Cela fait peu de temps que je me suis lancé dans la création de jeu.
Un pote déjà dedans, un festival, des rencontres, un retard de sommeil considérable … et un déclic.
S’en est suivi une période où je remplissais frénétiquement tout ce qui me passait par la tête. Avec : les thèmes et quelques idées vagues, des idées de mécanisme … et surtout des idées plus avancées … j’avais de quoi bosser sur 9 projets (en quelques semaines).
Je me suis concentré sur les trois que je sentais le mieux et je les ai poussé tant que j’ai pu. Sur ces trois là, j’en ai deux que je considère comme abouti (je n’ai pas dis terminé, car un jeu terminé est un jeu édité).
Et j’ai donc relâché la pression sur mes pauvres neurones en ce qui concerne ces jeux. Je me suis ensuite repenché sur un des mes projets préféré, plus gros et qui nécessite plus de réglages.
Et la fièvre à idée est reparti. Deux projets coups sur coups, avec des beta-proto. Et une envie furieuse de prototyser deux idées retravaillées.
Dès que j’ai une idée je note, mais là je sature (et ma femme encore plus). J’hésite entre tout “laisser rentrer” tant que ça rentre, et me pencher sur ces idées quand je n’en aurais plus, ou alors fermer les vannes et me rebloquer sur 1, 2 ou 3 projets.
Et vous, ça vient à quel rythme vos idées. Et comment vous débrouillez vous quand ça boue dans la caboche?
Mes (dé)testeurs me pensent capable de produire un jeu par semaine, si j’ai en effet pu tenir ce rythme pendant un ou deux mois, je n’appellerai pas ces ébauches des jeux. En faisant un tour d’horizon de 6 ans de créations diverse et variées je retiens 5 jeux et plus de 200 protos ou versions différentes de mes protos tous joliment stockés sur mon disque dur, jusqu’à ce que mon ordi crashe. Il me reste tout de même plus de la moitié de mes protos et toutes les versions papiers qui remplissent 3 gros cartons à la cave.
Tout ça pour dire que quand la fièvre créatrice nous prend il est essentiel de produire. Il faut le faire il faut donner forme à nos idées. Même incomplète, non optimisée, partielle une mécanique est une mécanique. Créer un jeu sur une mécanique ou coller une mécanique sur un thème permet d’appréhender plus finement la manière de concevoir, de structurer un jeu.
Quand j’ai une nouvelle idée, je la passe au crible de mes projets passés, je rajoute un peu de ce truc qui m’avait tant plus dans tel proto, j’équilibre telle mécanique en utilisant tel vecteur ou tel autre.
En bref mes protos d’hier servent mes jeux de demain.
Mon point de vue : une fois que tu as eu le “déclic”, et même s’il y a des hauts et des bas, les nouvelles idées (thèmes et mécanismes) viendront toujours plus vite que le temps de fabriquer et de tester les prototypes. N’aie pas peur d’en manquer un jour…
C’est si tu te forces à t’arrêter d’avoir des idées qu’elles ne viendront plus
Continue ! 
Perso je fonctionne comme suit :
Une idée se pointe (et c’est assez fréquent) je note rapidement le concept. Je conserve.
Suivant mon humeur, mes envies, ma motivation je décide de concrétiser un concept. Parfois un que je viens tout juste d’avoir. Dans ce cas, je pousse plus loin l’idée, je fais un proto et je test en solo. Parfois sa foire, du coup je réfléchi un peu pour voir si c’est juste un peu de réglage ou si il faut tout revoir. Si c’est juste un peu de réglage je reste sur ce projet pour aller jusqu’aux tests publiques. Si Il faut tout revoir le concept retourne à l’état de concept et je boucle 
De manière générale j’ai quand même tendance à bosser sur plusieurs projets en même temps. Cela permet de diversifier le taf.
Une fois un projet arrivé au stade tests publiques, je me concentre dessus pour l’amener jusqu’à un état présentable à un éditeur.
Moi c’est simple, j’ai à peu près 1 idée par jour, et du temps pour faire avancer 1 ou 2 projets par mois…
J’ai tendance à me disperser pas mal, que ça soit voulu, comme dit ZeBlate, pour diversifier, ou pas, tout simplement parce que toutes les idées ne sont pas égales entre elles : l’idée un peu vague sera juste notée dans un coin (de papier ou de la tête) et sera reprise plus tard (chez moi, “plus tard” ça veut dire dans une semaine ou dans 2 ans, allez savoir ! ) tandis que l’idée qui semble (c’est important le “semble”… lol) l’idée du siècle sera plus vraisemblablement exploitée le jour (ou la nuit) même où elle est arrivée ! 
Moi ce qui me manque le plus, c’est du temps pour faire les protos puis les tester, la faute à un travail et une vie de famille… tsss…
Comme la plus part d’entre vous je suis un peu Fou de création de Jeux.
J’entends par fou le fait qu’une fois qu’une petite idée a germée dans mon esprit de malade elle n’a de cesse de grandir de faire des petits et de prendre beaucoup de place.
Jusqu’à ce qu’enfin je puisse la partager avec mes proches et que l’idée puisse vivre par elle même… Le seul problème a tout ça… c’est que c’est horriblement chronophage et avec une vie de famille, un travail. La création ludique doit donc être contrôlée, ralentie parfois tout en gardant la flamme en sois. Et lorsque la passion reprends le dessus l’ivresse de la création nous enivre…
Je pense qu’il est important de se focaliser sur des projets que l’on a a coeur et d’essayer d’aller au bout des choses, de donner le maximum afin d’épurer au maximum.
Bon je crois que je suis allé au bout de ma psychanalyse docteur… Vous pouvez desserrer les liens de la camisole SVP ?