Bonjour.
Cette question s’adresse aux illustrateurs qui passe par la
Je souhaiterais savoir en quelles qualité d’image vous travaillez?
-Pour les plateaux de jeux
-Pour des cartes -
-Pour des tuiles 20/20mm
A titre d’exemple.
Je suis parfois surpris du rendu ordi comparé à ce qui sort à l’impression.
Autre exemple en ce qui concerne les texte Plateaux/cartes/tuiles , sont ils intégrés au dessins ou rajoutés par la suite sur un autre logiciel?
Chez moi le graphisme peut être correct mais la police ne rend pas grand chose
Par avance merci au illustrateurs pro qui viendraient partager leurs savoir.
Syn.
Salut,
Globalement cela dépend et varie selon les travaux et la personne qui réalise les visuels.
Ce qui devrait être normalement fait:
- La qualité d’image: toujours bosser à minimum 300 dpi (nombre de point par pouce, deux unités de mesure) puisque l’on est sur de l’impression. La taille varie ensuite selon le support. Pour ma part je travail toujours plus grand que le format initial pour avoir plus de marge et d’être certains de la finition finale.
-Pour ce qui est du rendu ordi et la différence une fois imprimé… Plein de paramètre à prendre en compte:
*La taille du fichier;
*La définition des éléments dans le fichier (si certains sont en basse résolution, ça pixelisera à l’impression);
*Les paramètres colorimétriques du logiciel utilisé;
*La définition de l’écran utilisé;
*Le calibrage de l’écran, peut jouer des tours car il n’affichera pas le même rendu. Généralement on calibre un écran de bonne qualité grâce à une sonde professionnelle.;
*Les paramètres CMJN (pour l’impression, pour du web on est sur du RGB) utilisé par l’imprimeur peut aussi jouer: il faut généralement demander à celui-ci si il a un profil spécifique.
Concernant le texte, cela dépend des ressources dont tu disposes.
Le mieux à faire est d’utiliser InDesign (Adobe) pour la mise en page. Tu importes ton fichier photoshop (ou un .tiff) dans ton document, et tu fais le travail de mise en page dessus.
Cela varie en fonction des imprimeurs, certains ne veulent pas recevoir le fichier indesign avec les sources (car si tu envoie un fichier indesign, il faut aussi envoyer tout les fichiers que tu as importé dedans, y compris les typos), et demande soit du .tiff, soit du pdf… Dans ce cas il faudra bien vectorisé les typos.
Après tu peux toujours tout faire sur Photoshop, mais sans grille pour placer tes textes et cie, ça va être très fastidieux et compliqué si la personne qui s’occupe de la mise en page n’est “que” illustrateur. Globalement, utiliser Indesign pour les textes est ce qu’il y a de plus approprié.
Concernant ton soucis avec ta police de caractère, faudrait plus de détail sur ce qui ne vas pas, quelle police utilisé, la taille du texte, si le texte à été étiré ou aggrandit (ce qui peut baisser sa définition), etc.
Bref, bon courage à toi.
Salut.
Quelle est ta définition de ‘‘qualité d’images’’ ? Parles-tu de résolution ?
Alors oui, l’idéal est de bosser à 300dpi.
MAIS c’est une sorte de tradition.
Tout dépend de la linéature de trame utilisée lors de l’impression.
Par exemple, une image à 225dpi peut suffire.
L’idéal est de contacter l’imprimeur qui doit imprimer le fichier.
Bref, 300 dpi est la résolution retenue, par ‘‘défaut’’, depuis des années.
Même les imprimeurs poussent à une certaine standardisation, ils reçoivent tellement de fichiers foireux… c’est assez chiant car ils perdent une certaine qualité de suivi et de conseil.
Ensuite, c’est aussi une histoire de format, jusqu’à une certaine dimension il faut travailler à 300 dpi (la résolution ‘‘idéale’’).
Pour les formats que tu cites, c’est le cas.
On en reparlera quand tu feras une affiche 60x80 ou un abribus.
Ensuite, et comme te le conseilles BlackMane design, il faut privilégier un logiciel de mise en page pour… mettre en page. Indesign ou Xpress.
Pourquoi ?
On va simplifier en ne parlant que de softs de la suite Adobe.
Chacun est spécifique.
Photoshop sert à générer, éditer des images bitmap (la résolution ça n’est que pour les images bitmap) qui doivent être travaillées à un format donné.
Illustrator c’est pour générer, éditer des images vectorielles (les images vectorielles ne souffre pas d’être agrandies, et ne pèsent pas plus lourd si elles le sont).
Indesign sert à assembler images et textes.
Un texte, pour être parfaitement net et défini ne doit pas être pixellisé.
Pour aller plus loin, il est (était) nécessaire d’utiliser des fontes (typos) aux formats spécifiques. C’est moins vrai aujourd’hui, pourvu que l’on conserve les spécificités typos, logos, icônes vecteur.
Alors il est vrai que cette manière de procéder à un peu évoluée avec le temps.
Le traitement de la typo s’est amélioré dans photoshop. Illustrator permet des effets pixellisés.
Et souvent les titres ultra-travaillés des boites de jeux sont travaillés sous photoshop.
Pour clore rapidement le sujet, le format idéal demandé par un imprimeur est aujourd’hui le pdf, mais là encore il faut savoir le préparer… ça ne s’improvise pas. Et si le fichier n’a pas était correctement généré le pdf sera foireux… et retour à la case départ.
Bref, l’illustration et le graphisme sont des métiers qui, avec l’arrivée de la PAO dans les années 90, ont considérablement évolués.
Pour finir ce message peut être pénible à lire et trop décousu…
Nous ne savons pas quel est ton projet et où tu veux en venir :
> si tu veux éditer un proto, la finition n’est pas extrêmement importante, ne te prends pas trop la tête, travaille avec tes outils habituels
> si tu veux éditer un jeu définitif en vue d’une édition, embauche un graphiste
Merci à vous deux pour vos réponses.
A vrai dire ce n’est pas pour de l’impression pro.
C’est juste pour mes protos imprimés sur imprimante de base
j’avais essayé plusieurs résolutions et je me doutait que le 300 était le plus adapté pour ce job.
Erreur commise le passage de bmp à jpeg pour la place.
Mes images on un coté flou après impression.
et la typo n’était pas net.
Ce qui n’est pas gênant pour une feuille A4 l’est pour des tuiles de 20mm et les cartes 44 X 68 mm.
Un autre souci qui prend du temps c’est que je récupère pas mal d’image sur le net pour ensuite les découper et les assembler "c’est comme je le dis du triturage d’images.
Certaines images récupérées sont de vielles photos noir et blanc mal scannées .
Je fais au mieux pour les rendre le plus lisible possible.
Mais certaine sont vraiment intraitables.
je travail sur un pc portable de base donc pour ce qui est des couleurs qui ressortent à l’impression c’est pas non plus la joie.
Je me suis aperçu que ce qui était dans les marron et beige à l’écran et sur le net vire vers des rouges à l’Impression.
A force d’essais je trouverais l’équilibre PC imprimante je penses.
Syn.
A vrai dire ce n'est pas pour de l'impression pro.
C'est juste pour mes protos imprimés sur imprimante de base
Alors 300dpi n'est nullement nécessaire.
À toi de faire tes essais qualitatifs.
Erreur commise le passage de bmp à jpeg pour la place.
Non. Un jpg peu compressé conviendra parfaitement.
Mes images on un coté flou après impression.
et la typo n'était pas net.
C'est d'avantage un souci d'impression.
Si ton fichier te semble correct à l'écran et que ta résolution est suffisante tu devrais amener tes fichiers dans une boutique qui fait des impressions lasers (copieurs connectés), c'est ce qui a remplacé l'imprimeur de quartier.
Pour pas cher tu auras des planches tout à fait correctes.
Certaines images récupérées sont de vielles photos noir et blanc mal scannées .
Je fais au mieux pour les rendre le plus lisible possible.
Mais certaine sont vraiment intraitables.
On appelle ça le ré-échantillonage, mais il n'y pas de miracle…
Tu ne peux pas recréer de la matière là où il n'y en a pas.
je travail sur un pc portable de base donc pour ce qui est des couleurs qui ressortent à l'impression c'est pas non plus la joie.
Je me suis aperçu que ce qui était dans les marron et beige à l'écran et sur le net vire vers des rouges à l’Impression.
Ah, le calibrage d'une chaîne graphique c'est complexe et une question d'habitude.
Dans mon premier post, je n'ai pas parlé des imprimantes. L'idéal étant une imprimante postscript. Mais là on aborde un autre sujet (et un autre budget).
A force d’essais je trouverais l'équilibre PC imprimante je penses.
Voilà, c'est le mieux.
Perso je demande toujours aux illustrateurs de bosser en taille x2 et résolution x2 par rapport au format final. Au moins on peut faire ce qu’on veut, on aura pas de perte de qualité. Parfois tu voudras faire des zooms sur certaines parties pour illustrer la règle, ou imprimer des kakemonos sans que ça pixellise, jamais.
Ensuite, concernant le format d’image, tant que faire se peut pour l’impression je préfère rester en format non compressé : EPS ou psd applati si tu pars de photoshop, ou si tu importes ces images vers indesign pour de la mise en page. Depuis indesign tu peux régler les paramètres d’impression pour avoir une qualité maximale. Le jpg, à la base, c’est pour le web. Pour les images basse def que tu agrandis, il n’y a pas de solution miracle, ça fera toujours moche. Sur certaines qui s’y prêtent bien, sans trop de détails ni de texture, tu peux tenter de vectoriser sous illustrator, ça donne parfois de bons résultats.
Reste l’inconnu lié à l’imprimante. Perso j’ai investi dans une laser parce que j’imprime beaucoup. Tu repayes le prix de l’imprimante en toners 1x par an, mais tu imprimes de la qualité toute l’année^^. Évidemment ce n’est pas comme chez l’imprimeur, mais pour du “à la maison” c’est déjà nickel.
Syn dit:
Je souhaiterais savoir en quelles qualité d'image vous travaillez?
-Pour les plateaux de jeux
-Pour des cartes -
-Pour des tuiles 20/20mm
Généralement le double de la taille finale pour plusieurs raisons:
- Le recadrage peut être parfois revu complètement pour le game design: icônes, textes etc, ajouté sur le visuel par le graphiste.
- Des détails visuels peuvent être utilisés en grand dans les règles, ou même en bien plus grand sur des PLV ou autres supports publicitaire.
Après il y a tjrs un choix artistique si ont veut que les détails soient fin ou grossiers… Mais pour le plateau parfois tu es obligé de bosser proche du 1/1 pour des raisons de confort. Quand j'ai fait le plateau du jeu Unita j'ai dû faire du 1/1 car j'approchais du 1Go et mon ordi (pourtant 8G Ram) commençait à peiner.
Syn dit:Je suis parfois surpris du rendu ordi comparé à ce qui sort à l’impression.
Fait gaffe avec quel logiciel tu imprime… Je te conseil de passer par un PDF ou par le logiciel photo que ton imprimante propose.
Syn dit:
Autre exemple en ce qui concerne les texte Plateaux/cartes/tuiles , sont ils intégrés au dessins ou rajoutés par la suite sur un autre logiciel?
Non ils sont intégrés en éléments vectoriel par un programme PAO comme Illustrator ou plus souvent sous Indesign pour éviter les problèmes de résolutions mais aussi si il y a des changements des textes cela évite de devoir revenir sur le visuel de l'Illustrateur qui est en général calibré correctement avec un profil colométrique digne ce de nom (et pas un Fogra27 qui date de Mathusalem, mais un ECI).
Moi, je fais tout en vectoriel: pas de soucis de DPI.
Personnellement, je trouve le vectoriel plus souple que le bipmap. c’ est une logique à integrer qui est un peu particuliére, mais quand on commence a bien comprendre la logique du vectoriel, çà s’ avère etre plus souple.
C’ est aussi plus simple de tout dessiner à l’ écran, sans avoir fait de crayonné papier, y compris à la souris, chose trés difficile en bipmap.
Bien sur, çà demande de la pratique, si possible une pratique régulière.
Le défaut est peut etre une “propreté” trop marquée.
J’ évite les dégradés, autant que je peux, pour éviter que çà fasse trop “dessin informatique”
Sinon, l’ idéalest de ne pas travailler en RVB, mais en CMJN, encore que les imprimante jet d’ encre gère assez bien le RVB, mais je pense que surtout, il faut choisir un bon papier, assez épais 280Gr, pour avoir une impression de qualité sur une jet d’ encre.
(Au moins pour les cartes et le plateau, les règles part exemple, il faut du bon papier normal, mais 90 gr, a mon avis)