L’éditeur allemand Pegasus vient de lancer une initiative fort remarquable.
Si les traductions de Google ne m’ont pas trop fourvoyé, l’éditeur annonce que ses prochains jeux (ou certains d’entre eux ?) seront envoyés aux boutiques en dur 10 semaines avant les autres. Une façon de donner un coup de pouce à ces boutiques qui semblent ne pas très bien se porter, à cause de la concurrence des vendeurs en ligne (notamment Amazon) et peut-être également des gros supermarchés (qui ont des rayons hallucinants, allez voir chez KéVéDé !).
On se doute que l’éditeur veut donner un peu d’air à ces boutiques et assurer par la même occasion un maximum de visibilités pour ses jeux à long terme. Peut-être espère-t-il être suivi par d’autres éditeurs pour que cela devienne la norme ?
Je m’excuse de ne pouvoir en dire beaucoup plus, mon allemand étant quasi-inexistant. La nouvelle me semblait valoir une mention. Pour en savoir plus, allez voir chez le Tric-Trac allemand où Guido développe la chose et où une discussion s’ensuit :
//de.trictrac.net/news/pegasus-und-der-fachhandel
Qu’en pensez-vous ?
Je trouve ça super pour les boutiques en dur ; les boutiques en ligne ont bien sur le droit d’exister mais là où un concurrent en dur ne t’inquiète que dans ta ville, un concurrent en ligne inquiète tout le monde d’un coup… et y’en a plein =p
Si ça pouvait se développer comme démarche, c’est cool.
et les boutiques qui existent en dur et sur le net, ça se passe comment ?
et pour ceux qui ont la quequette toute dure et qui sont pas net ?
ce serait une norme génial a mettre en place pour favoriser les boutiques spécialisés effectivement. le choix revient plutôt aux distributeurs qui gèrent le marché, moins aux éditeurs je crois. Par contre, 10 semaines avant les VPC me parait irréalisable. rien que 15 jours serait un bel effort avec un impact suffisant.
C’est une initiative intéressante, mais je pense que les boutiques françaises qui bossent avec Pegasus se comptent sur les doigts de la main.
Maintenant, il faut voir qu’en France, à ce niveau là, les boutiques ne sont pas mal loties. Les petits éditeurs travaillent quasi exclusivement avec les boutiques et les gros (disons Millé, Asmo et Gigamic) font quand même des efforts en direction des boutiques pour éviter des écarts de prix trop importants entre la grande distrib’ et les boutiques, voire pour ne présenter leurs jeux que dans les réseaux spécialisés. C’est donc une politique que les distributeurs français ont bien compris.