jmguiche dit:Je pense que le grand ancêtre c'est "pictionnary" (1985), Amnesia et tabou sont venus plus tard (1990). Après, tout dépend ou on met Trivial Pursuit (1981).
Oui, je suis d'accord pour Pictionnary comme point de départ du jeu d'ambiance moderne ( et comme première pierre de la LIDJA ). J'écarterai Amnesia qui est un très bon jeu mais qui 1. n'a pas eu le succès de Pictionnary et Taboo et 2. ne nécessite pas le jeu pour y jouer ( perso j'ai gaspillé pas mal de papier à cigarette pour ce jeu et je ne savais même pas qu'il y avait une version commercialisée ). Taboo en deuze, évidemment.
En revanche, en tant que Lidjiste forcené, je renie totalement le Trivial Pursuit comme faisant partie des jeux d'ambiance. Classons le dans la case "accident ludique à glisser sous le tapis " et n'en parlons plus
Kouynemum dit:'... Mais je pense que la sortie de LADR à sûrement été plus marquante pour le jeu en général que celle de Caylus.
Tout dépend de quoi on parle, de marché et de pénétration ou de création et de styles.
Oui, c'est ce que je me disait aussi. Sauf qu'en poussant la réflexion un peu plus loin, je pense que certains phénomènes sont liés. En créant un appel d'air, et en renouvelant l'image du JdS auprès d'un public plus large, les aventuriers ont créé des conditions favorables au reste. Un marché plus large, c'est d'avantage de ressources à réinvestir dans la créativité, d'avantage de place pour les acteurs du jeu, une meilleure visibilité de ce loisir. À mon sens, cela crée une spirale ascendante pour tous les types de jeux, à destination du grand public d'abord et ensuite à destination de certaines niches. C'est arrivé au moment oú la génération de joueurs de Magic ou de D&D, etait à maturité, avec des idées et des envies nouvelles pour l'edition de jeu et pour l'utilisation des moyens du net. Il me semble que le succès des aventuriers, en touchant tous les publics, y compris celui qui ne connaissait que le jeu distribué en grande surface, a ouvert un champ plus large pour développer et concrétiser les projets innovants. 2004/2005/2006 c'est la grande période DoW avec des titres comme memoire44, colosseum, cleopatre,les chevaliers de la table ronde... Des grosses boîtes en français trouvables dans les grandes surfaces de jeux, avec plein de matériel pour prolonger l'expérience du public. En parallèle, on a en party games la diffusion de petites boîtes en métal de cocktail games et de time's up par repos Prod. En 2005, Ystari sort Caylus. Bref, les joueurs français qui achetaient auparavant Kosmos, Queengame, Alea 3F spiel ou HiG, ont aussi commencé à s'intéresser à l'edition francophone qui s'enrichit et se diversifie. Je crois vraiment que c'est un tout et qu'à la base sans diffusion commerciale du jeu en general, les créateurs peuvent rester inaudibles parce qu'une édition, c'est un vrai investissement et aussi un risque. En ce moment, les projets participatifs changent cette donne économique de base. Mais c'est un mode de financement qui suppose déjà une image du jeu bien implantée auprès d'un public élargi.
Tout est lié à tout bien sûr.
Ton angle d'analyse est entièrement économique : c'est l'économie qui drive la création parce que sans économie pas de création qui s'exprime... C'est un point de vue qui permet d'expliquer qu'un ingénieur est moins payé qu'un commercial.
On peut avoir l'analyse inverse : sans création, rien à vendre de nouveau, c'est donc l'aspect créatif qui est à étudier : le marché n'est qu'un moyen pour que la création s'exprime.
En histoire de l'art ou en littérature ou même en tyrosemiophilie, ce n'est pas le marché qui drive l'analyse en général.
Si on étudie l'histoire des jeux par le marché, nous en sommes à l'ère du monopoly, des jeux sans intérêts mais "vu à la télé" et des jeux à licences.
jmguiche dit:Je pense que le grand ancêtre c'est "pictionnary" (1985), Amnesia et tabou sont venus plus tard (1990). Après, tout dépend ou on met Trivial Pursuit (1981).
Oui, je suis d'accord pour Pictionnary comme point de départ du jeu d'ambiance moderne ( et comme première pierre de la LIDJA ). J'écarterai Amnesia qui est un très bon jeu mais qui 1. n'a pas eu le succès de Pictionnary et Taboo et 2. ne nécessite pas le jeu pour y jouer ( perso j'ai gaspillé pas mal de papier à cigarette pour ce jeu et je ne savais même pas qu'il y avait une version commercialisée ). Taboo en deuze, évidemment. En revanche, en tant que Lidjiste forcené, je renie totalement le Trivial Pursuit comme faisant partie des jeux d'ambiance. Classons le dans la case "accident ludique à glisser sous le tapis " et n'en parlons plus
Assez d'accord pour trivial mais je vous trouve dur pour amnésia, rejoignant même ceux qui tombent à bras raccourcis sur "les loups garous". Amnésia est la re visite d'un jeu du domaine public, ce n'est pas le seul, c'est un fait, pas une raison pour l'écarter, ou alors on écarte aussi les loups garou ou les variation aitour du jeu du bouchon. Qu'on aime ou pas, si on étudie l'histoire et les courants, Amnésia a existé, correspondait à un courant et à un besoin. Amnésia a quand même été joué au cinéma, dans je ne sais plus quel film, et le public connaissait. Y'avait la pub à la télé : http://www.ina.fr/video/PUB3784183160 Bref, qu'on prenne un axe "marché" ou un axe "création", amnésie se pose là. Amnésia a c'est vrai connu une seule edition et elle est un peu vieillotte. Je crois que des personnages comme "Bibie" sont tombé dans un oublie bien mérité.... Elle avait sa carte Amnésia ! Mais si Bibie, vous connaissez :
Tout doucement Envie de changer l'atmosphère, l'attitude Tout doucement Besoin d'amour pour remplacer l'habitude ...
Je répondrai uniquement à ceci, j’aurai besoin de plus de temps pour répondre au reste.
tom vuarchex dit:Thème de discussion intéressant qui mériterait un sujet de thèse et qui, en attendant, va partir tous azimuts et sera forcément parcellaire.