous de 7h50 à 8h20. Il y a deux groupes de soutien, un plutôt orienté mathématiques, l’autre français. Un le lundi-mardi, l’autre le jeudi-vendredi. Un élève peut faire partie de un ou de deux groupes. L’enseignant redécide toutes les 8 semaines si le soutien est toujours nécessaire.
Il n’y a eu pour l’insatant aucun refus de la part des familles, et les gamins, semble-t-il, ne sont pour la plupart pas trop endormis.
Maintenant, si ta question ne concernait pas l’organisation du soutien scolaire, désolé pour le hors sujet !
Nous avons changé nos horaires à cause des heures de soutien que nous souhaitions placer avant les cours. Les parents ont donc voté les nouveaux horaires.
Pour le reste, l’école pratiquait déjà la semaine des quatre jours et ce fonctionnement avait été plébiscité par les parents lors d’un vote organisé par la commune.
Je faisais référence au soutien évidemment et aux changements d’emploi du temps qu’il entraîne. Je posais la question car lors de mon entrevue à l’inspection, l’ia adjoint a tiqué lorsque la directrice lui a dit que le vote du conseil d’école n’a pas été demandé en juin sur la nouvelle organisation.
Au prochain conseil, l’avenant au projet d’école qui met sur le papier la nouvelle organisation (soutien le matin 4 fois par semaine) passera sans vote. Du coup les parents n’ont rien à dire et cela me paraît bizarre. Il y a deux ans les représentants avaient voté pour passer du samedi au mercredi, le but étant de supprimer le samedi du côté de l’inspection. Là, pas sûr que les parents n’auraient pas voté pour le mercredi. D’ailleurs certains étaient désagréablement surpris de ne pas avoir leur mot à dire.
Chez moi pour du soviétique cela a vraiment été du soviétique, la directrice affirmant que c’était la décision du conseil des maîtres et que ce n’était pas la peine d’en débattre. Un collègue s’est même foutu en rogne disant qu’en tant que pédagogue il était le mieux placé pour savoir ce qui est bon pour les élèves. Vive la démocratie.
L'homme de la pampa dit:Chez moi pour du soviétique cela a vraiment été du soviétique, la directrice affirmant que c'était la décision du conseil des maîtres et que ce n'était pas la peine d'en débattre. Un collègue s'est même foutu en rogne disant qu'en tant que pédagogue il était le mieux placé pour savoir ce qui est bon pour les élèves. Vive la démocratie.

Je trouvais la réaction de Wasabi sur un autre post plutôt tendancieuse. Mais bon, évidemment, lorsque tu décris ce genre de comportements dictatoriaux et infantiles...
Comme je te l’ai dit précédemment, le soutien dépend d’une organisation pédagogique donc effectivement, les parents n’ont pas à valider les décisions. Par contre ils décident si oui ou non leurs enfants vont aux heures de soutien et là c’est l’enseignant qui n’a rien à dire !
Par contre, si tu modifies les 24 heures en les passant au mercredi/samedi ou en modifiant les horaires d’entrée/sortie, je suis étonné que l’IA n’aie rien dit…
Il y a des lois/décrets qui sont clairs, ce n’est pas aux enseignants de choisir dans un sens ou dans l’autre.
Tu veux dire que le passage du mercredi travaillé à la demi-heure de plus sur quatre jours aurait dû être voté en conseil d’école ?
Les ia sont pour la semaine de quatre jours, cela semble clair, du moins chez moi.
sgtgorilla dit:Comme je te l'ai dit précédemment, le soutien dépend d'une organisation pédagogique donc effectivement, les parents n'ont pas à valider les décisions.
Pas vraiment d'accord. Que l'on ne discute pas les contenus ou les méthodes pédagogiques, soit. Par contre, une concertation avec les associations de parents d'élèves me semble nécessaire pour l'organisation de ces nouveau rythmes.
sgtgorilla dit:Par contre ils décident si oui ou non leurs enfants vont aux heures de soutien et là c'est l'enseignant qui n'a rien à dire !
La aussi pas vraiment d'accord. A part pour des raisons organisationnelles découlant d'un horraire peu pratique, je vois mal une famille décider de priver son enfant de cours de soutien.
Toute modification de l’organisation de l’école doit être soumise au vote du conseil d’école Y compris si, comme c’est le cas pour cette “réforme”, cette modification ne peut être soumise au vote que par le conseil des maitres.
Les écoles dont les conseils ne se sont pas réuni en juin pour valider cette modification sont, en théorie, hors la loi. Maintenant, compte tenu de qui fait appliquer la loi et qui aura le courage de s’engager dans une telle procédure on sait bien où cela va mener.
A notre école, le conseil des maitres a proposé une organisation. Les parents indépendants se sont abstenus ainsi que deux enseignants (Dont Mr Réfalo désormais célèbre ), les parents FCPE ont voté contre en déclarant qu’ils voteraient contre toutes modifications des horaires qui entérineraient la suppression de 2H00 de cours semaine. C’est donc passé. Je ne crois pas que cela change grand chose, mais au niveau recours légal pour les enseignants en Résistance par exemple, c’est un atout juridique supplémentaire si le vote n’est pas passé.
STéphane
L'homme de la pampa dit:Au prochain conseil, l'avenant au projet d'école qui met sur le papier la nouvelle organisation (soutien le matin 4 fois par semaine) passera sans vote. Du coup les parents n'ont rien à dire et cela me paraît bizarre. Il y a deux ans les représentants avaient voté pour passer du samedi au mercredi, le but étant de supprimer le samedi du côté de l'inspection. Là, pas sûr que les parents n'auraient pas voté pour le mercredi.
La modification doit être impérativement voté par le conseil d'école (maitre + mairie + parents). Ce sont les textes.
En revanche, la proposition ne peut être faite que par le conseil des maitres. S'ils ne veulent pas proposer au vote le mercredi matin, les parents ne pourront pas voter et leur proposition ne sera pas prise en compte. Seule celle du conseil des maitre peut être soumise au vote. Soit on est d'accord, soit on la rejette. En cas de litige, je crois que c'est à l'IA de trancher (c'est dire

Stéphane
La nouvelle organisation de la semaine doit etre soumise a l’approbation du conseil d’école mais c’est surtout symbolique car de toute façon l’aide individualisée n’est pas obligatoire et soumise a l’accord parental.
Pour alimenter la discussion, la lettre d’un prof des écoles à son inspecteur :
> >
> > Colomiers, le 6 novembre 2008
> >
> > Monsieur l’Inspecteur,
> >
> > Je vous écris cette lettre car aujourd’hui, en conscience, je ne puis plus me taire ! En conscience, je refuse d’obéir.
> >
> > Depuis un an, au nom des indispensables réformes, un processus négatif de déconstruction de l’Education Nationale s’est engagé qui désespère de plus en plus d’enseignants. Dans la plus grande précipitation, sans aucune concertation digne de ce nom, au mépris de l’opinion des enseignants qui sont pourtant les « experts » du quotidien sur le terrain, les annonces médiatiques de « réformes » de l’école se succèdent, suscitant tantôt de l’inquiétude, tantôt de la colère, et surtout beaucoup de désenchantement et de découragement. La méthode est détestable. Elle témoigne de beaucoup de mépris et d’arrogance vis-à-vis de ceux qui sont les premiers concernés. La qualité d’une réforme se juge autant par son contenu que par la façon dont est elle est préparée, expliquée et mise en oeuvre. L’Education Nationale n’est pas l’armée ! Il n’y a pas d’un côté ceux qui décident et d’un autre côté ceux qui exécutent ! L’honneur de notre métier est aussi de faire œuvre de raison, de critique et de jugement.
> >
> > Aujourd’hui, la coupe est pleine ! Le démantèlement pensé et organisé de l’Education Nationale n’est plus à démontrer tant les mesures décidées et imposées par ce gouvernement l’attestent au grand jour : des milliers de suppressions de postes qui aggravent une situation d’enseignement déjà difficile, la diminution du volume horaire hebdomadaire, la préférence accordée à la semaine de 4 jours, pourtant dénoncée par tous les chronobiologistes, l’alourdissement des programmes scolaires malgré une rhétorique qui prétend le contraire, la suppression des IUFM, la disparition annoncée des RASED alors qu’aucun bilan de leur action n’a été réalisé, la réaffectation dans les classes des enseignants travaillant pour les associations complémentaires de l’école, ce qui mettra à bas grand nombre de projets éducatifs dont l’utilité n’est plus à démontrer, la mise en place d’une agence chargée du remplacement avec l’utilisation de vacataires, la création des EPEP où les parents et les enseignants seront minoritaires dans le Conseil d’Administration, la dévalorisation du métier d’enseignant dans les écoles maternelles et les menaces qui pèsent sur celles-ci, la liste est longue des renoncements, des coupes franches et finalement des mauvais coups portés à notre système éducatif. Sans compter, ce qui m’est le plus insupportable, l’insistance à dénoncer le soit disant « pédagogisme », c’est-à-dire les mouvements pédagogiques qui, depuis des décennies, apportent des réponses innovantes, crédibles, raisonnables à l’échec scolaire.
> >
> > Le démantèlement des fondements de l’Education Nationale est un processus que je ne peux accepter sans réagir. L’objet de ma lettre est de vous informer que je ne participerai pas à ce démantèlement. En conscience, je refuse de me prêter par ma collaboration active ou mon silence complice à la déconstruction d’un système, certes imparfait, mais qui a vocation à éduquer et instruire, à transmettre tout autant un « art de faire » qu’un « art de vivre », en donnant toutes ses chances à chaque élève, sans aucune distinction.
> >
> > 1. Les « nouveaux » programmes constituent une régression sans précédent. Ils tournent le dos à la pédagogie du projet qui permet aux élèves de s’impliquer dans les savoirs, de donner du sens à ce qu’ils font, de trouver des sources de motivation dans leur travail. Cette vision mécaniste et rétrograde des enseignements, qui privilégie l’apprentissage et la mémorisation, va certainement enfoncer les élèves en difficulté et accentuer l’échec scolaire. Ces programmes sont conçus pour pouvoir fournir des résultats « quantifiables, publiables et comparables » Or, « en éducation, tout n’est pas quantifiable, ni même évaluable en termes d’acquisitions immédiatement repérables ». (Philippe Meirieu). Nous sommes bien dans une logique d’entreprise et de libéralisation de l’école. Désormais, les enseignants seront évalués sur les progrès des acquis des élèves, c’est-à-dire sur la progression des résultats chiffrés. C’est notre liberté pédagogique qui est ainsi menacée. Dans la mesure où les programmes de 2002 n’ont fait l’objet d’aucune évaluation sérieuse et que d’autre part nous ne savons toujours pas qui a élaboré et rédigé les programmes 2008, d’ailleurs sans aucune concertation digne de ce nom, nous sommes en présence d’un déni de démocratie et de pédagogie. Pour toutes ces raisons, je considère que ces programmes sont totalement illégitimes. C’est pourquoi en conscience, j’ai décidé de ne pas les appliquer et de continuer à travailler dans l’esprit des programmes de 2002.
> >
> > 2. Tout particulièrement, je refuse de m’inscrire dans la logique d’une « Instruction morale et civique » aux relents passéistes. C’est une insulte faite aux enseignants et aux élèves de penser que l’inscription d’une règle de morale au tableau, apprise par cœur par les élèves, fera changer un tant soit peu leur comportement ! Aujourd’hui, plus que jamais nous avons besoin de mettre en place dans nos classes des dispositifs qui offrent aux élèves la possibilité de se connaître, de se rencontrer, d’échanger, de se respecter. Nous avons besoin d’une éducation au vivre ensemble, car si nous ne le faisons pas, qui le fera ? L’éducation citoyenne est l’un des piliers de l’école pour construire une société ouverte, démocratique et libérée de l’emprise de la violence. La priorité aujourd’hui est d’apprendre aux élèves à se respecter, à réguler positivement les inévitables conflits du quotidien par la parole, la coopération, la médiation. Aujourd’hui, comme hier, en conscience, j’ai fait le choix d’une éducation citoyenne qui permette aux élèves de découvrir leur potentiel créatif et émotionnel au service du mieux vivre ensemble.
> >
> > 3. La réduction du volume horaire de la semaine scolaire de 26h à 24h apporte des bouleversements tels dans l’organisation des écoles, qu’il faut aujourd’hui parler de désorganisation structurelle. Le dispositif d’aide personnalisée pour « les élèves en difficulté » n’est qu’un prétexte démagogique pour supprimer les RASED. Ce dispositif porte un coup fatal à la crédibilité du métier d’enseignant. En effet, de nombreuses expériences pédagogiques d’hier et d’aujourd’hui ont montré et montrent que la difficulté scolaire se traite avec efficacité avec l’ensemble du groupe-classe, dans des dynamiques de coopération, de tutorat, de travail différencié, d’ateliers de besoin, etc. Le dispositif actuel considère que la difficulté doit être traitée de façon « médicale », avec un remède individuel, en dehors de toute motivation et de tout projet de classe. C’est une grave erreur. Ce dispositif est une faute contre l’esprit et la pédagogie. Dès la rentrée, en conscience, je n’appliquerai pas ce dispositif d’aide personnalisée tel qu’il est actuellement organisé. Ces deux heures seront mises à profit pour mener à bien un projet théâtre avec tous les élèves de la classe, répartis en demi-groupe, le mardi et le vendredi de 15h30 à 16h30, ceci avec l’accord des parents.
> >
> > 4. Les stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires à destination des élèves de CM1 et CM2 sont eux aussi des dispositifs scandaleux et démagogiques destinés à caresser l’opinion publique dans le sens du poil. Mis en place sous le motif populiste qu’il est anormal que seuls les riches peuvent se payer des heures de soutien scolaire (dixit notre ministre), ces stages dont certains ne seront pas animés par des enseignants, ne règleront en rien l’échec scolaire. Ils sont destinés à appâter les enseignants qui souhaitent effectuer des heures supplémentaires avec bonne conscience, alors que dans le même temps des milliers de postes sont supprimés, aggravant ainsi les conditions de travail dans les écoles. Parce que je respecte profondément les élèves qui ont des difficultés et leurs parents et que je suis persuadé que ce dispositif est néfaste, je continuerai à refuser de transmettre des listes d’élèves pour les stages de remise à niveau.
> >
> > 5. La loi sur le service minimum d’accueil dans les écoles les jours de grève n’est pas autre chose qu’une loi de remise en question des modalités d’application du droit de grève. Il est demandé aux enseignants de se déclarer gréviste 48h avant la grève afin que ce service minimum d’accueil puisse se mettre en place. Ce qui signifie clairement que les enseignants doivent collaborer à la remise en cause du droit de grève ! On ne saurait être plus cynique ! La commune de Colomiers ayant décidé de ne pas organiser ce service minimum d’accueil les jours de grève, il devient inutile de se déclarer 48h avant. En conscience, je ne me déclarerai pas gréviste à l’administration et j’informerai les parents trois jours avant de mon intention de faire grève.
> >
> > Dans son dernier ouvrage, « Pédagogie : le devoir de résister », Philippe Meirieu écrit : « Nous avons le devoir de résister : résister, à notre échelle et partout où c’est possible, à tout ce qui humilie, assujettit et sépare. Pour transmettre ce qui grandit, libère et réunit. Notre liberté pédagogique, c’est celle de la pédagogie de la liberté. […] Nous n’avons rien à lâcher sur ces principes pédagogiques. Car ils ne relèvent pas de choix passagers de majorités politiques, mais bien de ce qui fonde, en deçà de toutes les circulaires et de toutes les réformes, le métier de professeur dans une société démocratique.
> >
> > Et devant les errances de la modernité, le professeur n’a rien à rabattre de ses ambitions, bien au contraire… Face à la dictature de l’immédiateté, il doit travailler sur la temporalité. Quand, partout, on exalte la pulsion, il doit permettre l’émergence du désir. Contre les rapports de force institués, il doit promouvoir la recherche de la vérité et du bien commun. Pour contrecarrer la marchandisation de notre monde, il doit défendre le partage de la culture. Afin d’éviter la sélection par l’échec, il doit incarner l’exigence pour tous.
> >
> > Personne ne prétend que la tâche est facile. Elle requiert détermination et inventivité. Echanges, solidarité et travail en équipe. Elle exige du courage. Et la force de nager à contre-courant. Il ne faut pas avoir peur de la marginalité. Car, plus que jamais et selon la belle formule de Jean-Luc Godard, « c’est la marge qui tient la page. » »
> >
> > Si aujourd’hui je décide d’entrer en résistance et même en désobéissance, c’est par nécessité. Pour faire ce métier, il est important de le faire avec conviction et motivation. C’est parce que je ne pourrais plus concilier liberté pédagogique, plaisir d’enseigner et esprit de responsabilité qu’il est de mon devoir de refuser d’appliquer ces mesures que je dénonce. Je fais ce choix en pleine connaissance des risques que je prends, mais surtout dans l’espérance que cette résistance portera ces fruits. J’espère que, collectivement, nous empêcherons la mise en œuvre de ces prétendues réformes. Cette action est une action constructive car dans le même temps il s’agit aussi de mettre en place des alternatives pédagogiques concrètes, raisonnables et efficaces.
> >
> >
> > Monsieur l’Inspecteur, vous l’avez compris, cette lettre n’est pas dirigée contre vous, ni votre fonction, mais je me dois de vous l’adresser et de la faire connaître. Le propre de l’esprit responsable est d’agir à visage découvert, sans faux-fuyant, en assumant les risques inhérents à cette action. C’est ce que je fais aujourd’hui.
> >
> > Je vous prie de recevoir, Monsieur l’Inspecteur, l’assurance de mes sentiments déterminés et respectueux.
> >
> >
> >
> > Alain REFALO
> >
> > Professeur des écoles
> >
> > Ecole Jules Ferry, Colomiers (31)
> >
> >
> > Lettre adressée à Mr l’Inspecteur de l’Education Nationale de la 17ème circonscription de la Haute-Garonne, tirée du site http://resistancepedagogique.blog4ever. … 52147-1030 669.html
> >
Elfyr dit:La nouvelle organisation de la semaine doit etre soumise a l'approbation du conseil d'école mais c'est surtout symbolique car de toute façon l'aide individualisée n'est pas obligatoire et soumise a l'accord parental.
Non, je ne penses qu'une décision prise collégialement et démocratiquement puisse être qualifiée de symbolique.
Un contre exemple: des parents ok dans le principe pour que leur enfant bénéficie de l'aide individualisée mais pas aux horaires proposés par l'équipe. Leur voix est symbolique ?
Babayog dit:sgtgorilla dit:Comme je te l'ai dit précédemment, le soutien dépend d'une organisation pédagogique donc effectivement, les parents n'ont pas à valider les décisions.
Pas vraiment d'accord. Que l'on ne discute pas les contenus ou les méthodes pédagogiques, soit. Par contre, une concertation avec les associations de parents d'élèves me semble nécessaire pour l'organisation de ces nouveau rythmes.
Le problème n'est pas d'être d'accord ou non. Quand tu vois les problèmes que ça pose à certaines mairies au niveau de l'emploi du temps du personnel travaillant en école...et les associations de parents ne peuvent pas amener de solutions à ces problèmes. Après si c'est juste pour dire "nous , on préférerait le matin, le midi, le mercredi etc...", tu auras trop d'avis divergents sur la question plus les problèmes déjà dits. Nous étions 16 enseignants et je peux te dire que ça n'a pas été simple de se mettre d'accord, tout simplement parce qu'il n'y a pas de réponses viables au problème.
sgtgorilla dit:Par contre ils décident si oui ou non leurs enfants vont aux heures de soutien et là c'est l'enseignant qui n'a rien à dire !
La aussi pas vraiment d'accord. A part pour des raisons organisationnelles découlant d'un horraire peu pratique, je vois mal une famille décider de priver son enfant de cours de soutien.
Malheureusement la bêtise est partout. Qu'on le veuille ou non, si une famille ne veut pas mettre son enfant au soutien, pour X raison, tu n'auras aucun recours légal pour les obliger.
C'est d'ailleurs un des problèmes soulevés : que fait un enseignant seul avec un enfant (si les autres sont absents) : c'est interdit par la loi ! Il n'y avait que les psychologues scolaires et maître G qui avaient le droit (avec autorisation signée par les parents) et le RASED va disparaître...