[Sherlock Holmes - Détective Conseil]
Je viens de terminer ce soir (4 heures en 2 soirs) la seconde enquête de Sherlock Holmes. Comme promis, je me suis attelé dans la foulé à un petit résumé de nos aventures londoniennes. Je préviens, c’est long.
ATTENTION, SPOIL !!!
Nous avons commencé cette enquête par réfléchir sur les différentes pistes possibles. Il y en avait 3 : le ticket de Tontine, la lettre mystérieuse et le livre controversé. Notre premier choix a été le lieu du crime, afin d’en apprendre plus sur les circonstances du meurtre, et surtout sur le meurtrier. La lettre adressée à Armstead est vielle et bien écrite. Surement un vieux souvenir que Armstead aurait bien voulu oublier. On apprend aussi que la France à l’air de tourner autour de beaucoup d’affaires, et souhaitons aller voir à l’ambassade de France pour en savoir plus. On y apprend alors qu’Armstead n’aimait pas sa femme, et qu’il aurait eu une relation amoureuse durant son bref passage en France. Lord Fitch, le frère de la femme décédé d’Armstead nous semble alors être une piste intéressante. On y apprend qu’en effet, il détestait Armstead, mais ne peut pas être le meurtrier (aucune correspondance physique). On y apprend que Lord Fitch voulait publier une lettre dans le Times révélant les sombres histoires d’Armstead, nous nous gardons ça sous le coude pour plus tard.
Entre temps, en regardant le Times du 12 Mars, on découvre que Pierre Matin, celui qui devait rencontrer Armstead pour cette histoire d’Etoile Polaire, fut trouvé mort dans la Tamise. Intrigué par qui pouvait bien se faire passer pour cet homme, nous nous rendons au Bridge House. Là bas, on découvre plusieurs choses. D’une part, c’est André Matin qui a remplacé son frère Pierre, mais qui a également été tué, d’ailleurs par le même homme (vu la manière de mourir, étranglé). On apprend aussi que André à poster 2 lettres, une pour Armstread (Brick Street), une pour Pont Street. Après recherche sur la carte et dans l’annuaire, on découvre que la seule maison de cette rue appartient à un certain Carson Cabot. En s’y rendant, on découvre un homme qui cherche à cacher une lettre, et qui correspond parfaitement au profil du tueur de Pierre et André Matin. Le personnel du Bridge House nous ayant dit qu’une personne s’était échappé ensuite de la chambre de Matin en prenant un fiacre, nous partons nous renseigner au dépôt central. Là bas, on apprend que le fiacre en question à été conduit à l’hôtel De Keyser, ce qui innocenterait Cabot. A cet hôtel, nous apprenons que l’homme dans le fiacre était Vladimir, un homme de main d’un certain Rostov, ancien propriétaire de l’Etoile polaire venu ici pour récupérer son bien. On comprend que Cabot pourrait bien avoir volé le bijou à Pierre ou André Matin et être notre second tueur.
Content d’avoir avancé sur l’affaire des bijoux, surtout d’avoir compris que cela n’a pas vraiment de rapport avec Armstead, nous repartons sur notre enquête initiale. Pour cela, nous allons au Times pour en apprendre plus sur la lettre non publiée, piste infructueuse. Nous allons alors voir Pike Langdale, journaliste mondain, à ce sujet. Il ne se souvient plus trop bien de cette affaire, et nous conseille de rencontrer son prédécesseur, Shoemaker. Ce dernier nous confirme la liaison caché d’Armstead avec une française, avec une histoire d’enfant derrière tout cela. Le nom de famille de la fille était Arneau. Ce nom de famille nous fait vite réagir : c’est le nom de l’acteur de la pièce de théâtre vu par Armstead et Gérade la semaine d’avant. Mais qu’est ce que cet acteur vient faire dans cette histoire. Notre première intuition est que Philippe Arneau serait le fils illégitime de Armstead, mais cela ne résout pas l’identité du meurtrier.
Petit intermède (surtout que nous avons du faire une coupure d’une journée dans l’enquête) chez le médecin légiste pour en savoir plus sur les circonstances exactes de la mort. On y apprend que le meurtrier été plus petit (ce que l’on aurait pu déjà savoir si nous avions bien lu le rapport de Sennet…). Il est temps de tirer cette affaire au clair : nous allons donc au théâtre Princess. Là-bas, nous apprenons que Philippe Arneau, français, est un bon comédien, capable de jouer un vieillard. De plus, sa sœur est morte très jeune et sa mère, internée, est décédé la semaine dernière. Tout s’éclaire : La mère de Philippe Arneau a eu, alors qu’elle était déjà mariée, une liaison avec Armstead. Ce n’est pas Philippe le fils illégitime, mais sa sœur, morte on ne sait pas comment. Dès lors, Philippe veut venger la mort de sa sœur et la souffrance de sa mère en tuant Armstead. Vu qu’il sait parfaitement faire le vieil homme, Sennet a pu se faire bluffer. De plus, pour revenir à la figurine de Wellington, Philippe Arneau l’aurait retourné en référence à son personnage Napoléon qu’il joue au théâtre. La visite au grand hôtel confirme nos pensées : Philippe Arneau est bien le meurtrier.
Reste que nous souhaitons fignoler nos détails sur l’histoire de l’Etoile Polaire. Pour cela nous tentons de rencontrer l’éditeur de Norgate et compagnie, qui semblait être en relation avec André Matin (d’après le cable retrouvé dans la chambre du Bridge House). Il n’est pas chez lui, mais à son bureau. La bas, on comprend qu’à la mort de Armstead, Clyve Dornin a voulu se rapprocher de Matin pour obtenir les précieuses informations sur le vol de l’Etoile Polaire. Pas de chance, Cabot est arrivé avant pour tuer André Matin.
Au final, nous nous sommes trompés sur la relation entre Armstead et Arneau. C’est avec la fille qu’il a couché et non pas la mère (putain d’arbre généalogique…). Pour cette semi bonne réponse, nous nous attribuons 15 points sur les 30 prévus. Nous n’avons suivi aucune piste sur le billet de Tontine (donc nous ne savions pas pourquoi Marshall Guifoyle était en retard à son travail…), mais avons tout compris sur l’affaire des bijoux. Nous finissons avec 85 points, sans compter la différence de piste suivie. Avec 15 pistes en tout, nous terminons l’enquête avec 30 points.
L’enquête fut très agréable à suivre, avec plein de rebondissement. Nous sommes plutôt fier à la fin d’avoir tout compris à l’intrigue (ou presque avec la distinction entre mère et fille). En retirant nos petits égarements, je pense que l’on aurait s’en sortir avec 10-11 pistes, pour avoir les mêmes infos. Concernant Holmes, le passage de l’ambassade de France au théâtre est tout de même assez bourrin (la figurine, l’accent français, le nom de Arneau… Oui, je sais, c’est Holmes). Mais bon, on se rapproche tout de même du maître (lors de la première, nous n’avions rien compris à l’intrigue et avions terminé en points négatifs).
Vivement la prochaine !!
Et vous, comment cela s’est déroulé ?
el.tito
PS : bravo d’être arrivé jusqu’au bout **
Du coup j’avais pas vu ton message, j’ai mis mon CR ici :
http://www.trictrac.net/jeux/forum/view … highlight=
Je suis content que la piste des frères Matin ait été exploitée.
A l’origine, cette enquête était la huitième enquête, et se situait donc deux ans plus tard. Tous les enquêteurs qui l’ont fait n’ont jamais vu que Pierre Matin avait été retrouvé mort deux ans auparavant. On avait donc une histoire secondaire bien faite, mais qui n’était jamais explorée. On a décidé de la rapprocher du début, pour que les joueurs (même si c’est leur première enquête) n’aient pas trop de journaux d’archives à parcourir, pas trop d’infos à retenir.
J’avais mis cette enquête en troisième place, après l’Orpheline Emprisonnée, donc en août. Au dernier moment, Karis m’a fait remarqué que, par rapport à la date de la bataille de Waterloo, ça ne collait pas, donc il l’enquête à encore été rapprochée de deux mois. Malheureusement, ça a été fait trop à l’arrache pour vérifier à fond les modifs de date et il en reste les deux coquilles relevées par Reixou.
Pour l’anecdote:
C’est la première enquête que j’avais faite, et celle qui a déclenchée cette ré-édition. Je me rappelle qu’on avait fait 100 points, en 4 pistes (dont une différente de Holmes), et que la piste des frères Matin n’avait jamais été évoquée…
JudgeWhyMe dit:
Pour l'anecdote:
C'est la première enquête que j'avais faite, et celle qui a déclenchée cette ré-édition. Je me rappelle qu'on avait fait 100 points, en 4 pistes (dont une différente de Holmes), et que la piste des frères Matin n'avait jamais été évoquée...
Ah bah il me semblait bien. J'avais peur d'avoir dit une bêtise dans Whiteflag
JudgeWhyMe dit:
Pour l'anecdote:
C'est la première enquête que j'avais faite, et celle qui a déclenchée cette ré-édition. Je me rappelle qu'on avait fait 100 points, en 4 pistes (dont une différente de Holmes), et que la piste des frères Matin n'avait jamais été évoquée...
Respect
Sinon, oui c'était super sympa d'avoir suivi la piste Matin, de comprendre le coup des deux frères, avec les meurtres. D'ailleurs, du coup, on a résolu deux meurtres (même 3 en fait), alors que vous 1 seul
Bonjour,
Nous venons de terminer l’enquête numéro 2 et c’était vraiment génial. On a passé un très bon moment. Merci à Karis et à toutes les personnes qui ont travaillé sur ce jeu !
Néanmoins, on a eu une petite incertitude durant la partie: on s’est demandé si la technique de la recherche de la rue Pont Street (laborieuse sur la carte) pour récupérer le numéro 53 (le seul numéro coloré) et ensuite obtenir le nom de l’individu par annuaire inversé (ou même se rendre directement au 53) était une stratégie valide.
Sur le moment, nous l’avons rejeté pensant qu’il y aurait certainement un moyen d’affiner la recherche dans la suite de l’enquête: on s’est dit que si cette technique avait été prévu par le jeu, alors il y aurait eu une sorte d’annuaire inversé ou au moins une manière de trouver rapidement la rue sur la carte. De plus, il ne semble pas très réaliste de pouvoir trouver un suspect juste parce que dans Pont Street il n’y a qu’un bâtiment coloré.
Au final, nous n’avons jamais identifié Cabot. On a fini par laisser tomber la piste car on a compris que c’était une quête annexe.
Y avait il un autre moyen pour remonter jusqu’à cabot ?
Ismaïl
MasterBouH dit:
Y avait il un autre moyen pour remonter jusqu'à cabot ?
Si mes souvenirs sont bons, tu peux passer par les fiacres qui t'amène à l'hôtel De Keyser, et là tu entends parler de Cabot.
Je ne crois pas. Il me semble que grâce aux fiacres, tu tombes sur le russe qui blanchit son valet Vladimir
Ah oui c’est vrai, mais je reste convaincu d’avoir réentendu parler de Cabot ailleurs. Peut être au times, ou avec Pike et Shoemaker alors, mais je n’ai pas le bouquin sur moi.
Perso on est tombé sur Cabot juste en cherchant la rue et en allant à la seule adresse possible sur cette rue.
Dans l’annuaire il y a au moins 2 personnes habitant à cette adresse, donc on ne sait pas sur qui on allait tomber.
Langdale Pike (le chroniqueur mondain) parle de Cabot, c’est d’ailleurs le seul qui en parle.
Et ci-dessous, les modifications par rapport à la première édition.
- Comme dit précédemment, cette enquête, originellement la huitième, à été remontée en troisième position pour envoyer les gens sur la (fausse) piste des frères Matin, puis que dans l’intro on parle de Pierre Matin qui a fixé rendez-vous au mort alors qu’il est lui-même retrouvé décédé comme indiqué dans le journal de l’enquête 1. Il a donc fallu vérifier toutes les dates, car cela faisait un saut de deux ans en arrière.
Du coup, c’était un chouïa moins emblématique, car on fête les 73 ans de la bataille de Waterloo au lieu des 75 ans comme dans l’enquête originelle. De plus, j’avias mis l’enquête en trosième place, au mois d’août, sans me rendre compte que par rapport à Waterloo qui avait eu lieu en juin, ça ne collait plus. Karis s’en est aperçu peu de temps avant l’envoi à l’impression, il en reste deux coquilles de dates…
- le titre de l’affaire à changé, est passé de “L’affaire du Coldat de Plomb” à “L’affaire du vieux soldat”, pour éviter de mettre trop l’accent sur la figurine
- Intro: quelques ajouts (‘voûté sur sa canne’, ‘Alors que l’entrevue semblait se dérouler calmement’), afin de renforcer quelques aspects propices à mettre la puce à l’oreille des joueurs (comment un vieillard peut-il s’échapper en faisant le mur, le fait que c’est un duel démarré dans le calme et pas une bagarre qui dégénère…)
- 3 SE: supression de quelques phrases (dont une qui semble un erreur de trad), l’éditeur Clive Dornin remplace Wells Osborn (Wells Osborn habite au 33 NO, qui est également l’adresse de C.G. Palmer, l’auteur de l’article sur le lieu de naissance du duc de Wellington dans le journal)
- 8 SO: petits éclaircissements sur le paragraphe pour faire comprendre qu’Armstead n’a pas été tué pour son héritage
- 59 SO: ajout d’une phrase indiquant qu’Armstead et son compagnon sont allés féliciter Arneau dans sa loge
- 24 NO: ajout du paragraphe
- 27 NO: Quelques modifications de hauteur. Les épées étaient à l’origine à 3m50 (ce qui fait haut, même pour un homme sur une chaise, comme c’était suggéré dans l’enquête au départ) => à hauteur d’homme. Ajout d’une phrase laissant entendre que toutes les pages du manuscrit sont là, et que ce n’est donc pas la piste à retenir.
- 33 NO: changement du paragraphe pour mettre le témoignage de C.G. Palmer
- 34 NO: création du paragraphe (reprise de l’ancien 33 NO) sur Clive Dormin
- 36 NO: le trajet de Marchall Guilfoyle a été modifié pour orienter plus vers la boutique où il a acheté son cadeau (qu’il emballe au début du paragraphe). Pas énormément non plus…
- 84 NO: création du paragraphe sur Eric Idler, directeur du Princess Theatre (cf le journal)
- 17 CO: modification des dates de naissance de chacun pour les faire revenir deux ans en arrière
- 19 CO: création du paragraphe chez Rule
- 24 CO: création du paragraphe sur la National Gallery (alibi invérifiable d’Arneau)
- 36 CO: un peu de remise en forme du témoignage de Rowland
- 41 CO: le témoignage de Wells Osbron devient Clive Domin; rajout de la mention de l’hôtel Bridge House
- Questions:
Qu’est-ce que le général essaya de dire en retournant la figurine du Duc de Wellington? a été modifiée pour être plus vague, les joueurs changeant souvent d’avis en découvrant que c’est le général qui a retrouné la figurine et comprenant à ce moment là qu’elle indique Napoléon.
Comment le général appelait-il sa femme? remplacé par la question sur l’arme, la question originelle n’ayant pas vraiment d’intêret dans une enquête…
Dans quelle affaire Holmes se déguise-t-il en vieux capitaine? remplacé par la question sur les lettres (pour les curieux, la réponse est Le Signe des Quatre)
- Solution: Quelques corrections de dates, précision du fait que c’est à la mort de sa mère qu’il reçût les explications sur le suicide de sa soeur
JudgeWhyMe dit:
Qu'est-ce que le général essaya de dire en retournant la figurine du Duc de Wellington? a été modifiée pour être plus vague, les joueurs changeant souvent d'avis en découvrant que c'est le général qui a retourné la figurine et comprenant à ce moment là qu'elle indique Napoléon.
En effet, la question était beaucoup trop directe, je préfère votre version (perso, on a cru que c'était Philippe Arneau qui l'avait retourné juste pour laisser sa marque)
el.tito dit:JudgeWhyMe dit:
Qu'est-ce que le général essaya de dire en retournant la figurine du Duc de Wellington? a été modifiée pour être plus vague, les joueurs changeant souvent d'avis en découvrant que c'est le général qui a retourné la figurine et comprenant à ce moment là qu'elle indique Napoléon.
En effet, la question était beaucoup trop directe, je préfère votre version (perso, on a cru que c'était Philippe Arneau qui l'avait retourné juste pour laisser sa marque)
Tout pareil. Ca reste pour moi le seul point d'ombre de cette enquête. Tout le long on a été persuadé que c'est l'assassin qui avait bougé la figurine. Du coup on n'a pas trop su quoi répondre à cette question.
D'ailleurs y'a t-il un élément quelque part qui prouve que la figurine a été déplacée par la victime et pas par l'agresseur ? Ou c'est forcément quelque chose à déduire ?
Nous venons de boucler l’enquête et nous avons passé un bon moment.
Nous avons tout d’abord commencé par les lieux du crime.
Nous avions à ce moment là deux scénarios possibles :
- Le meurtrier était quelqu’un de bien plus jeune qui était déguisé et qui avait pu s’échapper en escaladant le mur. Dans ce cas, il se serait agit d’une sorte de duel, puisque le général a eu l’opportunité de décrocher une rapière du mur pour affronter son adversaire.
- Le meurtrier était l’ancienne ordonnance du général qui nous racontait des histoires et aurait maquillé la scène de crime.
Nous sommes allé rendre visite à Norgate & Cie, qui nous a appris que le général était en contact avec Pierre Matin, un homme qui disait savoir qui était l’actuel propriétaire de l’Etoile Polaire qui avait été volée au Comte Rostov. En parcourant les journaux (le premier en particulier étant plein d’articles sur des bijoux volés) nous avons fait tilt en voyant que Pierre Matin était mort depuis plusieurs mois !
Cependant quelqu’un qui se faisait passer pour lui semblait avoir pris sa place, sans doute alléché par les 5000 £ proposées par l’éditeur.
Direction l’Hôtel Bridge House où nous découvrons le corps d’André Matin, le frère de Pierre. Avant de mourir, il a adressé deux lettres. L’une au général, l’autre à un homme inconnu habitant Pont Street.
Il nous parait logique qu’André, à la recherche de son frère, ai écrit aux deux personnes avec qui Pierre avait été en contact lors de son séjour à Londres…
Nous rencontrons alors Carson Cabot qui a bien l’allure du double meurtrier présumé. Cependant l’enquête ne semble pas pouvoir aller plus loin. Nous avons apparemment suivi une mauvaise piste…
Nous décidons alors d’aller à l’Ambassade de France pour rencontrer Jean-Paul Gerade avec qui la victime avait rendez-vous dans l’après-midi.
Ce dernier nous raconte l’année qu’il a passé en France, en compagnie du Capitaine Armstead et de l’histoire d’amour que ce dernier a eu avec une française. En nous parlant de leur soirée au théâtre, notre esprit fait tilt à nouveau. Peut-être un des français de la troupe a reconnu le général et s’est ensuite rendu chez lui pour l’affronter en un duel d’honneur. Avantage : il ne reste plus que deux représentations avant le retour en France de la troupe, l’idéal pour un meurtrier voulant disparaître.
Une petite visite au théâtre nous permet de mettre un nom sur le suspect : Phillip Arneau. Capable de jouer le rôle d’un Napoléon âgé et ayant à sa disposition le matériel pour se déguiser, nous sommes maintenant persuadé que c’est lui qui a tué le général afin de venger sa sœur. Il ne manque qu’une chose : une preuve.
Direction la chambre que le jeune homme utilise au Grand Hôtel. La découverte de l’arme du crime et de la fameuse lettre adressée au Capitaine Armstead nous conduit à l’arrêter.
Bilan :
7 pistes
70 points sur les questions principales : nous nous sommes plantés sur la figurine de Wellington, pensant que le général, dans un accès de colère, l’avait retourné quand il avait appris ses origines irlandaises (cf article du Times)
30 points sur les questions secondaires : à aucun moment nous n’avons eu vent de l’arrivée en retard au travail.
Score total : 85 points.
pol dit:D'ailleurs y'a t-il un élément quelque part qui prouve que la figurine a été déplacée par la victime et pas par l'agresseur ? Ou c'est forcément quelque chose à déduire ?
C'est quelque chose à déduire. Qui à pu retourner cette figurine (à priori, un des deux protagonistes) et pourquoi?
Comme je l’ai indiqué dans mon compte rendu, pour nous c’était quelque chose de tout à fait trivial. Nous l’avons superbement ignoré.
Si c’est compris assez tôt (je veux dire, avant de lire beaucoup de paragraphes), ça permet de se fixer sur la piste française/Arneau rapidement.
JudgeWhyMe dit:Si c'est compris assez tôt (je veux dire, avant de lire beaucoup de paragraphes), ça permet de se fixer sur la piste française/Arneau rapidement.
Ben dès le début on a pensé que c'est le meurtrier qui avait retourné la figurine, par dégout pour Wellington (= le meurtrier est français).
Ce qui n'est que la moitié de la piste.
Marrant de voir comment est-ce qu’un tel détail est perçu différemment !