Une question pour les auteurs qui ont été fréquemment édités, qu’on diraot qui s’appellent tous Bruno :
JE VOUDRAIS SAVOIR CE QUI FAIT VARIER LE POURCENTAGE DES DROITS D’AUTEUR SUR UN JEU, ENTRE 4 et 8% PUISQUE CE SONT LES CHIFFRES QUI CIRCULENT SUR LES SITES DE JEUX DE SOCIETE.
C’EST LA RENOMMEE DE L’AUTEUR, LE PREMIER TIRAGE, L’AVANCEE DU PROTOTYPE, LA GUEULE DU CLIENT ?
pourquoi tu cries ?
passque j’ai posé la question cet après-midi et qu’on m’a pas répondu.
Et aussi passque je suis très stressé car ca va surement venir pour moi, tres bientôt, et que je suis désèspérément néophyte en la matière.
Et j’ai pas du tout envie d’aller voir un avocat.
J’imagine que ça dépend avant tout de l’éditeur.
Et que les “noms” (y en a pas beaucoup) ont un peu plus de facilité à négocier.
Ce ne serait pas plus simplement une question de contrat ?
A toi de signer ou d’aller voir ailleurs si ce que l’on te propose ne te convient pas.
OK donc a priori, les éditeurs ont chacun leur pourcentage par défaut, qu’ils offrent pour un jeu nouveau ?
Et… euh… Alors concrètement, pour les éditeurs français connus, qui marchent bien, y’a des chiffres qui circulent
hoguie dit:passque j'ai posé la question cet après-midi et qu'on m'a pas répondu.
Et aussi passque je suis très stressé car ca va surement venir pour moi, tres bientôt, et que je suis désèspérément néophyte en la matière.
oui, mais pardon, si tu agresses les gens, ils ne vont pas avoir envie de te répondre

reste zen garçon, ça va bien se passer.
ou alors, tu vas faire ton apprentissage là, ensuite, tu seras aguerri

(arf, je n'ai traduit que des bouquins, ben au début, tu la fermes, quand on te propose ceci ou cela (pas forcément le top), ensuite oui, quand tu as un peu de bouteille, que tu es bien dans le milieu, tu peux te permettre de l'ouvrir, et grande en plus

Je comprends ce que tu dis IVY mais j’ai pas l’intention de devenir auteur de jeux de société. Moi c’est one shot, il y a un an, j’ai eu une idée qui m’est tombée dessus comme la foudre, j’ai bossé comme un âne et maintenant je vais la vendre.
Mais après j’inventerai plus jamais de jeux de société…
Alors, j’aimerais pas trop me faire arnaquer…
C’est la raison pour laquelle j’aimerais bien connaître les prix courants avant de vendre trop vite…
J’ai une tactique pour toi. Tu demande 20 % à l’éditeur.
Il va rigoler, et dire que c’est 3 %
Alors faut répondre : “J’y perds. Disons 10.”
Si il dit “non c’est 3, ou tu dégages”, c’est que ton jeu vaut pas plus.
Sinon, il dira : “Ok, bon disons 5”
Alors là, tu sauras que ton produit vaut plus, et tu pourras lui dire :
“Allez c’est 8, et on n’en parles plus”.
A ce moment, s’il se gratte le menton, c’est plutot bon.
S’il se gratte le nez, t’es mal barré.
Bref : psychologie.
hoguie dit:Je comprends ce que tu dis IVY mais j'ai pas l'intention de devenir auteur de jeux de société. Moi c'est one shot, il y a un an, j'ai eu une idée qui m'est tombée dessus comme la foudre, j'ai bossé comme un âne et maintenant je vais la vendre.
Mais après j'inventerai plus jamais de jeux de société...
Alors, j'aimerais pas trop me faire arnaquer...
C'est la raison pour laquelle j'aimerais bien connaître les prix courants avant de vendre trop vite...
Pour pas te faire arnaquer, une seule solution, aller voir un avocat

C'est gentil un avocat, ça mord pas tout le temps

Et puis souvent, c'est après qu'on se dit : merde si j'en avais vu un, je me serai pas fait entuber

Celle-là, je l'entends tout le temps.
Bon courage si tu souhaites te débrouiller tout seul

Thot dit:Celle-là, je l'entends tout le temps.
Tu ferai pas parti du syndicat des avocats ?

Et non, moi, j’appartiens à aucun syndicat, ni mouvement, ni parti …
Sinon, pour le reste, ça devrait rassurer notre ami avec son idée préconçue : plutôt mourir que d’aller voir un avocat
Comment être sûr qu’il “rentabilisera” ses frais d’avocats ?
Enfin, tu dois avoir raison… Je plaisante, mais je serai aussi démunis que lui dans sa situation. Un conseil de professionnel, c’est toujours bon à prendre…
Il les rentabilisera tout simplement par quelques conseils avisés sur ses droits d’auteur. En effet, ce n’est pas aussi simple que cela : droits patrimoniaux et extra-patrimoniaux qui eux-mêmes se décompose en divers droits.
Dans ma matière dominante, le droit du travail, c’est pareil. J’ai suffi des salariés qui saisissent eux-mêmes le Conseil de Prud’hommes ou tente eux-mêmes de s’arranger avec leur employeur et après, ils viennent nous voir parce qu’ils ne savent plus quoi faire.
Idem pour les employeurs qui font n’importe quoi. Avec un petit suivi en droit du travail de leur société, ca leur coûte toujours moins cher que s’il se prenne un belle petite procédure dans les dents par leur salarié. Et la réponse que j’ai eu plusieurs fois, c’est : “puisque c’est comme ça, je prendrais plus de salariés”. C’est là où on leur répond : “non, il faut mieux venir nous voir avant de faire n’importe quoi et continuer à embaucher”.
Voilou
En fait, aller voir un avocat, c’est pas que je suis contre, c’est que j’ai peur que ca fasse peur à l’éditeur !
Genre : “Il va nous faire chier celui-là, il monte sur ses grands chevaux avec son avocat, il croit qu’on va l’arnaquer… PUISQUE C’EST COMME CA ON FAIT PAS L’AFFAIRE”
Ou alors, je le fais en cachette ? Je prends le contrat sans le signer, et je l’apporte à l’avocat ?
De toute façon, si l’éditeur veut te faire signer tout de suite le contrat sans que tu puisses l’étudier et y réfléchir, tu peux te poser des questions sur l’intégrité de l’éditeur. Tu n’as pas forcément besoin de leur dire que tu vas voir un avocat. Tu as quand même le droit de te renseigner un peu avant de t’engager.
Moi, j’ai bien des clients qui viennent me voir avec leur contrat de travail avant de le signer pour avoir mon avis ou alors des employeurs qui viennent me voir pour engager des procédures de licenciement “propres”.
OK sur les subtilités de contrat (droits de succession, etc…)
Mais sur le pourcentage des droits d’auteur, entre 4 et 8 %, c’est pas l’avocat qui va m’aider…
J’ai quand même l’impression à vous lire, que vous pensez que cette fourchette 4-8%, n’est négociable qu’en fonction de l’ENVIE DU JEU de l’éditeur…
Me goure-je ?
Le pourcentage dépend surtout de la notoriété de l’auteur et des perspectives de vente du jeu.
si ça peut vous rassurer: le pourcentage ne dépend en rien de la notoriété de l’auteur… chaque éditeur possède ses contrats type et propose généralement la même chose à tout auteur qu’il souhaite signer, qu’il soit connu ou non !
Bruno des Montagnes dit:si ça peut vous rassurer: le pourcentage ne dépend en rien de la notoriété de l'auteur... chaque éditeur possède ses contrats type et propose généralement la même chose à tout auteur qu'il souhaite signer, qu'il soit connu ou non !
Oui, mais faut quand même prendre un avocat, qui te dira : c'est comme ça et alors (dans le meilleurs des cas, dans le pir, il te fera rater l'affaire) et qui coutera les droits d'auteur des 500 à 1000 premiers exemplaires !