Mitsoukos dit:Je crois que si "la droite" n'adopte pas des mesures plus drastiques en matière environnementale et que si "la gauche" devient plus crédible et dynamique en ce sens, mon choix sera fait pour les prochaines éléctions.
Mitsoukos dit:Je pense que je suivrais la gauche sur un programme environnemental ambitieux mais réaliste et sur un programme crédible qui ne pronne pas le retour de la croissance. Je sais avec la mondialisation c'est un tour de force peut être complétement utopique.
Kouynemum dit:
cela dit, j'ai gardé intactes mes convictions profondes qui sont qu'il vaudrait mieux préparer les français à d'autres modes de vie plutôt que de leur présenter comme pérenne un idéal de "gagner plus pour avoir et consommer plus".
toutes les analyses sur l'avenir écologique de notre planète devraient nous inciter à repenser ces fondamentaux avant qu'il ne soit trop tard.
bertrand dit:Les Verts ont-ils un avenir?Piro, dans Politis dit:Les élections législatives ne devraient pas sortir les écologistes de l’ornière. Ils sont menacés de marginalisation, voire d’éclatement.
Avec 1,57 % des voix pour Dominique Voynet à la présidentielle, l’écologie politique a connu son pire résultat depuis 1974. [...] Après les législatives, ils auront à répondre à trois grandes questions :
À quoi servent les Verts ? La question est posée avec force depuis que Nicolas Hulot a fait irruption en politique, porté au pinacle dans les sondages pour son combat en faveur du climat. Or, entre « l’avant » et « l’après-Hulot », la cote électorale de Dominique Voynet, rivée entre 1 % et 2 %, n’a jamais bénéficié de l’émergence des thèmes environnementaux dans la campagne. L’épisode Hulot a montré le fossé entre l’attente des Français en matière d’environnement et sa conversion électorale en faveur des Verts.
Que faire de l’environnement ? Loin d’être paradoxale, la question occupe les Verts depuis plus de dix ans. Elle est devenue lancinante et n’obtient pas de réponse claire. Dominique Voynet, qui défend la vocation généraliste des Verts, a pris soin d’exposer d’abord ses mesures sociales lors du congrès du parti en décembre dernier, [...]
Politologue au Centre de recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof), Daniel Boy relève que 40 % des communiqués de presse des Verts, en 2006, traitaient d’environnement. « In fine, est-ce un sujet central chez les Verts ? »
Comment exister politiquement ? Un défi majeur dans l’existence des Verts : les législatives préciseront le tableau, mais comment le PS, dans la tourmente, pourrait leur garantir plus que leurs trois députés actuels ? Et le minipécule électoral des Verts ne pèsera pas lourd dans les négociations si le PS en veut... Trois hypothèses vont se présenter aux Verts.
La débandade : une recomposition sociale-démocrate autour du PS et du centre, à laquelle l’eurodéputé Daniel Cohn-Bendit appelle les Verts à participer, pourrait séduire une partie importante des sympathisants écologistes. « Les voix de Mamère à la présidentielle de 2002 se sont largement reportées sur Bayrou, cette fois-ci », analyse Daniel Boy. C’est le cas à Paris et à Lyon. Autre pôle tenté par le schisme : les « bovétistes », proches des antilibéraux. Patrick Farbiaz, membre du collège exécutif, s’est suspendu lui-même pour faire la campagne du leader paysan, et s’interroge sur son avenir chez les Verts. « Le sort de cette petite aile dépendra cependant beaucoup de la recomposition à gauche du parti socialiste », poursuit Boy.
L’ouverture : les Verts, dont les sympathisants se recrutent principalement dans les classes moyennes urbaines, souhaitant la rencontre avec un public populaire, le premier touché par la crise écologique. Dominique Voynet a appelé à l’évolution vers un parti « populaire, ouvert et de masse », et les Verts veulent lancer, en juin, des « assises régionalisées de l’écologie politique » avec de nombreux mouvements et associations. Une utopie ? Les timides tentatives passées ont rapidement avorté.
La refondation : l’idée d’une remise à plat du mouvement, bloqué par ses statuts complexes et rigides, gagne du terrain. Yves Cochet en fait un objectif prioritaire, prêt à un arc politique large, « de Bové à Hulot ». Tout comme Corinne Lepage, qui préside le Cap 21, signataire d’un appel « Pour refonder l’écologie politique » publié dès le lendemain du premier tour . [...]
Mitsoukos dit:bertrand dit:
La refondation : l’idée d’une remise à plat du mouvement, bloqué par ses statuts complexes et rigides, gagne du terrain. Yves Cochet en fait un objectif prioritaire, prêt à un arc politique large, « de Bové à Hulot ». Tout comme Corinne Lepage, qui préside le Cap 21, signataire d’un appel « Pour refonder l’écologie politique » publié dès le lendemain du premier tour . [...]
Je vote pour la refondation.
bertrand dit:Mitsoukos dit:bertrand dit:
La refondation : l’idée d’une remise à plat du mouvement, bloqué par ses statuts complexes et rigides, gagne du terrain. Yves Cochet en fait un objectif prioritaire, prêt à un arc politique large, « de Bové à Hulot ». Tout comme Corinne Lepage, qui préside le Cap 21, signataire d’un appel « Pour refonder l’écologie politique » publié dès le lendemain du premier tour . [...]
Je vote pour la refondation.
C'est pas gagné!
L'appel :L'écologie politique, parti du développement durable et du renouveau des pratiques politiques, doit s'imposer comme la nouvelle force, non pas située entre droite et gauche, mais comme troisième pilier au centre des besoins économiques, sociaux, et des capacités physiques de la planète.
Il invite à une triple révolution :
entre société civile et politiques. La refondation impose un nouveau mode de dialogue entre les uns et les autres dont la plateforme de l'Alliance pour la planète constitue un modèle des synergies possibles ;
entre économie et écologie. L'écologisation de l'économie est la seule perspective de progrès. Le «new deal écologique» propose la création d'au moins 300 000 emplois directs en cinq ans. Il impose le courage de s'opposer aux lobbys prêts à tout. L'écologie deviendra ainsi le moteur d'une relance économique saine et durable. Elle est entrepreneuriale ;
de l'union au-delà de la droite et de la gauche. Le développement soutenable n'est soluble ni dans le libéralisme ni dans le socialisme. Il appelle un nouveau modèle de société dans lequel le politique, c'est-à-dire l'Etat (à l'échelle de l'Europe et/ou de la région) doit redevenir le défenseur de l'intérêt collectif et non le porte voix d'intérêts particuliers.
Pour sortir l'écologie politique de l'impasse, Nous, élus, associatifs, scientifiques, militants, citoyens, appelons à la refondation de l'écologie politique sur les bases suivantes :
1. démontrer notre capacité à innover et à rester des lanceurs d'alerte, à être pragmatiques et experts, hommes et femmes de terrain, ouverts au débat ;
2. rappeler inlassablement la voix de l'éthique en politique et dans l'encadrement du progrès scientifique ;
3. construire l'éco-économie, pour concilier un développement créateur d'emplois et de progrès social avec les capacités de la planète, la prévention sanitaire et le respect de la biodiversité : nouveaux indicateurs de richesse, fiscalité écologique, priorité à la lutte contre l'effet de serre par l'émergence de nouveaux secteurs économiques, assurer l'intégration des jeunes à la vie active ;
4. établir une République digne de ce nom : VIe République, pouvoir judiciaire et presse indépendants, droit à la liberté de l'information, application ferme des principes d'égalité de droits, de laïcité et d'intégration ;
5. privilégier l'approche européenne et construire avec d'autres mouvements politiques et sociétaux européens une écologie politique à l'échelle de l'Europe pour influer sur les choix planétaires.
L'heure de l'union a sonné, franchissons les lignes de clivage qui tuent l'écologie politique. Inscrivons-nous dans l'espace politique unique qui s'ouvre pour la création de ce troisième pilier. Nous, élus, associatifs, scientifiques, militants, citoyens, voulons l'union des écologistes pour peser dès le lendemain du premier tour.
Le Site
Mitsoukos dit:bertrand dit:
C'est pas gagné!
Pourquoi?
J'ai peut être lu rapidement mais je cautionne ce que tu as évoqué ci-aprés.
PS: C'est peut être aussi la chance de Bayrou qui pour moi va avoir du mal à exister politiquement.
greuh dit:Le texte me plaît bien, à moi.
greuh.
bertrand dit:Mitsoukos dit:bertrand dit:
C'est pas gagné!
Pourquoi?
J'ai peut être lu rapidement mais je cautionne ce que tu as évoqué ci-aprés.
PS: C'est peut être aussi la chance de Bayrou qui pour moi va avoir du mal à exister politiquement.
Parce que le programme est très ambitieux avec la volonté de rompre les clivages et propose déjà un clivage important ne serait-ce qu'avec le changement d'institution(6° république). Cela en fait de facto, un parti, ou un groupe d'opposition.
Pour Bayrou, s'il est vrai que Lepage le soutient au sein de MD, j'ai du mal à voir une fibre écologique en lui, tout comme l'alliance écologique. De plus MD est créé pour mettre Bayrou au centre, en position centrale, pas l'écologie.
BananeDC dit:De toute façon ça fait un bail que les scientifiques ont tiré les sonettes d'alarme : une écologie radicale doit être mise en place d'urgence pour renverser la vapeur. Tous les jours des espèces disparaissent, le trou dans la couche d'ozone s'agrandit, plusieurs Tchernobyls en puissance fonctionnent toujours en russie, l'Homme scie la branche sur laquelle il est assis en se coupant un poumon avec la déforestation, la liste est longue et non exhaustive. Si on part du principe (admis par tous maintenant) que le modèle économique dominant sur la planète est le capitalisme, il est plus que grand temps d'y mettre un frein. Non, capitalisme et écologie ne font pas bon ménage, la recherche du profit à tout prix empêchant même les sommets et résolutions des grands de ce monde d'aboutir aux énormes déblocages d'argent nécessaires aux réformes en profendeur.
Mitsoukos dit:bertrand dit:Mitsoukos dit:bertrand dit:
C'est pas gagné!
Pourquoi?
J'ai peut être lu rapidement mais je cautionne ce que tu as évoqué ci-aprés.
PS: C'est peut être aussi la chance de Bayrou qui pour moi va avoir du mal à exister politiquement.
Parce que le programme est très ambitieux avec la volonté de rompre les clivages et propose déjà un clivage important ne serait-ce qu'avec le changement d'institution(6° république). Cela en fait de facto, un parti, ou un groupe d'opposition.
Pour Bayrou, s'il est vrai que Lepage le soutient au sein de MD, j'ai du mal à voir une fibre écologique en lui, tout comme l'alliance écologique. De plus MD est créé pour mettre Bayrou au centre, en position centrale, pas l'écologie.
C'est ambitieux peut être trop pour l'instant.
J'ai l'impression que l'écologie n'est encore qu'un fremissement et que la prise de conscience de chacun n'arrive pas à se traduire dans les actes quotidien.
Combien d'entre vous vont faire les courses avec un panier et refuse le sac plastique? (j'emploie le "vous" car je le fais, je fais sortir mes affaires qui sont mises automatiquement dans des sac plastiques).
C'est un exemple, il y en a d'autres et j'avoue avoir parfois du mal car c'est un effort quotidien que le pratiquer le tri, éviter le gaspillage.
De plus, comment faire exister un tel mouvement au sein de l'économie mondiale?
pour Bayrou, je dirais que l'ambition du politicien peut être d'exister au delà de ses idées et que son mouvement sortant des clivages tout comme ce programme peuvent se retrouver.
Je vois pas comment deux mouvements "indépendants" peuvent exister pour le coup.
bertrand dit:Mitsoukos dit:
pour moi, c'est avant tout Besancennot qui a fait un tel score, pas son mouvement et je ne suis pas sure que tout ses élécteurs se reconnaissent vraiment dans la LCR
C'est marrant car j'ai la même impression au sujet de Bayrou et de l'UDF...
Sinon, plus sérieusement, je partage ton impression sur l'impossiblité actuelle d'avoir deux partis politiques "hors clivage".
A mon avis la refondation écologique doit plus se faire sur une association du genre ATTAC, que d'un parti.
Ce devrait être un mélange de Think tank participatif transpolitique , avec des comités locaux , au rôle de débatteur, courroie de transmission au sein des partis, mais aussi engagé dans des actions concrêtes.
Il manque pour l'instant, un point de ralliement sur l'action suffisamment fort pour souder les différentes composantes du mouvement( comme l'application de la taxe tobin chez ATTAC)