Raconte ton match !

Je sers la main du capitaine français, on échange les fanions pour cette demi-finale, et je me dirige vers mes buts. Je vais toucher mes poteaux, la barre, puis le gazon blanchi par ma ligne de but, vieilles habitudes héritées de mes premiers pas en 3ème division allemande, puis je lève la tête vers le coup d’envois donné par l’équipe de France.

Leur première action ne part pas très loin, on récupère vite la balle, c’est bien les gars ! Becker avance, je reconnais le schéma tactique travaillé, il passe Arnaud, puis un autre joueur, transmet à notre attaquant, vas-y, tire ! Nein ! Un défenseur s’interpose au dernier moment… C’est pas grave, je vois que les copains sont déjà bien dans le match ! Les bleus remontent progressivement la balle, se rapprochent, je vois ma ligne de défense qui s’avance pour installer un piège du hors-jeu, mais l’ailier est en retard, c’est raté ! Scheisse ! L’attaquant se retrouve dans un boulevard, face à moi… Allez, komm ! Je descends sur mes appuis, il pique superbement (6) la balle, je me détend verticalement, le bras tendu… je sens le ballon sur le bout de mes doigts, et entend le public allemand exulter : corner ! Ja !! Superbe arrêt !! Le corner est bien tiré, et Müller doit intervenir pour dégager de la tête… Bravo !
On relance, mais rapidement Koba récupère la balle au milieu. Un relai, puis Rivière reçoit le ballon, il dribble Hoffman, avance, il tire ! Le tir n’est pas très appuyé (3), je me décale puis plonge, mais je sens mon pied qui glisse, nein ! Je touche la balle du bout des doigts (2) mais cette fois ça ne suffit pas, le ballon finit dans le petit filet… 1-0. Hoffman vient me consoler, je m’en veux trop… Allez, il reste du temps, on y va !
Les Franzosen installent déjà leur bloc défensif, mais ça n’empêche pas Köhler de s’enfoncer dans le camps français. Faute ! C’est dommage, la défense bleue se replace, mais on avance toujours, on va pouvoir tirer ! Ach, nein, un défenseur est revenu au dernier moment… Les Français repartent à l’attaque, mais sont rapidement contrés par notre bloc défensif. On sait le faire aussi, haha !! Krause vole la balle, lève la tête, il y a Mayer dans la profondeur, vas-y !! Il l’a vu, ja !!! Mayer frappe sans contrôle, ça part fort (4+2) ! Ach, incroyable, le gardien français va la chercher d’une superbe envolée et la détourne en corner ! Et le corner qui ne donne rien… quelle occasion d’égaliser juste avant la mi-temps… La dernière offensive des Bleus ne va pas très loin, et l’arbitre siffle la mi-temps…
Je me dirige vers le vestiaire, on a tout pour revenir, allez les gars !

A nous d’entamer la seconde période, mais nous perdons rapidement là balle. L’équipe de France repart à l’offensive, construit bien, ils arrivent… Allez, les gars, arrêtez-les ! Achtung, il va tirer !! Nein, heureusement, un défenseur se jette et contre la frappe… ouf… A nous, maintenant, on avance, mais encore une fois on bute sur une équipe adverse bien regroupée. Je vois notre sélectionneur faire de grands gestes et réclamer un bloc défensif…Mais malgré ça Müller doit faire l’effort pour récupérer le ballon. Allez, Deutschland, on va égaliser ! On progresse, ça joue bien dans l’axe, allez, ach… Kowalski va chercher le cuir dans les pieds de notre joueur… Was passiert ?! On va jamais réussir à aller tirer ?! Les Bleus repartent très vite dans une contre-attaque fulgurante ! Nein ! Je cherche un défenseur mais ils sont en retard, les français vont trop vite ! L’attaquant entre dans la surface, il tire ! Son plat du pied n’est pas très précis (3), einfach ! Je me couche sur le côté et l’arr… was ?!! Le ballon passe sous mon bras (2), je me retourne et le vois rentrer tout doucement dans mon but… Je reste allongé là, la tête enfouie dans le gazon humide, j’aimerais m’enterrer… 2-0
Les copains engagent, je rumine encore cette boulette… Je lève la tête et vois que les bleus ont déjà récupéré la balle grâce à leur bloc défensif ! C’est pas possible !! Ils construisent bien, éliminent un joueur allemand, se rapprochent dangereusement ! Le ballon arrive dans les pieds de Martinez, il lève la tête, puis enroule superbement son tir (6+1). Je suis obligé de m’employer, Schneider, mais mal placé, je suis beaucoup trop loin (2) et le ballon fait encore trembler nos filets… 3-0 Nein, nein, nein… encore une fois j’aurais pu mieux faire, j’ai tellement honte… C’est fini on ne pourra plus remonter, je m’en veux tellement…
La Mannschaft relance une attaque, et tente une énième fois de passer le bloc défensif bleu. Passe longue, ça monte vite et enfin on peut s’approcher, aller ! les français se sont un peu relâchés, notre attaquant reçoit la balle dans la surface, fixe le gardien et pousse le ballon au ras du poteau (6+1). Le gardien est pris à contre-pied et ne peut rien faire. 3-1 ! Je sers le poing mais ça va être très difficile de remonter… Les copains sont remotivés en cette fin de match, plus agressifs ! Ach, faute ! Mais les français ne savent pas quoi faire et rendent la balle !! Aller, go ! Vous avez tout ce qu’il faut pour aller au bout ! On passe un joueur, mais le bloc défensif se resserre encore une fois c’est Koba qui récupère la balle. C’est terminé cette fois… Koba cherche un partenaire, notre milieu se jette dans ses pied… ach, le français s’écroule, c’était très violent… L’arbitre n’hésite pas et sort un carton rouge direct !! Quelle fin de match… Notre joueur ne conteste même pas et rentre aux vestiaire. Et l’arbitre siffle la fin du match. France 3 – 1 Allemagne.

Une première mi-temps très prometteuse mais on s’est écroulé en seconde. Des erreurs de mon côté ont coûté très cher, et en attaque mes copains n’ont jamais réussi à trouver la solution avec le bloc défensif français. Je relève les joueurs qui pleurent sur le terrain et on va remercier nos supporters ; mais c’est malheureusement l’équipe de France qui ira affronter l’Argentine en finale de la coupe du monde du bureau…

Merci encore pour cette demie final.

La terrible solitude du gardien de but !

Bien vu de la part des Français d’avoir insisté sur le Bloc défensif afin de permettre à Koba d’exprimer ses qualités de relanceur. Clairement un joueur-clé chez les Bleus : quand il est dans un bon jour, difficile d’arrêter cette équipe.

L’exploit du gardien français en fin de première mi-temps est probablement le tournant du match…

Finale de la coupe du mon monde du bureau
Je prends place dans la tribune présidentielle
Français et Argentins, les supporters sont beaux
Alors que les hymnes résonnent dans le ciel.

Au début il ne se passe pas grand-chose
Les defenses tiennent, Kowalski s’impose.
Puis ça s’anime, M’Bengue récupère la balle
La défense craque, le gardien s’affale.

Et voilà la France qui mène un à zéro
Une contre-attaque n’est pas loin de doubler la mise
Mais derrière Messa s’énerve et de loin égalise.
Je suis content, le match promet d’etre chaud !

A nouveau le jeu se stabilise au milieu
Les défenses assurent, Rojas est orgueilleux.
Quand sur une contre-attaque l’arbitre sort le rouge
Le public français se tait, et personne ne bouge.

Le coup-franc direct est beau, extraordinaire
Mais le gardien soudain la claque en corner.
C’est bien tiré, ça se chahute dans la surface,
L’arbitre dit penalty, l’Argentine est dans la place.

Mais la France repart tout de suite de l’avant
Jusqu’à ce qu’un attaquant tombe à genou.
L’arbitre sort le jaune et désigne encore le point blanc
Il y a donc deux partout juste avant la mi- temps

Deuxième période et au début même histoire :
Kowalski récupère la balle et M’Bengue relance
Mais cette fois Rojas positionne bien sa défense
Et les Bleus jouent Bloc Def pour garder le territoire.

Maintenant ça défend bien on ne voit plus de tir
Tout à coup l’Argentine doit rendre le ballon
Et ne voit pas la contre-attaque bleue partir.
Le gardien est battu, la balle finit au fond.

Menée au score en supériorité numérique
L’albiceleste n’est pourtant pas abattue
Elle met bien en place le schéma tactique
Tant que Messa est là rien n’est perdu

Dans la surface il fait preuve d’efficacité
Son tir est moyen mais très difficile à arrêter.
Le gardien français sort encore l’improbable
La balle en corner, ces bleus sont imbattables.

Malgré ça les argentins gardent la tête haute
Il reste un peu de temps pour revenir au score
Peut-être trop pressés ils commettent la faute
La balle contourne le mur, maintenant c’est mort.

Une dernière offensive rayée ne donne rien
L’équipe de France s’impose quatre à deux.
A dix contre onze, merci beaucoup le gardien.
Ils sont champions du monde bravo les bleus

Cette victoire des Bleus quatre buts à deux
Me rappelle le souvenir d’un été merveilleux.
Où la France, grâce à la chatte à Dédé,
A empli notre nation de fierté.

Toutes mes félicitations au vainqueur
Qui à son équipe a fait honneur.
Maintenant qu’il a atteint les sommets,
Le plus dur sera sans doute d’y demeurer.

Comme quoi on peut gagner avec un carton rouge,
Le secret c’est d’y croire et de serrer le jeu.
Joueur de Worldwide Football, si tu te bouges,
En toutes situations tu peux mettre le feu.

Merci Guilut !
Encore de belles émotions sur cette partie !

A 1h du matin samedi j’ai eu la flemme de prendre des petites notes sur les faits de jeu comme je le faisais précédemment… Dommage car on a eu un beau match ! Je tente de jeter quelques souvenirs :

On tire au sort les équipe, je vais coacher le Japon et mon adversaire a tiré l’Allemagne. Ca commence bien…

Le match commence serré avec des défenses efficaces et des gardiens qui n’ont rien à faire. Puis les allemands combinent un une-deux, puis passe en profondeurs, ce qui leur permet de pouvoir tirer sans que je ne puisse rien faire… 1 au dé, dommage, le ballon s’envole dans les tribunes…
Une contre-attaque japonaise, je tente le dernier dribble pour me rapprocher encore un peu, ça passe, je tire… et la défense revient.
On approche de la mi-temps et je me dis que ça va bien être la première fois en pro qu’un 0-0 tient jusqu’à la pause !
J’aurais dû me taire, les allemands finissent par trouver les filets sur un tir à 4+1…
Encore quelques actions écourtées par de bonnes défenses et je parviens à égaliser dans les arrêts de jeu. 1-1 à la mi-temps, mon adversaire à cramé toutes ses étoiles, moi juste 2 que je vais récupérer, je suis confiant !

Seconde période, les allemands ont du mal à s’y remettre, j’efface plusieurs cartes défense, je tire, et mon adversaire commet la faute, pénalty. Que je transforme pour donner l’avantage 2-1 à mes petits nippons bien vaillants.
Mais dans l’action suivante, mal gérée défensivement de ma part, mon adversaire égalise à 2-2.
Un peu plus tard, belle occase pour moi avec l’attaquant qui peut lancer deux dés et jette deux 2… merci… Et c’est sur l’offensive suivante que je trouve la faille pour mener 3-2.
Dans la foulée, nouvelle action bien construite par les allemande, une-deux, PP, le joueur qui va bien et t’empêche de défendre… bref, je ne vois pas la balle de toute la phase, mon adversaire tire et… à côté !
Il ne reste plus beaucoup de temps, les cartes commencent à manquer et c’est moi qui offre un penalty à mon adversaire… Il ne se fait pas prier et égalise à 3-3. Les dernières actions ne donneront plus rien.

Il est trop tard pour se lancer dans un deckbuilding de prolongations alors on joue directement les tir au but. J’aime déjà beaucoup ça à la télé, pour la tension que ça génère, mais là c’était encore un cran au dessus ! Du double guessing de ce qu’on a joué le coup d’avant, puis celui d’encore avant, ce que l’autre va penser donc il faut que je fasse l’inverse, mais il va faire l’inverse alors je revies au premier choix… Bref, c’était top !
A ce petit jeu mon adversaire est plus fort et arrête 2 tirs sur mes 5, et gagne donc 4-3.

Une belle partie ! A vue de nez ça doit être ma 12ème en pro et c’est la première fois que c’est aussi serré ! Sur ma coupe du monde du Bureau par exemple, il y a toujours eu au moins 2 buts d’écart. Là c’était vraiment jouissif !

Puisque certains ici s’intéressent aux rapports de parties de WWF, je vous livre ci-après un petit CR de la coupe du monde que je joue actuellement avec mon fiston. Ce ne sera pas un récap match après match, mais plutôt quelques faits saillants qui formeront nos souvenirs de cette belle compétition.

Ambition du projet :
1/ se donner une occasion de jouer – plusieurs fois – toutes les équipes proposées par le jeu ;
2/ mettre un enjeu aux rencontres que nous jouons régulièrement avec ce jeu ;
3/ customiser un peu notre jeu, puisque nous avons décidé dès le départ d’accorder une étoile supplémentaire à l’équipe qui remporterait la compétition.

Organisation : pour ce projet lancé avant la réception de l’extension n°2 du jeu, nous avons utilisé les 10 équipes disponibles alors, réparties en deux poules de 5 (et oui), par tirage au sort.
A l’issue de la phase de poules (4 matchs par équipe), deux qualifiés par poule se retrouvent directement en ½ finales, puis finales (pour la 3ème place et pour désigner le champion du monde). En tout 24 matchs. Nous avons démarré les matchs le 29/08/19 pour terminer les ½ finales ce jour (11/11/19), après 2 mois et demi de compétition. Ne restent plus que deux matchs à jouer, les deux finales… Mais commençons par le commencement.

La composition des poules était la suivante :
Poule 1 : Belgique, Angleterre, Japon, Italie, Argentine.
Clairement, une poule équilibrée, avec un petit poucet, le Japon, et deux équipes qui paraissent un peu favorites, l’Italie et l’Argentine.

Poule 2 : Nigéria, France 2018, Brésil, Allemagne, Espagne.
Là encore, une poule très équilibrée, avec une seule équipe un peu plus faible, le Nigéria, et une difficulté à dégager 2 équipes vraiment favorites.

20 matchs plus tard, la compétition a rendu son verdict. Les 4 qualifiés sont les suivants :
Poule 1 : Italie (1ère), Argentine (2ème)
Poule 2 : France 2018 (1ère), Brésil (2ème)

Ce sont donc clairement les équipes favorites qui sortent des poules. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir cru dans les autres équipes, notamment les plus modestes, et d’avoir vécu quelques retentissantes surprises.
Par exemple, dans la poule 1, l’Argentine s’est crue éliminée à cause d’une défaite inattendue 1-0 contre le Japon (but marqué dans les arrêts de jeu par le Japon, alors que Messa avait dévissé 2 tirs en position très avantageuse durant le match – jets de 1 sur 6). Au final, malgré ce faux pas, l’Argentine est la seule équipe à se qualifier avec deux défaites en poule (précédente défaite contre l’Italie 1-3), mais grâce à un goal-average boosté par un 5-1 contre la Belgique, qui perdait du même coup la qualification pour les ½.
L’autre équipe qualifiée, l’Italie, a connu un parcours plus tranquille avec 3 victoires sur 4 matchs, et une seule défaite concédée contre la Belgique (un 2-0 bien net).
Côté stats, bien que non qualifiée, c’est l’Angleterre qui termine avec la meilleure attaque (11 buts), grâce au déluge de buts du match inaugural contre la Belgique (5-4 pour l’Angleterre). En défense, l’Argentine et le Japon terminent avec 6 buts encaissés.
Le Japon justement, a cru en ses chances jusqu’au bout, avec ses deux victoires contre l’Argentine et contre la Belgique (3-2). Mais il passe à la trappe au goal average (P.S. : on avait choisi avant la compétition de départager les équipes à égalité par le goal average, puis – en cas de GA équivalent – par le résultat du match à opposition directe… donc si l’Argentine n’avait pas cartonné contre la Belgique, elle n’avait aucune chance de se qualifier).

Dans la poule 2, la surprise est venue du Nigéria qui a infligé sa seule défaite de poule à la France dès l’entrée en lice (3-2). En dépit de ce résultat surprenant, et d’une seconde victoire valeureuse contre l’Espagne (3-2 encore), le Nigéria n’a pas pu résister aux autres favoris de la poule (défaites 2-4 contre le Brésil et l’Allemagne). De son côté, la France s’est rapidement reprise en remportant tous ses matchs restants, signant notamment un probant 4-3 contre le Brésil, et un retentissant 6-0 contre l’Allemagne*. La France se qualifie avec la meilleure attaque des deux poules (14 buts) et la meilleure défense de sa poule (7 buts). Elle est accompagnée en ½ par le Brésil qui a remporté également tous ses matchs (à l’exception de celui contre la France). Le goal average et le résultat de l’opposition directe ne laissaient aucun espoir au Brésil de terminer en tête de sa poule.
Côté déceptions de la poule 2, l’Allemagne qui vole en éclats contre la France, et ne parvient même pas à battre l’Espagne (1-1, seul match nul de la compétition), lanterne rouge de la poule. Et l’Espagne, donc, bonne dernière à la surprise générale, incapable de gagner le moindre match, battue même par le Nigéria, alors que cette coupe du monde se déroulait à domicile (pays d’accueil de la CdM tiré au hasard parmi les participants, avec application du bonus de domicile à tous les matchs de l’Espagne).

Pour les stats, 92 buts ont été marqués en poule, 44 dans la poule 1, 48 dans la poule 2 (merci la France), pour une moyenne globale de 4,6 buts par match.

*une piste d’explication à ce 6-0 improbable tient dans la règle que nous avions arrêtée avec mon fiston. En se partageant toutes les équipes (5 équipes chacun sur les 10 engagées, avec 2 dans une poule et 3 dans l’autre), il était inéluctable que nos équipes finissent par s’affronter entre elles, une fois achevées les oppositions entre nos équipes respectives. Nous avions anticipé cet état de fait, en optant pour l’organisation suivante : d’abord jouer tous les matchs opposant ses équipes aux miennes. Puis, lorsque ne restent que des matchs entre mes équipes ou entre les siennes, au regard du classement et des chances de qualification, le possesseur des deux équipes décidait laquelle il souhaitait jouer, et laquelle il confiait provisoirement à l’autre joueur. Pour ajouter aux chances de l’équipe retenue par son propriétaire, le joueur qui se voyait confier provisoirement les rênes d’une équipe de l’autre joueur ne pouvait pas sélectionner de cartes stratégies au-delà de celles figurant sur la carte équipe. On se retrouvait donc avec un léger déséquilibre entre une équipe avec ses 5 cartes Etoiles, et l’autre avec seulement 3. Malgré ce déséquilibre assumé, la logique a été loin d’être systématiquement respectée, puisque c’est dans ces conditions que le Japon, qui m’était confié par mon fils, a battu son équipe d’Argentine sur le fil, ou encore que l’Argentine, cette fois-ci confiée par mon fils, a explosé la Belgique qu’il espérait qualifier. De même, alors que je pensais encore sauver l’Espagne, mon fils a anéanti mes derniers espoirs avec le Nigéria que je lui avais confié mais auquel je ne croyais pas assez… Comme quoi.

Ce qui nous amène en demi-finales.
Les affiches sont les suivantes :
Italie (première de la poule 1) versus Brésil (2ème de la poule 2).
Par un malin (et pervers) hasard, ce sont 2 équipes à moi. Je choisis donc l’Italie, à la défense de fer, car j’anticipe une finale contre la France, pour laquelle il me faudra une solide défense, et en plus j’ai déjà perdu avec le Brésil contre la France de mon fiston, et je ne souhaite pas répéter l’affiche. Je lui confie donc « mon » Brésil, dans les conditions décrites plus haut. Tout commence bien, l’Italie prend avec application l’avantage au score, et je me convainc qu’elle va bien tenir son rang en finale… je suis un peu trop confiant. Avant même la mi-temps, le Brésil égalise, puis ajoute 2 buts en 2nde mi-temps, qui éliminent l’Italie (1-3)… bon, je jouerai donc le Brésil en finale, même si ce n’est pas moi qui lui ai fait franchir les ½…

L’autre ½ finale est un remake inversé de ce que nous venons de vivre. L’affiche France 2018 (1ère de la poule 2) versus Argentine (2ème miraculée de la poule 1) oppose deux équipes choisies par mon fiston au début de la compétition. Comme il veut depuis le début mener la France à la victoire, il me délègue l’Argentine, passée par un trou de souris (et sauvée par moi en phase de poule), à laquelle il ne croit pas. Première mi-temps, avec l’aide de la chatte à DD, la France évite une magistrale lucarne de Léo Messa (score de 9 au D6 avec bonus, puis 1 sur la relance), et marque sur un pénalty. Les attaques se multiplient, les goals font des merveilles (2 arrêts à 6 par le goal argentin, 1 par le goal français), la mi-temps est atteinte sur ce score qui conforte mon fils dans son choix. Mais là encore, la 2nde mi-temps va tout remettre en question. Il craque trop vite ses étoiles à me faire relancer des dés, et se retrouve rapidement à cours de ressources, malgré un changement. Durant tout le match, Kylian Gakpé fait l’objet d’un marquage à la culotte par Gabriel Moreno. Et l’Argentine glisse 2 petits buts en passant… qui éliminent la France (2-1) !! Mon fils jouera donc son Argentine en finale, même si ce n’est pas lui qui l’a qualifiée.

Du coup, alors qu’on visait clairement une finale 100% européenne, avec un France-Italie riche en souvenirs divers, on se retrouve à notre grand dam avec une finale 100% sud-américaine, avec un Brésil-Argentine qui fleure bon la Copa America !

Qu’à cela ne tienne, France et Italie règleront leurs comptes autour de la petite finale pour la 3ème place.

A suivre…

Merci Seb pour ce résumé, c’est une sacrée compétition que vous avez lancée ! Ca a dû en faire des soirées endiablées, des cris de "buuuut, et des couinages divers :slight_smile:
Je mise médaille d’or pour toi, mais ton fils te chipe le bronze !

Donc tu prends le pari du classement final suivant :
1/ Brésil
2/ Argentine
3/ France 2018
4/ Italie

On verra d’ici quelques jours si tu as eu du flair :wink:

C’est clair que cette compétition nous laissera de plus grands souvenirs que les matchs qu’on se jouait épisodiquement.
En regardant hier soir les autres équipes reçues depuis, j’étais impatient de jouer le Portugal ou les Pays-Bas dans une nouvelle compétition avec toutes les équipes engagées !!!

Ca y est : après 81 jours de compétition, 24 matchs, 108 buts, des tirs et des arrêts à la pelle, des fautes à qui mieux mieux, des coups-francs directs ou indirects, des corners, des pénaltys (parfois simulés), des cartons, des remplacements, et beaucoup de suspens, notre coupe du monde a livré ce dimanche 17/11 son verdict final.

Nous en étions restés à la porte des 2 finales, la grande, mais aussi celle pour la 3ème place, par laquelle nous avons bien sûr commencé.
C’était une finale 100% européenne : France - Italie.
La 1ère mi-temps est une histoire de coups francs directs. La France marque à deux reprises de la sorte (sur deux fautes imaginaires), l’Italie glisse également son petit coup franc (sur une vraie faute) pour ne pas se laisser distancer. 2-1 à la mi-temps en faveur de la France.
Mais la 2ème mi-temps sourit aux italiens. L’égalisation italienne vient d’un but dans le jeu (enfin !), et le tournant du match résulte d’une honteuse simulation italienne dans la surface française. L’arbitre désigne le point de pénalty, et l’Italie ne se fait pas prier pour prendre enfin l’avantage.
Avec ce renversement auquel elle ne s’attendait pas, la France a pris un coup sur le casque. Elle ne s’en remettra jamais, et c’est presque logiquement que l’Italie parachève sa victoire avec un 4ème but (dans le jeu ;-)).
Les dés sont jetés : la troisième place est pour l’Italie, la France termine à la plus mauvaise place.
Mon fils est dépité.

Reste LA finale, toute sud-américaine, entre les Argentins, miraculés de la phase de poule, et les Brésiliens qui n’ont connu qu’une seule défaite en phase de poule, 3-4 contre la France dans un match qui aurait aussi bien pu basculer en leur faveur.
Les Brésiliens attaquent donc ce match avec l’assurance de ceux qui se savent forts !
La désillusion va être à la hauteur des espérances…
L’Argentine réalise le match défensif parfait. Les attaquants brésiliens peinent à trouver une position de frappe… les rares fois où cela arrive, le tir est un pétard mouillé (3), ou alors l’Argentine sort son goal à +2…
Bref, quand ça veut pas, ça veut pas…
En face, ça rigole également en attaque. A la mi-temps, l’Argentine mène 2 à 0 sans qu’il y ait rien à y redire. L’Argentine se paye même le luxe de vendanger un but tout fait (1 sur le d6).
Et ça continue en 2ème mi-temps, avec un 3ème et dernier but qui rappelle de mauvais souvenirs aux Brésiliens (et 1, et 2, et 3-0).

C’est fait : l’Argentine est championne du monde. Elle qui se voyait éliminée dès les poules, sauvée par un score fleuve au dernier match de poules lui permettant de passer au goal average, seule équipe qualifiée avec 2 défaites en poule… Elle qui s’avançait en outsider en 1/2 finale contre la France, à tel point que mon fils m’en avait confié provisoirement la destinée Bref, l’Argentine de notre coupe du monde, c’est un peu le Portugal de l’euro 2016…
Mon fils est heureux. Nous donnerons désormais une 6ème étoile à l’Argentine lorsque nous le jouerons.

Et maintenant…?
Après toute cette adrénaline, difficile de revenir comme ça à des matchs sans enjeu. Difficile de jouer des matchs simplement amicaux, sans calculer derrière des chances de qualification…
Toutes ces nouvelles équipes qui nous tendent les bras, ça donne envie de replonger.
D’ailleurs mon fils me tanne déjà pour relancer une compétition. C’est vrai qu’un petit Pays-Bas - Portugal ne serait pas pour me déplaire.
Et pourquoi pas un petit euro maison, maintenant… il y a déjà de quoi faire avec les 9 équipes européennes proposées par le jeu.

Et sinon, Damien, notre coupe du monde à 16 équipes, c’est pour quand ? :wink:

Merci pour cette compétition haletante.
Cela donne des idées et des perspectives pour les matchs à venir.

Bravo pour avoir poussé la coupe du monde jusqu’au bout. J’espère que le jeu ne perdra pas trop de saveur à l’avenir.
Peut-être que des compétitions internationales avec du deck-building permettront d’ajouter de la motivation.

Bravo à vous ! (Pas à moi qui ai perdu mes deux paris de résultats, heureusement que j’avais pas sorti quelques euros !)

Pour notre CdM, c’est vrai que c’est pas évident à caler, j’ai un peu sous-estimé mes contraintes pro et familiales :-/

Bonjour à tous,
Je ne suis pas sûr que ce soit le meilleurs endroits mais je viens de tester WorldWideFootball et après 2 parties d’apprentissage, je suis autant déçu que j’étais emballé  avant ma 1ère partie.

Je trouve que les attaques s’enchainent bien, peuvent être contréee intelligemment par un joueur ou autre mais quand c’est un jet de D20 qui vient tout casser, là ca déçoit ( quand on prends 3 jet de 18 à 20 sur 3 attaques consécutives, on se dit ca ne sert à rien de jouer autant de cartes car les bonus de 1,2 points sont bien trop legers sur un jet balèze. On peut jouer 6 ou même 10 cartes pour bien construire son attaque avant de tirer et au final le D20 casse tout.
Je ne comprends pas l’interet d’autant de hasard dans un jeu ou on essaie de developper  son jeu avec une tactique un minimum préparée. Avec moins d’amplitude (comme à Cyclade par ex) ça aurait été plus tactique, ptete avec 1 dé 8 ou 12. Là le hasard tue tout.

J’aimerai vos avis, vous qui adorez ce jeu.
En comparaison Khamaté sur le rugby est excellent.
Et ma question (dont je ne sais si c’est bien le bon endroit pour la poser) est : ya t’il un autre jeu de foot qui vaille le coup? Que ce soit orienté management, simulation ou arcade. Que pensez-vous de soccer city, Champions 2020, Age of soccer?

Ludiquement

Le jeu reflète très bien un match de foot, on en a vu des remontées fantastiques de ballons (quatre cartes montant à 8 avant le tir) qui finalement finissaient par ne pas aboutir (le dé 20 qui vous prend le ballon)…c’est le jeu.

Match à huis clos (Coronavirus oblige) de l’équipe du Brésil menée par un entraîneur (une débutante) motivé mais sans grande ambition de victoire contre l’équipe d’Allemagne menée par l’en traîneur Bobtélé.
Malgré des reprises de ballon régulière de la part des Allemands, les Brésiliens ont rapidement pris l’avantage.
Une première mi-temps qui se termine sur un nul 1-1.Pendant cette période, Martin Scheinder (carte G) a évité à son équipe de se prendre un deuxième but.
Une deuxième mi-temps qui a vu la créativité et le jeu offensif (cartes capacités ETOILE) du Brésil, avec l’aide de longues passes à marquer à nouveau deux buts et mettre en échecs l’équipe d’Allemagne.


Match retour (en solo)
Pas mieux pour l’Allemagne qui termine ce match avec 1 seul but alors que le Brésil marque par 2 fois grâce à ses deux attaquants: Paulo Eduardo (cartes joueurs).

muerte dit :Je ne comprends pas l'interet d'autant de hasard dans un jeu ou on essaie de developper  son jeu avec une tactique un minimum préparée. Avec moins d'amplitude (comme à Cyclade par ex) ça aurait été plus tactique, ptete avec 1 dé 8 ou 12. Là le hasard tue tout.

La place du hasard est effectivement importante et c'est un choix de game design totalement assumé. C'est précisément ce qui rend le jeu excitant et parfois très frustrant.  

Sans hasard :
- c'est toujours le meilleur qui gagne.
- tous les matchs tendent vers un score-type.
- il n'y a aucune place à l'incertitude : plus d'arrêts miraculeux ou de gestes défensifs maladroits à l'origine d'un carton rouge.

Du coup, est-ce que ça ressemblerait toujours à du football ?

guilut dit :
muerte dit :Je ne comprends pas l'interet d'autant de hasard dans un jeu ou on essaie de developper  son jeu avec une tactique un minimum préparée. Avec moins d'amplitude (comme à Cyclade par ex) ça aurait été plus tactique, ptete avec 1 dé 8 ou 12. Là le hasard tue tout.

La place du hasard est effectivement importante et c'est un choix de game design totalement assumé. C'est précisément ce qui rend le jeu excitant et parfois très frustrant.  

Sans hasard :
- c'est toujours le meilleur qui gagne.
- tous les matchs tendent vers un score-type.
- il n'y a aucune place à l'incertitude : plus d'arrêtes miraculeux ou de gestes défensifs maladroits à l'origine d'un carton rouge.

Du coup, est-ce que ça ressemblerait toujours à du football ?

Bonjour,
Loin de moi l'idée de clasher ton jeu.
Si je m'y arrete, c'est justement car en jeu sur le foot c'est assez pauvre et le tien est interressant.
Bien sur que le hasard genere de l'motion, du suspens, des retournements de situation etc propre au foot. Ce n'est pas le hasard qui me déçoit mais le trop de hasard par rapport au format de jeu qui sans être complexe   est suffisamment profond pour generer un peu de tactiques malheureusement trop vite balayées par les D6 et D20.
Pour comprendre ce que j'essaie de dire, je dirais que dans La vallée des mammouths, le hasard est omniprésent mais colle parfaitement au thème et au style du jeu : completement chaotique. Dans Cyclade, le D3 colle parfaitement aux attaques/défenses en rajoutant un peu d'aléatoire mais qui ne prédomine pas non plus sur le nombre de troupes et bonus de batiments. 1D6 aurait été trop hasardeux.


En gros je me dis qu'avec moins d'écart de bonus/malus dans les dés ca serait beaucoup plus adapté. Sinon avec autant de hasard, autant avoir une mécanique beaucoup plus simple comme dans un Draft football par ex.
Là après plusieurs parties, je me dis que ca ne sert à rien de blinder une attaque avec beaucoup de cartes car le bonus reste insignifiant face au D6 (3 attaques consécutives) alors qu'avec 3/4 cartes j'ai mis un but.

Merci en tout cas pour vos réponses.
Merci beaucoup

 

Hello à tous,

En ces temps de confinement, je l’ai ressorti pour jouer avec ma compagne quand mon fils dort^^

Oui, le hasard énerve souvent. Mais vu que j’ai fait 2-3 parties en amateur et 2-3 parties en pro (pas encore fait en international), je me suis rendu compte de plusieurs choses (sauf erreur de règles):
- nous avons un nombre limité de cartes, dont les cartes Défense. Ce n’est pas éternel la malchance^^
- si le joueur ne défend pas sur une action alors qu’il le peut, il pioche 2 cartes. A un moment donné, cela lui fait défausser des cartes car il en a de trop (alors qu’il en aurait sûrement besoin). Cela incite le joueur à défendre plus tôt qu’à 6 ou + systématiquement,
- avec des Tactiques et certains joueurs, les tirs s’améliorent mais ne sont pas infaillibles. Ce que j’apprécie beaucoup en pro, c’est les coup-francs et les pénaltys. Très jouissifs :wink:
- il y a 2 mi-temps, ce qui peut amener à rater complétement l’une et réussir l’autre.
- les cartes Tactiques (3 de bases + 2 au choix) améliorent pas mal les possibilités Offensives ou Défensives.

Le hasard fait partie du jeu, et quand tu passes d’amateur en pro, puis en international, la chance diminue suffisamment pour être acceptable.
Je ne connais pas d’autre jeu de football qui soit avec moins de hasard.